Le Cuivre

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Sur le long terme, le cuivre offre des lendemains très favorables aux pays producteurs et aux compagnies minières (rapport)

Agence Ecofin 20 janvier 2023

Alors que le métal rouge sera présent dans l’ensemble des mutations industrielles qu’implique la transition énergétique, son cours devrait bénéficier de l’effet combiné d’une hausse de la demande et d’un déficit de l’offre durant les prochaines décennies.

Les cours du cuivre devraient augmenter durant les prochaines décennies sous l’effet des tensions prévues sur l’offre et de la hausse de la demande de ce métal présent dans l’ensemble des systèmes permettant la décarbonation de l’économie mondiale, offrant ainsi des lendemains « radieux » aux pays producteurs et aux compagnies minières, a estimé le think tank marocain Policy Center for the New South dans un rapport publié le 13 janvier.

Le rapport précise de prime abord que le métal rouge se situe au cœur de la transition énergétique, en raison notamment de ses propriétés très spécifiques comme les conductivités thermique et électrique et la résistance à la corrosion. Les technologies bas carbone sont en effet très gourmandes en cuivre.

D’après la Copper Alliance l’Association internationale du cuivre, un véhicule particulier utilisant un moteur à combustion interne requiert en moyenne 23 kg de cuivre, contre 60 kg pour un hybride rechargeable et 83 kg pour un véhicule 100 % électrique. Le développement des énergies renouvelables impose également d’utiliser davantage de cuivre dans le câblage principalement (collecteurs et distribution), mais également dans les générateurs et les transformateurs de puissance.

L’Agence internationale de l’énergie estime que l’objectif d’émissions nettes de dioxyde de carbone, nulles à l’horizon 2050 pour les économies avancées et 2060 pour la Chine, fera multiplier la demande de cuivre pour le secteur électrique par 2,7 d’ici 2040, soit des besoins passant de 5,7 millions de tonnes (Mt) en 2020 à 15,1 Mt en 2040.

Deux évolutions tendancielles du monde favorisent également la hausse de la demande de métal rouge : l’essor démographique et l’urbanisation, au travers de la construction de logements et des besoins qui en découlent.

Une forte volatilité au cours des dernières années

Le rapport souligne que le marché du cuivre devrait ainsi connaître d’importantes tensions sur l’offre au cours de la décennie présente et à venir. D’autant plus que les mines actuellement en exploitation pâtissent d’une diminution structurelle de leur teneur en métal et que les découvertes de nouveaux gisements importants demeurent très limitées. Au Chili (premier producteur mondial), le taux de métal contenu dans le minerai de cuivre est ainsi passé d’une moyenne de 0,9% en 2005 à 0,7 % en 2019. De nombreuses mines pourraient dès lors fermer d’ici 2030 ou 2035, si des investissements de grande ampleur ne sont pas engagés. Cela plongerait le marché du cuivre dans un important déficit qui pourrait atteindre 4,7 millions de tonnes d’ici 2030.

La teneur en métal n’est pas le seul facteur pouvant limiter l’offre future : les besoins en eau d’une mine sont particulièrement conséquents, ce qui peut entraîner des conflits avec les populations locales dans des régions où les situations de stress hydrique sont fréquentes.

Le rapport indique également que les activités de recyclage du cuivre ne suffiront pas à éviter les tensions d’approvisionnement dans les décennies à venir en dépit de leur importance, surtout que le métal rouge demeure longtemps en usage (tuyauteries, câbles) avant de pouvoir être recyclé.

Policy Center for the New South note par ailleurs que le risque de tensions futures que connaîtra l’offre de cuivre ne se reflète pas aujourd’hui sur ses cours, qui ont connu une grande volatilité ces dernières années. Ainsi, sur le London Metal Exchange, le prix cash du cuivre avait atteint un point très bas à la fin de la première vague de Covid-19 en Chine, à 4617 dollars/tonne le 23 mars 2020 avant de parvenir à un sommet historique moins de 14 mois plus tard, le 10 mai 2021 à quelque 10 724 dollars/tonne. Il replongeait alors au cours de l’été pour mieux rebondir en octobre de cette même année. Après un reflux en fin d’année, le cuivre a retrouvé des sommets le 6 mars 2022, au lendemain de l’invasion de l’Ukraine par la Russie pour chuter de nouveau lourdement au second semestre avec un cours plancher (pour cette période) observé le 15 juillet à 7000 dollars/tonne.

