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Re: Bulle spéculative ? [pétrole & matiéres premiéres]

Publié : 05 mai 2008, 23:45
par GillesH38
ABC a écrit : Sérieusement, as-tu idée du nombre d'affirmations d'économistes "vrai, dur, tatoués" qui ont été démenties par les faits? Ne sais-tu pas que pour chaque sujet, on peut trouver deux économistes avec des opinions contraires?
on pourra juger dans quelque temps pour celui là ;-)
Et Atkins d'ajouter :
Je crois personnellement que le pétrole devrait s'orienter à la baisse, mais bien malin qui pourra deviner quand cela se produira. Probablement lorsque l'économie américaine cessera de glisser, le dollar américain trouvera son niveau plancher et les gens cesseront de prendre leur argent pour acheter du pétrole à terme en tant que valeur refuge.
rigolo quand même qu'un "vrai , dur et tatoué" nous dise que c'est la glissade de l'économie américaine qui fait monter le pétrole , alors que par ailleurs on n'arrete pas de nous dire que c'est la croissance asiatique ! :shock:

Re: Bulle spéculative ? [pétrole & matiéres premiéres]

Publié : 06 mai 2008, 08:46
par AJH
ABC a écrit : Les spéculateurs utilisent des produits dérivés, ils n'achètent pas de pétrole physique...
C'est vrai, mais pour le dernier qui l'a sur les bras, il s'agit quand même d'une livraison "physique" qu'il va devoir revendre, stocker ou "traiter"...

Re: Bulle spéculative ? [pétrole & matiéres premiéres]

Publié : 06 mai 2008, 10:41
par sceptique
AJH a écrit :
ABC a écrit : Les spéculateurs utilisent des produits dérivés, ils n'achètent pas de pétrole physique...
C'est vrai, mais pour le dernier qui l'a sur les bras, il s'agit quand même d'une livraison "physique" qu'il va devoir revendre, stocker ou "traiter"...
Je ne suis pas certain que les produits "dérivés" débouchent au final sur du pétrole "physique". Dans un autre domaine très sensible, l'or, on peut spéculer sans jamais toucher physiquement un lingot (par exemple avec les actions sur les mines d'or).

Re: Bulle spéculative ? [pétrole & matiéres premiéres]

Publié : 06 mai 2008, 11:25
par AJH
sceptique a écrit :
AJH a écrit :
ABC a écrit : Les spéculateurs utilisent des produits dérivés, ils n'achètent pas de pétrole physique...
C'est vrai, mais pour le dernier qui l'a sur les bras, il s'agit quand même d'une livraison "physique" qu'il va devoir revendre, stocker ou "traiter"...
Je ne suis pas certain que les produits "dérivés" débouchent au final sur du pétrole "physique". Dans un autre domaine très sensible, l'or, on peut spéculer sans jamais toucher physiquement un lingot (par exemple avec les actions sur les mines d'or).
Attention de ne pas confondre "produits dérivés" et "achats à terme"
Dans le cas du pétrole, jusqu'à la cloture( fin avril pour livraison juin) les "spéculateurs" se refilent le bébé, parfois en gagnant, parfois en perdant... mais à la fin il y a bien du pétrole sur le marché et la consommation de celui-ci... non?

Re: Bulle spéculative ? [pétrole & matiéres premiéres]

Publié : 06 mai 2008, 11:34
par sceptique
AJH a écrit :Attention de ne pas confondre "produits dérivés" et "achats à terme"
Dans le cas du pétrole, jusqu'à la cloture( fin avril pour livraison juin) les "spéculateurs" se refilent le bébé, parfois en gagnant, parfois en perdant... mais à la fin il y a bien du pétrole sur le marché et la consommation de celui-ci... non?
Oui mais, au final, ce sont bien les deux "produits dérivés" et "achats à terme" qui aboutissent à la spéculation et au prix actuel du baril !
Sinon, je suis d'accord : au bout du compte il y a quand même du pétrole acheté et consommé ! Sinon, sa valeur serait nulle !

Re: Bulle spéculative ? [pétrole & matiéres premiéres]

Publié : 06 mai 2008, 11:37
par AJH
sceptique a écrit :
AJH a écrit :Attention de ne pas confondre "produits dérivés" et "achats à terme"
Dans le cas du pétrole, jusqu'à la cloture( fin avril pour livraison juin) les "spéculateurs" se refilent le bébé, parfois en gagnant, parfois en perdant... mais à la fin il y a bien du pétrole sur le marché et la consommation de celui-ci... non?
Oui mais, au final, ce sont bien les deux "produits dérivés" et "achats à terme" qui aboutissent à la spéculation et au prix actuel du baril !
Sinon, je suis d'accord : au bout du compte il y a quand même du pétrole acheté et consommé ! Sinon, sa valeur serait nulle !

On est d'accord... =D>

Re: Le prix du riz s'effondre

Publié : 10 mai 2008, 23:48
par phyvette
Bon ben , voilà ça remonte à 2269 $ sur les contrats juillet .

