[Finance] Taux d'interets en France / taux de la BCE

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Le quart de point de hausse des taux de la BCE pressenti depuis quelques semaines est arrivé :

La BCE relève ses taux et surveille attentivement les prix

FRANCFORT (Reuters) - La Banque centrale européenne (BCE) a porté jeudi ses taux d'intérêt à leur plus haut niveau en cinq ans et assuré qu'elle continuerait de surveiller très attentivement les risques inflationnistes, laissant ainsi la porte ouverte à un nouveau durcissement de sa politique monétaire, mais sans préciser quand.

La BCE estime que son principal taux directeur, à son nouveau niveau de 3,5%, demeure bas, et que sa politique monétaire reste accommodante. La banque a relevé de 1,5 point de pourcentage en tout le coût du crédit sur l'année écoulée en donnant six tours de vis.

"Pour l'avenir, il est nécessaire d'agir avec fermeté et au moment opportun pour faire en sorte que la stabilité des prix sur le moyen terme soit assurée", a déclaré le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, au cours du point presse qui a suivi la réunion du Conseil des Gouverneurs.

"Le Conseil (...) va surveiller très attentivement tous les développements afin que les risques pour la stabilité des prix sur le moyen terme ne se matérialisent pas", a-t-il ajouté.

Boursorama

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Ségoléne pas contente :

Ségolène Royal critique "l'omnipotence" de la BCE

Ségolène Royal a réitéré vendredi ses critiques contre la Banque centrale européenne, qu'elle a toutefois nuancé en affirmant qu'il ne s'agissait "pas de remettre en cause l'indépendance" de la BCE, mais son "omnipotence".

La candidate socialiste à la présidentielle s'est présentée comme "la porte-parole de la grande inquiétude des entreprises françaises qui avec un euro trop cher (...) ont du mal à exporter, connaissent des difficultés économiques et donc du chômage".

Elle a estimé sur France 2 que les institutions européennes devaient être "mises au service non seulement de la stabilité de la monnaie et de la lutte contre l'inflation", mais aussi répondre aux préoccupations comme "les délocalisations ou les licenciements".

Mme Royal a estimé qu'il fallait "sans doute compléter le statut" de la BCE. "Aujourd'hui, le système est déséquilibré, il faut donc l'équilibrer en complétant son statut".

Elle avait dénoncé jeudi la BCE en affirmant qu'il ne revenait pas à son président Jean-Claude Trichet "de décider de l'avenir de nos économies, mais aux dirigeants élus".

Cette remise en cause de l'indépendance de la banque centrale supposerait une révision des traités européens, qui interdisent toute interférence des états membres de la zone euro dans la conduite de la politique monétaire par la BCE.

Le premier secrétaire du PS François Hollande avait nuancé vendredi ces propos, en affirmant: "Nous devons revenir à l'esprit des traités avant de vouloir les modifier".

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Pendant que vous faisiez la féte l' Euribor vient de passer la barre des 4%.
Attention à vos emprunts à taux variable.


infographie boursorama.

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Taux BCE: statu quo attendu jeudi, hausse février-mars

La Banque centrale européenne (BCE) devrait laisser son taux directeur inchangé jeudi, lors de sa prochaine réunion, mais pourrait procéder à une nouvelle hausse en février ou mars, selon des économistes interrogés par l'AFP et l'agence AFX News.

Les 30 experts interrogés ont unanimement indiqué s'attendre à ce que la BCE maintienne son taux directeur à 3,50% jeudi.

l' article complet de Boursorama : http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=3877714

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La BCE laisse sans surprise ses taux inchangés

La Banque centrale européenne (BCE) a décidé jeudi sans surprise de laisser ses taux d'intérêts directeurs inchangés.

Le principal taux reste à 3,50%, a indiqué un porte-parole de l'institut lors d'une conférence téléphonique, à l'issue de la première réunion de politique monétaire de la BCE pour 2007.

Cette décision était unanimement attendue par les trente économistes du panel AFP/AFX News.

La Banque d'Angletterre a en revanche créé la surprise, en annonçant plus tôt une remontée de 25 points de base de son principal taux, le portant de 5% à 5,25%. Les économistes britanniques avaient tous parié sur un statu quo.

Le taux principal de la BCE, qui détermine le niveau du crédit dans les treize pays de la zone euro, a été relevé à six reprises depuis décembre 2005, à chaque fois d'un quart de point, et culmine actuellement à son plus haut niveau depuis cinq ans. Le précédent tour de vis monétaire remonte à un mois seulement.

De nouveaux resserrements de taux sont toutefois à attendre, comme l'avait suggéré le président de la BCE, Jean-Claude Trichet début décembre. Selon lui, la politique monétaire de la zone euro reste "accommodante" ce qui signifie que les conditions de crédit sont bon marché et portent en germe des dangers de dérapage des prix.

