Economie agricole dans le monde

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 05 nov. 2022, 11:49

Les prix alimentaires mondiaux ont encore baissé durant le mois d’octobre (FAO)

Agence Ecofin 4 nov 2022

Après les inquiétudes observées sur les marchés dans les premiers mois de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le marché des produits alimentaires connaît une certaine accalmie.

Dans le monde, les prix des principales denrées de base continuent de refluer. En octobre dernier, l’indice FAO qui suit la variation des cours internationaux d’un panier de 5 de produits alimentaires (céréales, viande, produits laitiers, sucre, huiles végétales), a atteint 135,9 points contre 136 points le mois dernier.

Cette situation marque le 7ème mois consécutif de repli des prix depuis le sommet historique atteint en mars 2022 dans la foulée de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Si en octobre, les prix des huiles végétales, des produits laitiers, de la viande ou encore du sucre ont tous reculé, la tendance est à la hausse du côté des céréales. Sur fond d’incertitudes sur l’accord céréalier signé en juillet dernier en Turquie sous l’égide de l’ONU, les prix des graminées ont augmenté de 3 %.

Alors que la Russie a déclaré le 2 novembre dernier, qu’elle reprendrait sa participation sur ladite entente, de nombreux observateurs soulignent que sa reconduction n’est pas encore acquise d’ici le 19 novembre, date de son expiration.

Cet accord instaurant un corridor maritime sur la mer Noire a permis l’exportation de près de 10 millions de tonnes de céréales depuis les ports ukrainiens selon le Centre de coordination conjointe (JCC).

Si cette incertitude supplémentaire est de nature à attiser la volatilité sur le marché, la FAO souligne toutefois que les perspectives sont positives du côté de la production de blé. Celle-ci portée par une récolte russe historique devrait atteindre en 2022, 783,8 millions de tonnes, un record absolu.

Pour rappel, le blé est la céréale la plus échangée dans le monde avec 25 % de sa production qui est commercialisée contre 15 % pour le maïs et 10 % pour le riz.
https://www.agenceecofin.com/marches/04 ... ctobre-fao

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Message par energy_isere » 06 nov. 2022, 15:29

vidéo 6mn sur la récolte et transformations des amandes en Azerbaidjan. Usine de 2000 tonnes par an !
https://www.youtube.com/watch?v=PFwYZqx3dAk

Image
Comment les amandes sont-elles cultivées et récoltées ? Vous n'avez pas encore vu autant d'amandes

INDUSTRY INSIDER
1,08 k abonnés

175 805 vues 12 oct. 2022

AZBADAM, le plus grand producteur d'amandes d'Azerbaïdjan et propriétaire de la première et unique usine de transformation d'amandes de la région, vous souhaite la bienvenue cordiale et sincère. Depuis sa création, AZBADAM a choisi de fonctionner uniquement sous le signe de produits de qualité et d'opérations respectueuses de l'environnement pour approvisionner un marché intérieur largement dépendant des importations avec des produits locaux et exporter les amandes transformées achetées auprès de différents producteurs. L'équipe jeune, professionnelle et énergique avance avec confiance vers cet objectif!

AZBADAM se concentre sur la transformation et la vente des produits de ses propres vergers et d'autres vergers d'amandiers du pays. Les amandes de haute qualité cultivées dans nos vergers de 427 hectares sont cultivées conformément aux exigences du certificat GLOBAL GAP, puis subissent un cycle complet dans une usine de transformation conçue selon les dispositions du certificat ISO 22000 et FSSC 22000, et sont finalement fabriquées prêt à vendre.
L'entretien des amandiers dans nos vergers est effectué en fonction du microclimat du lieu de culture. Les systèmes intelligents de surveillance des cultures appliqués contrôlent la culture des plantes et aident nos agronomes à assurer une irrigation, une fertilisation et une lutte antiparasitaire efficaces. Pour cultiver un produit de qualité, nous mesurons d'abord, puis nous appliquons.
Décorticage des amandes,
décorticage et transformation
L'usine de transformation des amandes a été construite et mise en service en peu de temps. La coopération avec Borrell Group, un fabricant espagnol d'équipements de traitement des amandes, est un excellent exemple de l'importance que nous attachons à notre travail.

