Conséquences économique de la chute des cours du pétrole 2014

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 19 mars 2015, 18:31

7 raisons pour lesquelles le pétrole va encore baisser

Par Myrtille Delamarche - Publié le 18 mars 2015, Usine Nouvelle

Dès que plus de deux acteurs de la filière pétrole sont réunis, la question est systématiquement posée : le prix du pétrole a-t-il atteint son point bas (sous-entendu: va-t-il enfin rebondir)? Pour sept raisons, la réponse est plutôt non.

Les stocks américains atteignent un niveau critique.
Les stocks américains de pétrole brut devraient continuer à augmenter jusqu’en mai, au point que les négociants commencent à se demander quelles capacités vont encore pouvoir être mobilisées. Fin février, 60% des capacités de stockage étaient déjà remplies et mi-mars, les Etats-Unis étaient à la tête de plus de 450 millions de barils de pétrole, selon l’American Petroleum Institute. Le stock moyen sur cinq ans varie entre 340 et 380 millions de barils.

La Chine réduit ses importations.
Car les Etats-Unis ne sont pas les seuls à atteindre les limites de leurs capacités de stockage. Alors que s’ouvre la saison des maintenances de printemps dans les raffineries asiatiques, la Chine freine sur les importations de pétrole brut (-5 % depuis le pic de décembre). Pour atteindre le niveau de réserves stratégiques visé par les autorités chinoises (90 jours d’importations), il faudra attendre la construction de nouvelles capacités de stockage, qui devraient être opérationnelles en 2016. La constitution de stocks par la Chine était depuis août 2014 le principal facteur de croissance de la demande asiatique de pétrole brut, Pékin étant le deuxième consommateur mondial de pétrole.

Le pétrole iranien va revenir sur le marché.
Avec la progression des négociations entre les puissances occidentales et l’Iran sur son programme nucléaire se profile la levée des sanctions et, partant, le retour du pétrole iranien sur le marché mondial. L’arrivée en Europe de quelques centaines de milliers de barils de brut iranien suffira à faire baisser le prix du Brent, qui frémit déjà à cette idée.

Le Japon relance ses centrales nucléaires.
Alors que les 48 réacteurs nucléaires japonais étaient à l’arrêt depuis la catastrophe de Fukushima en 2011, l’autorité de régulation japonaise a donné son accord pour le redémarrage de plusieurs réacteurs en 2015, ce qui réduira d’autant les importations énergétiques. La baisse de deux tiers du coût du gaz naturel liquéfié asiatique avait déjà provoqué le remplacement d’une partie des approvisionnements en produits pétroliers de l’industrie japonaise au profit du GNL, comme le relève la banque Goldman Sachs dans une note abaissant les prévisions de prix du baril de WTI à 40 dollars.

La croissance, en baisse, est en outre de moins en moins énergivore, du moins en ressources fossiles… La transition énergétique à laquelle l’Europe s’est attelée commence à porter ses fruits, malgré tous les retards pris dans les objectifs de décarbonation de l’économie. La part croissante des énergies renouvelables participe au ralentissement de la croissance de la demande pétrolière.

L’Arabie saoudite prépare elle aussi la transition énergétique.
L’une des interprétations du refus catégorique du poids-lourd de l’Opep de baisser les quotas de production du cartel pétrolier, outre son refus de subventionner la croissance de la production de pétrole de schiste américaine en soutenant les prix aux dépens de ses parts de marché, est liée aux réserves encore disponibles dans son sous-sol. Alors que les Etats-Unis disposent de réserves évaluées à 6 ans (au rythme actuel d’extraction), l’Arabie saoudite a encore 60 ans d’extraction devant elle. Or nul ne sait, dans dix ou vingt ans, si le prix du pétrole aura doublé ou baissé de moitié en raison de la croissance des énergies de substitution. Dans le doute, il est possible que Ryad, grâce à ses coûts de production très faibles, préfère maintenir son rythme d’extraction tant que la demande est relativement forte et le prix acceptable.

La météo devient plus clémente.
Selon les relevés de la Nasa et de l’Université de Columbia (New York), 2014 est l’année la plus chaude depuis qu’on compile les données climatiques mondiales (+0,68° en comparaison avec la moyenne 1951/1980), devançant 2010 (+0,66°) et 2005. Moins contestable (car les écarts restent faibles), 9 des 10 années les plus chaudes de la période sous revue ont été relevées au XXIe siècle. Tout porte à croire que ce réchauffement est bien tendanciel, et non conjoncturel. Les hivers, notamment, sont plus cléments (+0,72° sur les mois de décembre de la période de référence), réduisant d’autant le besoin de chauffage des régions développées. Une réduction qui n’est pas encore compensée par l’usage accru de la climatisation dans les régions en développement. Même si, urbanisation oblige, cela finira par venir.

