[Finance] Taux d'interets en France / taux de la BCE

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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energy_isere
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Message par energy_isere » 02 mars 2006, 16:39

http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=3299953
La BCE relève ses taux et laisse prévoir d'autres hausses

par David Milliken

FRANCFORT (Reuters) - La Banque centrale européenne a relevé jeudi son taux directeur d'un quart de point à 2,5%, son niveau le plus élevé en trois ans, en invoquant un renforcement des risques inflationnistes dans une économie dont l'amélioration se confirme.

La banque centrale a dans le même temps préparé le terrain à de nouveaux tours de vis en revoyant à la hausse ses projections d'inflation dans la zone euro et en assurant, par la voix de son président Jean-Claude Trichet, que le niveau des taux reste accommodant pour l'économie.

"La décision (d'augmenter les taux d'intérêt) reflète les risques pour la stabilité des prix", a déclaré Trichet lors de sa traditionnelle conférence de presse de début de mois. "Les taux d'intérêt sur l'ensemble du spectre des maturités demeurent encore à de très bas niveaux."

Après deux ans et demi de statu quo, la BCE avait relevé ses taux le 1er décembre pour la première fois en cinq ans.

Sa décision de jeudi était largement attendue par les marchés et encore plus après l'annonce, en début de journée, d'un bond des ventes au détail en Allemagne au mois de janvier. Cette statistique, faisant suite à nombre d'enquêtes allant dans le même sens, confirme que la consommation repart dans la principale économie de la zone euro alors qu'elle était jusqu'à présent son chaînon manquant.

La BCE a révisé ses projections d'inflation pour 2006 et 2007, tablant désormais, en milieu de fourchette, sur un taux d'inflation de 2,2% dans les deux cas, alors qu'en décembre la projection était de 2,1% pour 2006 et de 2,0% pour 2007.

La projection de croissance a aussi été relevée à 2,1% en milieu de fourchette cette année et 2,0% l'an prochain, contre 1,9% prévu en décembre.

"PAS D'ENGAGEMENT INCONDITIONNEL A L'AVANCE"

En dépit de ces perspectives d'aggravation de l'inflation et de renforcement de la croissance, Trichet a assuré que le conseil des gouverneurs de la BCE n'avait pas décidé à l'avance de futures hausses de taux. "Nous ne nous engageons pas a priori sur une série de hausses de taux mais nous ferons tout ce qui sera nécessaire à tout moment. Nous ne prenons pas d'engagements inconditionnels à l'avance", a-t-il dit.

Mais pour les marchés, le ton du président de la BCE ne laisse pas de doute quant à la poursuite du cycle de hausse de taux. Sur le marché obligataire, le rendement des fonds d'Etat à 10 ans a atteint un plus haut en près d'un an tandis que l'euro s'appréciait face au dollar.

"Les déclarations (de Trichet) sont sans ambiguïté", affirme Mitul Kotecha, économiste chez Calyon à Londres. "Il ouvre la voie à de nouvelles hausses de taux, au-delà probablement que ce que le marché anticipait jusqu'ici."

"Trichet a clairement durci le ton. Avec la projection rehaussée pour l'inflation en 2007, il prépare le terrain à une politique monétaire plus restrictive", renchérit David Brown, cehz Bear Stearns, qui n'exclut pas une nouvelle hausse de taux dès le mois de mai.

fabinoo

Message par fabinoo » 03 mars 2006, 11:39

Et hop, l'Euribor 1 an vient de passer les 3% à 3,045% ce matin, avec un bond en deux semaines de 0,15%, et 0,05% depuis hier.

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Message par energy_isere » 29 mars 2006, 17:43

http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=3350358
La BCE nourrit les anticipations de hausse des taux en mai

par Joe Ortiz et Stella Dawson

MADRID/FRANCFORT (Reuters) - Les dernières déclarations de responsables de la Banque centrale européenne (BCE) ne font que relancer les anticipations d'une nouvelle hausse des taux dans la zone euro en mai.

Ces propos ont provoqué un fort recul des futures de fonds d'Etat européens, tandis que le marché monétaire évalue à plus de 90% la probabilité d'une troisième hausse du taux de refinancement de la BCE en mai; il anticipe également un risque léger de hausse des taux dès la semaine prochaine.