Dans notre usine, les amandes sont d'abord nettoyées des débris, puis humidifiées pour être décortiquées, ensuite décortiquées dans le noyau, triées et, après séchage, disposées en variétés de 5 calibres différents et emballées pour la vente. Dotée des équipements les plus à la pointe de la technologie, notre usine de transformation d'amandes a une capacité de traitement annuelle de 2000 tonnes d'amandes décortiquées. Cela permet d'approvisionner pleinement le marché local et permet également de concevoir une stratégie de vente orientée vers l'exportation.

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Message par energy_isere » 24 nov. 2022, 12:49

Huile de tournesol: retour aux prix d’avant-guerre

RFI le : 24/11/2022 Par : Marie-Pierre Olphand

Les prix de l’huile de tournesol sont revenus à ceux d’avant-guerre. Et ce malgré la forte baisse de la récolte de l’Ukraine.


Comme il fallait s’y attendre, la production de tournesol en Ukraine est bien en deçà de celle de l’année dernière. Les estimations, à l’heure où la récolte est en train de toucher à sa fin, font état de 10 millions de tonnes, alors que le pays avait produit lors de la dernière campagne plus de 17 millions de tonnes. Cette chute pourrait en théorie avoir un fort impact sur le marché, puisque l’Ukraine réalise à elle seule la moitié des exportations mondiales d’huile de tournesol.

Les stocks compensent la plus faible récolte

Mais à cause de la guerre qui a affecté le commerce en mer Noire, les stocks d’ordinaire quasi inexistants en fin de campagne sont, cette année au contraire, importants : ils seraient supérieurs à 4,5 millions de tonnes et devraient permettre de compenser en grande partie la baisse de production.

On comprend mieux que les prix n’aient pas bondi puisqu’il y aura de la graine à exporter. La tonne d’huile à Rotterdam s’affichait cette semaine autour de 1 300 dollars contre plus de 2 000 dollars après la guerre. L’autre facteur qui explique cette forte baisse, c’est la demande. Le contexte inflationniste et la politique anti-Covid de la Chine, grande importatrice d’huile de tournesol, pèsent sur les achats. Et même si les besoins européens s’annoncent plus grands que d’habitude en raison d’une récolte touchée par la sécheresse, les prix reflètent un marché moins tendu qu’il y a quelques mois.


L’Ukraine a exporté plus de graines non transformées

« Le marché s’est adapté tout comme la demande qui s’est en partie reportée vers d’autres huiles » explique Nathan Cordier, responsable de l’analyse des marchés chez Agritel.

L’industrie, elle aussi, a été contrainte de s’adapter. Les usines de trituration ukrainienne ont pour beaucoup été mises à l’arrêt. L’Ukraine a donc cette année vendu moins de tourteaux et moins d’huile, mais a exporté sept fois plus de graines de tournesol non transformées, selon un rapport du ministère américain de l’Agriculture. Ces graines triturées dans les pays d’arrivée vont inévitablement faire monter la facture des industriels au vu des coûts énergétiques pour faire tourner les usines, en particulier en Europe.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... ant-guerre

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Message par energy_isere » 04 déc. 2022, 19:05

De l'importance de la culture de la figue de Barbarie en Tunisie :
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 3976922149

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Message par energy_isere » 02 janv. 2023, 13:41

Comment la poule a conquis le monde audio podcast 16mn https://podcasts.20minutes.fr/20-minute ... s-le-monde
Sixième Science | 20 Minutes

60 à 80 milliards de poules/poulets à ce jour. 40% de la viande consommée dans le monde.

En fait la poule est domestiquée et consommée assez récemment. Ecouter son histoire dans le podcast.

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Message par energy_isere » 04 janv. 2023, 19:19

Le Brésil, futur champion sur le marché du coton ?

RFI le : 04/01/2023 Par : Marie-Pierre Olphand

Le Brésil premier exportateur de coton en 2023, devant les États-Unis ? Le pays est peut-être trop optimiste, mais le défi est lancé sur le marché de l'or blanc !


