Le Graphite

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Message par energy_isere » 10 sept. 2022, 11:23

suite de ce post du 14 mai 2022 viewtopic.php?p=2343200#p2343200
Tanzanie : l’australien Black Rock Mining obtient une licence minière spéciale pour le graphite de Mahenge

Agence Ecofin 07 septembre 2022

La croissance de la demande mondiale de graphite a poussé ces dernières années plusieurs entreprises à investir pour produire le matériau. Si la Chine domine l’approvisionnement mondial, l’Afrique est en bonne voie pour la supplanter, grâce à la Tanzanie, le Mozambique ou Madagascar.

En Tanzanie, Black Rock Mining a annoncé le mercredi 7 septembre l’obtention d’une licence minière spéciale (SML) pour son projet de graphite Mahenge. Valable pour 26 ans, contre 10 dans le précédent permis d’exploitation minière, ce nouveau titre est octroyé à Faru Graphite Corporation, coentreprise formée avec l’Etat dans le cadre de la convention minière signée en décembre dernier.

« Il s’agit d’une étape importante pour Black Rock qui représente le dernier obstacle réglementaire clé, débloque notre processus de financement et permet le début de la construction. La société se concentre désormais sur l’avancement du processus de financement du développement du projet », a commenté John de Vries, PDG de la compagnie.

Selon une estimation publiée en février dernier, le projet Mahenge héberge la plus grande ressource minérale mesurée de graphite au monde. La construction d’une mine pour l’exploiter nécessite un investissement initial de 115 millions de dollars.
https://www.agenceecofin.com/graphite/0 ... de-mahenge

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Message par energy_isere » 17 sept. 2022, 11:08

suite du post au dessus.
Tanzanie : après la Corée du Sud, Black Rock Mining se rapproche des Etats-Unis pour le graphite de Mahenge

Agence Ecofin 11 septembre 2022

Les métaux « verts » du sous-sol africain attirent les entreprises basées en Chine, au Japon ou aux Etats-Unis. Par manque d’usines de transformation, les pays producteurs du continent exportent la matière première et sont donc exclus d’une partie importante de la chaine de valeur.

L’australien Black Rock Mining a annoncé le 9 septembre la conclusion d’un accord-cadre entre sa filiale tanzanienne Faru Graphite Corp. et l’entreprise américaine Urbix Inc. Spécialisée dans la production de matériaux d’anode pour batteries lithium-ion, cette dernière cherche à obtenir un approvisionnement en graphite naturel provenant de la future mine Mahenge en Tanzanie.

Selon les termes de l’accord, Urbix devra financer en partie la mise en œuvre du Module 2 de Mahenge, afin d’en acheter la production par la suite. Ce soutien passera par l’entrée au capital de l’entreprise ou un prépaiement pour les futurs achats et aidera Black Rock à développer simultanément les Modules 1 et 2.

Pour rappel, le plan de développement en phases de la mine prévoit la construction successive de quatre modules capables de livrer chacun, à plein régime, 85 000 tonnes de graphite. Black Rock a bouclé il y a plus d’un an un accord plus ou moins similaire avec le sud-coréen POSCO pour lancer le Module 1.

Selon l’étude de faisabilité en juillet 2019, la construction de la mine Mahenge nécessite un investissement total de 337,4 millions de dollars dont 116 millions $ et 69,5 millions $ respectivement pour le Module 1 et le Module 2.

Quid de la transformation locale

La conclusion définitive du partenariat entre Urbix et Black Rock Mining est soumise à la satisfaction de certaines conditions, sous 200 jours environ. Si la transaction est bouclée, le graphite tanzanien arrivera sur l’un des plus grands marchés mondiaux pour ce produit.

Pour rattraper son retard sur la Chine, Washington soutient actuellement la montée en puissance d’une industrie de batteries électriques qui devrait consommer annuellement 2,5 milliards $ de matériaux d’anodes d’ici 2025. Comme l’illustre l’accord entre POSCO et Black Rock, la Corée du Sud cherche aussi à jouer les premiers rôles sur ce marché en pleine explosion.

Pendant ce temps, la Tanzanie (et d’autres pays africains comme le Mozambique ou Madagascar), dont le graphite constitue la matière première pour ces usines installées en Chine, aux Etats-Unis, en Corée du Sud ou au Japon, ne devrait jouer qu’un rôle marginal dans la chaine de valeur. Le pays bénéficie certes d’une participation gratuite de 16% dans Faru Graphite, propriétaire de la mine, ainsi que d’une redevance minière sur les revenus et d’autres taxes, mais ces retombées financières sont sans commune mesure avec les bénéfices en jeu.

