L'Or et l'influence du cours du baril sur le cours de l'once

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Message par energy_isere » 28 déc. 2005, 17:38

Le 28 Dec 2005 soir / London fixing ( http://www.lbma.org.uk/statistics_current.htm )

l'once à 518 $ , et 434 euro
en hausse

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Message par energy_isere » 31 déc. 2005, 12:29

http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=3157323
L'or est appelé à poursuivre en 2006 son envolée de 2005

par Atul Prakash

LONDRES (Reuters) - Le placement or a été particulièrement rentable en 2005, nombre de fonds d'investissement et de particuliers ayant décidé d'inclure le métal jaune dans leur portefeuille pour la première fois depuis des années, et les analystes estiment improbable que son ascension tourne court en 2006.

Après avoir évolué pendant les huit premiers mois de cette année dans une fourchette de 410 à 460 dollars, l'once de métal s'est envolée jusqu'à atteindre en décembre son plus haut depuis près de 25 ans, à 540,90 l'once, en hausse de quelque 25% sur l'an dernier.

"D'une façon générale, l'or a vraiment rapporté aux investisseurs. L'argent est attiré par la performance et, comme les fonds ont bien rapporté, les investisseurs ont été plus nombreux à mettre de l'argent dans ces fonds", observe Jeremy East, responsable des métaux précieux à la Commerzbank.

La tendance haussière a débouché début novembre sur une forte envolée du métal, qui s'est adjugé 19% en l'espace d'un mois seulement, évoluant au-dessus de la barre psychologique des 500 dollars pendant la majeure partie de cette période.

Une trentaine d'analystes interrogés par Reuters en juillet avaient dit tabler, pour l'ensemble de l'année 2005, sur un cours moyen de 433,25 dollars l'once, mais cette moyenne est en fait ressortie à 444,75.

POURSUITE DE LA HAUSSE AVEC LES FONDAMENTAUX

Les principales banques d'investissement et sociétés d'études estiment qu'en 2006, l'or pourra monter encore plus haut que ses meilleurs niveaux de ces derniers temps.

"Cette matière première continuera de foncer, mais, si vous voulez foncer avec elle, attendez-vous à être secoué", écrit le spécialiste en investissement Dawnay Day Quantum dans une étude.

L'envolée des prix du pétrole a suscité des inquiétudes sur la croissance économique et l'inflation, tandis que la situation internationale et l'instabilité des marchés des changes créaient un contexte idéal pour l'ascension du métal jaune.

Cette ascension a en outre été favorisée par les facteurs fondamentaux, à savoir une augmentation de la demande physique sur les principaux marchés, alors que l'on s'attend à une stagnation de l'offre à plus long terme.

La production d'or de l'Afrique du Sud, le premier producteur mondial, a chuté de 15,4% au troisième trimestre par rapport à l'an dernier, à 72,4 tonnes, sous l'effet de mesures de restructuration et de fermetures de puits de mine.

"Si l'or montait en raison des tendances récentes du dollar ou des taux d'intérêt, rien ne garantirait la poursuite de sa tendance haussière", peut-on lire dans une récente étude de J.P. Morgan.

"Toutefois, ajoute la banque américaine, nous avons considéré tout au long de l'année que l'or est sur une tendance haussière à plus long terme en raison de la limitation des livraisons des mines combinée à la perspective d'une forte accentuation en Chine du cycle de la demande d'articles de luxe et des achats de bijoux".

RELÂCHEMENT DU LIEN OR-DOLLAR

L'étroite relation inversée liant l'or au dollar s'est relâchée au cours du dernier trimestre 2005, l'or continuant de monter alors même que le billet vert se renforçait.

Cette ascension a été favorisée par des spéculations selon lesquelles des banques centrales pourraient acheter du métal jaune afin de réduire la forte dépendance de leurs réserves par rapport au dollar.

L'envolée des cours a été due également aux investisseurs japonais dont l'intérêt pour le métal s'est renforcé après la baisse de leur monnaie nationale, ce qui a amené le marché des matières premières de Tokyo à imposer des marges sur les contrats à terme afin de limiter la volatilité.