L'économie de la zone euro est en forme, tirée par l'Allemagne qui a enregistré en 2006 sa meilleure croissance depuis 2000, selon des chiffres provisoires annoncés jeudi par l'Office des statistiques de Wiesbaben.

La reprise économique pourrait inciter les syndicats à exiger de fortes hausses salariales, après de longues années de modération, ce qui inquiète au plus haut point les banquiers centraux qui y voient l'un des principaux risques de surchauffe inflationniste à moyen/long terme.

Les économistes du panel AFP/AFX News misent sur un nouveau relèvement, soit en février, soit en mars, et la majorité prévoit un taux principal à 4% à la fin 2007.

Les propos de Jean-Claude Trichet seront de nouveau examinés à la loupe lors d'une conférence de presse devant débuter à 13H30 GMT, dans l'espoir d'y trouver des indices plus précis sur les échéances des nouvelles hausses de taux.

"(...) La BCE va préparer les marchés à une nouvelle hausse de 25 points de base en mars en durcissant légèrement son discours. Une hausse en février est possible, mais moins probable", estime Holger Schmieding, chef économiste en Europe de la Bank of America.

Si le Français emploie toutefois le terme de "grande vigilance" sur les risques inflationnistes, les économistes anticipant un nouveau geste en février auront probablement gagné leur pari.

Boursorama

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Livret A: le taux devrait rester stable à 2,75% à partir du 1er février

Le taux de rémunération du Livret A devrait rester inchangé à partir du 1er février à 2,75%, ce qui correspond à son plus haut niveau depuis trois ans et demi, au vu des derniers chiffres de l'inflation en France, a-t-on appris vendredi auprès du ministère des Finances.

Afin de dépolitiser la fixation du taux d'intérêt de l'épargne réglementée (Livret A et Bleu, Codevi, LEP), le gouvernement a créé en août 2003 un dispositif automatique.

Ce taux est désormais actualisé sur un rythme semestriel, au 1er août et au 1er février de chaque année, et résulte d'une moyenne entre l'inflation hors tabac et les taux d'intérêt à court terme (Euribor 3 mois), majorée de 0,25 point.

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La BCE observe le statu quo monétaire

La Banque centrale européenne (BCE) n'a pas modifié ses taux directeurs, comme s'y attendaient des marchés qui anticipent un relèvement de ses taux pour le mois prochain.

Le taux de refinancement reste donc à 3,5%, le taux de facilité de dépôt à 2,5% et le taux de prêt marginal à 4,5%, niveaux auquels ils avaient été portés le 7 décembre 2006.

Le président Jean-Claude Trichet donnera sa traditionnelle conférence de presse à 13h30 GMT. S'il emploie le mot "vigilance" ou l'expression "extrême vigilance", les marchés en déduiront aussitôt que la BCE relèvera les taux d'un quart de point le mois prochain.

La BCE a commencé à augmenter les taux d'intérêt en décembre 2005 et chaque hausse a été précédée d'un avertissement faisant appel à la "vigilance" face aux pressions inflationnistes.

Le marché des contrats Euribor anticipe lui aussi une hausse des taux en mars.

Les investisseurs attendent en outre de Trichet, qui se félicite d'être prévisible, qu'il les éclaire sur les futures décisions monétaires de la banque centrale.

Les prix du pétrole sont en recul de 9% par rapport à la même période de l'an passé et les anticipations inflationnistes à long terme, telles que mesurées par les obligations indexées sur l'inflation, ont reflué à un peu moins de 2,1%.

Tout cela amène certains économistes à évoquer une pause après la hausse de mars, peut-être jusqu'au second semestre.

D'un autre côté, le puissant syndicat allemand de la métallurgie IG Metall réclame une hausse des salaires de 6,5%, ce qui a même poussé la BCE à lancer des mises en garde.

En outre la croissance de la masse monétaire n'a jamais été aussi élevée depuis 16 ans, et de l'avis de l'institut d'émission, cela constitue un risque inflationniste à moyen terme.

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La BCE relève son taux directeur à 3,75%

Conformément aux attentes de nombreux économistes, la Banque centrale européenne (BCE) a relevé jeudi son taux directeur d'un quart de point, à 3,75%.

Le taux de refinancement principal est passé de 3,50% à 3,75% et le taux de la facilité de dépôt de 2,50% à 2,75%. Le taux d'intérêt de la facilité de prêt marginal est lui porté de 4,50% à 4,75%.

C'est la septième fois que la BCE procède à un relèvement de ses taux depuis décembre 2005.