Myrtille Delamarche
http://www.usinenouvelle.com/article/7- ... er.N319889

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par tita » 20 mars 2015, 14:11

energy_isere a écrit :7 raisons pour lesquelles le pétrole va encore baisser
Mouais, pour nuancer, il faut aussi prendre en compte les facteurs qui sont haussiers, et modérer les facteurs qui sont saisonniers:

- 3 opérateur texans en pétrole et gaz se sont mit sous la protection des faillites depuis le début du mois. Un phénomène qui pourrait s'amplifier.
- Tout le monde s'attend à une réduction de l'offre dans le cours de l'année. Sans investissement conséquent, la production ne peut pas se maintenir.
- La croissance mondiale reste stable par rapport aux dernières années. On s'attend quand même à une hausse de la demande en produits pétroliers.
- Cette période de l'année correspond à la demande la plus faible de la part des raffineries. C'est temporaire. Cela alimente du coup les stocks.

Sur le court terme, c'est certain qu'il n'y a pas de facteur qui vont stabiliser les prix, et la tendance est à la baisse. Mais les prévisions sur le moyen-long terme sont plutôt en faveur d'un baril plus cher.

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par mobar » 20 mars 2015, 17:50

tita a écrit :
Sur le court terme, c'est certain qu'il n'y a pas de facteur qui vont stabiliser les prix, et la tendance est à la baisse. Mais les prévisions sur le moyen-long terme sont plutôt en faveur d'un baril plus cher.
Les prévisions dans le domaine pétrolier, c'est comme demander à madame Irma

Pour le court terme, il n'y a pas de raison que ça baisse, pour le moyen terme 2 ans cela pourrait remonter jusqu’à 100$ (proba 80%), pour le long terme ( ans et plus) cela dépendra de la croissance des solutions de substitution des derniers usages ou le pétrole est encore indispensable (transport)

Bien malin celui qui prédiran la suite
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 28 mars 2015, 13:43

Pétrole : Shell supprime 250 emplois supplémentaires en mer du Nord

27 mars 2015 LesEchos

La chute du prix du pétrole fait de nouvelles victimes : Shell a annoncé hier 250 suppressions d'emplois supplémentaires en mer du Nord britannique, après avoir déjà supprimé 250 postes l'été dernier en Ecosse.

Selon la fédération Oil & Gas UK, 20 % de la production de brut au Royaume-Uni n'est pas rentable au prix de 50 dollars le baril.
http://www.lesechos.fr/journal20150327/ ... 105990.php

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 13 avr. 2015, 16:15

Le groupe pétrolier Statoil s'apprêterait à supprimer 2.000 emplois
plus de détails, autre post du forum : lien

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 19 avr. 2015, 14:00

Les charettes d' emplois continuent encore dans le secteur pétrolier et parapétrolier :
Schlumberger supprime encore 11.000 emplois, profits en berne

plus de détails, autre post du forum : lien

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 08 mai 2015, 13:22

Pourquoi les cours du pétrole ont grimpé de 40 %

08 Mai 2015 Le Figaro

Après sa chute de 60 % en six mois, le prix du baril de pétrole remonte depuis le début de l'année. Il est au plus haut depuis fin novembre. La stratégie anti-américaine de l'Opep a marché. Explications.

Pendant que l'on se réjouit des effets macroéconomiques de la baisse du prix du pétrole entamée il y a onze mois, les cours remontent. Sans discontinuer depuis le début de l'année. Jeudi matin, le baril de Brent, principale référence du marché mondial, cotait 68 dollars. Soit plus de vingt dollars de hausse depuis le creux de la mi-janvier, une progression de 46 %.
Certes, par rapport aux 115 dollars de la mi-juin 2014, le cours de l'or noir est toujours 40 % moins cher. Mais la remontée continue observée depuis le début de l'année l'a ramené à son niveau de début décembre. Que s'est-il passé sur le marché?

