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Publié : 12 déc. 2005, 12:27
par energy_isere
Le 12 Dec 2005 à midi / London fixing
l'once à 537 $ , et 452 euro.[/quote]

Lisez aussi l'excellent article de la tribune posté par Fish2 juste au dessus.

Publié : 12 déc. 2005, 12:36
par phylippe
Fish2 a écrit :La hausse du cours de l'or pourrait s'arrêter en cas de récession mondiale...
Ah tiens, j'aurai pensé le contraire! Il y a un économiste dans la salle?

Publié : 12 déc. 2005, 12:49
par Yves
Dans la mesure où la cause de la hausse est la "consomation" de l'or comme matière première, une récession ralentirait cette hausse.

Mais interviendrait (peut-être) alors une hausse du à l'achat de l'or comme valeur refuge ....

Publié : 12 déc. 2005, 13:04
par phylippe
Yves a écrit : Mais interviendrait (peut-être) alors une hausse du à l'achat de l'or comme valeur refuge ....
C'est à ça que je pensai. Et je pense que ça compensera largement la diminution dans la joaillerie.

Publié : 12 déc. 2005, 13:50
par lionstone
Ce qui est intéressant d’observer avec la hausse de l’or actuelle, c’est qu’elle est liée à un accroissement du pouvoir d’achat des asiatiques, et pourtant cela suffit à le faire voler vers des sommets. Qu’en sera-t-il si d’aventure le dollar devait exploser en vol ?
Plus aucune échelle de valeur connue ne serait plus valable pour l’or.

PS : l’augmentation du jus d’orange est lié aux cyclones qui ont ravagé les vergers de Floride, et non à une bête bulle spéculative.

Publié : 13 déc. 2005, 11:39
par energy_isere
En baisse.

Le 13 Dec 2005 à midi / London fixing
l'once à 523 $ , et 438 euro.

Publié : 14 déc. 2005, 11:46
par energy_isere
La baisse continue.

Le 14 Dec 2005 à midi / London fixing
l'once à 513 $ , et 427 euro.[/quote]

Publié : 14 déc. 2005, 16:36
par MadMax
La BCE respire, elle arrive à endiguer le flot de demandes.

Publié : 15 déc. 2005, 19:14
par energy_isere
La baisse continue.

Le 15 Dec 2005 soir / London fixing
l'once à 502 $ , et 418 euro.

Publié : 15 déc. 2005, 20:25
par lionstone
Les cours de l'or n'ont pas fini de s'envoler
http://www.lexpansion.com/PID/42.html?P ... eId=137955

C'est le grand retour de la relique barbare. Sur fond de choc pétrolier rampant et de craintes de dérapage de l'inflation, le métal jaune s'enflamme. Ainsi, début décembre, les cours de l'once d'or ont franchi la barre symbolique des 500 dollars l'once, et ce pour la première fois depuis 18 ans. Une hausse de près de 25% depuis deux ans. Certes, en termes réels – c'est à dire en excluant les effets de l'inflation – l'or est très loin d'avoir retrouvé son pic historique (environ 850 dollars) atteint dans le courant de l'été 1980. Reste que ce mouvement de renchérissement du métal jaune paraît durable.

D'abord parce que la situation sur le marché physique plaide encore pour une nouvelle envolée des cours. Alors que la consommation mondiale s'envole, l'offre ne suit pas. L'an passé, la demande d'or a progressé de près de 12%, essentiellement tirée par un boom de la demande chinoise et indienne. Or la production minière a reculé de près de 5% tandis que les ventes officielles des banques centrales ont chuté de 19% et que l'activité de recyclage s'est, elle, repliée de près de 13%. Un déséquilibre qui s'est encore accentué cette année. Paradoxalement, l'envolée des cours n'a pas incité les grands groupes miniers à mettre en exploitation de nouveaux champs. Ainsi, alors que la demande mondiale de métal jaune a progressé de 11% sur les huit premiers mois de l'année, l'offre a elle, encore reculé de 8% sur la même période. D'après les projections de Barrick Gold, la production mondiale d'or pourrait chuter de près de 30 tonnes par ans au cours des cinq prochaines années, si aucun investissement majeur n'est réalisé. De quoi alimenter la spéculation.

D'autant que les cours du métal jaune pourraient également être soutenus par la résurgence des craintes d'une dépréciation du billet vert. Historiquement le métal jaune a toujours été utilisé comme un instrument de couverture, notamment contre le risque de change. Le dollar qui s'est apprécié de près de 10% face à l'euro en 2005 pourrait repartir à la baisse l'an prochain. D'abord parce que les facteurs à l'origine de sa prise de poids, essentiellement la vague de rapatriement pour des raisons fiscales des profits réalisés à l'étranger par les filiales de groupes américains, vont progressivement s'étreindre. Or le déficit de la balance courante pourrait, lui, encore se creuser pour atteindre pratiquement 7% de la richesse nationale américaine. Un repli du billet vert vers les 1,30 euro paraît alors possible l'an prochain… justifiant une nouvelle envolée du métal jaune. Une once d'or à près de 600 dollar en 2007 ne paraît pas impossible.

