Re: Recession, déflation, inflation et autres...
Publié : 11 janv. 2008, 14:43
Oui, parce que c'est un transfert du public vers le privé. Si la banque Centrale pouvait (c'est interdit) prêter à l'Etat, elle pourrait le faire sans intérêts .. et même si elle voulait y inclure un intérêt, comme la Banque Centrale appartient à l'Etat (la collectivité) elle y retrouverait ses intérêts (la BdF paye des impôts et distribue des dividendes à son seul actionnaire.. nous! )hyperion a écrit :est -ce que celà a tant d'importance que ce soit les banques qui pretent à l'état aux societés ou aux particuliers plutot que la banque centrale?
Donc, le problème actuel, c'est que 40 G€ de déficit annuel du pour les intérêts de la dette oblige à emprunter annuellement la même quantité, limitant de ce fait les capacités de création des équipements publics souhaitables.
Je ne vois pas ce que tu veux dire en écrivant " les interets se transforment alors en inflation.."hyperion a écrit : dans le cas contraire les interets se transforment alors en inflation.la perte est la même pour tous.
d'autres part les interets gagnés par les banques sont reintroduit dans l'économie soit comme base pour de nouveaux prets soit comme investissement. peut etre aussi bien que ne le ferait l'état.
Les banques ne font pas que prêter l'épargne , elles créent aussi la monnaie sur simple demande de crédit (donc les entreprises qui ont besoin d'argent peuvent en trouver si les banques jugent qu'elles offrent les garanties nécessaires). La monnaie n'est pas une quantité limitée...
Si une collectivité a :
1 – un besoin,
2 – la volonté de le satisfaire,
3 – les moyens techniques et énergétiques,
4 – Un excès de main d’œuvre et le savoir-faire,
… Pourquoi dit-elle qu'elle ne peut pas le faire par faute de fiancement?
La réponse: La monnaie reste conçue comme une réalité matérielle (précieuse) de quantité finie donc rare et épuisable, alors qu’elle ne l’est plus puisqu’elle est dématérialisée
Les investissemnts des entreprises n'ont pas comme finalité le bien public mais la rentabilité commerciale...