Coup de frein aux États-Unis

La baisse entamée l'été dernier s'explique fondamentalement parce que l'offre mondiale de brut excédait la demande. Et ce en raison du spectaculaire essor de la production de pétrole de schiste des États-Unis qui a permis un bond de 60 % de la production nationale de brut en cinq ans. En novembre dernier, l'Opep, emmenée par l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial d'or noir, décidait de ne pas réduire sa production. L'objectif des Saoudiens était de laisser filer les prix afin d'étrangler les producteurs américains. Le pétrole de schiste est plus cher à produire que le brut saoudien, facile à extraire. En dessous, de 70 dollars le baril, et a fortiori de 60 dollars, l'Opep espérait que les foreurs américains fermeraient des puits, devenus non rentables financièrement. Ce qui finirait par réduire l'offre mondiale et donc ferait remonter les cours.
C'est exactement ce qu'il s'est passé, résume Jesper Dannesboe, stratégiste pétrole à la Société générale. «Avec plusieurs mois de décalage, on mesure à présent l'impact de l'arrêt des forages sur la production aux États-Unis, explique-t-il au Figaro. La production américaine a même légèrement baissé dernièrement, c'est la raison principale de la hausse du pétrole».

Jusqu'où va durer cette hausse?

a remontée des cours pourrait rendre de nouveau rentables des puits américains qui ont été gelés ou dont l'exploitation a été différée. Les petits producteurs aux États-Unis sont flexibles. Ils peuvent remettre en chantier leurs forages rapidement. Du coup, en quelques mois, la production américaine pourrait repartir à la hausse. L'offre mondiale de brut redeviendrait excédentaire, les prix repartiraient à la baisse.
En attendant, Jesper Dannesboe estime que l'offre et la demande devraient se trouver à l'équilibre au troisième trimestre. La demande mondiale de pétrole, toujours tirée par les pays émergents, continue de progresser, au rythme de près d'un million de barils par jour supplémentaire sur l'année, soit un peu plus de 1 %.

La géopolitique ne pèse pas sur le marché

Dans ce paysage pétrolier, renouvelé où la production nord-américaine conditionne désormais l'équilibre du marché et non plus celle de l'Opep, les tensions géopolitiques au Moyen-Orient ne pèsent pratiquement pas sur les cours actuels, estime l'analyste de la Société générale. La guerre au Yémen, petit producteur, a pu ajouter tout au plus 2 dollars au baril, estime Jesper Dannesboe. Quant aux champs saoudiens, ils sont éloignés du Yémen et «très bien protégés». La plupart des experts excluent tout retour du baril au niveau de 100 dollars des années 2011-2014 et le voient plutôt autour de 70-80 dollars dans les prochains mois.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015 ... -de-40.php

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 08 mai 2015, 20:14

Contrairement à ce qui se passe ailleurs, au Moyen Orient et en particulier en Arabie saoudite, ils forent un maximum pour booster la production. Pas de réduction des investissements.
There’s one part of the world where the oil industry is booming
State-owned giants of the Middle East are using a record number of drilling rigs and boosting production


MAY 07 2015.

As the oil industry tightens its belt after the worst price slump in a generation, the state-owned giants of the Middle East are taking the opposite tack.

Saudi Arabian Oil Co., Abu Dhabi National Oil Co. and Kuwait Petroleum Corp. are using a record number of drilling rigs and boosting production, a contrast to international companies from Exxon Mobil Corp. to Royal Dutch Shell Plc, which are shelving projects and slashing costs.

“While oil companies around the world are cutting capital and downsizing their investment programmes, Saudi Aramco continues to take a long-term view,” chairman Khalid Al-Falih said during a March trip to China.

It’s a strategy that may allow the three state-owned companies to boost their 20% market share before prices rebound. Aramco’s board, after meeting for an annual review of its long-term plans last week, decided the best response to the slump was “to stay the course.” A few days earlier, its Abu Dhabi counterpart, known as Adnoc, said it would invest $25 billion over five years to develop some of its biggest offshore fields.
...............
Investment pressures
“We never have pressure to cut investment the same way as international oil companies do,” said Nader Sultan, an oil consultant who ran Kuwait Petroleum Corp. from 1993 to 2004.
...............

The number of rigs used by oil drillers in Saudi Arabia, the United Arab Emirates and Kuwait climbed by a third to the most in at least 20 years in March from a year ago, according to oil service group Baker Hughes Inc. Over the same period, the number of rigs in the US dropped more than 50%.

James Crandell, an analyst at Cowen and Co. who has tracked oil companies’ investment budgets for the last 35 years, said in a report that Aramco, Adnoc and KPC will increase their investment in oil exploration and production by 4.5% to $38.1 billion this year from 2014. Global oil investment will drop 17% over that period.
..................
http://www.livemint.com/Politics/lHJ33B ... -boom.html

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 14 mai 2015, 13:48

Chute des prix du pétrole : une entreprise basée en Alberta met 2000 employés à pied

13 mai 2015

L'entreprise de forage énergétique albertaine Trican a renvoyé quelque 2000 employés et suspend son dividende aux actionnaires dans la foulée de la baisse des prix pétroliers.