Deux facteurs ont plus particulièrement joué sur la dynamique haussière ou baissière du métal rouge : l’intensité de la demande chinoise intrinsèquement liée à l’état de santé du secteur immobilier de ce pays, et la valeur du dollar qui s’est fortement appréciée de mai 2021 à octobre 2022 sous l’effet d’une inflation persistante aux États-Unis et du resserrement de la politique monétaire décidé par la Réserve fédérale américaine.

Le rapport estime que cette forte volatilité des cours du cuivre risque de limiter les investissements nécessaires pour répondre à la hausse prévue de la demande.

https://www.agenceecofin.com/mines/2001 ... es-rapport

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La production de Cuivre de Antofagasta à baissé de 10 % en 2022

Antofagasta 2022 copper output down 10%, 2023 guidance unchanged

Reuters | January 18, 2023 |

Chilean miner Antofagasta on Wednesday reported a 10.4% fall in 2022 copper output, as lower ore grades and a drought in Chile continued to hurt production.


The London-listed company said it produced 646,200 tonnes of copper last year, at the lower end of its outlook of 640,000 tonnes-660,000 tonnes.

“The recent strength in the copper market is a positive start to the year, reflecting not just the relaxation of covid restrictions in China and its expected stronger growth, but also the fundamental long-term importance of copper and the need for increased supply,” said chief executive Iván Arriagada in a statement.

Copper usage is expected to increase in the global move toward green energy and electrification.

Antofagasta, which operates four copper mines in Chile, the world’s largest producing country, expects production in 2023 will increase to between 670,000 and 710,000 tonnes with net cash costs of $1.65/lb, from $1.61 in 2022.

Unit cost guidance is higher than consensus expectations, reflecting cost pressures for copper mining in Chile, Citi analysts said in a note.

The miner sees capital expenditure of $1.9 billion this year, unchanged from 2022, hit by inflation and higher costs for its mine development and desalination expansion at Centinela and Los Palambres operations.

https://www.mining.com/web/antofagasta- ... unchanged/

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RDC : Molulu devrait livrer 120 000 tonnes de minerai de cuivre pour sa première année de production

Agence Ecofin 26 janvier 2023

Le cuivre qui se négocie à plus de 9 000 dollars la tonne depuis quelques semaines, est un métal dont la consommation augmente en raison des besoins de la transition énergétique. Déjà leader africain, la RDC s’active pour augmenter sa production afin de répondre à cette demande.

En RDC, la production de cuivre a repris à l’ancienne mine de cuivre/cobalt Molulu. C’est l’annonce faite le jeudi 26 janvier par son propriétaire britannique Critical Metals, précisant que l’actif devrait initialement livrer environ 10 000 tonnes de minerai d’oxyde de cuivre.

Si des travaux sont en cours pour augmenter la production de minerai, l’objectif à court terme est donc de produire 120 000 tonnes par an. Le minerai extrait sera vendu à des usines de traitement installées en RDC, dont quatre dans les régions de Lubumbashi et de Likasi ont déjà manifesté leur volonté d’acheter la production de Molulu.

« Je suis ravi de pouvoir annoncer le début de la production du projet Molulu qui a été réalisé dans le respect du budget, avec des ventes de minerai d’oxyde de cuivre attendues dès le mois prochain », a commenté Russell Fryer, PDG de la compagnie.

Pour rappel, la mine de cuivre/cobalt Molulu est détenue à 70 % par Critical Metals.

https://www.agenceecofin.com/cuivre/260 ... production

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BHP strikes deal to look for copper in Serbia

By Mariam Ahmad January 24, 2023

BHP Group struck a deal, with Canada's Mundoro Capital, to look for copper in Serbia, as the company looks to distance its portfolio away from fossil fuels and ultimately iron ore.