"Il y des risques pour la stabilité des prix et parmi eux, on trouve les effets de second tour", a déclaré à la presse à Madrid Jose Manuel Gonzalez-Paramo.

"La stabilité des prix est le souci premier de la BCE et si les agrégats monétaires montrent une croissance dynamique et si les prix des actifs montent, c'est préoccupant".

Les anticipations du marché prenant la forme d'une hausse des taux d'un quart de point à 2,75% le 4 mai se sont rapidement développées depuis mardi, jour où a été annoncée une croissance annuelle de 8% de la masse monétaire M3 en février, largement au-dessus des 4,5% de référence de la BCE, et où il s'est avéré que le crédit immobilier avait atteint son niveau le plus élevé en plus de six ans.

A quoi il faut ajouter un indice du climat des affaires allemand Ifo qui a atteint en mars son niveau le plus élevé en 15 ans.

Une enquête Reuters publiée mercredi a montré que 63 économistes donnaient une probabilité de 67,5% que le Conseil des gouverneurs relève les taux en mai. La prochaine réunion du dit Conseil est le 6 avril.

Comme la Réserve fédérale américaine a mardi, pour la 15e fois d'affilée, relevé ses taux mais surtout a laissé ouverte la possibilité de poursuivre dans la voie du resserrement monétaire, les marchés ont de plus en plus le sentiment que l'heure est plus que jamais au durcissement du crédit, voire même à l'accélération de ce durcissement.

HARMONISER ACTES ET PAROLES

Interrogé sur les anticipations d'une hausse en mai, Lorenzo Bini Smaghi, membre du directoire de la BCE, a répondu: "Les participants des marchés financiers sont à présent parfaitement au courant des objectifs et de la stratégie de la BCE".

"Ils peuvent fixer leurs anticipations des taux d'intérêt à venir à partir de cela, et aussi à partir des flux d'informations sur les événements économiques de la zone euro et des communications régulières de la BCE", explique-t-il dans un entretien publié mercredi par le Financial Times.

Bini Smaghi a été interviewé lundi et il a confirmé ses propos mardi après la publication de la masse monétaire et de l'indice Ifo.

Yves Mersch, gouverneur de la banque centrale du Luxembourg, a été encore plus explicite. Tout en se gardant de la moindre conjecture pour mai, il a dit à l'International Herald Tribune que la BCE n'en avait pas terminé.

"Là où nous devons encore accorder nos paroles à nos actes, c'est lorsqu'il s'agit d'assurer la stabilité des prix pour parvenir à une inflation qui soit proche mais inférieure à 2%", a-t-il dit, dans un entretien poursuivi lundi et publié mercredi. "Etre fidèle à ce que nous disons, c'est aussi transformer les paroles en actes".

Mersch avait déjà employé cette tournure juste avant que la BCE ne relève les taux en décembre, pour la première fois depuis cinq ans. "Nous commençons à observer un certain impact des hausses de prix indirectes", a-t-il ajouté, faisant référence à des effets inflationnistes de second tour lorsque la flambée des prix pétroliers se répercute sur les salaires et les prix.

La BCE n'a de cesse d'exhorter les entreprises et les syndicats à faire preuve de modération sur les prix et les salaires pour compenser le bond des prix pétroliers.

En Allemagne, où la retenue salariale s'est imposée pendant des années, le syndicat de la métallurgie IG Metall a lancé des mots d'ordre de débrayage mercredi. Ses 3,2 millions d'adhérents réclament une hausse des salaires de 5%. En France, étudiants, lycéens et syndicats sont descendus en masse dans la rue pour dénoncer le Contrat de première embauche (CPE).

Bini Smaghi pense précisément que la zone euro doit avoir un marché du travail plus souple et que la productivité doit augmenter pour permettre une hausse des rémunérations.

Gonzalez-Paramo s'est montré optimiste pour la croissance, au vu des forts indicateurs de la semaine, mais il a également pris acte de risques inflationnistes.

"Les prévisions d'une reprise se confirment mais nous avons toujours des prix du pétrole élevés et des déséquilibres mondiaux", a-t-il répondu, lorsqu'on lui a demandé si la BCE s'inquiétait de la fragilité économique.