En outre, les fonds ETF (exchange traded funds), qui permettent aux investisseurs de détenir une portion d'une barre d'or et sont cotés sur plusieurs marchés, notamment Londres et New York, ont connu un succès grandissant.

Parmi eux, le fonds StreetTRACKS, le plus gros de ces fonds d'investissement, qui représente environ 77% du métal ainsi détenu par ce type de fonds, a vu son volume augmenter de 134% depuis le début de l'année, à 254 tonnes.

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Message par energy_isere » 31 déc. 2005, 14:00

Meme sur Libération on en parle :
En 2005, les cours ont atteint des sommets. 2006 devrait suivre la tendance.

De plus en plus d'argent pour acheter un peu d'or


par FILIPPIS Vittorio DE
Libération : samedi 31 décembre 2005

Le roi des métaux précieux se porte à merveille.
Depuis février 2001, le prix d'une once d'or (31,1034 grammes) n'en finit pas de grimper. Après deux décennies de purgatoire, le prix de l'or affiche sa cinquième année consécutive de progression, avec une hausse du cours de cette once de près de 90 % depuis février 2001 ! A l'époque, il fallait débourser 270 dollars pour s'en offrir une, il en faut aujourd'hui 513, soit près du double. Et personne pour parier le moindre kopeck sur une retombée de cette fièvre en l'an 2006. «Une demande d'or trop longtemps déprimée n'a pas incité les producteurs à rechercher de nouveaux gisements aurifères, explique Philippe Chalmin, professeur d'économie à Paris X-Dauphine. Lorsque les cours ne dépassaient pas les 250 dollars, les budgets d'exploration étaient saignés à blanc. Les opérations de prospection pour éventuellement exploiter de nouveaux gisements aurifères n'étaient pas rentables puisque les cours de l'or ne couvraient pas ceux de la prospection.»

La locomotive indienne.
Afrique du Sud, Australie, Chine, Pérou, Russie, Canada (lire ci-dessous), toutes les compagnies aurifères de ces pays avaient d'autant moins intérêt à multiplier les efforts d'investissement dans les mines d'or que le dollar, la devise qui sert à régler les factures d'or au niveau mondial, perdait de sa valeur face à leur monnaie. Mais cette relative faiblesse du billet vert a aussi poussé à la hausse la demande métal précieux. Il ne manquait plus qu'une croissance à deux chiffres en Asie, confirmée année après année, pour redynamiser le marché de l'or. Ainsi, l'Inde ­ premier marché mondial avec une consommation de 520 tonnes en 2004 ­ joue cette année encore le rôle de locomotive dans un marché mondial dont la production n'excédera pas (comme chaque année) les 2 500 tonnes. «L'or est avant tout utilisé dans la bijouterie et l'orfèvrerie (1). Et cette demande-là ne cesse d'augmenter, note Moncef Kaabi, spécialiste des matières premières chez Ixis (groupe Caisse d'épargne). L'or a une grande place dans la vie indienne, et au fur et à mesure qu'ils s'enrichissent les Indiens achètent plus de bijoux en or. Avec la Chine, se sont les deux plus grosses puissances démographiques de la planète, et toutes les deux sont fortes économiquement.»

«Ultime forme de paiement».
A l'instar des autres années, la bijouterie absorbera donc l'essentiel de la production mondiale d'or. Mais le métal jaune a aussi retrouvé son statut de refuge pour les particuliers. La fonction de «réserve de valeur de l'or» existe encore dans de nombreux pays en développement. En 1999, dans un discours devant le Senate Banking Committee, le patron de la Réserve fédérale américaine, Alan Greenspan, rappelait en effet : «L'or représente encore l'ultime forme de paiement dans le monde. Dans le pire des cas, la monnaie fiduciaire n'est plus acceptée par personne alors que l'or l'est encore.»