Elle a fait connaître ces mesures mardi lors de l'annonce de ses résultats pour le premier trimestre de 2015. Ses revenus opérationnels ont baissé de 26 % par rapport à la même période l'an dernier et atteignent maintenant 476,1 millions de dollars.

La main-d'œuvre touchée par ces renvois se trouve en Amérique du Nord. Les économies réalisées en raison des licenciements ont toutefois été contrebalancées par le versement d'indemnités de départ, précise Trican.

L'entreprise espère réaliser des économies d'environs 115 millions de dollars grâce aux mises à pied et à des réductions salariales.

Elle a aussi suspendu mardi son dividende aux actionnaires en citant les « faibles perspectives économiques » du marché. L'action valait 15 ¢ depuis février 2012, indique Trican.

Basée à Calgary, Trican opère en Amérique du Nord, en Russie, au Kazakhstan, en Norvège, en Colombie, en Arabie Saoudite et en Australie.

En l'espace de huit mois, le cours du baril de brut léger américain (WTI) a perdu plus de la moitié de sa valeur. Il est passé de 107 $ en juin dernier à moins de 50 $ en janvier.
http://ici.radio-canada.ca/regions/albe ... role.shtml

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 20 juin 2015, 13:15

La société d' analyse SWIFT déclare qu'environ 150 000 emplois ont étés supprimé dans le secteur pétro-gazier suite à la baisse du prix du pétrole.
Swift: More than 150,000 Jobs Lost in Oil, Gas

by Valerie Jones|Rigzone Staff| June 19, 2015

The total number of oil and gas job losses globally is more than 150,000 and continues to grow, according to global oilfield staffing firm Swift Worldwide Resources.

A recent report from Swift notes that the United States saw the “fastest and steepest decline” of jobs while the North Sea market had also been “hit hard.” Job cuts are affecting direct employees as well as contractors, which Swift CEO Tobias Read said are often the first to be let go with little fanfare and do not get counted in traditional layoff statistics.


“The contractor market in the oil and gas sector is a huge silent community which comprises upwards of 100,000 professional-grade workers and similar skills,” he said in a report.

In regard to international markets controlled by national oil companies, the report shows a slowdown in new projects and anticipates tougher times ahead with more layoffs. While Southeast Asia has not been hit with substantial layoffs, impacts are expected in the shipyards of Korea, China and Singapore.

While major operators have been cutting costs in the upstream sector, primarily in exploration and production, many of the drastic cuts have been “done sympathetically through accelerated early retirement programs.”

The Middle East has fared far better than the rest of the world, with Saudi Arabia’s drilling activity at a 20-year high. Job creation, however, has been modest.

Because some job losses are not made public, therefore making them hard to track, Swift makes assumptions based on likely impact.

“Our assumptions remain conservative and the likelihood is that total job losses probably [greatly] exceeds Swift’s forecast,” Read said.
http://www.rigzone.com/news/oil_gas/a/1 ... in_Oil_Gas

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 05 août 2015, 18:38

Marchés / Pétrole : 1.300 milliards de dollars partis en fumée avec la chute du baril

Boursier.com 05 Aout 2015

1.300 milliards de dollars ! L'équivalent du PIB mexicain, quinzième puissance mondiale. La division par deux du baril de pétrole en l'espace d'un an a logiquement pesé sur la valorisation des compagnies énergétiques mondiales. Selon les données de Bloomberg, les 157 entreprises présentes dans l'indice MSCI World Energy Sector Index ont vu leur capitalisation boursière fondre de 1.300 milliards de dollars entre juin 2014 et juillet 2015. A titre de comparaison, l'explosion de la bulle internet en 2000 avait amputé la valorisation du Nasdaq de 7.000 Mds$. Il aura fallu plus de quinze ans pour que l'indice efface ses pertes. Et rien ne dit qu'il faudra moins de temps aux sociétés énergétiques pour retrouver leur niveau d'il y a un peu plus d'un an tant le marché pétrolier est aujourd'hui déséquilibré.