The agreement offers BHP the option to take a stake in three exploration areas that Mundoro holds in Serbia’s Timok mining region, to the country’s east.

Copper is used in wind turbines, grids and electric vehicles — so is key to decarbonising the global economy. And with demand expected to outstrip supply, concerns about shortages of these so-called “future-facing” commodities are growing.

This follows BHP's acquisition, worth $9.6 billion, takeover offer for Australian copper producer Oz Minerals to boost its exposure to metals needed in the clean energy transition.

BHP CEO, Mike Henry, said, “The combination of BHP and OZL’s assets, skills and technical expertise provides a unique opportunity not available under separate ownership, with complementary resources including the Oak Dam exploration prospect and existing facilities within close proximity, backed by BHP’s strong balance sheet, capital discipline and commitment to sustainable development."

https://miningdigital.com/articles/bhp- ... -in-serbia

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Copper prices rise above $9000 for the first time since June

By Mariam Ahmad January 12, 2023

Copper rose above $9,000 a tonne for the first time since June, fueled by optimism that China will have high demand, due to the removal of COVID-19 restrictions. China is the world’s largest consumer of copper.

The metal has bounced back following a 14% decline in 2022, which was due to tough restrictions. The country’s shift away from these restrictive policies has caused the metal to rebound with a surge, while expectations for less aggressive rate hikes by the Federal Reserve have added support.

https://miningdigital.com/articles/copp ... since-june

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suite de ce post du 23 octobre 2022 viewtopic.php?p=2356002#p2356002

Cobre Panama essuie un refus des autorités pour un agrandissement de la mine de cuivre.

Panama won’t allow First Quantum to expand copper mine operations

Reuters | January 26, 2023 |

Panama will not allow Canada’s First Quantum to expand the area of its existing copper mining operations, the deputy environment minister told Reuters, stressing the government’s opposition to what it said was a request from the firm for more land.


The comments from Deputy Minister Diana Laguna come as both sides negotiate a new contract for the major copper mine amid a longstanding dispute, with taxes and other payments to the government at the forefront of discussions.

“The company has asked for more surface to operate and we have said no,” Laguna said. “They must work with what they have. It is more than enough.”
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https://www.mining.com/web/panama-not-w ... perations/

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Les prévisions d'augmentation de la production de cuivre du Chili revue à un rythme plus modéré.

Chile mine delays to slow copper growth; peak seen lower, later – regulator

Reuters | January 26, 2023

Copper production in Chile, the world’s largest producer of the red metal, will grow at a slower rate this decade than previously hoped, a government report seen by Reuters showed, with peak output later and lower than estimated a year ago.


Likely output of the red metal will peak at some 7.14 million tonnes in 2030, two years later than anticipated as delays hit mining projects in the Andean nation, according to an unpublished report from regulator Cochilco obtained by Reuters.


That is well below the 7.62 million-tonne 2028 peak the regulator had estimated in its decade outlook a year ago.

“Lots of important projects in the next decade haven’t advanced in engineering or environmental baselines during the pandemic,” the report said, adding that its outlook was “quite lower than projections made in previous years.”



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https://www.mining.com/web/chile-mine-d ... regulator/

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Prospect de Cuivre (plus Or et Molybdéne) au Kazakhstan

Results hint at high-grade copper-gold in Beskauga project, Arras says

Staff Writer | January 23, 2023

Arras Minerals (TSXV: ARK) says drill results from three holes at its Beskauga copper-gold project in northeastern Kazakhstan suggest it holds high-grade zones.


Diamond drill hole Bg22012 returned 365 metres grading 0.54 gram gold per tonne, 0.4% copper, 2 grams silver per tonne and 35.3 million parts per million (ppm) molybdenum (0.9% copper-equivalent or 1.06 grams gold-equivalent) starting from 41 metres downhole, Arras said in a news release on Monday.
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https://www.mining.com/results-hint-at- ... rras-says/

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suie de ce post du 14 janvier 2023 viewtopic.php?p=2360906#p2360906

RDC : le complexe de Kamoa-Kakula peut livrer plus de 50 millions de tonnes de concentré de cuivre sur 42 ans (PEA)

Agence Ecofin 31 janvier 2023

En 2025, le complexe de cuivre Kamoa-Kakula deviendra la 4ème plus grande mine de cuivre au monde et la seule mine africaine du top 10, d’après les projections de Wood Mackenzie. Ce projet situé en RDC poursuit ainsi son odyssée pour ensuite devenir la deuxième plus grande mine de cuivre au monde.