Dans l'intervalle, Otmar Issing, le premier économiste de la BCE, a déclaré au magazine allemand Capital qu'ancrer les anticipations inflationnistes à bas niveau était primordial pour assurer la crédibilité de l'euro.

fabinoo

Message par fabinoo » 29 mars 2006, 18:35

Et l'Euribor 1 an est maintenant à 3,215%...
Soit 0,4% de mieux en moins de deux mois. Ca monte très vite.

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Message par energy_isere » 06 avr. 2006, 19:09

Jean-Claude Trichet prend les marchés à contre-pied

FRANCFORT (Reuters) - La Banque centrale européenne a pris les marchés financiers à contre-pied en semblant exclure une hausse de taux en mai, tout en laissant la porte grande ouverte à une hausse du coût du crédit en juin.

Son président Jean-Claude Trichet a expliqué que la banque centrale ne partageait pas l'avis des marchés qui avaient intégré à 100% la probabilité d'une hausse de taux en mai, ajoutant qu'il n'y avait pas lieu de se précipiter malgré les bonnes nouvelles sur le front économique.

Le conseil des gouverneurs, réuni auparavant, avait comme prévu laissé son taux directeur inchangé à 2,50%, confortant le scénario retenu par les marchés d'un nouveau tour de vis en mai après ceux de décembre et de mars derniers.

Trichet y a brutalement coupé court.



la suite à http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=3367420 [/quote]

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MadMax
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Message par MadMax » 11 avr. 2006, 14:58

Zone euro - 2 gouverneurs de la BCE insistent sur l'inflation

VIENNE/LUXEMBOURG, 11 avril (Reuters) - 2 membres du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne Klaus Liebscher et Yves Mersch ont estimé mardi que des actions étaient encore à mener par la BCE au sujet de l'inflation, ce qui a renforcé les anticipations de hausse des taux dans la zone euro.

La BCE a relevé ses taux d'intérêt par 2 fois depuis décembre, portant son taux principal à 2,5%. Son président Jean-Claude Trichet a laissé entendre la semaine dernière qu'il n'y aurait pas de hausse du coût du crédit en mai, tout en laissant la porte ouverte à un tour de vis en juin.

"Il nous reste encore des choses à faire en matière de stabilité des prix. Nous ne sommes pas encore à la fin de ce que le président (de la BCE Jean-Claude Trichet) a qualifié de rééquilibrage", a déclaré Mersch qui est aussi le patron de la banque centrale du Luxembourg.

Il est encore nécessaire d'agir en matière d'inflation, a pour sa part estimé Liebscher dans un entretien publié sur le site web de Bloomberg.
Image Klaus et Yves Image

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Message par energy_isere » 28 avr. 2006, 15:57

http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=3407634
Taux BCE: pas de hausse de taux jeudi, mais certaine en juin (Panel AFP/AFX)

La Banque centrale européenne (BCE) devrait s'abstenir de relever ses taux d'intérêt lors de sa réunion prévue jeudi mais semble quasi-certaine de les remonter en juin, selon un panel d'économistes interrogés par l'AFP et sa filiale AFX News.

La totalité des 30 économistes du panel interrogés estiment que la BCE maintiendra son taux à 2,50% jeudi, et 29 d'entre eux prédisent que ce taux passera à 2,75% lors de la réunion suivante prévue le 8 juin à Madrid.

Le président de la BCE Jean-Claude Trichet a semblé exclure un resserrement monétaire en mai, pour laisser entendre qu'il aurait lieu en juin, lors de sa dernière conférence de presse, le 6 avril.

"A présent que M. Trichet a de fait pré-annoncé que le prochain mouvement de la BCE aurait lieu en juin, une hausse en mai serait très gênante pour la BCE", remarque Holger Schmiedling, économiste de Bank of America.

Pour Mitul Kotecha, de Calyon, le marché va surtout vouloir voir si M. Trichet confirme les attentes de hausse de taux en juin lors de sa conférence de presse.

Les économistes jugent qu'il fait peu de doute que la BCE devra à nouveau relever ses taux prochainement.

Les statistiques économiques sont toujours bien orientées, la nouvelle envolée des cours du pétrole fait craindre une résurgence de l'inflation, tandis que la croissance de la masse monétaire et des crédits au secteur privé signalent des risques de tendance inflationniste à long terme.