Publié : 15 déc. 2005, 21:44
par hyperion
l'or est tout de même redescendu assez vite ces derniers jours. il me semble que cela ne va pas dans le sens inflationiste.
le chiffre de l'inflation est tout de même nettement plus bas qu'attendu,bien que cette expression ne veuille rien dire. contrairement à ce qui est dit, je ne serai pas étonné que les taux se détendeent dans les semaines qui viennent entrainant paradoxalement une baisse des actions.les taux us à 10 ans sont vers 4.7 .les courts doivent être remontés à 4.25.s'il ya détente ils peuvent donc passer sous les courts, ce qui est le meilleur moyen pour obtenir un ralentissement.
je trouve que le pétrole ne mets pas tant d'inflation que cela dans le système.......

Publié : 15 déc. 2005, 21:54
par lionstone
Baisse record des prix de détail aux Etats-Unis en novembre
http://permanent.nouvelobs.com/economie ... .html?1733

WASHINGTON (Reuters) - Les prix de détail ont enregistré en novembre aux Etats-Unis leur baisse la plus forte depuis 56 ans, accompagnant une chute de 16% des prix de l'essence, cependant que la production industrielle a nettement augmenté, annonce le gouvernement.
D'autres statistiques ont par ailleurs révélé une hausse étonnante de l'indice d'activité manufacturière de la Fed de New York en décembre et une progression inattendue des inscriptions hebdomadaires au chômage.
La baisse de 0,6% de l'indice des prix de détail en novembre a dépassé le consensus de Wall Street, qui était de -0,4%, et est la plus marquée depuis juillet 1949. Hors alimentation et énergie, les prix de détail ont augmenté de 0,2%, ce qui est exactement conforme aux attentes du marché.
Wall Street a d'abord monté sur la statistique du CPI mais les actions étaient irrégulières à la mi-journée. Les fonds d'Etat américains ont réduit leurs gains du début de journée en réaction à l'indice Empire State.
Si la baisse des prix de l'essence est a priori une bonne chose pour le consommateur, celui-ci doit néanmoins faire face à une hausse des prix dans bien d'autres domaines, l'alimentation, l'électricité, les soins médicaux, le logement et l'éducation, selon le rapport du département du Travail.
"Comme d'habitude, le chiffre de tête masque la réalité", commente Joel Naroff (Naroff Economic Advisors). "En dehors de l'énergie, il n'y a pas de quoi se féliciter pour un consommateur déjà bien sollicité."
En glissement annuel, les prix de détail ont augmenté de 3,5% contre 4,3% en octobre, mais ce taux d'inflation dépasse la progression annuelle de 3,2% du salaire réel hebdomadaire.
Le taux d'inflation annuel hors alimentation et énergie, souvent plus intéressant pour les marchés financiers et la Réserve fédérale, est resté à 2,1% en novembre.
Brian Bethune, économiste de Global Insight, pense toutefois que l'indice central risque de subir bientôt une pression à la hausse permanente, dans la mesure où les croissances cumulées des coûts de l'énergie se répercuteraient sur d'autres prix, ce qui rendra la Fed très vigilante.
La Réserve fédérale a relevé les taux d'un quart de point pour la 13e fois d'affilée mardi et une ou deux hausses des taux au moins sont encore attendues en 2006.
ASSISE TRES SOLIDE
La baisse des prix de novembre s'explique par une vive décrue des prix de l'énergie, lesquels avaient flambé à l'automne à la suite des ouragans. La baisse de 16% des prix de l'essence est la plus forte jamais enregistrée suivant des données remontant à 1967. Les prix du fioul domestique ont baissé de 6,1% et ceux du gaz naturel de 0,5%.

Ce renversement de tendance ne fait toutefois qu'effacer la flambée consécutive aux ouragans Katrina et Rita. L'essence reste 16,1% plus chère qu'elle ne l'était un an auparavant, le fioul domestique 26,5% et le gaz naturel 36,1%. Et la hausse de 3,8% des prix de l'électricité en novembre est la plus forte jamais observée suivant des statistiques remontant à 1952.

Publié : 15 déc. 2005, 22:54
par hyperion

Publié : 16 déc. 2005, 12:39
par energy_isere
stable par rapport à hier :

Le 16 Dec 2005 midi / London fixing ( http://www.lbma.org.uk/statistics_current.htm )

l'once à 502 $ , et 419 euro.

Publié : 18 déc. 2005, 13:50
par energy_isere
Voila un graphe de corrélation entre l' Or et le prix du barril que je cherchais depuis longtemps :

http://www.zealllc.com/2005/gorex3.htm

Image

commentaire :
With the notable exceptions of 1975 to 1976, 1998 to 2001, and 2004 to today, oil and gold tend to move in undeniable symmetry. While there can certainly be temporary spikes higher or lower in either commodity, over a long strategic time frame their secular trends synchronize incredibly well. Temporary anomalies in one not mirrored by the other are eventually erased as their high correlation reasserts itself.
Ce graphe datait de Aout 2005.

Depuis le baril est revenu à 58-60 $, et l'OR a bien suivi la tendance que pronostique le graphe, il n'est plus à 450 $ l'once comme le montre le graphe à cette époque mais à 500-520 $ ces derniers jours.

L'article complet est à http://www.zealllc.com/2005/gorex3.htm

( C'est un site pour investisseurs et spéculateurs ! :? )