Ivanhoe Mines a publié le lundi 30 janvier l’édition 2023 du plan de développement intégré du complexe de cuivre Kamoa-Kakula en RDC. Selon une évaluation économique préliminaire (PEA) réalisée dans le cadre de ce plan, ledit complexe peut être exploité sur une durée de vie de 42 ans, produisant 50,76 millions de tonnes de concentré de cuivre pour 21,04 millions de tonnes de métal contenu.

Concrètement, il s’agit de prolonger la durée de vie du complexe de neuf ans supplémentaires, au-delà des 33 ans prévus dans l’étude de préfaisabilité incluse également dans le nouveau plan de développement intégré. Cela nécessitera la mise en service de quatre nouvelles mines souterraines, portant à neuf le nombre de mines exploitées sur le site.

Contrairement à l’étude de préfaisabilité, il faut noter que la réalisation des projections de la PEA implique l’exploitation de ressources minérales inférées, dont la fiabilité du point de vue géologique et économique n’est donc pas encore confirmée. Ces chiffres illustrent cependant le potentiel du complexe Kamoa-Kakula considéré comme la future deuxième plus grande mine de cuivre au monde.

« Ce plan de développement intégré révèle la véritable nature à long terme du complexe cuprifère de Kamoa-Kakula qui produira du cuivre "vert" à haute teneur pendant la majeure partie de ce siècle », a commenté Robert Friedland, co-président exécutif d’Ivanhoe Mines.

Les chiffres de l’étude de préfaisabilité de 2023

Entré en production en mai 2021, Kamoa-Kakula devrait livrer 390 à 430 000 tonnes de cuivre en 2023, grâce à l’augmentation de la capacité de traitement annuelle des deux concentrateurs du site à 9,2 millions de tonnes de minerai d’ici le deuxième trimestre, contre 7,6 millions de tonnes actuellement.

Selon l’étude de préfaisabilité publiée, ce jour, un troisième concentrateur d’une capacité annuelle de 5 millions de tonnes, actuellement en construction avec une mise en service prévue pour fin 2024, permettra à la mine d’atteindre une production annuelle moyenne de 620 000 tonnes jusqu’en 2034, dont environ 650 000 tonnes par an entre 2025 et 2029.

Notons enfin qu’un dernier concentrateur de 5 millions de tonnes portera la capacité de traitement annuelle de Kamoa-Kakula à 19,2 millions de tonnes de minerai après 2030, avec une production soutenue de cuivre de plus de 500 000 tonnes par an jusqu’en 2047.

Kamoa-Kakula est exploitée via une coentreprise détenue à parts égales par le canadien Ivanhoe Mines et le chinois Zijin Mining (39,6 % respectivement), avec 20 % d’intérêts pour l’Etat congolais et 0,8 % pour la société Crystal River Global Limited.

https://www.agenceecofin.com/cuivre/310 ... 42-ans-pea

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suite de ce post du 12 sept 2021 viewtopic.php?p=2326414#p2326414

Nouveau refus au sujet du projet de mine Pebble en Alaska.

Biden blocks Pebble copper-gold mine in Alaska

Bloomberg News | January 31, 2023

The Biden administration banned the dumping of mining waste near Bristol Bay, Alaska, issuing a decree that thwarts longstanding plans to extract gold, copper and molybdenum because of potential harm to the region’s thriving sockeye salmon industry.


The Environmental Protection Agency’s final determination, announced Tuesday, effectively blocks the mine planned by Pebble Limited Partnership as well as future mining of the same deposit in headwaters of Bristol Bay, home to the world’s largest sockeye harvest.