En France, le plongeon est tout aussi impressionnant pour les groupes pétroliers et parapétroliers. La palme de la plus forte chute revient à Vallourec avec un repli de 67%. CGG (-66%) et Maurel et Prom (-65%) suivent juste derrière. Technip et Bourbon ont pour leur part vu leur cours être divisé par deux, alors que Total affiche une perte limité à 30%.
http://www.boursier.com/actualites/news ... 39963.html

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 07 août 2015, 12:45

Pi-r2 dans bull immo a écrit :Un article qui corrobore ma vision géostratégique sur le pétrole:
http://www.telegraph.co.uk/finance/oilp ... ckles.html

Ce ne sont pas les compagnies exploitant les schistes qui vont craquer, mais elles vont au contraire assécher cette manne pour redonner le leadership aux USA.
Merci.
Bon article en effet, on voit ça rarement dans les médias de grande diffusion.

Mais l' auteur est Ambrose Evans-Pritchard qui ne m' est pas inconnu.

je retiens surtout :
The problem for the Saudis is that US shale frackers are not high-cost. They are mostly mid-cost, and as I reported from the CERAWeek energy forum in Houston, experts at IHS think shale companies may be able to shave those costs by 45pc this year - and not only by switching tactically to high-yielding wells.

Advanced pad drilling techniques allow frackers to launch five or ten wells in different directions from the same site. Smart drill-bits with computer chips can seek out cracks in the rock. New dissolvable plugs promise to save $300,000 a well. "We've driven down drilling costs by 50pc, and we can see another 30pc ahead," said John Hess, head of the Hess Corporation.
et
.....The wells will still be there. The technology and infrastructure will still be there. Stronger companies will mop up on the cheap, taking over the operations. Once oil climbs back to $60 or even $55 - since the threshold keeps falling - they will crank up production almost instantly.
............
La teneur générale de l' article est que l' Arabie Saoudite ne va pas gagner sa guerre de conquéte des parts de marché du pétrole contre les USA.

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par phyvette » 07 août 2015, 14:47

energy_isere a écrit :Merci.
Bon article en effet, on voit ça rarement dans les médias de grande diffusion.
Article absurde et de pure propagande us.
Ambrose Evans-Pritchard est un poisson-pilote du Cambridge Energy Research Associates ou IHS CERA, très bien connu comme négateur du pic pétrolier et à la botte de l'industrie des hydrocarbures us.

viewtopic.php?f=12&t=7001&hilit=cera
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par energy_isere » 13 août 2015, 13:27

La demande de pétrole continue de progresser

Le 12/08/2015 Les Echos

Les prix bas et un rebond de l’économie mondiale portent la demande en pétrole, selon l’Agence internationale de l’énergie.

Avec une croissance de la demande à son plus haut rythme depuis cinq ans, le pétrole bénéficie de la baisse des prix, estime l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son rapport mensuel, malgré la surproduction .
Dans son nouveau rapport mensuel, l’agence revoit à la hausse de 260.000 barils par jour les prévisions précédentes. L’AIE table par ricochet sur une demande en progression de 1,4 million de barils par jour en 2016, soit une augmentation de 410.000 barils par jour par rapport à son estimation précédente.

Le brut iranien va prolonger la chute des prix

La consommation de pétrole connaît en 2015 sa plus forte progression depuis 5 ans. Portée par une « croissance économique qui se consolide » et une baisse des prix attractive pour les consommateurs, l’AIE prévoit qu’en 2015 la demande augmentera de 1,6 million de barils par jour. Le baril de pétrole avoisine les 40 dollars à New York, conséquence de la surproduction des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

Les réserves d’or noir ne pourraient diminuer que vers le quatrième trimestre de 2016, ou plus tard, si les sanctions sur le pétrole brut iranien sont levées après l’accord conclu sur le nucléaire en juillet. Une situation qui pourrait faire chuter davantage les prix . Mais l’approvisionnement en pétrole par les pays producteurs non membres de l’Opep devraient diminuer pour la première fois depuis 2008. Les Etats-Unis sont le producteur qui accusera la plus forte baisse.

Source AFP et Bloomberg
http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 143943.php

tita
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Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole

Message par tita » 19 août 2015, 12:54

energy_isere a écrit : La teneur générale de l' article est que l' Arabie Saoudite ne va pas gagner sa guerre de conquéte des parts de marché du pétrole contre les USA.
C'est quand même très manichéen comme article. Je suis pas convaincu par l'idée d'une guerre des marchés que se livrent deux Etats. C'est peut-être simplement la nécessité de générer du cash qui impose aux producteurs de vendre le maximum de pétrole qu'ils peuvent, autant pour les USA que pour l'Arabie Saoudite.

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