La BCE devra surveiller "de très près" les événements représentant un éventuel risque pour la stabilité des prix, a déclaré le président de la BCE Jean-Claude Trichet lors d'une conférence de presse. "A la suite de la décision d'aujourd'hui sur les taux d'intérêt, notre politique monétaire reste accommodante", a-t-il estimé, ajoutant que la BCE était susceptible de poursuivre son récent cycle de resserrement monétaire.

Par le passé, ces mêmes termes employés par Jean-Claude Trichet avaient été les signes précurseurs de nouveaux relèvements des taux d'intérêt, mais pas nécessairement dès la réunion suivante des gouverneurs de la BCE.

En février 2007, le président de la BCE avait souligné que la Banque devait exercer une "forte vigilance" face aux risques potentiels menaçant la stabilité des prix à moyen terme.

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La Banque centrale européenne maintient son taux directeur à 3,75 %

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters / 12.04.07

La Banque centrale européenne (BCE) a laissé, jeudi 12 avril, son principal taux d'intérêt directeur inchangé à 3,75 %. Elle suggère toutefois une hausse à partir du mois de juin.

La BCE avait relevé son taux directeur d'un quart de point il y a un seulement un mois, pour le porter à son plus haut niveau depuis cinq ans et demi. La banque européenne n'a encore jamais procédé à deux hausses successives.


Dans une conjoncture économique plutôt favorable, le contrôle de l'inflation est la priorité de la banque européenne. "La BCE agira à temps et fermement afin d'éviter que des menaces inflationnistes ne se matérialisent", a déclaré le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, lors d'une conférence de presse jeudi à Francfort.

De fait, l'office européen des statistiques Eurostat a révisé jeudi en légère hausse la croissance de 2006 à 2,7 %. Selon le Fonds monétaire international (FMI), la croissance en zone euro devrait être en 2007 légèrement supérieure à celle des Etats-Unis. Pour l'heure, l'inflation reste sous contrôle, avec une estimation provisoire de 1,9 % en mars, en phase avec l'objectif de la BCE d'un indice des prix légèrement inférieur à 2 % sur le moyen terme.

RÉVISION EN JUIN

Les gardiens de l'euro s'inquiètent toutefois des risques de dérapage des prix à venir. La BCE craint surtout de très fortes hausses salariales qui pourraient déclencher une spirale inflationniste. La décrue du chômage, qui en théorie laisse plus de marge de manœuvre aux syndicats pour imposer leur revendication, renforce cette hypothèse.

C'est pourquoi la banque européenne prévoit de resserrer ses taux à moyen terme. "La BCE ne va pas contredire les attentes de hausses de taux en juin", affirme le directeur de l'institution européenne. Les marchés bancaires européens ont déjà anticipé une nouvelle remontée du principal taux à 4 %.

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La BCE a laissé la semaine dernière à l'issue de sa dernière réunion de politique monétaire son taux directeur inchangé à 3,75%, mais laissé dans le même temps entendre qu'il serait porté en juin à 4%.

l' article boursorama complet : http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=4107047

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Taux: hausse des taux de la BCE attendue en juin.

Après le statu quo observé aujourd'hui, la Banque Centrale Européenne devrait relever ses taux au mois de juin.

Jean Claude Trichet, le Président de la BCE, n'a de fait laissé que peu de place à un autre scénario, déclarant à l'issu du Conseil de politique monétaire de ce jeudi que la menace inflationniste nécessitait une grande vigilance. Il a par ailleurs jugé que la politique monétaire actuelle de la Zone Euro était plutôt accommodante.

Pour les marchés financiers, il ne fait pratiquement plus aucun doute qu'une hausse de 25 points de base est d'ores et déjà programmée. Les taux longs de la Zone Euro se sont de fait nettement tendus cet après midi, l'OAT 10 ans s'inscrivant à 4,248% contre 4,230% hier.

Le taux de la BCE devrait être porté à 4% en juin, contre 3,75% actuellement, ce qui constituerait le 8ème tour de vis depuis décembre 2005.

La Banque Centrale Britannique n'a pour sa part pas eu d'état d'âme. La BOE a relevé de 25 points de base son principal taux directeur à la mi-journée, pour le porter à 5,50%.

Les autorités monétaires britanniques espèrent ainsi faire revenir l'inflation vers son objectif de 2%, un chiffre encore bien loin de la hausse de 3,1% affichée au mois de mars par les prix à la consommation au Royaume Uni, qui à l'occasion ont inscrit leur plus fort taux de croissance historique.

Aux Etats Unis, la Rerserve Federale américaine a hier soir, sans surprise, laissé sa politique monétaire inchangée, avec un taux de Repo à 5,25%.