Les ambitions sont affichées par les producteurs brésiliens eux-mêmes : devenir les premiers exportateurs d’or blanc sur le marché mondial. Et dès cette année peut-être. L’Association brésilienne des producteurs (Apraba) table sur l’augmentation des surfaces dédiées au coton cette année et vise une récolte de 3 millions de tonnes soit 18 % de plus qu’en 2022. Si cela se confirme, le pays pourrait alors exporter 2,2 millions de tonnes, selon l’Apraba, le reste étant absorbé par les filatures locales.

Mais pour passer devant les États-Unis, qui ont exporté 800 000 tonnes de plus que le Brésil en 2022/2023, les Brésiliens misent aussi, peut-être avec beaucoup d’optimisme, sur une chute de 30 % des semis américains cette année, au profit de cultures plus rentables telles que le maïs, le soja ou le blé.

Un potentiel de croissance « sans limites »

Le ministère américain de l’Agriculture (USDA) donnera ses estimations en février pour la récolte 2023, et ne confirme donc pas ces prévisions, mais l’USDA confirmait en revanche déjà il y a deux ans, le potentiel de croissance du Brésil.

Selon une note américaine datée de mars 2021, le potentiel d’expansion de la culture cotonnière dans le Mato Grosso est presque sans limites puisque le coton arrive la plupart du temps en deuxième culture une fois le soja récolté. Théoriquement, c'est donc la totalité des surfaces de soja qui pourraient laisser place au coton. D’ici mars 2030, les surfaces de coton pourraient croître de 75 % dans cet État-là du pays, toujours selon cette note de l’USDA.

La Chine se positionne déjà

Si l’objectif brésilien de devenir premier exportateur mondial de coton ne se confirme pas cette année, mais plutôt dans trois à cinq ans comme le projettent certains experts, la volonté du pays de devenir un géant de l’or blanc est bien réelle, malgré les défis logistiques que posera l’augmentation de volumes proposés à l’export. Elle n’a d’ailleurs pas échappé aux acheteurs asiatiques.

De plus en plus de négociants privés chinois s’installent dans le pays. Pour des raisons politiques, le Brésil est une opportunité pour l’Empire du Milieu, premier importateur mondial. « Les Chinois se feront un plaisir d’acheter plus de coton brésilien si cela leur permet d’acheter moins de coton américain », explique un expert de la filière. Selon les derniers chiffres de novembre, la Chine, mais aussi le Pakistan et le Vietnam ont été les trois principaux acheteurs de la récolte brésilienne 2022.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... 9-du-coton

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Message par energy_isere » 10 janv. 2023, 17:35

Agrumes de Méditerranée: la production malmenée

RFI le : 10/01/2023 Par : Marie-Pierre Olphand

La filière des agrumes de Méditerranée sera déficitaire pour cette campagne. Durement éprouvé par les anomalies climatiques le secteur espère échapper à un deuxième fléau : l’épidémie du dragon jaune qui a déjà ravagé les vergers de Floride.


Avec 21 millions de tonnes annoncées, la production méditerranéenne 2022/2023 sera une des plus basses de ces dernières années -15 % par rapport à l’année dernière. En cause, des sécheresses trop longues, et des coups de gel au mauvais moment dans plusieurs pays qui comptent sur le marché. Au moins quatre d’entre eux voient leur production reculer significativement : l’Espagne, le Maroc, l’Italie et la Turquie.

L’Espagne et le Maroc touchés au cœur des vergers

Pour le premier exportateur mondial, l’Espagne - qui réalise 25% des échanges mondiaux - c’est la dégringolade, selon la cellule d’analyse économique Fruitrop.

Le Maroc réalise lui aussi son pire niveau de production depuis une dizaine d’années, soit -33 % par rapport à l’année record de l’année dernière. Là aussi par manque d’eau, avec des nappes phréatiques trop basses et des barrages qui affichent un niveau de remplissage trop faible pour répondre aux besoins.

Sur le papier, l’Égypte, qui elle devrait atteindre un record de production, aurait pu compenser le défaut de production du bassin méditerranéen, mais les qualités offertes sont très différentes et ne peuvent se substituer aux fruits d’Espagne ou d’Italie.

En conséquence, les prix à l’importation sur le marché européen sont plus élevés que l’année dernière en particulier pour les petits agrumes - Clémentine : +22% et Citron : +23% -, et qui le resteront jusqu’aux printemps probablement.