Et la BCE elle-même semble vouloir indiquer que la prochaine hausse de taux ne sera pas la dernière du cycle.

Le vice-président de la BCE Lucas Papademos et le gouverneur de la Banque de Grèce, Nicholas Garganas, ont tous deux indiqué que de nouvelles hausses de taux étaient probables, alors qu'auparavant les membres de la BCE se montraient réticents à évoquer une série de resserrements.

"Au-delà (de juin), nous pensons que l'orientation à moyen terme de la BCE est devenue plus restrictive", observe David Page, d'Investec.

La plupart des économistes table sur un taux directeur de 3% ou 3,25% d'ici la fin de l'année.

14 des 30 économistes prévoient un taux de 3,25%, tandis que 13 le voient à 3%. Un économiste prévoit l'un ou l'autre taux. Un autre table sur 3,50%, et un autre sur 2,75%.

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Message par energy_isere » 05 mai 2006, 19:24

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 086,0.html
La BCE renforce les attentes d'une hausse des taux d'intérêt en juin

La Banque centrale européenne (BCE) a maintenu ses taux d'intérêt inchangés, jeudi 4 mai, mais elle a accrédité le scénario d'une nouvelle hausse lors de sa réunion du mois de juin à Madrid.

Son président, Jean-Claude Trichet a en effet répété : "Nous n'avons aucune règle excluant de prendre des décisions (de modification des taux d'intérêt) quand nous ne sommes pas à Francfort."


De plus, il a insisté sur la "vigilance" de la BCE face aux risques inflationnistes, qui "sont orientés à la hausse". M. Trichet a souligné qu'il avait employé trois fois le mot "vigilance". Cette expression avait annoncé, par le passé, une hausse des taux d'intérêt. Le principal taux de la BCE se situe à 2,5 %, après avoir été relevé d'un quart de point en mars et d'un quart de point en décembre.

M. Trichet a aussi indiqué que les hausses de taux d'intérêt n'étaient "pas déterminées à l'avance" mais que le conseil des gouverneurs "réduira le caractère accommodant" de sa politique monétaire si son scénario de reprise de l'économie dans la zone euro se confirme. En dépit de la hausse des prix du pétrole, "les conditions sont réunies pour que la croissance se poursuive sur les prochains trimestres", a-t-il estimé.

A la suite de ces déclarations, l'euro a dépassé, pour la première fois, depuis le 12 mai 2005 la barre des 1,27 dollar.

Pura Vida
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Message par Pura Vida » 10 mai 2006, 22:57

Rappel essentiel sur l'argent:

http://www.michaeljournal.org/sign34.htm

Pura Vida

fabinoo

Message par fabinoo » 06 juin 2006, 23:19

http://www.boursorama.com/forum/message ... ageForum=1

Toto chez JC Trichet *********************
- "Bonjour M.Trichet!

-Bonjour Toto!

- Je suis désolé de vous déranger mais j'ai une petite question. J'ai appris sur le site meilleurtaux que vous comptiez remonter encore les taux des crédit. C'est pas très gentil car j'ai des amis qui n'ont pas encore acheté leur logement. Pourquoi vous faites ça? En plus il parrait que c'est mauvais pour notre économie !

- C'est que ce n'est pas si simple Toto! Avec mon copain Greenspan, on a été obligé de baisser fortement les taux pour relancer l'économie après le krach boursier de 2001. Mais ces taux étaient anormalement bas. Nous rétablissons le tir avec Bernanke suite à l'explosion du nombre des crédit et de la masse monétaire.

- mais vous allez dynamiter l'économie de la zone euro!

- Non. La crise de 2001 était financière et non structurelle. Les taux bas n'ont pas servi à l'investissement des entreprises mais juste à mettre l'économie temporairement sous perfusion pour ne pas qu'elle meure. Maintenant, elle est presque guérie et il faut commencer le sevrage. En fait, cette hausse des taux ne devrait pas se répercuter sur l'efficacité économique, mais juste sur le prix des actifs. Cela ne va pas changer le PIB ni les taux de chomage.C'est bien ça qui importe !

- Mais cela va faire baisser les prix de l'immo, c'est suicidaire!!!