En 2005, la hausse de la demande d'or (+ 11 %) s'est trouvée confrontée à une offre en baisse (­ 8 %), suite à la baisse de la production en Afrique du Sud et au recul des ventes des Banques centrales. Plusieurs facteurs devraient, selon les observateurs, entraîner la poursuite de ce mouvement en 2006. Au-delà de leur appétit pour les produits de l'orfèvrerie, les pays d'Asie, ou plutôt leurs Banques centrales, pourraient amorcer un rééquilibrage de leurs réserves de changes : moins de billets verts, moins de yen, au profit d'un peu plus de lingots. Scénario d'autant plus probable que le billet vert n'est pas donné à l'appréciation contre les autres grandes devises, alors que les Banques centrales asiatiques en sont pleines. «Beaucoup trop», ont récemment déclaré publiquement de hauts responsables de la Banque centrale chinoise.

Dernier facteur de progression des cours de l'or ? «L'or noir cette fois», lance Philippe Chalmin. Les économistes ont tous le même scénario en tête. Celui d'une corrélation positive entre cours du pétrole et prix de l'or. En clair, instabilité géopolitique oblige, une poursuite de la hausse du prix du baril, qui se solderait par un nouveau choc pétrolier, finirait par renforcer la valeur refuge de l'or. Histoire de se prémunir contre le retour de l'inflation...

(1) Comparativement, les applications dans le secteur de l'électronique, pourtant en plein essor mondial, n'ont nécessité que 300 tonnes d'or cette année. Une consommation plutôt stable.

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Message par energy_isere » 03 janv. 2006, 11:50

Le 03 Janvier 2006 midi / London fixing ( http://www.lbma.org.uk/statistics_current.htm )

l'once à 521 $ , et 438 euro
en légére hausse

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Message par energy_isere » 06 janv. 2006, 18:27

Le 06 Janvier 2006 soir / London fixing ( http://www.lbma.org.uk/statistics_current.htm )

l'once à 535 $ , et 440 euro
en hausse

ingremance
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Message par ingremance » 06 janv. 2006, 19:02

l or n est une valeur refuge que lorsqu 'ailleurs la situation est meilleure...

avec le PO c'est le monde entier qui est le bec dans l eau ... et les lingots ne valent rien

au zaire on echange l or contre des cartouches et de la nourriture pour continuer a l extraire

valeur refuge actuellement : un fusil un bout de terre et une grelinette
la decroissance c'est deja se preparer a ce qui nous attend

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Message par MadMax » 08 janv. 2006, 21:29

En France. De 1948 à 1977, les Français pouvaient faire des transactions sur l'or (sans toutefois l'importer ou l'exporter) et le posséder dans l'anonymat et sans impôts. Depuis le 1-1-1977, une taxe sur toute vente de lingots et pièces d'or ou d'argent effectuée par des particuliers (7,5 % depuis le 1-1-1991) est perçue, plus une commission de courtage de 0,5 % environ (pour un minimum de 25 napoléons ou 5 pièces de 50 pesos au règlement différé, 3 à 4 % au comptant) sur chaque transaction (à l'achat comme à la vente). L'anonymat des ventes et achats de lingots et pièces d'or, supprimé le 1-10-1981, a été rétabli le 6-6-1986 (ventes nominatives au-delà de 450 €). Depuis le 26-7-1991, l'acquéreur doit payer par chèque tout achat d'or supérieur à 3 000 €.

Réserves d'or de la Banque de France (en déc. 2004). 2 984,7 t. Stock d'or en barres d'environ 12,5 kg. 26,5 cm de long, 5 de haut et 9 de large. Entreposé à 28 mètres sous terre, rue de la Vrillière. Réserve construite dans les années 1920 pour mettre l'or à l'abri d'une invasion ou d'une insurrection ; pourrait résister à une bombe atomique. L'or détenu en 1938 (2 800 t) fut en partie évacué dans les succursales les plus éloignées de l'Allemagne et le reste sera chargé, entre le 17-5 et le 23-6 1940, dans des bateaux de guerre à destination des Antilles, du Canada, de l'Afrique et de la G.-B. Dans les années 1960, de Gaulle a pu, grâce au franc lourd, multiplier par 9 le stock en le portant à 4 600 t. En 1968, 1 500 t ont été vendues pour soutenir le franc affecté par les événements de mai. Depuis, 128 t ont été virtuellement transférées en Allemagne en 1998 pour alimenter les réserves de la Banque centrale européenne (BCE). La Banque de France réévalue son encaisse-or chaque semestre en appliquant le cours moyen coté au comptant à Londres au cours des 3 mois précédents : en déc. 2004 (est.) : 10 340 € le kg d'or ; valeur du stock d'or : 30,86 Md€.