En contrepartie, cette hausse permet de revenir à des prix plus proches des coûts de production, mais la rémunération des producteurs reste toujours insuffisante, pointe Eric Imbert chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).

La menace du dragon jaune

Après avoir affronté la sècheresse, les producteurs européens pourraient avoir à livrer bientôt peut-être un autre combat : celui contre le dragon jaune - appelée aussi greening - une maladie qui a ravagé les orangers de Floride ces quinze dernières années. La production d’oranges y est passée de 10 millions de tonnes à 1,1 million de tonnes, la production de pomelos, d’1,6 million de tonnes à 0,2 million de tonnes.

Un risque majeur d’épidémie en Méditerranée n’est pas à exclure, viennent d’alerter des chercheurs dans une étude publiée dans la revue Frontiers. Ils ont découvert qu’un insecte déjà présent depuis cinq ans en Espagne pouvait être un vecteur de la forme la plus virulente de la maladie. Les conséquences d’une éventuelle épidémie seraient immenses, car l’hiver l’Europe dépend à 100 % des agrumes de Méditerranée.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... men%C3%A9e

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Message par energy_isere » 16 janv. 2023, 12:17

La pomme de terre européenne sous pression

RFI le : 16/01/2023 Par : Marie-Pierre Olphand

Les industriels de la frite et de la chips investissent de plus en plus en Europe et font grimper la demande. Un défi pour la filière de la pomme de terre déjà sous pression avec des coûts de production qui ont explosé.


Il faudrait un million de tonnes de pommes de terre de plus par an pour répondre à la demande des industriels européens qui se profile dans les deux ans qui viennent. De nouvelles usines de transformation devraient voir le jour d'ici 2024 et s'ajouteront aux nouvelles lignes de production qui sont en train d'entrer en service dans les structures existantes. Autant de nouvelles capacités qu'il va bien falloir alimenter.

Cette demande qui ne devrait que croître en raison des besoins hors Europe, provoque d'ores et déjà « une certaine agitation dans les prix des contrats proposés pour la prochaine saison », selon Nedato, un producteur néerlandais.

Dans ce contexte, l'Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT) attire l'attention des pouvoirs publics : après une année 2022 qui a vu la production française chuter de 12%, il va falloir, pour répondre à la demande, lutter pour maintenir les surfaces et soutenir les rendements.

Cela passera nécessairement par un accompagnement des agriculteurs dont les couts de production sont en hausse de 30% et qui sont aussi confrontés à un manque d'eau. L'irrigation est devenue une véritable préoccupation après la sècheresse de l'été dernier qui a vu le rendement, en France, baisser à son plus bas niveau depuis plus de 27 ans, pour les pommes de terre de consommation.


Quel impact sur l'assolement ?

Cette forte demande des industries de la chips et de la frite pourrait chambouler l'affectation des surfaces. Car cultiver de la pomme de terre fraîche est plus exigeant, et au regard des prix de contrats, certains agriculteurs risquent d'opter pour un risque moindre et donc se tourner vers l'industrie ! L'appel d'air se fait déjà sentir, selon les représentants de la filière.

Quelles que soient les qualités cultivées, le défi énergétique reste le même pour 2023. Les coûts ont été multipliés par 4 ou parfois 5. En industrie comme en frais, la tubercule est entreposée entre 4 et 8 degrés, parfois pendant plusieurs mois. Et impossible de renoncer à ce froid depuis l'interdiction, il y a deux ans, d'une molécule anti-germinative.

Après une année 2022 hors norme, les agriculteurs attendent des prix plus rémunérateurs qui leur permettent tout simplement de continuer à produire, disent-ils. Pour la France, l'enjeu est aussi de conserver son statut de premier exportateur mondial de pommes de terre.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... s-pression

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Message par energy_isere » 21 janv. 2023, 14:09

La Roumanie détrône l’Ukraine pour devenir le second fournisseur de blé à l’Egypte en 2022

Agence Ecofin 17 janvier 2023

L’Egypte est le premier importateur mondial de blé. Face à l’opportunité économique que représente ce marché, les principaux fournisseurs mondiaux se livrent une rude concurrence pour y gagner des parts.