Le gouvernement tanzanien serait donc bien inspiré de pousser Black Rock et les autres compagnies exploitant le graphite dans le pays, à développer localement quelques usines pour produire les matériaux directement utilisés par les fabricants de batteries électriques. Ce qui nécessite notamment d’investir dans la disponibilité et la fiabilité de l’énergie, et dans le renforcement des compétences locales.
https://www.agenceecofin.com/graphite/1 ... de-mahenge

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Message par energy_isere » 24 sept. 2022, 10:51

en relation avec ce post du 9 avril 2022 viewtopic.php?p=2340991#p2340991
Comment Madagascar compte devenir l’une des principales alternatives à la domination chinoise sur le graphite

Agence Ecofin 23 sept 2022

Le 8 septembre 2022, Tirupati Graphite a annoncé l’achat de trois permis miniers couvrant 31,25 km² à Madagascar. Dernier investissement en date de cette société qui exploite déjà deux mines de graphite au centre de la Grande île, il illustre l’attrait que le graphite de Madagascar suscite à la faveur de l’explosion de la demande mondiale pour ce produit. Un intérêt qui pourrait bien positionner le pays comme une alternative de choix à la Chine.

Dans un rapport publié en août 2022, le cabinet Wood Mackenzie prévoit que l’Afrique deviendra le premier producteur mondial de graphite naturel d’ici 2026. A cette échéance, la production combinée des pays africains devrait en effet représenter 40 % de l’offre mondiale (contre 15 % en 2021), soit mieux que la Chine qui devra se contenter de 35 % de parts de marché (contre 68 % l’année dernière). Si plusieurs pays vont contribuer à cette performance, le cas de Madagascar mérite néanmoins qu’on s’y attarde. Selon plusieurs données concordantes, la Grande île est actuellement le deuxième producteur du continent derrière le Mozambique, mais fera bientôt face à l’émergence d’autres producteurs africains comme la Tanzanie, pays où les projets de graphite sont nombreux.

Deux locomotives…

A Antanarivo pourtant, l’heure n’est pas à l’inquiétude, car Madagascar peut s’appuyer sur quelques projets très prometteurs et compter sur les ambitions des compagnies qui les pilotent. Deux d’entre elles méritent une attention particulière, en l’occurrence Tirupati Graphite et NextSource Materials. La première parce qu’elle assure aujourd’hui l’essentiel des exportations du pays et la seconde parce qu’elle compte devenir le plus grand producteur de l’île à moyen terme.

Tirupati symbolise la montée en puissance de Madagascar comme acteur majeur du graphite africain ces dernières années, même si le pays est historiquement un producteur important sur le continent. Arrivée dans le pays en 2017 avec le rachat de la société Establissement Rostaing, la compagnie anglo-indienne a notamment hérité à Sahamamy d’une usine vétuste capable de livrer seulement 200 tonnes de graphite par an.

Elle décide donc d’abandonner ces installations et met en service deux ans plus tard une usine moderne avec une capacité de production annuelle de 3 000 tonnes. Une seconde usine d’une capacité de production de 18 000 tonnes de graphite en flocons devrait également entrer en service avant la fin de l’année 2022, et porter la production annuelle de la mine Sahamamy à 21 000 tonnes. L’objectif de la compagnie à moyen terme reste néanmoins de produire 84 000 tonnes de graphite d’ici 2024.

Pour atteindre ce but, Tirupati peut compter sur une deuxième mine, Vatomina. Acquis également en 2017, ce projet a commencé à livrer du graphite seulement l’année dernière, avec une usine de traitement disposant d’une capacité annuelle de 9 000 tonnes. Un développement par étapes au cours des deux prochaines années, via l’ajout de nouveaux modules de traitement du minerai, permettra d’atteindre l’objectif de produire 84 000 tonnes de graphite en flocons chaque année, soit quasiment le triple de la production nationale l’année dernière.

Enfin, l’acquisition récente de trois nouveaux permis miniers pour le graphite, à proximité de ses deux projets, permet à la compagnie de viser encore plus haut, jusqu’à 200 000 tonnes par an au total.

« Ces acquisitions peuvent nous aider à augmenter notre production globale à Madagascar jusqu’à 48 000 tonnes par an supplémentaires en temps voulu. Nous avons l’intention d’installer environ 50 % de [notre capacité de production annuelle de 400 000 tonnes d’ici 2030, Ndlr] à Madagascar », assure Shishir Poddar, président exécutif de Tirupati.

