oleocene.org

rammstein a écrit :D'un ami ingénieur d'essais chez un fournisseur de Renault, qui a dû annuler tous ses déplacements professionnels programmés pour 2009.

Vu la quantité de projets gelés ou tout simplement annulés chez les constructeurs français (et là je suis directement concerné) - avec les conséquences que cela aura sur les sites de production - la reprise n'est pas prévue pour demain, ni pour l'année prochaine !

Rammstein

Le Monde a écrit :Mlada Boleslav, le "Detroit tchèque", tente de faire face à la crise de l'automobile

La plupart [des intérimaires remerciés par Skoda], Polonais, Slovaques, Ukrainiens, Vietnamiens ou Mongols, ont "quitté la ville et la République tchèque pour rentrer chez eux"

Ghosn prédit au secteur une crise longue et des consolidations


CARLOS GHOSN PRÉDIT UNE CRISE LONGUE ET DES CONSOLIDATIONS DANS L'AUTOMOBILE

RYAD (Reuters) - Le secteur automobile est engagé dans une crise qui s'annonce longue et qui pourrait faire chuter les ventes mondiales à environ 55 millions de véhicules cette année, contre 63 millions l'an dernier, a déclaré dimanche Carlos Ghosn, président de Nissan et Renault.

"En 2007, il y a avait eu 69 millions de voitures vendues; en 2008, il y en a eu 63 millions. En 2009 (...) on pourrait tomber à 55 millions de voitures. La tendance des dernières semaines va vers 55 millions", a-t-il dit lors d'une conférence économique en Arabie saoudite.

Il n'a pas exclu qu'il faille attendre au moins 2016 de voir les ventes mondiales retrouver leur niveau de 2007.

"Il se pourrait qu'il faille attendre plus de sept ans pour revenir à ce niveau (de 2007)", a-t-il dit.

"S'il ne s'agissait que d'une récession, il s'agirait d'un problème mineur car nous sommes une industrie cyclique", a-t-il expliqué, ajoutant que l'assèchement du crédit et la volatilité des changes avait amplifié l'impact de la récession.

"Les deux tiers des voitures vendues dans le monde sont financées par le crédit (...) Nous sommes la première victime de la crise financière mondiale", a-t-il ajouté.

"Il ne fait absolument aucun doute que nous allons assister à une consolidation", a-t-il estimé.

Souhail Karam, version française Marc Angrand

General Motors tire la sonnette d'alarme. Le constructeur automobile a prévenu qu'il risquait d'être prochainement à cours d'argent si les autorités fédérales ne débloquaient pas rapidement la deuxième tranche d'un prêt de 9,4 milliards de dollars accordé en décembre.

navidad a écrit : "Il se pourrait qu'il faille attendre plus de sept ans pour revenir à ce niveau (de 2007)", a-t-il dit.

"S'il ne s'agissait que d'une récession, il s'agirait d'un problème mineur car nous sommes une industrie cyclique", a-t-il expliqué, ajoutant que l'assèchement du crédit et la volatilité des changes avait amplifié l'impact de la récession.

"Les deux tiers des voitures vendues dans le monde sont financées par le crédit (...) Nous sommes la première victime de la crise financière mondiale", a-t-il ajouté.

"Il ne fait absolument aucun doute que nous allons assister à une consolidation", a-t-il estimé.

Souhail Karam, version française Marc Angrand

TOKYO (Reuters) - Toyota devrait produire 6,5 millions de véhicules dans le monde en 2009, soit 20% de moins qu'en 2008, rapporte lundi le journal Chunichi.

Si ce volume était confirmé, il constituerait un plus bas inédit depuis 2003 et 2004, précise le quotidien régional japonais.

Il précise que le groupe japonais s'est fixé pour objectif de vendre sept millions de véhicules.

Un porte-parole de Toyota a déclaré que le groupe n'avait pas effectué de prévision officielle.

Si les conditions du marché continuent de se détériorer, la production japonaise pourrait passer sous les trois millions de véhicules, le minimum requis pour conserver le nombre de salariés à plein temps à son niveau actuel.

