Là tu nous refais un kolkhose .Pierre M. Boriliens a écrit :Imagine une autre situation (inventée à l'instant de toutes pièces, donc forcément avec des tas de défauts). Un jardin de taille beaucoup plus grande pour nourrir tous les habitants du coin. Et là-dessus, les techniques les plus modernes... Y compris un peu de mécanisation, quand c'est possible et justifié. Pour ce qui est du travail manuel nécessaire, tous les intéressés doivent participer à hauteur de ce qu'ils prélèvent en fin de compte (une famille de 8 participera 2 fois plus qu'une famille de 4).
Ca marche pas , Pierre M ; Un jardin , c'est comme une femme , t'as plein de relations affective avec , ça ne se partage pas. C'est cette relation qui te rend la vie positive . Ce sont des projets perpetuels , avenir , en cours , des échecs et des réussites ;Il y a des plaisirs dans ces trucs , une notion d'appartenance basée sur la relation bivalente.
Meme si tu produis pluss que nécessaire pour du troc ou vendre un peu, tu conserves ce relationnel; il y va de ton honneur , de ta réputation.
Ton modèle ne fonctionne pas sur ce carburant ; il lui en faudrait un autre : idéalisme ou idéologie. Mais ce sont des carburant qui polluent un max.
Traditionnellement , il est sur que certaines cultures se sont faites collectivement; Surtout avec un peu de mécanisation , le blé, avoines , meme patates . Pas mal pour un lien social .
De toutes les façon certains travaux sont collectifs (fanage , battage).pas forcément la culture.
C'est ce qui m'effraie , en relation avec le fil sur l'armée: qu'un état sous prétexte de qqs troubles ou meme plus dur , impose un système (rationel) de culture collectivisé.
Je ne pense pas que ce modèle puisse etre une base interessante pour rebatir une société.
Rétablir des relations saines avec l'environnement et avec le travail me parait essentiel