Ce sont des objectifs similaires qui sont affichés par NextSource Materials, active au projet de graphite Molo dans le sud de Madagascar. Cette mine, dont l’entrée en production est toujours attendue cette année, devrait produire annuellement 17 000 tonnes de concentré de graphite de haute qualité pour la phase 1. La compagnie travaille en parallèle pour lancer la phase 2. Selon une évaluation économique préliminaire publiée en mars 2022, cette phase pourrait permettre d’exploiter la mine sur une durée de vie de 26 ans, avec une production annuelle moyenne de 150 000 tonnes de concentré de graphite.

Quel intérêt pour Madagascar ?

A Madagascar, le secteur minier représente environ 5 % du PIB et 30 % des exportations. Mais cette contribution a longtemps été soutenue par les activités de sables minéraux de Rio Tinto et de nickel/cobalt d’Ambatovy. Si les compagnies minières Tirupati Graphite et bientôt NextSource Materials vont davantage participer aux recettes perçues par le gouvernement et les collectivités locales grâce aux Mines, il faut noter que le régime fiscal minier actuel est assez léger. La redevance minière est ainsi fixée à seulement 2 % contre 3 à 10 % dans d’autres pays miniers du continent. De plus, le code minier ne prévoit pas une participation gratuite obligatoire de l’Etat dans les projets miniers, ce qui prive l’Etat malgache des dividendes perçus par les autres Etats africains actionnaires dans les sociétés qui détiennent les mines locales.

C’est pour changer cette situation qu’un projet de révision du code minier, en vigueur depuis 2005, est discuté depuis plus de trois ans. Il prévoit notamment une redevance minière de 4 à 8 % en fonction des produits miniers, et le prélèvement par l’Etat d’au moins 20 % de la production commercialisable. Ce texte, pourtant plus en phase avec la vague de révisions de codes miniers constatée ces dernières années sur le continent, suscite les critiques des investisseurs miniers qui invoquent une fiscalité finale qui représenterait le quart de la valeur de la production. De quoi décourager l’investissement dans le pays, assurent-ils.

Au-delà de la révision du régime fiscal minier, l’autre chantier qui permettrait au gouvernement de mieux profiter de la ruée vers son sous-sol serait l’incitation à la transformation locale. La production de la matière première qu’est le concentré de graphite représente en effet une infime partie des revenus générés par cette chaine de valeur, qui s’étend jusqu’à la production de véhicules électriques.
https://www.agenceecofin.com/dossier/23 ... e-graphite

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Message par energy_isere » 25 sept. 2022, 10:50

Vianode plans to build $193m battery materials plant in Norway
The facility will have anode graphite production capacity of around 20,000 electric vehicles (EVs) each year by 2024.


September 22, 2022

Norwegian firm Vianode plans to build a large-scale battery materials plant in the country with an investment of Nkr2bn ($193.51m).

The decision marks an important step for the firm in establishing a complete battery value chain in the country for the European market.

Planned to be built in Herøya, Norway, the sustainable battery materials plant will have an annual anode graphite production capacity of around 20,000 electric vehicles (EVs) by 2024.

Owned by Elkem, Norsk Hydro and Altor, Vianode also looks to build a second-phase plant with the capacity to provide materials for two million EVs annually by the end of this decade.

Vianode general manager Stian Madshus said: “The global demand for batteries is growing rapidly, driven by the green transition, but there is not sufficient ramp-up of battery materials production.

“Europe is facing a significant shortfall of graphite materials towards 2030, which Vianode aims to address with our high-performance offerings. Automakers and authorities are also increasingly focused on a sustainable value chain, where Vianode has a unique offering with our low CO₂ footprint.”

Vianode said its graphite materials are produced with up to 90% lower CO₂ emissions compared to standard materials.

The firm expects the first facility to create 100 jobs while the second phase plant could increase the employee headcount to 300 by the end of 2026.

In a press statement, Vianode said: “Vianode’s products are developed based on specialised know-how in high-temperature processes, closed production systems, lower energy consumption and access to renewable energy.

“This makes Vianode an important contributor to the European supply of critical materials needed for the energy transition.”
https://www.mining-technology.com/news/ ... ls-norway/

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Message par energy_isere » 25 sept. 2022, 11:59

Un beau projet au Brésil de mise en oeuvre rapide (mise en production fin 2023) :
South Star Battery Metal secures construction permit for graphite mine in Brazil

Cecilia Jamasmie | September 20, 2022

Image
Aerial view of the Santa Cruz graphite project. (Image courtesy of South Star Battery Metal.)

Canadian junior South Star Battery Metal is moving ahead with Phase 1 construction of its Santa Cruz graphite mine in Brazil, after receiving the permit from the municipality of Itabela, in Southern Bahia.