Surveillant toujours d'éventuelles tensions inflationnistes, la Fed a également évoqué le ralentissement de l'activité aux Etats Unis. Tiraillée entre la lutte contre l'inflation et la baisse de régime de l'économie américaine, le timing de la politique monétaire américaine n'est pas des plus lisible.

Les taux à 10 ans US se sont en tout cas tendus à 4,666% contre 4,64% hier.

Boursorama

[Alter Egaux]

Un chiffre interessant : l'augmentation de la dette entre 1980 et 2004 est de 861 milliards d'euros,
dont de 211 milliards de capital et... 650 milliards d'intérêts cumulés, soit 75% de l'augmentation de la dette.
Qui prête ?
L’argent emprunté par l'État via les obligations ou Bons du Trésor est toujours créé par le système bancaire EX-NIHILO : Allais, Stiglitz, Clerc, Cheneau, Derudder, Holbecq, etc...
C'est donc les banques privées qui créent de l'argent à partir de rien, et qui empoche les intérêts.
La BCE n'a pas le droit de préter aux pays européens.

Franchement, chapeau. Un scénario bien ficelé, à laquelle la GB et la Suède ont échappé, semble t il.

[Glycogène]

La GB et la Suède ? Ah non, elles n'y ont pas échappé, mais c'est avec d'autres banques...

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comme attendu la BCE a encore remonté les taux de 25 points de base (c'est a dire +0.25%) :

La BCE relève ses taux et se dit prête à agir de nouveau

FRANCFORT (Reuters) - La Banque centrale européenne (BCE) a relevé son principal taux d'intérêt d'un quart de point, à 4%, et a affiché sa détermination à poursuivre la hausse du coût du crédit pour combattre les risques inflationnistes dans un contexte de croissance soutenue.

Après ce relèvement, largement anticipé par les marchés financiers, les taux de la zone euro ont désormais doublé en 18 mois, pour atteindre leur niveau le plus élevé depuis septembre 2001.

Le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, a déclaré dans le communiqué publié à l'issue de la réunion mensuelle du Conseil des gouverneurs que la politique monétaire conservait "un caractère accommodant" après ce nouveau resserrement.

Cette formulation suggère que la BCE estime n'être pas encore parvenue au terme du cycle de hausse des taux entamé en décembre 2005. La perspective d'un relèvement supplémentaire au moins du loyer de l'argent a d'ailleurs porté rapidement le rendement de référence des emprunts d'Etat à 10 ans de la zone euro à un nouveau plus haut, au-dessus de 4,5%.

"A en juger par les petites phrases de Trichet lors de la conférence de presse de la BCE, le biais haussier reste intact et la hausse des taux est toujours anticipée. Le ton de Trichet reste 'faucon'", estime David Brown, chef économiste Europe de Bear Stearns.

Avant même la réunion de mercredi, plusieurs dirigeants de la banque centrale avaient mis l'accent sur les risques inflationnistes, amenant nombre d'investisseurs a conclure que les taux de la BCE atteindraient au moins 4,25% cette année, une opinion qui s'est encore renforcée durant la conférence de presse de Trichet.

Pour la plupart des économistes, un taux directeur à 4,0% correspond à une politique monétaire "neutre", c'est à dire qui ne joue ni le rôle d'un stimulant, ni celui d'un frein à la croissance. En répétant que la politique de la BCE restait "accommodante", Trichet a donc surpris une bonne partie des observateurs.

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Paris reste muet après la hausse de taux de la BCE

Le Monde
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De façon plus inattendue, les pouvoirs publics français se sont abstenus de tout commentaire. La hausse des taux d'intérêt ne fait pourtant guère les affaires du nouveau gouvernement, soucieux de stimuler la croissance. Elle devrait notamment renforcer, à moyen terme, l'euro - rendu plus rémunérateur - dont la vigueur excessive a été à de très nombreuses reprises dénoncée par Nicolas Sarkozy durant la campagne électorale.

"M. Sarkozy ne peut pas prétendre vouloir relancer l'Europe et renforcer la gouvernance économique de la zone euro tout en laissant filer les déficits et en attaquant la BCE", note un haut dirigeant monétaire européen, qui ajoute que Paris se retrouverait de surcroît très isolé s'il choisissait de s'en prendre la BCE.

L'ancienne candidate socialiste à la présidence de la République, Ségolène Royal, a en revanche dénoncé, mercredi soir, le silence de M. Sarkozy, rappelant qu'il "s'était engagé pendant la campagne à ne pas laisser la BCE décider de façon unilatérale de la hausse des taux". La décision de la BCE, qui frappe "de plein fouet l'industrie exportatrice (...), mérite une réaction de la part des autorités françaises", a ajouté Mme Royal.