En 2022, l’Ukraine a perdu sa place de second exportateur de blé à l’Egypte au profit de la Roumanie. Dans le sillage de la guerre avec la Russie ayant démarré le 24 février dernier et qui a endommagé ses capacités logistiques, le pays n’a envoyé que 845 587 tonnes de la céréale, soit environ 9 % du total des importations de l’Egypte contre 21 % un an plus tôt selon des données relayées par Reuters.

Pendant ce temps, la Roumanie expédiait 1,3 million de tonnes de blé, ce qui représente 13,6 % des achats totaux du pays africain. Dans l’ensemble, les importations de blé de l’Egypte ont chuté de 18,7 % à 9,5 millions de tonnes en raison de la hausse globale des prix et des problèmes d’accès aux devises étrangères rencontrés par le secteur privé.

En dépit de ce contexte, il faut souligner que la Russie a réussi à faire passer sa part dans les importations totales du pays à 57 % contre 50 % un an plus tôt même si les volumes ont reculé d’une année sur l’autre à 5 millions de tonnes (- 6,7 %).

Selon les analystes, cette domination sur le marché égyptien devrait encore se renforcer cette année avec la récolte record de blé attendue en Russie qui devrait encore améliorer la compétitivité de sa céréale qui est déjà la moins chère du monde en dépit de la hausse des primes d’assurance pour le transport sur la mer Noire.

L’ex-URSS a d’ailleurs remporté récemment un appel d’offres égyptien portant sur la livraison de 40 000 tonnes de la graminée. « Le prix est le premier déterminant du choix. Nous lançons des appels d’offres, nous vérifions les coûts franco à bord, les prix du fret et nous achetons, quelle que soit l’origine », souligne Ali Moselhy, ministre de l’Approvisionnement.

Pour rappel, l’Egypte consomme annuellement près de 20 millions de tonnes de blé.
https://www.agenceecofin.com/cereales/1 ... te-en-2022

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Message par energy_isere » 04 févr. 2023, 01:57

Les prix alimentaires mondiaux poursuivent leur reflux en janvier, selon la FAO

AFP•03/02/2023

Les prix mondiaux des produits alimentaires ont légèrement reflué en janvier, pour le dixième mois consécutif, à la faveur d'une baisse des prix du blé et des huiles végétales, a annoncé vendredi l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

L'indice FAO des prix des denrées alimentaires, qui suit la variation des cours internationaux d'un panier de produits de base, pour janvier a légèrement diminué par rapport à son niveau du mois de décembre (-0,8%) et se situe très loin du pic atteint en mars 2022 (-17,9%) quand les premiers effets de la guerre en Ukraine ont été mesurés.

Le prix global des céréales est resté pratiquement inchangé, mais celui du blé, la céréale du pain, a baissé de 2,5%, du fait des abondantes productions attendues d'Australie et de Russie, qui ont "dépassé les prévisions", note la FAO.

A la baisse également, le prix des huiles végétales, en repli de 2,9% en janvier. "Les prix mondiaux des huiles de palme et de soja ont chuté en raison de la faiblesse de la demande mondiale d'importations, tandis que ceux des huiles de tournesol et de colza ont baissé en raison de l'abondance des disponibilités à l'export", détaille l'organisation.

Les prix du sucre ont également baissé sur un mois (-1,1%), tout comme celui des produits laitiers (-1,4%), avec "une tendance à la baisse des prix du beurre et des poudres de lait en raison d'une demande plus faible des principaux importateurs et d'une augmentation des disponibilités en Nouvelle-Zélande". Le prix de la viande est resté stable.

- Resserrement de l'offre céréalière -

En revanche, les prix internationaux du riz "ont bondi de 6,2% par rapport à décembre, sous l'effet de disponibilités plus restreintes, d'une forte demande locale dans certains pays exportateurs asiatiques et des mouvements des taux de change".

Et "en raison de la forte demande d'exportations du Brésil et des inquiétudes liées à la sécheresse en Argentine", les prix mondiaux du maïs ont légèrement augmenté.

L'organisation onusienne a par ailleurs confirmé un "resserrement" de l'offre de céréales en 2022-23.

