Énergy_Isère
Tant mieux pour ceux qui arrivent à faire + 200 milliards dans la balance de leur commerce extérieur! Selon les "normes" en plein dans système actuel, il faudrait poser la question : si les français avaient fait + 100 milliards, les allemands n'auraient-ils plus que 100 milliards d'exédent également? (ou approchant?). Toutes choses les mieux comprises possible quant à la "mélasse" française, le système économico-financier actuel n'en continuerait pas moins ses ravages. N'oublions pas que l'euro est "géré", pour l'essentiel, à la façon dont l'était le mark allemand. À une certaine époque, l'Allemagne, avec son mark au plus haut, trouvait déjà moyen d'être la championne des exportations!
Sceptique a écrit:
""Petite question : la "masse critique", au vu de l'audience de ces thèses, tu la situes où ? qq part entre 0.0001% et 0.001% ? Ou bien un poil plus ?""
Ici, la "masse critique" ne peut pas se quantifier à la façon d'un score électoral, ou alors les "scores" de 0.0001 ou 0.001:% seraient vraisemblables, mais ne voudraient rien dire évidemment. Sauf peut-être, mais alors dans la société et non plus dans des élections, dans les mathématiques fractales de Mandelbrot, ou encore ce qu'on appelle: l'effet-papillon. Il ne faut donc jamais vraiment désespérer...
Seulement, il faut bien comprendre que ce type de force sociale, dans certaines circonstances, pouttait se constituer, sans tambours ni trompettes, par un "appel d'air" commun qui est déjà synergique actuellement. Les bien trop rares fois (hélas!) où il m'est donné de prendre la parole en public, ou d'animer une causerie, c'est incroyable la proportion de gens présents qui viennent ensuite me dire, en résumé: "Mais c'est?... Bien sûr!", etc.
Dans un bol, la bille finit toujours par arriver au fond, d'une manière ou d'une autre. Il faut alors, en toute priorité, qu'il n'y ait pas au "fond du bol, la "réponse" d'un régime contre nature, style nazi, ou socialo-communiste, ou le tout-marché total(itaire), comme "on" veut le faire maintenant, mais tout simplement une technique monétaire et financière vraie, objective, qui couperait l'herbe sous les pieds de ce quatrième pouvoir jamais nommé mais présent au quotidien (les trois premiers pouvoirs étant: le législatif, l'exécutif et le judiciaire), ce pouvoir jamais nommé est le pouvoir monétaire, inscrit dans aucune constitution, mais omniprésent et omnipotent, se jouant des autres pouvoirs.
Je ne connais pas bien Saint-Simon, et ce que je sais de lui ne m'en fait pas une priorité à étudier, mais j'aime bien cette phrase de lui qui est la suivante, je la cite de mémoire, mais le sens y est : "Il faut mettre l'administration des choses à la place du gouvernement des hommes".
Il faut que le progrès dans les techniques ait son jumeau dans la distribution des biens. C'est un domaine où la politique est hors de propos! Qu'on le sache une fois pour toutes! Quelle est la clé de la distribution des biens et des services? Jusqu'à plus ample informé, et bien c'est: l'argent et la finance. Actuelement, le traitement de l'argent et de la finance, pourtant bourré de toutes les technologies immaginables: logiciels financiers dernier cri, génie des concepteurs, etc, est encore COMPLÈTEMENT OBSOLÈTE! Immaginons un spectacle surréaliste de combats de charges de cavaleries napoléoniennes gèrées par des ordinateurs dernière génération!... C'est une excellente illustration du monde financier actuel. Un pugilat volontairement entretenu, qui fera NÉCESSAIREMENT des dégâts.
Quand on aura compris le viol arithmétique qu'est le remboursement des intérêts bancaires à toutes les échelles où il faut, À LA BASE, rapporter à la banque davantage d'argent que celle-ci en a émis à partir du néant, et bien on se rend parfaitement compte que la banque n'émet jamais l'argent des intérêts à lui payer (ça n'aurait aucun sens pour la banque). Car, ou bien, individuellement: l'individu, l'entreprise, la collectivité publique, l'État (c'est à dire ses gouvernements successifs) parviennent chacun à rembourser ses dettes (ce qui est d'ailleurs possible), ou bien certains n'y arrivent pas (ce qui est fréquent), il faut alors avoir de nouveau recours aux dettes bancaires, et la spirale infernale est enclanchée... Seule une partie des dettes peut être remboursée. IL EST COLLECTIVEMENT IMPOSSIBLE DE REMBOURSER LES DETTES à 100%. Les dettes s'amoncellent inéluctablement. C'est inutile de tourner autour du pot et de lanterner tout le monde, je le redit pour la énième fois.
Le reste paraît de plus en plus du bavardage.
On peut commencer à faire des banques issues du modèle de l'Ile des Naufragés:
Voir par exemple:
http://www.michaeljournal.org/ilenauf.htm
Je peux témoigner que des types de banques issues de cette situation de l'Ile des Naufragés commencent à s'organiser en divers endroits du monde: à Madagascar, aux Philippines, en Colombie, au Mexique, et j'en oublie. Les pays pauvres sont bien plus réceptifs à ce projet que les autres, mais il y a des exceptions plus qu'encourageantes dans les pays "riches" aussi. Il y a de plus en plus d'exemples de la même "mouture" dans pas mal d'endroits du monde. C'est ainsi qu'un effet de seuil, ou masse critique "qualitative", peut être envisagé, en toute lucidité dans une société. Sachant bien que rien ne s'est jamais fait ici bas sans échecs, ou ratages. De toute façon, les illusions n'ont rien à faire ici.