Réglementation de la vente d'or en Europe. Le 8-3-2004, 15 banques centrales européennes ont renouvelé, à Bâle, l'accord de Washington signé 1999 pour réglementer les ventes d'or pendant 5 ans et réguler le marché : le plafond des ventes autorisées passe de 400 à 500 t/an pour la période 2004-09. Les signataires (12 banques centrales de la zone euro, de la BCE, la Banque nationale suisse et la Riksbank suédoise) représentent 40 % des réserves mondiales d'or (34 000 t). La Banque d'Angleterre, restée à l'écart, a promis de ne plus vendre d'or d'ici à 2009 (elle en a vendu 400 t depuis 1999). La France est autorisée à vendre 100 t d'or/an (mais depuis le traité de Maastricht, l'or est la propriété des banques centrales nationales et « n'est pas à la disposition des gouvernements ». Seuls les intérêts dégagés par la cession de l'or pourraient être utilisés par le gouvernement, ce qui ne représenterait que 33 M€/an, une contribution très faible au désendettement du pays.)

Ventes d'or par les banques centrales (en t). En vertu du 1er accord de Washington (1999-2004) : total 2 000 dont Suisse 1 170, G.-B. 1 345, P.-Bas 235, Portugal 125, Autriche 90, Allemagne 35. Du 2e (2004-09) : 2004-05 (année 1, à fin avril) : zone euro 229,7 (dont France 79,5, P.-Bas 55, BCE 47, Portugal 20, Autriche 10), Suède 15, Suisse 130 ; ventes annoncées : France 500 à 600, P.-Bas 165, Autriche jusqu'à 90, Suède 60.

Emprunt. Pinay à 4,5 % (1952-58) : indexé sur le napoléon, il suivit d'assez près son cours. L'intérêt servi était faible (compte tenu du cours atteint), mais était exonéré de l'impôt sur le revenu et le capital était affranchi de tous droits de succession. Giscard à 4,5 % (1973) : il suivit aussi d'assez près le cours de l'or.


ÉVOLUTION DU PRIX DE L'OR
Paramètres influençant le cours de l'or : achats ou ventes des gouvernements et banques centrales pour équilibrer leurs échanges commerciaux ou leurs liquidités ; évolution des taux d'intérêt (une baisse est généralement favorable à l'or en rendant moins attrayant le rendement des obligations) ; stabilité ou instabilité des marchés financiers ; demande industrielle ou privée ; manque de liquidités, facteur de hausses internationales : inflation ou déflation.

1900-33 : 20,67 $ l'once.

1934-67 : 35 $. 1968-mars suppression du pool de l'or, le marché de l'or devient libre.

1968-71 : 36,07 à 41,17 $. 1971-15-8 suspension de la convertibilité du dollar. -18-12 dévaluation de 7,89 % du $.

1972-75 : 59 à 160,91 $. Raisons de la hausse : généralisation des taux de change flottants en 1972-73 et craintes de répercussion sur le développement du commerce international et la circulation des capitaux ; dévaluation du $ de 10 % en février 1973 ; 1er choc pétrolier en octobre 1973 ; accélération de l'inflation (13,6 % de moyenne en 1974 pour les pays de l'OCDE) ; l'annonce de l'autorisation d'achat d'or par les citoyens américains à partir de janvier 1975.

1976 : 124,71 $. Raisons de la baisse : pour tempérer la spéculation généralisée sur l'or et dissuader les Américains d'en acheter, le gouvernement américain procède à 2 ventes publiques d'or : janv. et juin 1975, portant sur 1,25 million d'onces) ; le FMI annonce en sept. 1975 des ventes de 25 millions d'onces (780 t) sur 4 ans.