ICI

Re: Le prix du riz s'effondre

Publié : 11 mai 2008, 04:01
par tuco
phyvette a écrit : Le riz comme toute production agricoles ou sylvicoles est non pas inépuisable , mais renouvelable , a la condition de ne pas la consommer plus vite qu'elle ne pousse .
.

en fait si, le riz est inépuisable, puisqu'on ne peut manger plus de riz qu'on en produit


ce qui est épuisable, c'est les stocks

Re: Le prix du riz s'effondre

Publié : 12 mai 2008, 13:52
par tolosa
Production record de riz en 2008 mais les prix resteront élevés, selon la FAO http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=5484029

Re: Bulle spéculative ? [pétrole & matiéres premiéres]

Publié : 19 mai 2008, 12:53
par energy_isere
Conseils sur La Tribune pour les spéculateurs (ils n' emploient pas le mot, mais c' est bien de cela qu' il s' agit :-& )
Est-il encore temps d'investir dans les matières premières?

Elles font le bonheur des ETF - ces fonds indiciels cotés - et crèvent le plafond depuis des mois. En pleine flambée des matières premières, est-il encore temps de se positionner sur cette classe d'actifs? Si les voix divergent, les gérants de Morgan Stanley IM veulent y croire.


Il parait que les arbres ne montent pas jusqu'au ciel. Et pourtant... Après un bref repli à la fin du mois de mars, la flambée des cours des matières premières est repartie de plus belle en avril et ce mois-ci: le baril de pétrole flirte avec les 125 dollars, l'or, le cuivre ou l'étain cumulent records semaines après semaines, alors que des explosions de colère se multiplient autour du globe pour manifester contre la hausse des denrées alimentaires.

Mais après des mois, voire des années de hausse quasi ininterrompue, est-il encore temps d'investir dans les matières premières? Pour Laure Ambroseno, executive director chez Morgan Stanley IM, la réponse est clairement oui. "La demande reste aujourd'hui bien supérieure à l'offre, et le restera pour de nombreuses raisons", explique-t-elle. "Le dynamisme des pays émergents, l'augmentation de la population mondiale qui entraîne le besoin d'un mieux vivre, le développement des infrastructures sont autant d'éléments venant soutenir une demande forte en énergie, en métaux, ou en céréales".

De plus, face à une demande exponentielle, l'offre peine à suivre, quand elle n'est pas tout bonnement en recul. "Les estimations de l'OCDE des stocks de pétrole ont chuté au cours des derniers mois, les conditions d'extraction du pétrole sont de plus en plus difficiles, l'augmentation du prix de la main d'oeuvre, la baisse des stocks de céréales... Là encore, autant d'éléments pour maintenir un haut niveau de prix", souligne Laure Ambroseno, qui rappelle en outre que les matières premières sont une source appréciable de diversification des risques dans les portefeuilles d'actions. Les prévisions de croissance des investissements dans les matières premières ne trompent pas. Selon la banque, ces derniers devraient passer de 100 à 160 milliards de dollars entre 2007 et 2008. "La popularité auprès des investisseurs ne se dément pas", souligne-t-on du côté de Morgan Stanley.

Mais attention! Toutes les matières premières ne se valent pas. Des cinq sous-jacents composant cette classe d'actifs (énergie, métaux industriels, métaux précieux, céréales et produits alimentaires vivants), trois se dégagent nettement au vu de leurs performances. Par ordre décroissant: énergie, métaux précieux et céréales. Le bétail est en perte de vitesse alors que les métaux industriels n'ont que peu progressé en 2007. En outre, un nombre croissant d'économistes tire la sonnette d'alarme: l'afflux massif de capitaux vers ces valeurs refuge après l'éclatement de la bulle de l'immobilier fait craindre la création d'un nouvelle bulle spéculative sur un marché somme toute assez étroit. La question reste aujourd'hui en débat.

Jean-Nicolas Fuchs / La Tribune

Re: Le prix du riz s'effondre

Publié : 24 mai 2008, 01:05
par energy_isere
La "crise du riz", grave mais peut-être une chance pour l'Afrique à moyen terme

A la veille de la Conférence internationale de Tokyo pour le développement en Afrique (TICAD), alors que le Japon ne sait que faire de son riz, des experts réunis au Bénin viennent de mettre en garde contre la dépendance de l'Afrique, une crise qui pourrait pourtant s'avérer bénéfique à moyen terme.

Même si les nouvelles variétés de riz adaptées aux sols africains ont permis en 2007 une augmentation de la production continentale de 6%, "on est loin de satisfaire la demande", estime le Centre Africain pour le riz (ADRAO, WARDA en anglais), basé à Cotonou, dans un document que s'est procuré l'AFP.

Ces gains de production, grâce notamment au Nerica (New Rice for Africa), une variété obtenue par l'ADRAO grâce à un croisement entre le riz africain et le riz asiatique, ont été effacés rapidement par une augmentation rapide de la consommation de riz de l'Afrique "qui importe 40%" de ses besoins, souligne le rapport.