“The Bristol Bay watershed is a vital economic driver, providing jobs, sustenance, and significant ecological and cultural value to the region,” EPA Administrator Michael S. Regan said in an emailed release. “With this action, EPA is advancing its commitment to help protect this one-of-a-kind ecosystem, safeguard an essential Alaskan industry and preserve the way of life for more than two dozen Alaska Native villages.”

Pebble, a subsidiary of publicly traded Northern Dynasty Minerals Ltd., has been seeking to mine in the area for roughly two decades and could challenge the decision in federal court. Chief Executive Officer John Shively said the “next step will likely be to take legal action to fight this injustice,” calling the EPA’s move an unprecedented preemptive veto of the project that “is not supported legally, technically or environmentally.”

Shares of Northern Dynasty Minerals fell in Toronto trading.

The ban dovetails with a pledge President Joe Biden made while campaigning for the White House, when he called Bristol Bay “no place for a mine.”

Bristol Bay supplies roughly half of the world’s wild sockeye salmon, generating an estimated $2.2 billion in economic activity each year. A record number of sockeye have returned to Bristol Bay to spawn in recent years, even as other salmon runs have declined.

Katherine Carscallen, director of Commercial Fishermen for Bristol Bay, called EPA’s final action “surreal,” because it “will finally put an end to the threat of Pebble.”

“Any mining of that site would do irreperable damage to the watershed,” Carscallen said. “This is not just about fighting this mine this year or the last 20 years but making sure we won’t be fighting another mine at that site in the future.”

The proposed Pebble Mine has been a source of contention for years. Under former President Barack Obama, the EPA recommended restrictions that would rule out the project. But the agency later withdrew the controls after a legal challenge. A federal judge last year sent the issue back to the EPA for reconsideration.
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https://www.mining.com/web/biden-blocks ... in-alaska/

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Freeport Indonesia’s $3bn copper smelter to be completed by end of 2023

Reuters | February 2, 2023

The construction of US mining giant Freeport McMoRan’s Indonesian copper smelter, one of the biggest in the world, will be completed by the end of this year, an official at its Indonesian unit said on Thursday.


The $3 billion facility in Gresik, East Java, will have capacity of 1.7 million tonnes of copper concentrate and is expected to start operations gradually in 2024.

Agung Laksamana, Freeport Indonesia’s executive vice president of external affairs, said that “substantial” construction of the smelter would reach 100% completion by the end of 2023.

He said the current completion rate was 51.7%.

Freeport’s statement comes as President Joko Widodo reiterated this week that the country would stick to its plan to ban exports of copper ore to spur domestic processing of the material in June.

Asked about whether Freeport would be allowed to export beyond June if its smelters were not ready, the president told Reuters on Wednesday that while he has not decided on any leniency, he would try to find a solution without reversing the ban. Widodo blamed Freeport’s smelter delay on the pandemic.

Freeport Indonesia said last week its copper output in 2023 is seen at about 1.6 billion pounds (725,748 tonnes).

https://www.mining.com/web/freeport-ind ... -official/

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suite de ce post du 7 mai 2022 viewtopic.php?p=2342745#p2342745

Afrique du Sud : le gouvernement prête 14 millions $ à Orion Minerals pour la mine de cuivre-zinc Prieska

Agence Ecofin 9 fev 2023

Situé dans le Cap Nord, le projet Prieska peut livrer 226 000 tonnes de cuivre et 680 000 tonnes de zinc en 12 ans, selon une étude de faisabilité bancable publiée en 2020.

Industrial Development Corporation, une institution financière du gouvernement sud-africain, a finalisé un accord avec Orion Minerals afin de lui octroyer un prêt convertible de 250 millions de rands (14 millions $). Selon un communiqué d’Orion publié le mercredi 8 février, cet argent sera affecté aux travaux préliminaires liés à la construction de la mine de cuivre-zinc Prieska.

A échéance, le prêt et les intérêts capitalisés pourront être convertis en actions de la filiale d’Orion qui détient le projet. Ce financement vient compléter celui de 87 millions $ obtenu auprès du canadien Triple Flag pour financer le début de l’exploitation minière à Prieska.