1977-80 : l'once augmente, de 147,78 à 614,61 $ malgré la vente par le FMI de 25 millions d'onces (780 t) sur le marché libre entre le 2-6-1976 et le 7-5-1980. Raisons : faiblesse du $ (revenu de 2,36 DM au 31-12-1976 à 1,70 DM au 31-12-1980) ; 2e choc pétrolier (26-6-1979, baril à 20/23,5 $, oct. 1979 à plus de 30 $) ; taux d'inflation élevé aux USA et dans les pays industrialisés (1976 à 5,8 %, 1980 à 13,5 %) ; crise iranienne, pénétration soviétique en Afghanistan.

1981-84 : baisse de l'once, de 459,26 à 360,50 $. Le cours du $ étant passé de 4,02 F en sept. 1980 à 9,25 F en sept. 1984, hausse du prix de l'once en FF de 11 % (de 2 880 F à 3 120 F). Raisons : hausse du $ due à l'élection du Pt Reagan en nov. 1980 et hausse des taux d'intérêt. Le $ redevenant l'investissement refuge en raison notamment des taux d'intérêt américains réels élevés.

1985 : 317,18 $.

1986 : 367,72 $.

1987 : 446,28 $ ; chute après les événements du golfe Persique et les grèves dans les mines d'or sud-afr., de 473,25 (le 3-8) à 453,3 $ (le 17-8), hausse lors du krach d'octobre (de 465,25 à 481 $), les spéculateurs ayant vendu de l'or pour éponger une partie de leurs pertes. Hausse en fin d'année.

1988 : 436,79 $.

1989 : 380,74 $ ; chute puis, en fin d'année, hausse (+ 12 %) provoquée par les bouleversements à l'Est.

1990-janv. à juillet baisse à 352,80 $ (le 7-6), due notamment aux ventes d'or soviétiques (220 t du 1-1 au 10-6) et des pays du Moyen-Orient (en raison de la baisse du pétrole : 115 t entre le 2-3 et le 26-3). -Août hausse (guerre du Golfe), puis baisse.

1990-92 : baisse de 383,32 à 343,86 $.

1993 : hausse à 360 $.

1994-96 : stabilisation autour de 385 $.

1997-2001 : chute de 330,98 à 272,67 $ (ventes asiatiques 1 000 t ; la Belgique a vendu 299 t d'or soit + de 50 % de son stock ; en 1999, la Suisse abandonne l'étalon-or et la Banque d'Angleterre annonce la vente de 415 t d'or sur 715 détenues).

2002-04 : forte hausse de 309,66 à 409,17 $.

PIÈCES D'OR
CARACTÉRISTIQUES
Face
(avers ou droit) avec l'effigie du personnage commémoré ou la composition principale.

Revers avec la valeur faciale. Différents : lettre ou marque (étoile, croissant, etc.), indiquant sur les anciennes monnaies le lieu de fabrication. Depuis 1880 la Monnaie de Paris reste le seul établissement monétaire de Paris ; d'un côté la corne d'abondance atteste que le titre de l'alliage et le poids de la pièce sont conformes à la réglementation ; de l'autre, le symbole du graveur général des monnaies en garantit la gravure. [1958-74 chouette. 1974-94 dauphin (Émile Rousseau). Depuis 1994 abeille (Pierre Rodier)]. Belle épreuve (BE) : réalisée à partir de flans (disques de métal vierge) sans défaut de facture. Brillant universel (BU) : pièces courantes, frappées avec un outillage neuf, préservées sous emballage spécial, qui n'ont jamais circulé.

Pièces de « bonne » ou de « mauvaise livraison ». Définies par l'article 22 du Règlement du marché de l'or en France. Bonne : monnaie d'or présentant les caractéristiques légales de frappe, poids et alliage... Y compris celles portant des éraflures dues à la circulation et les pièces normalement usées, dont le frai (l'usure) ne dépasse pas 5 ‰ du poids brut théorique de la pièce ou 15 ‰ pour les demi-pièces, les pièces de 5 roubles et de 5 $. Mauvaise : pièces montées, limées, gondolées, tachées, ayant subi une transformation susceptible d'en modifier l'aspect ou portant des marques apparentes de détérioration. En cas de litige : une commission de caissiers et de responsables (créée mai 1981) examine les pièces et tranche sur leur qualité, en se fondant sur l'art. 22.