- Oui !, et alors. Ceux qui ont déja acheté auront toujours le même logement, et ceux qui n'ont pas encore acheté metrons moins d'argent dans l'immobilier, et par là même metrons plus d'argent dans le reste de l'économie. Tu sais Toto, une bulle spéculative ne produit pas de richesse !

- Mais le marché (du moins en France) n'est pas spéculatif! Les gens achètent pour se loger !!!!!!!!!

- Les acheteurs ne spéculent pas trop en effet, Toto, à part peut etre ceux qui achètent par peur. Mais c'est les vendeurs....

- Les vendeurs spéculent ! Mais c'est n'importe quoi ce que vous me racontez M. Trichet!!!

- Ecoute moi bien Toto. Les vendeurs spéculent en ... ne vendant pas tout de suite ! cela fait 4 ans que les fondamentaux financiers de l'immo ont été dépassés, et pourtant les fond de pension américains et institutionnels gardent leur biens... par spéculation !!

- Mais d'après ce que j'ai compris, ceux là vendent en ce moment (et notamment à la découpe) !!

- Oui, ils ont bien compris le message qu'on a voulu leur faire passer avec mon ami Bernanke ! On va faire le ménage de toutes les liquidités qu'on avait mis sur le marché. Le marché n'en a plus besoin pour etre en bonne forme...

- Mais M.Trichet ! l'inflation reste quand même assez faible ! On pourrait laisser plus de liquidités sur le marché !!!!

- Ce n'est pas si simple Toto. On a découvert à la BCE un modèle qui nous permet de relier l'evolution de la masse monétaire avec l'inflation. Et oh surprise ! Ce cycle est beaucoup plus long qu'avant !

- Comment ça?

- Avant, quand on metait de l'argent dans l'économie, cela fesait très vite monter le prix de tout ! De la baguette de pain à ta voiture. Maintenant, le cycle est beaucoup plus long car il doit passer par les pays à faible main d'oeuvre, qui ont un effet tampon infltioniste énorme, avant de nous revenir avec un delta temps énorme sous forme de hausse des matières premières dans un premier temps, et des services ensuite...

- Quoi !? Mais c'est du n'importe quoi ! Vous augmentez les taux une fois ou deux et puis c'est bon, vous l'avez votre inflation faible !!!

- Et non Toto, malheureusement, sachant que la limite de l'économie est structurelle et non liée à un quelconque manque de liquidité, il faudra bien d'autres hausses pour juguler tout ça....

- Mais, et la parité euro/dolar ?

- Tu sais Toto, les marchés ont depuis longtemps intégré une baisse à long terme du dollar faces aux autres monaies. Le différentiel de taux qui change ne sera donc qu'un pretexte à une éventuelle prise de bénéfices mais n'aura aucunement d'impact sur le long terme. D'ailleurs n'a tu pas remarqué que la parité euro/dollar était de moins en moins liée au différentiel des taux? Je n'y peux rien, moi, si toutes les banques centrales s'allègent de dollars.... C'est la confiance dans le dollar qui est en cause, et non le fait que je remonte ou pas mes taux. De toute façon, sur du long terme, on sait très bien que le dollar va baisser, baisser ....

- Mais alors, on va vers une ... .... recession !?!

- c'est même pas évident . Les liquidités vont se détruire d'elle même dans un gigantesque tourbillon international . Mais comme de toute manière, il n'y avait pas eu de surinvestissement, la valeur travail va rester stable, à part peut etre chez les Goldenboys, et les promoteurs immobiliers.

- ....?....!

- Mais bon je dois y aller Toto, on est justement en train de calculer à la BCE le rythme des hausses de taux à adopter pour faire comprendre cet état de fait en douceur aux intervenant tout en évitant la panique....

-... heu... et bien au revoir M. Trichet !

- Au revoir Toto !

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Message par AJH » 07 juin 2006, 06:57

Génial ...
Vous voulez les misérables secourus, moi je veux la misère supprimée ( Victor Hugo )
Sociétal et Dette et monnaie
Signez la pétition " POUR QUE L'ARGENT NOUS SERVE, AU LIEU DE NOUS ASSERVIR ! "

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Message par energy_isere » 08 juin 2006, 15:10

La Banque centrale européenne relève son principal taux directeur d'un quart de point à 2,75%

Soucieuse de maintenir l'inflation sous contrôle dans la zone euro, la Banque centrale européenne (BCE), dont les gouverneurs étaient réunis jeudi à Madrid, a relevé son principal taux directeur d'un quart de point à 2,75%.