« Cela permettra à Orion d’effectuer des tests miniers de démonstration et de commencer à assécher les puits de mine souterrains. Ces deux volets du travail sont essentiels pour notre étude de faisabilité bancable des premiers travaux que nous prévoyons d’achever d’ici la mi-2023, et marquent le début officiel du développement de la mine », explique Errol Smart, PDG de la compagnie.

Pour rappel, l’étude de faisabilité bancable (BFS) en cours porte sur le début précoce de l’exploitation minière, avec une méthode d’exploitation à ciel ouvert. Selon la BFS publiée en 2020, le projet peut être initialement exploité sur 12 ans avec la production annuelle de 22 000 tonnes de cuivre et de 70 000 tonnes de zinc.

https://www.agenceecofin.com/cuivre/090 ... nc-prieska

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suite de ce post du 24 aout 2017 viewtopic.php?p=2260435#p2260435

Zambie : un nouvel investisseur sera trouvé pour Mopani d’ici la fin mars 2023

Agence Ecofin 7 fev 2023

Selon les autorités zambiennes, 300 millions $ sont nécessaires pour porter la capacité de production annuelle de Mopani à 225 000 tonnes de cuivre dans quelques années. L’Etat qui tente actuellement de restructurer sa dette souveraine, a besoin de bailleurs de fonds pour ce projet d’envergure.

En Zambie, l’identité du prochain partenaire de l’Etat sur le projet Mopani Copper Mines pourrait être connue dans quelques semaines. Selon le ministre des Mines Paul Kabuswe, relayé par Reuters, 10 prétendants sont encore en lice, dont « une ou deux » compagnies minières chinoises.

Outre la Chine et le géant sud-africain Sibanye-Stillwater, des investisseurs américains pourraient s’intéresser à ces actifs comprenant des mines et des fonderies, compte tenu de l’intérêt croissant de l’Oncle Sam pour les métaux critiques comme le cuivre. En décembre dernier, la société californienne KoBold Metals a ainsi annoncé un investissement de 150 millions $ en Zambie pour le projet de cuivre Mingomba.

« Nous traitons avec le monde arabe, nous traitons avec les États-Unis, nous traitons avec la Chine, nous n’avons de parti pris pour personne », a expliqué le ministre en marge du Mining Indaba 2023, niant ainsi toute préférence dans le choix du prochain partenaire.

Pour rappel, les actifs de Mopani Copper Mines sont entrés dans le giron de l’Etat depuis le départ de son ancien propriétaire, le suisse Glencore qui a cédé ses intérêts à la compagnie publique ZCCM-IH. Cette dernière a besoin d’un partenaire pour financer les investissements nécessaires pour augmenter la production de cuivre. Le chiffre de 300 millions de dollars afin de porter la production annuelle à 225 000 tonnes en cinq ans a été évoqué l’année dernière.

https://www.agenceecofin.com/cuivre/070 ... -mars-2023

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suite de ce post du 4 fevrier 2023 viewtopic.php?p=2362198#p2362198

RDC : le canadien Ivanhoe Mines recherche de nouveaux investisseurs pour ses projets de cuivre

Agence Ecofin 10 février 2023

Ivanhoe Mines et son partenaire chinois Zijin Mining doivent investir environ 3 milliards $ en 2023 et 2024, afin d’augmenter la capacité de production du complexe de cuivre Kamoa-Kakula. Leur objectif est d’en faire bientôt la deuxième plus grande mine de cuivre au monde.

En RDC, le développement des projets du canadien Ivanhoe Mines, en particulier le complexe de cuivre Kamoa-Kakula, pourrait bientôt bénéficier du soutien financier d’un investisseur majeur. C’est du moins ce qu’a déclaré le milliardaire Robert Friedland, fondateur et coprésident de la société, en marge du Mining Indaba.

Selon les détails rapportés par Bloomberg, des discussions seraient en cours avec des investisseurs souverains qui pourraient prendre une part minoritaire dans Kamoa-Kakula. Si l’hypothèse d’une vente est « extrêmement improbable » d’après M. Friedland, l’éventuelle collaboration d’Ivanhoe et de ses partenaires (l’État congolais et le chinois Zijin Mining), avec de nouveaux actionnaires peut être précieuse pour réaliser le plein potentiel du projet.