Nota : Pour être certain que des pièces de « mauvaise livraison » seront fondues (et non revendues comme des pièces de « bonne livraison »), exiger de les faire plier et les vendre à des fondeurs professionnels qui ont une « autorisation permanente de destruction » (par exemple : le comptoir Lyon-Alemand). Pour éviter d'avoir des pièces usées ou détériorées (ou fausses), et celui de contestation ultérieure, exiger leur livraison sous sachet scellé.

PIÈCES D'OR COTÉES À PARIS
Caractéristiques des pièces
(titre en millièmes, entre parenthèses poids total/poids or fin en g, diamètre).

Afrique du Sud. Krugerrand 916e (33,9305/31,10) 32 mm ; frappe à partir de 1967 : Pt Kruger. 1/2 Krugerrand 916,6e (16,97/n.c.) 27 mm. 1/4 Krugerrand 916,6e (8,48/n.c.) 22 mm. 1/10 Krugerrand 916e (3,39/n.c.) 16 mm.

Allemagne. 20 Reich Mark 900e (7,9650/7,17) 22 mm ; frappées dans les États indépendants réunis en 1871 dans l'empire allemand ; 130 pièces différentes dont seules Prusse, Hambourg, Bade, Bavière, Saxe et Wurtemberg sont couramment échangées en Bourse.

États-Unis. 20 $ 900e (33,436/30,09) 34 mm ; frappe 1850-1908 : tête de liberté ; 1909-33 : type St-Gaudens. 10 $ 900e (16,718/15,04) 27 mm ; frappe 1838-1907 : tête de liberté ; 1908-33 : tête d'indien. 5 $ 900e (8,359/7,52) 22 mm ; frappe 1834-1908 : tête de liberté ; 1908-29 : tête de sioux.

France. Napoléon 20 F 900e (6,4516/5,80) 21,2 mm ; environ 617 millions d'ex. frappés depuis loi du 17 germinal an XI ; 37 483 500 pièces de 20 F (type « Coq » des Chaplain) frappées 1951-60, mais millésimées de 1907 à 1914. Demi-napoléon 10 F 900e (3,2258/2,90) 19 mm ; frappe 1850-1914 : Cérès IIIe République, Napoléon III lauré et non lauré.

G.-B. Souverain 916e 2/3 (7,9881/7,32) 22 mm ; frappe 1817-1932 : George III, George IV, Victoria jeune, jubilée, avec voile, Édouard VII, George V ; depuis 1957 Élisabeth II. Demi-souverain 916e (3,9940/3,66) 19 mm ; frappe 1817-1926 : George III, George IV, Victoria jeune, jubilée, avec voile, Édouard VII, George V.

Mexique. 50 pesos 900e (41,666/37,50) 37 mm ; frappe 1921-47 : victoire ailée et aigle au revers.

Pays-Bas. 10 florins 900e (6,7290/6,05) 22 mm ; frappe 1875-1933 : Guillaume II, Wilhelmine jeune et cheveux longs, avec diadème, profil droit, âgée.

Russie. 5 roubles 900e (4,3013/3,87) 18,5 mm ; frappe 1897-1911 : Nicolas II.

Suisse. 20 F 900e (6,4516/5,80) 21,2 mm ; frappe 1883-1949 : Vreneli ou liberté avec Confédération helvétique.

Tunisie. 20 F Tunisie (protectorat français) 900e (6,4516/5,80) 21,2 mm ; frappe 1891-1928.

Union latine. 900e (6,4516/5,80) 21,2 mm ; frappe 1816-1923 selon les pays : Autriche-Hongrie (François Joseph 8 florins/20 F), Belgique (Léopold Ier et II, Albert), Bulgarie (Ferdinand Ier), Grèce (Georges Ier), Italie (Victor-Emmanuel II, Umberto Ier), Monaco (Charles III), Roumanie (Carol Ier), Russie (5 roubles Alexandre III, 7,50 roubles Nicolas II), Sardaigne (Charles-Félix, Charles-Albert, Victor-Emmanuel II), Serbie (Milan Obrenovitch IV).

Nota : Certaines émissions, comme le « bullion » aux USA, ne se traitent pas au poids d'or mais sont taxées à la TVA : krugerrand 1967-78, tchervonetz (10 roubles) 1975-78 « feuille d'érable » 50 $ (Canada 1979).