Selon analystes, cette hausse attendue pourrait contribuer à calmer les marchés boursiers, particulièrement volatiles depuis que la Réserve fédérale américaine a prédit de nouveaux relèvements des taux aux Etats-Unis.

Le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, qui a expliqué devant la presse la décision du conseil des gouverneurs, a assuré que "les conditions sont réunies" pour que l'économie de la zone euro poursuive sa croissance cette année.
source Boursorama : http://www.boursorama.com/international ... ws=3487446

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Message par toto » 08 juin 2006, 16:04

Me souv'nais plus de c'te conversation avec Jean Claude.

Si le journal télévisé était comme ça! :smt045
Un coup de spleen? Oléocène et ça repart! (des fois)

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Message par energy_isere » 14 juin 2006, 16:07

ah, voila quelque chose que j'attendais chez mon ecureil qui me conserve quelques noisettes :
Livret A: le taux de rémunération devrait remonter à 2,75% en août

Le taux de rémunération du Livret A devrait passer de 2,25% à 2,75% le 1er août, en vertu du dispositif de fixation automatique, ce qui correspond à son plus haut niveau depuis trois ans, a-t-on appris mercredi auprès du ministère des Finances.

Afin de dépolitiser la fixation du taux d'intérêt de l'épargne réglementée (Livret A et Bleu, Codevi, LEP), le gouvernement a créé en août 2003 un dispositif automatique: la rémunération du Livret A résulte d'une moyenne entre l'inflation hors tabac et les taux d'intérêt à court terme (Euribor 3 mois), majorée de 0,25 point.

L'actualisation se fait désormais sur un rythme semestriel, au 1er août et au 1er février de chaque année.

Pour le mois de mai, cette équation fait ressortir un taux de 2,75%: l'Insee a annoncé mercredi une inflation hors tabac de 2,1% en 2006 tandis que la moyenne de l'Euribor s'établit à 2,889%.

Mais pour connaître avec certitude le nouveau taux, il faudra attendre la publication le 13 juillet de l'inflation à fin juin.

Le dispositif prévoit que la Banque de France fasse les calculs le 15 juillet puis les transmette au directeur du Trésor qui, si les taux doivent être modifiés, procède à une publication au Journal officiel.

Le gouverneur de la Banque de France doit "notamment s'attacher à vérifier que le pouvoir d'achat est préservé", précisent les textes.

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Message par energy_isere » 06 juil. 2006, 14:18

La Banque centrale européenne ne modifie pas ses taux directeurs

La Banque centrale européenne n'a pas modifié ses taux directeurs jeudi à l'issue de la réunion de son conseil des gouverneurs, une décision sans surprise, le marché anticipant plutôt une hausse en août.

Le principal taux de la BCE, le taux de refinancement, reste donc à 2,75%, le taux de la facilité de dépôt à 1,75% et le taux de prêt marginal à 3,75%.

La BCE a procédé depuis décembre à des hausses d'un quart de point tous les trimestres.

Le président de la BCE Jean-Claude Trichet donnera son habituelle conférence de presse à partir 12h30 GMT.

La question qui se pose pour les marchés est de savoir si une nouvelle hausse des taux se produira à l'occasion de la réunion de rentrée du conseil des gouverneurs, le 31 août, ou plutôt, comme ils ont de plus en plus tendance à le penser, à l'issue de la prochaine réunion par téléconférence le 3 août.

Des propos énergiques tenus récemment par des responsables de la BCE et toute une série de bons indicateurs économiques ont contribué à nourrir le sentiment d'un relèvement des taux dès le 3 août. La probabilité d'un tel relèvement est passée à 60% à peu près sur le marché monétaire, alors qu'elle était moitié moindre 10 jours auparavant.

En revanche, une enquête Reuters auprès de 61 économistes ne fixe qu'à 30% la probabilité d'une hausse des taux le 3 août.
boursorama

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