Des pauvres et même des tres pauvres, oui, mais pas de misère...théoriquement
https://www.abebooks.fr/puissance-pauvr ... kAQAvD_BwE
Dans un modèle qui se rapproche de circuits courts en production de l'essentiel, il y a toujours des petits boulots locaux puisque le travail manuel n'est pas dévalorisé. La grande pauvreté est soutenue par le voisinage et la mairie, la misère ne se rencontre que pour l' alcoolisme.
Dans ce modèle du premier cercle de spécialisations décrit par Braudel (Identités de la France), le village ne possède pas de boulanger, mais un four banal. Il a un ferronnier, un instit, le toubib est plutot au bourg, mais tous ces "spécialistes" ont un potager et qqs bêtes, ce qui réduit leur ponction sur le gain de productivité primaire.... et peut amorcer un 3e cercle de production non nécessaire mais utile.
Je tiens à préciser que Braudel décrit le modèle factuellement, comme aussi l' "écoulement" du surplus de population des hautes vallées, vers la vallée, de la vallée vers la ville (taux de mortalité supérieure), de la ville vers les colonies ou l' étranger.....Sa conception perso aurait été plutot vers une mondialisation rationalisée ...c'est plutôt moi qui revient idéaliser le modèle qu'il décrit ......tout comme Marx, dans le 18 brumaire qui décrit les paysans français comme un sac de pommes de terre, du fait que leur modèle est peu productif, tout juste bon à leur survie ! ...on voit ou a mené la rationalisation et les "progrès".
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)