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Message par energy_isere » 09 janv. 2006, 11:57

Le 09 Janvier 2006 midi / London fixing ( http://www.lbma.org.uk/statistics_current.htm )

l'once à 541 $ , et 447 euro
en hausse[/quote] on est pas loin du sommet (en Euro) du 12 dec 2005.
Dernière modification par energy_isere le 09 janv. 2006, 20:24, modifié 1 fois.

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Message par MadMax » 09 janv. 2006, 20:17

Des rumeurs sur les réserves de Pékin portent l'or au plus haut depuis 1981

AFP
[ lundi 09 janvier 2006 - 18h51 ]



LONDRES (AFP) - Le prix de l'or a atteint lundi son plus haut niveau depuis 25 ans, emmené par des spéculations selon lesquelles la Chine pourrait élargir ses réserves de métal jaune, bien inférieures à celles des grandes puissances occidentales.

L'once d'or a grimpé à 544,60 dollars vers 02H30 GMT sur le London Bullion Market, dépassant son sommet de décembre (541 dollars) et s'établissant à son plus haut niveau depuis janvier 1981.

Elle avait progressé de 20% en 2005.

Les analystes attribuent cette nouvelle poussée principalement à des informations en provenance de Chine. Outre la solidité de la croissance économique, qui promet une forte consommation d'or dans le pays, le marché estimait que l'or pourrait bientôt profiter d'une diversification des réserves de Pékin.

En effet, la Banque centrale chinoise a laissé entendre la semaine dernière qu'elle allait renouveler la gestion de ses réserves, ce dont le marché a conclu que la Chine pourrait tourner le dos au dollar et lui préférer d'autres placements comme l'or.

Hu Xiaolian, directeur de l'Administration chinoise des changes (S.A.F.E), avait déclaré jeudi que la Chine comptait "optimiser la composition" de ses réserves en vue d'améliorer les retours sur investissement.

Les réserves d'or de Pékin, estimées à 600 tonnes, ne représentent que 1,2% de ses réserves totales, un pourcentage bien inférieur à la moyenne internationale de près de 10%, d'après les derniers chiffres du Conseil mondial de l'or.

Les réserves d'or des Etats-Unis (plus de 8.000 tonnes) comptent en moyenne pour 67,5% de leurs réserves totales, un pourcentage évalué à 47,7% pour des pays de la zone euro, dont 59,3% en France (avec environ 2.850 tonnes) et 52,4% en Allemagne (avec environ 3.400 tonnes).

Yingxi Yu, analyste à la banque Barclays, juge toutefois "limitée" la capacité de la Chine à fortement accroître ses réserves d'or, car un tel geste "causerait de graves distorsions de prix".

"Si elle portait ses réserves à 10% du total, cela absorberait 4.680 tonnes, soit l'équivalent de 2 ans de production minière dans le monde", remarque l'analyste.

Outre ces spéculations sur les réserves chinoises, l'or continuait de profiter d'un vif intérêt des investisseurs, qui cherchent depuis plusieurs mois à diversifier leurs portefeuilles en y intégrant le métal jaune.

A cela plusieurs raisons. L'or est perçu comme un bouclier de protection contre l'inflation, car son prix est directement lié à l'offre et la demande, et donc invulnérable aux risques de dépréciation des placements. Or, la flambée des prix du pétrole, revenus à plus de 64 dollars le baril, pose des risques inflationnistes.

En outre, le métal jaune est considéré comme une valeur refuge dans laquelle il est bon d'investir en période de tensions géopolitiques comme à l'heure actuelle, avec les attentats en Irak, la reprise des activités nucléaires en Iran et la dégradation de l'état de santé du Premier ministre israélien Ariel Sharon.

Le cours de l'or bénéficie enfin de perspectives d'évolution très positives. Après avoir progressé chaque année depuis 2000, en raison d'une offre limitée et d'une demande croissante, il devrait encore monter en 2006.

"Il s'agit de la plus longue période d'ascension du cours de l'or jamais enregistrée", observaient les analystes de la Deutsche Bank.

