En France, un camion laitier collecte 15 000 litres de lait pour 75 km, soit 200 litres de lait collectes / km parcouru.Remundo a écrit : ↑11 oct. 2019, 21:09une vidéo très intéressante publiée par des élites africaines s'exprimant dans un français impeccable.
https://www.youtube.com/watch?time_cont ... 3XPg4Zxiy4
où on voit la conséquence des magouilles fomentées par les grands groupes laitiers ploutocratiques et mondialistes : la ruine des agriculteurs en Afrique ET en Europe sur le lait, pour le plus grand bénéfice de quelques "petits" profiteurs.
y'a même de l'huile de palme, comme cerise sur le gâteau...
http://www.filiere-laitiere.fr/fr/filie ... illon-fort
Au Senegal :
Malgrécescontraintes,laLaiterieduBergertente,avecl'appuiduGret,uneONGdedéveloppement,d'élargirlazonedecollecteautourdesonusinedeRichardToll,aunorddupays,àdespopulationsd'éleveurstrèséloignéesetquirestentaujourd'huimarginaliséesfautededébouchés. Ainsi, deux ou trois équipes sillonnent des pistes sablonneuses pour collecter en moyenne 1500 litres de lait par jour auprès d'éleveurs peuls vivant de manière isolée et dispersée
https://www.alimenterre.org/system/file ... e_lait.pdf
Aucune chance que la production locale soit competitive, trop de km et pas assez de lait par producteur, et la collecte s'arrete en saison seche car les eleveurs locaux ne font aucun stock de fourrage (pas dans la mentalite locale).
Sans oublier l'insecurite, ici au Burkina :
Depuis 2015, l’insécurité ne cesse de prendre de l’ampleur, notamment dans les régions du Nord, du Centre-Nord, le Sahel et l’Est. Les pasteurs voient ainsi l’exercice de leur métier devenir de plus en plus difficile. Ils assistent, impuissant à la destruction et au vol de leurs animaux. Les pâturages et les pastorales sont devenus inaccessibles.
Les pasteurs et agropasteurs sont contraints de fuir face à la menace des bandits et à l’action des groupes radicaux. Dans ce contexte, !’approvisionnement en aliment bétail est quasi impossible. Les laiteries, quant à elle, n’ont plus de lait pour tourner. Collecter et livrer du lait est devenu très risqué.
Du coup, les laiteries sont en train de fermer les unes après les autres, laissant dans la précarité un grand nombre de femmes et de ménages sans revenus. Pour beaucoup, la solution est de partir en attendant des jours meilleurs. Face à cette problématique, l’Union Nationale des mini-laiteries et Producteurs de Lait local du Burkina a lancé la réflexion lors des 72 heures du lait local qui se tient à Ouagadougou du 24 au 26 octobre 2019