Lundi, l'action de Toyota a clôturé sur une baisse de 1,96% à 2.755.

Yumiko Nishitani, version française Nicolas Delame

Krom a écrit : ......
Et dire qu'on croyait aller vers une crise de ressource.

Le trafic autoroutier a reculé en 2008

29/01/2009

C'est un record dont les sociétés d'autoroutes se seraient bien passées. Pour la première fois depuis 1980, le trafic a reculé l'an passé sur les autoroutes de l'Hexagone. 81,3 milliards de kilomètres ont été parcourus en 2008 sur les 8 600 kilomètres du réseau concédé, soit un recul de 1,4% par rapport à 2007, a annoncé hier l'Association des sociétés françaises d'autoroutes (Asfa). Ce recul est plus sensible chez les poids lourds (- 2,4%) que chez les véhicules légers (- 1,2%). Il succède à deux années de hausse très nette du trafic (+ 3,3% en 2007, + 2,5% en 2006).


Baisse chez les poids lourds

La baisse du trafic a été particulièrement brutale au deuxième semestre 2008 chez les poids lourds. Elle a atteint jusqu'à 10% sur certains tronçons au dernier trimestre. En ce début d'année, le trafic des véhicules légers semble s'être redressé, à la faveur notamment de la chute du prix de l'essence, qui avait atteint un pic en mai-juin, et « parce que les gens ont envie de circuler », explique Henri Stouff, président de l'Asfa. Mais il devrait encore être négatif cette année. « Nous ne prévoyons pas une reprise de la croissance du trafic en 2009. Ce dernier est très largement dépendant du PIB d'une part, du coût des carburants d'autre part », ajoute Henri Stouff.

L'érosion du trafic ne devrait pas freiner les investissements. Ils devraient se maintenir autour de 2 milliards d'euros, dont un milliard prévu dans le cadre du plan de relance. Il s'agira surtout d'actions en matière de protection des eaux, de lutte contre le bruit ou de réduction de la congestion via des élargissements ou des raccordements. Un allongement d'un an de la durée des concessions des sociétés d'autoroutes a été retenu pour les financer, plutôt qu'une augmentation des prix des péages.

Reste que les prochaines hausses de tarifs, dont celles du groupe Vinci (au 1er février 2009), seront supérieures à celles de l'an passé, autour de 3%, contre 2% l'an passé. La faute aux investissements programmés dans le cadre des plans quinquennaux et de l'inflation, qui a grimpé l'an passé.

Tovi a écrit :"l'envie de circuler en voiture", c'est nouveau ça comme besoin fondamental.

Beaucoup de monde à l’assemblée générale de Porsche vendredi à Stuttgart : ce que le constructeur
allemand de voitures de sports avait à communiquer à ses actionnaires ne leur a pas forcément plu quoique…si le groupe projette une baisse de 27% de ses ventes au premier semestre fiscal qui s’achève fin janvier, il montre aussi qu’il prend des mesures avec l’interruption décidée de la production de sa principale usine avant les vacances d‘été, comme l’a annoncé son Pdg Wendelin Wiedeking.
“Puisque les arrêts de production déjà décidés ne suffisent pas, nous envisageons 19 autres journées de congé d’ici le début de l‘été. Car une chose est sûre, a ajouté Wendelin Wiedeking : nous n’allons pas proposer des véhicules sur un marché où il n’y a pas de demande.”
Wiedeking a également déclaré qu’il ne modifierait pas le calendrier de la montée de Porsche au capital de Volkswagen dont il détient déjà plus de 50%. Côté actionnaire la grogne porte surtout sur la politique de développement et de recherche du constructeur.
“Ce que Porsche a manqué dans les années passées, ce sont des moteurs plus économiques, là ils ont dormi, affirme un actionnaire. Ils auraient pu faire plus avec tout leur budget pour la recherche et le développement.”
Symbole de l’importance que représente la Chine pour Porsche, le constructeur de Stuttgart présentera sa future berline de luxe Panamera au salon de Shanghaï au mois d’avril.