La production céréalière mondiale en 2022 "est désormais prévue à 2.765 millions de tonnes, soit 1,7% de moins" que l'année précédente - mais en légère hausse par rapport à la prévision de décembre, du fait des abondantes récoltes de blé attendues.

Les prévisions de la production mondiale de riz ont été révisées à la baisse, à -2,6% par rapport à son niveau record de 2021, car "la production plus faible que prévu en Chine a plus que compensé les révisions à la hausse pour le Bangladesh et d'autres pays".

Pour 2023, les premières indications laissent entrevoir "une probable expansion des superficies cultivées en blé d'hiver dans l'hémisphère nord", à cause principalement de la hausse des prix du blé.

Toutefois, la faiblesse des prix intérieurs pourrait au contraire entraîner "une légère réduction des semis de blé" en Russie, premier exportateur mondial, tandis que l'Ukraine pourrait réduire de 40% les superficies plantées en blé d'hiver du fait du conflit.

"Des semis records sont prévus en Inde, stimulés par les prix élevés du marché et les prix de soutien, et des semis relativement élevés sont prévus au Pakistan, les eaux stagnantes des inondations de 2022 causant moins d'entraves que prévu initialement", souligne la FAO.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 0a5e6a19f0

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 04 févr. 2023, 14:39

Podcast FranceInter
Le chocolat, une catastrophe écologique et sociale ?
Mardi 10 janvier 2023

ÉCOUTER (55 MIN) https://www.radiofrance.fr/franceinter/ ... 23-8979117


Chaque année, un Français consomme en moyenne 7 kilos de chocolat.

perso 1.5 tablette de 100 g par semaine soit 7.8 kg par an sous cette forme plus un peu sous d'autre formes.

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 04 févr. 2023, 15:07

Côte d’Ivoire : l’exécutif annonce l’installation de 3 nouvelles usines de transformation de cacao

Agence Ecofin 30 janvier 2023

La Côte d’Ivoire est le principal producteur mondial de cacao. Dans la filière, l’exécutif a entrepris depuis quelques années de rendre l’environnement économique attractif pour stimuler l’investissement des acteurs privés dans le segment de la transformation.

La Côte d’Ivoire a signé un accord avec les Émirats arabes unis pour la construction d’une nouvelle usine de transformation de Cacao au cours des 9 prochains mois. C’est ce qu’a révélé Yves Brahima Koné, directeur général du Conseil Café-Cacao (CCC) le vendredi 27 janvier dernier.

Dotée d’une capacité de broyage de 120 000 tonnes de fèves par an, l’usine sera installée sur un site basé dans la ville de San Pedro. D’après le responsable, deux autres unités financées par la Chine sont également prévues pour entrer en service en octobre prochain avec une capacité de traitement annuel de 50 000 tonnes chacune.

Une fois opérationnelles, ces trois usines devraient ajouter une capacité supplémentaire de broyage de fèves de 220 000 tonnes à l’industrie locale, qui traite actuellement entre 35 et 40 % de la production nationale de cacao.

Globalement, ces nouveaux investissements annoncés permettront à la filière ivoirienne de traiter plus de 1 million de tonnes de cacao par an à partir de la prochaine campagne 2023/2024. Une prévision qui, si elle se réalise, fera de la nation éburnéenne le premier broyeur de cacao au monde devant les Pays-Bas, son principal concurrent d’après M. Koné.

En Côte d’Ivoire, l’exécutif ambitionne d’assurer 100 % de la première transformation de sa production annuelle de cacao à l’horizon 2030.
https://www.agenceecofin.com/cacao/3001 ... n-de-cacao

1 million de tonne en Cote d'Ivoire, chiffre à comparer à :

Au cours de la saison 2021/2022, environ 4,9 millions de tonnes de cacao ont été produites dans le monde. La Côte d'Ivoire et le Ghana sont de loin les deux plus grands pays producteurs de cacao, représentant plus de 60 % de la production mondiale de cacao, suivis par l'Équateur avec 7 %.

https://www.kakaoplattform.ch/fr/a-prop ... %207%20%25.