D'après eux, la production en Afrique du Sud, un des plus gros fournisseurs, est attendue à son plus bas niveau depuis les années 1930 cette année.

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Message par energy_isere » 09 janv. 2006, 20:21

Devises: léger mieux sur le Dollar, l'Or s'envole à 556$/Oz.
La rémunération relative du Dollar et de l'Euro a beau rester parfaitement équivalente à ce qu'elle était vendredi, avec un écart de 112Pts de base (le Bund allemand 2016 offre 3,2520%, le rendement du T-Bond 2015 est de 4.3750%), les cambistes continue de tirer les cours à hue et à dia depuis 48H.

Le billet vert reprend +0,7% à 1,2070/E... les jeux étaient faits dès le début de la matinée, l'Euro et le Yen n'ont plus bougé de la journée.

Rien à attendre de la BCE jeudi en matière de politique monétaire... mais elle pourrait tenter de fixer un rendez-vous pour un prochain tour de vis d'ici le mois de mars, sous réserve que la croissance apparaisse plus 'robuste' en Europe.

Les chiffres de l'emploi américain publiés vendredi ont déçu mais ceux de novembre, révisés à la hausse ont rassuré, la progression du salaire horaire (+0,3%) n'a pas ravivé les craintes liées à l'inflation ni modifié le scénarion d'une pause dans la hausse des taux d'intérêt aux USA.

La baisse du taux de chômage (à 4,9% de la population active) est difficile à interpréter comme un facteur de hausse de la rémunération du Dollar dans la mesure où la pyramide des âges et les toilettages de fichiers continuent de biaiser la perception de la réalité du marché de l'emploi.

Un fait incontestable en revanche, et c'est même le mouvement de marché le plus spectaculaire du jour: l'or pulvérise son record du 12 décembre 2005 en gagnant pas moins de 9$ à 556$ l'once !
Voilà un scénario assez original car à l'exception de 1996 et 2002, le métal précieux à systématiquement commencé par consolider au mois de janvier.

Et ce mouvement prend de l'ampleur alors même que le Dollar semblait entamer un rebond technique en direction des 1,20/E et des 115Yen.

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Message par energy_isere » 10 janv. 2006, 17:48

Il n'y a pas que l' Or qui est à un plus haut historique, il y a le Platine (qui vaut encore plus cher que l' Or, a un peu plus de 1000 Euro l' once) :

http://today.reuters.com/business/newsa ... geid=&cap=
Platinum surges to 26-year peak in Europe
LONDON, Jan 10 (Reuters) - Platinum prices surged in Europe on Tuesday to their highest level in almost 26 years, gathering support from gold which spiked to a 25-year peak the previous day, dealers said.

By 0853 GMT, spot platinum was quoted at $1,017/1,022 an ounce, up from $1,001/1,005 in New York late on Monday. The metal had risen to $1,047.50 an ounce in March 1980.

Gold fell marginally but is expected to gain on buying by funds, dealers said.

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Message par Tiennel » 10 janv. 2006, 21:57

On m'a parlé aujourd'hui d'une estimation des réserves d'or encore non extraites à... 36 ans de production. Heureusement, après on pourra toujours en fabriquer par transmutation nucléaire :-D
Méfiez-vous des biais cognitifs

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Message par thorgal » 10 janv. 2006, 22:19

[hors sujet]et ouais, rien d'neuf sous l'soleil, c'est le retour en force des alchimistes qui avaient pas besoin de centrales nucleaires, eux![/hors sujet]

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Message par energy_isere » 10 janv. 2006, 23:25

Tiennel a écrit :On m'a parlé aujourd'hui d'une estimation des réserves d'or encore non extraites à... 36 ans de production. Heureusement, après on pourra toujours en fabriquer par transmutation nucléaire :-D
Hi, Hi, mais quand l'Or monte durablement, ca finit par rendre rentable des gisement qui étaient limites pas rentables.

Tiens, ca me rapelle quelque chose avec un Or un peu plus noir ..... :-D

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Message par energy_isere » 11 janv. 2006, 17:40

Le 11 Janvier 2006 soir / London fixing ( http://www.lbma.org.uk/statistics_current.htm )

l'once à 544 $ , et 450 euro, c'est haut !

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