Prenant le cas plus spécifique de l'Afrique de l'ouest, la grande région rizicole du continent, l'ADRAO indique qu'entre 2001 et 2005 la production a augmenté de 5,1% par an, tandis que dans le même temps la consommation s'est accrue de 6,5% chaque année.

Lors de la réunion TICAD IV à Yokohama, les participants vont notamment évaluer les résultats du Nerica, un projet vieux de plusieurs années financé par la Banque Africaine de Développement, le gouvernement japonais et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

"Dépendre autant du riz importé constitue la recette du désastre pour ce continent", déclare le patron de l'ADRAO Papa Abdoulaye Seck. "Si les gouvernements ne prennent pas immédiatement des mesures fortes, alors le démarrage économique que l'on connait actuellement dans de nombreuses parties de l'Afrique va s'évaporer. Nous avons besoin de solutions à court et long terme pour dynamiser la production locale de riz", dit-il encore.

Lancée en 2005 et prévue sur 5 ans, l'"Initiative Riz" de l'ADRAO dispose d'un budget de 35 millions de dollars.


Un paysan dans une rizière près de Fada Ngourouma, au Burkina Faso, le 23 avril 2008
© AFP/Archives Issouf Sanogo
L'ADRAO s'attendait "depuis au moins deux ans" à une crise du riz en Afrique en 2008 car, si l'Afrique représente "10 à 13 % de la population mondiale, elle absorbe 32% des importations mondiales et connaît un taux de croissance de sa consommation d'environ 4,5% par an", déclarait M. Seck en avril.

Pour faire face, l'ADRAO préconise notamment d'"augmenter significativement la part de la riziculture irriguée à haut rendement dans la production": moins de 10% actuellement contre plus de 50% en Asie.

Le centre suggère aussi de "promouvoir l'utilisation des variétés telles les dizaines de types de Nerica adaptés aux différents sols et qui ont "une valeur en protéine plus élevée de 25% par rapport au riz importé".

L'ADRAO préconise également un meilleur accès aux semences, la modernisation des techniques de culture, de diminuer les pertes à la récolte et post-récolte (entre 15 et 50% de la valeur marchande de la production).

Bref, l'ADRAO estime que paradoxalement la crise du riz pourrait à terme être une chance pour l'Afrique, lui donner un coup de fouet. "Nous avons en Afrique, au Sud du Sahara, 130 millions d'hectares de bas fonds dont 3,9 millions seulement sont en culture. Par contre en Asie, le pari n'est pas d'augmenter les superficies rizicoles mais plutôt de les maintenir", explique le centre.

"Pour éviter d'être otage des cours mondiaux, il n'y a pas de secret, on construit une agriculture compétitive et durable grâce à une combinaison intelligente de trois facteurs: technologies performantes, infrastructure de base et environnement assaini. Oui c'est possible d'inverser les tendances mais à moyen terme", conclut M. Seck.

Boursoram^

[Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Publié : 25 mai 2008, 03:45
par Silenius
As detailed in an earlier article, a conservative calculation is that at least 60% of today's $128 per barrel price of crude oil comes from unregulated futures speculation by hedge funds, banks and financial groups using the London ICE Futures and New York NYMEX futures exchanges and uncontrolled inter-bank or Over-The-Counter trading to avoid scrutiny. US margin rules of the government's Commodity Futures Trading Commission allow speculators to buy a crude oil futures contract on the Nymex, by having to pay only 6% of the value of the contract. At today's price of $128 per barrel, that means a futures trader only has to put up about $8 for every barrel. He borrows the other $120. This extreme “leverage” of 16 to 1 helps drive prices to wildly unrealistic levels and offset bank losses in sub-prime and other disasters at the expense of the overall population.
The hoax of Peak Oil—namely the argument that the oil production has hit the point where more than half all reserves have been used and the world is on the downslope of oil at cheap price and abundant quantity—has enabled this costly fraud to continue since the invasion of Iraq in 2003 with the help of key banks, oil traders and big oil majors. Washington is trying to shift blame, as always, to Arab OPEC producers. The problem is not a lack of crude oil supply. In fact the world is in over-supply now. Yet the price climbs relentlessly higher. Why? The answer lies in what are clearly deliberate US government policies that permit the unbridled oil price manipulations.
Le peak-oil, que des conneries, on vous dit !
http://www.marketoracle.co.uk/Article4793.html

Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Publié : 25 mai 2008, 09:57
par braskc78
Nous voilà rassurés, tout baigne dans l'huile.
On peut fermer OLEOCENE.ORG ! :mrgreen:

Re: Bulle spéculative ? [pétrole & matiéres premiéres]

Publié : 25 mai 2008, 17:28
par Silenius
Par contre, l'info sur l'effet de levier est assez intéréssante.

Re: Bulle spéculative ? [pétrole & matiéres premiéres]

Publié : 29 mai 2008, 13:13
par Aerobar
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