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 12 févr. 2023, 15:22

Quels sont les principaux pays producteurs de coton ?
Cette fibre naturelle est présente sur tous les continents, mais c’est la Chine qui en produit le plus, juste devant l’Inde et les États-Unis.

Visual Capitalist Publié le 05 février 2023

Image

Créé en 2011, le site canadien Visual Capitalist propose des infographies sur des sujets tels que la technologie, l’énergie, l’économie mondiale… Celle-ci, publiée le 23 novembre, s’intéresse à la production du coton.

Présente partout, cette fibre est utilisée dans la fabrication de vêtements mais aussi d’autres objets du quotidien, comme les filtres à café ou les masques faciaux, qui se sont multipliés avec le Covid-19. C’est la fibre naturelle la plus utilisée dans le monde. Elle est devenue le premier produit agricole non alimentaire ; 74 % de la production mondiale est issue de cinq pays.

Durant la saison 2021-2022, plus de 25 millions de tonnes de coton ont été produites dans le monde, soit près de 1 million de plus que lors de la saison précédente. Si la Chine est le pays qui en produit le plus, c’est aussi celui qui en achète le plus aux États-Unis, premier pays exportateur mondial.

Source de pollution et de travail forcé

Ce n’est pas parce qu’elle est naturelle que cette fibre est exempte de polémique. Au contraire. Parmi tous les produits agricoles, c’est l’un des plus grands consommateurs d’eau. Sa culture implique souvent l’utilisation de pesticides, qui menacent la qualité des sols et de l’eau.

En outre, selon un rapport de la Commission européenne, sa production implique du travail forcé ou infantile, en particulier “en Afrique et en Asie, où la production du coton nécessite beaucoup de main-d’œuvre ou fonctionne principalement avec de petites exploitations ou des fermages et métayages”.
https://www.courrierinternational.com/g ... s-de-coton

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 14 févr. 2023, 21:12

Les roses de la Saint Valentin que ces jeunes hommes ont offert.
Saint-Valentin en Europe, les roses africaines toujours bien placées

RFI le : 14/02/2023 Par : Marie-Pierre Olphand

En ce jour de Saint-Valentin, les roses africaines ont toujours la cote sur le marché international. Vendues à des prix compétitifs, elles permettent de compenser une production de fleurs européenne frappée de plein fouet par la hausse des coûts énergétiques.

Image
lire https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... ac%C3%A9es

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 18 févr. 2023, 11:58

La Chine veut accroître sa production agricole pour améliorer son autosuffisance

Agence Ecofin 14 fev 2023

Dans le monde, la Chine représente le premier marché d’importation de plusieurs denrées majeures comme les produits laitiers, le bœuf, le soja ou encore le maïs. Face à une demande qui ne connaît pas d’essoufflement, les autorités tentent de réduire leur dépendance aux importations.

En Chine, le gouvernement entend renforcer les efforts dans le cadre de l’augmentation de la production agricole de plusieurs denrées stratégiques et réduire les achats sur un marché international de plus en plus volatil. C’est ce qu’a indiqué le Conseil des affaires d’État dans son plan annuel de politique rurale cité par Reuters.

Dans l’empire du Milieu, les importations de maïs par exemple ont été ainsi presque décuplées entre 2016/2017 et 2021/2022 passant de 2,4 millions de tonnes à 21,8 millions de tonnes selon les données du Département américain de l’agriculture (USDA).

Par ailleurs, le pays occupe une place majeure sur le marché du soja avec chaque année plus de 90 millions de tonnes de l’oléagineux qui entre sur son territoire pour les besoins de l’industrie animale.

Dans le cadre de ladite feuille de route, les autorités qui ont longtemps adopté une approche prudente à l’égard des biotechnologies agricoles comptent augmenter la cadence de commercialisation du maïs et du soja génétiquement modifiés afin d’accroitre les rendements des cultures. Parallèlement, elles veulent soutenir davantage les producteurs de blé et promouvoir la culture du colza.

Globalement, le gouvernement compte notamment parvenir à l’augmentation de la capacité de production de céréales de 50 millions de tonnes, par rapport à la production actuelle de plus de 650 millions de tonnes et à la réduction de l’utilisation des rations de farine de soja dans l’alimentation animale.
https://www.agenceecofin.com/marches/14 ... suffisance

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