Entre 2023 et 2024 par exemple, près de 3 milliards $ seront investis à Kamoa-Kakula pour augmenter la production de cuivre, dans le but d’en faire d’ici quelques années la deuxième plus grande mine de cuivre au monde.

Contrairement à la dernière décennie où la RDC a été boudée par une partie des investisseurs occidentaux, il faut souligner que l’appel d’Ivanhoe pourrait recevoir un écho plus favorable désormais, grâce à l’augmentation de la demande mondiale de cuivre induite par la transition énergétique. Plusieurs experts prédisent en effet une pénurie au niveau mondial sans des investissements massifs dans de nouvelles capacités de production et la RDC, par son potentiel minéral, est la destination idéale.

Pour rappel, Kamoa-Kakula devrait livrer 390 à 430 000 tonnes de cuivre en 2023. Le complexe contribue depuis mai 2021 à la place de la RDC comme premier producteur africain de cuivre.

https://www.agenceecofin.com/cuivre/100 ... -de-cuivre

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ERG to spend $1.8 billion doubling African copper, cobalt output

Bloomberg News | February 7, 2023


Metalkol facility in Kolwezi, DRC. (Image by Eurasian Resources Group).

Eurasian Resources Group Sarl, the mining firm backed by Kazakhstan, plans to spend $1.8 billion doubling its African copper and cobalt output as it taps demand for metals needed for the green-energy transition.


The four-year expansion in the Democratic Republic of Congo comes after cobalt prices almost halved over the past year because of a supply glut. A projected surge in demand for the battery material as more electric vehicles are made puts ERG in a strong position, according to Chief Executive Officer Benedikt Sobotka.

“Six years ago, no one really cared. We were just the guys from the dark side of the moon,” Sobotka said in an interview on Tuesday from Cape Town, where he is attending the Investing in African Mining Indaba conference. “Now we’re actually at the center of a lot of attention, both from policy makers and the host government.”

Currently the company produces 200,000 tons of copper and 25,000 tons of cobalt annually at the mines across the central African copperbelt.

If future EV production forecasts are correct, “we need a lot more cobalt and a lot more copper,” the CEO said. “Most of our projects are in a state where we are actually ready for construction.”

Most of the output being consumed currently is from deposits that were discovered more than a decade ago and many other miners will take years to develop new projects, Sobotka said.

To power its projects in Congo, where electricity supply from the grid is erratic, the company is considering investing in small hydro plants as well as solar and battery storage. Sobotka is skeptical that the company will proceed with an earlier plan to build a coal-fired plant of at least 600 megawatts in Mozambique because of the absence of adequate transmission capacity to get the electricity to Congo. With projected consumption of 150 megawatts to 200 megawatts, the company could also struggle to find buyers for the excess power, he said.

ERG holds assets, including several mining projects in Congo, that belonged to Eurasian Natural Resources Corp., which was once among the 100 most-valuable companies listed on the London Stock Exchange. The UK’s Serious Fraud Office has been investigating ENRC since 2013 for alleged corruption in its deals in Congo.

ERG, which isn’t under investigation, is owned by the same shareholders that controlled ENRC. The probe, one of the SFO’s longest, hasn’t resulted in charges against ENRC and the company denies any wrongdoing.

While ERG — 40% held by the Kazakh government — has no immediate plans to list on a stock exchange, if it did so it would be in Canada, Sobotka said.

“The question is, if we were to go and list with this kind of portfolio, will people appreciate the potential?” he said.

The developments in Congo come as ERG expects its first production of platinum group metals from Zimbabwe in the next two years. Construction of a concentrator plant at the Bokai platinum project is expected to start toward the end of the year, Sobotka said. Ultimately the mine could be the size of Anglo American Platinum Ltd.’s Unki mine, which has output of about 200,000 ounces of platinum group metals a year.

The progress at Bokai comes as Zimbabwe’s state mining company Kuvimba Mining House Ltd. struggles to get its own Darwendale project off the ground.

https://www.mining.com/web/erg-to-spend ... lt-output/