https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 5da1988400Fitch maintient la note de l'Italie à "BBB"
REUTERS •04/05/2024
L'agence de notation Fitch a maintenu vendredi la note de crédit de l'Italie inchangée à "BBB" avec une perspective stable.
Le déficit budgétaire italien s'est établi l'an dernier à 7,2% du produit intérieur brut (PIB), contre 8,6% (révisé) en 2022, mais il reste bien au-delà de l'objectif du gouvernement pour sa deuxième année consécutive. Le gouvernement visait un ratio de 5,3% en 2023.
La dette publique est tombée à 137,3% du PIB en 2023, contre 140,5% l'année précédente, selon l'organisme statistique ISTAT. Cela représente presque trois points de pourcentage de moins que l'objectif de 140,2% fixé par le gouvernement.
Giorgia Meloni, la présidente du Conseil italien, a annoncé prévoir un déficit à 4,3% du PIB cette année.
[crise] L'Italie dernier fusible avant la France.
Modérateurs : Rod, Modérateurs
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 94447
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: [crise] L'Italie dernier fusible avant la France.
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 94447
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: [crise] L'Italie dernier fusible avant la France.
https://www.connaissancedesenergies.org ... eni-240515Rome engrange 1,4 milliard d'euros grâce à la vente de 2,8% du capital du pétrolier Eni
AFP le 15 mai 2024
Le ministère italien de l'Economie a annoncé mercredi avoir placé sur les marchés pour un montant de 1,4 milliard d'euros une part de 2,8% du capital du géant des hydrocarbures Eni, dans le cadre de son plan de privatisations.
Le ministère avait constitué un livre d'ordres dans une procédure accélérée, via un syndicat bancaire, afin de placer des actions Eni "auprès d'investisseurs qualifiés en Italie et d'investisseurs institutionnels étrangers".
Le Trésor public italien a ramené ainsi sa part directe dans Eni de 4,8% à 2%, selon un communiqué du ministère. L'Etat détient toujours une participation supplémentaire de 28,5% dans Eni, par le biais de la Caisse des dépôts italienne (CDP).
Les actions ont été vendues au prix de 14,85 euros l'unité, soit une décote de 1,7% par rapport au cours de clôture du titre mercredi.
Le titre Eni avait clôturé à la Bourse de Milan en baisse de 0,42%, à 15,11 euros, portant la capitalisation du groupe à 49,6 milliards d'euros.
Au premier trimestre, Eni avait vu son bénéfice net chuter de 49%, à 1,21 milliard d'euros, dans le sillage de la baisse des cours du gaz.
Cette cession du capital d'Eni s'inscrit dans le cadre du plan du gouvernement de Giorgia Meloni visant à lever 20 milliards d'euros d'ici 2026, afin de juguler une dette publique dont le ratio par rapport au produit intérieur brut (PIB) est le deuxième plus élevé de la zone euro derrière la Grèce.
- Série de privatisations -
Première étape de ce plan, Rome avait cédé en novembre sur les marchés 25% du capital de la banque Monte dei Paschi di Siena (MPS), la plus vieille du monde, pour un montant de 920 millions d'euros.
Puis, en mars dernier, l'Etat italien avait placé une nouvelle tranche de 12,5% de MPS auprès des investisseurs, engrangeant 650 millions d'euros.
Le gouvernement compte aussi céder une nouvelle part dans le groupe postal public Poste Italiane, pour un montant pouvant atteindre environ 4,4 milliards d'euros, avait annoncé en mars le ministre de l'Economie Giancarlo Giorgetti.
L'Etat italien avait déjà privatisé partiellement Poste Italiane en octobre 2015, en vendant sur le marché quelque 35% de son capital pour près de 3,4 milliards d'euros.
Outre Poste Italiane, très rentable grâce à ses activités d'assurance et de banque, l'Etat compte se défaire d'une portion de ses parts dans la compagnie des chemins de fer Ferrovie dello Stato.
Une autre privatisation en cours due aux exigences de Bruxelles, l'entrée de Lufthansa au capital de la compagnie aérienne publique ITA Airways, née des cendres d'Alitalia, est cependant toujours bloquée, en raison de craintes pour la concurrence.
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 94447
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: [crise] L'Italie dernier fusible avant la France.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 930b4ff364Près de 3.000 milliards d'euros : la dette publique italienne à un niveau record
L'Italie est l'un des sept pays visés par la procédure initiée par l'Union européenne pour déficit public excessif.
Boursorama avec Media Services •16/08/2024
La dette publique de l'Italie s'est hissée à un niveau record en juin, se rapprochant des 3.000 milliards d'euros, a annoncé vendredi 16 août la banque centrale de la troisième économie de la zone euro. La dette italienne a atteint 2.948,5 milliards d'euros, en hausse de 30,3 milliards sur un mois, indique la Banque d'Italie dans un communiqué.
La dette italienne, repassée sous la barre des 2.700 milliards en novembre 2021, n'a cessé ensuite d'augmenter et s'est creusée de plus de 180 milliards d'euros depuis l'arrivée à son poste de la Première ministre d'extrême droite Giorgia Meloni.
En juin, "l'augmentation reflète les besoins des administrations publiques (+15,3 milliards), la hausse des disponibilités liquides du Trésor (+13,5 milliards), ainsi que l'effet des +spreads+ et primes d'émission et de remboursement, la réévaluation des titres indexés sur l'inflation et l'évolution des taux de change (+1,4 milliard)", détaille la Banque d'Italie.
Marges de manoeuvre réduites
L'Italie affiche des indicateurs économiques contrastés: le chômage recule, le taux d'emploi augmente, les salaires réels progressent - même s'ils restent sous leur niveau de 2007, une situation quasi unique parmi les pays de l'OCDE - et l'inflation est inférieure à la hausse des prix dans la zone euro (la Banque d'Italie table sur 1,1% cette année). En revanche la croissance reste modérée, à 0,2% au deuxième trimestre. Le gouvernement a abaissé en avril sa prévision, à 1%, puis 1,2% en 2025. La Banque d'Italie, elle, table sur 0,6% en 2024 puis 0,9% en 2025 et 1,1% en 2026.
Les marges de manœuvre budgétaires de l'exécutif italien sont donc restreintes et l'endettement de l'Etat ne cesse de se creuser. L'Union européenne a formellement lancé fin juillet une procédure pour déficit public excessif contre l'Italie et six autres Etats membres (France, Belgique, Hongrie, Pologne, Slovaquie et Malte).
Ces pays ont dépassé l'an dernier la limite de déficits publics fixée à 3% du PIB par le Pacte de stabilité, qui limite aussi la dette à 60% du PIB. Or l'Italie est le pays ayant présenté l'an dernier le déficit le plus important (7,4% du PIB) et sa dette est l'une des plus élevées de l'UE, à 137% du PIB. Les pays ciblés par les mesures disciplinaires devront envoyer d'ici septembre des plans à moyen terme sur la manière de revenir dans les clous.
La Commission européenne communiquera ensuite en novembre des évaluations de ces plans avec des détails sur la voie à emprunter pour retrouver la santé budgétaire.