The company said it had also held talks with the State of Bahia development agency, the Bahia industrial confederation and representatives from the port facilities in Salvador, Bahia, to update them on its growth plans.

“We presented additional details about Santa Cruz and our planned growth through Phase 2 (25,000 tonnes per year of concentrates) and Phase 3 (50,000 tpy of concentrates),” chief executive Richard Pearce said of the meetings.

South Star, which aims to start production at Santa Cruz by the end of 2023, said the mine will be the first major industrial facility in the municipality and one of the largest in the region as it scales operations.

It added that its Santa Cruz graphite project was the first of a series of industrial and battery metals projects that plans to bring into production.

The Vancouver-based company also noted that its next project in the pipeline is a development project in Alabama, United States, located in the middle of a developing electric vehicle, aerospace and defence hub.

Demand for graphite, an overlooked mineral that is a key ingredient for the electrification of vehicles, is expected to soar.

The lithium-ion battery used to power electric vehicles is made of two electrodes — an anode (negative) on one side and a cathode (positive) on the other. The resistant material, an excellent conductor of electricity and heat, is the only one that can be used in the anode, there are no substitutes.

It is also the largest component in lithium-ion batteries by weight, with each battery containing 20-30% graphite. But due to losses in the manufacturing process, it takes 30 times more graphite than lithium to make the batteries.

According to the World Bank, graphite accounts for nearly 53.8% of the mineral demand in batteries, the most of any. Lithium, despite being a staple across all batteries, accounts for only 4% of demand.

Consultancy Benchmark Mineral Intelligence (BMI) sees a roughly 20,000 tonne graphite deficit by the end of 2022, versus a similar-sized surplus in 2020.
https://www.mining.com/south-star-secur ... in-brazil/

sur le site web du minier South Star Battery Metal : https://www.southstarbatterymetals.com/projects/

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Message par energy_isere » 01 oct. 2022, 14:38

Mozambique : la production de graphite à la mine de Balama reprendra, après une brève interruption

Agence Ecofin 26 sept 2022

Le Mozambique est le premier producteur africain de graphite, matériau utilisé dans la production de voitures électriques. La mine de Balama, exploitée par l’australien Syrah Resources, est la plus importante du pays. Elle a livré 90 000 tonnes au premier semestre 2022.

La compagnie minière australienne Syrah Resources a annoncé le lundi 26 septembre la reprise prochaine de la production de graphite à sa mine de Balama. Elle avait en effet été suspendue depuis quelques jours après un mouvement d’humeur de travailleurs ayant conduit à l’évacuation du reste du personnel et de la direction le 20 septembre.

Cette grève, qualifiée d’illégale par Syrah, aurait été le fait d’un « petit groupe non représentatif » de la majorité des travailleurs. La société a pourtant entamé des négociations avec les personnes concernées, sans toutefois préciser leurs revendications.

Il faut souligner que début septembre, la presse locale avait également rapporté une manifestation d’employés de la mine provenant des communautés locales. Ceux-ci réclamaient le même traitement salarial que les employés provenant d’autres régions du pays, s’estimant moins bien payés que ces derniers.

Pour le moment, Syrah n’a fourni aucune information sur l’impact potentiel de ces diverses actions sur les objectifs de production de Balama. La mine a déjà livré 38 000 tonnes de graphite pour le troisième trimestre 2022 qui s’achève dans quelques jours, après une production de 90 000 tonnes pour les deux premiers trimestres de l’année.

Pour rappel, Balama assure l’essentiel de la production de graphite du Mozambique, premier producteur africain de ce produit utilisé pour fabriquer les batteries des voitures électriques.
https://www.agenceecofin.com/graphite/2 ... terruption

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Re: Le Graphite

Message par energy_isere » 01 oct. 2022, 14:41

Tanzanie : le développement du graphite de Nachu nécessitera un investissement initial de 324 millions $

Agence Ecofin 28 sept 2022

En 2021, la société Magnis a conclu un accord avec le négociant luxembourgeois Traxys pour lui vendre 600 000 tonnes de graphite naturel provenant de la future mine de Nachu en Tanzanie. En attendant de commencer la livraison, une nouvelle étude confirme la qualité du projet.

La compagnie minière Magnis Energy Technologies aura besoin de mobiliser 324 millions $ pour développer son projet de graphite Nachu, en Tanzanie. C’est ce que prévoit la nouvelle étude de faisabilité bancable (BFS) actualisée publiée mardi 27 septembre par l’entreprise qui estime que ce capital devrait être récupéré au bout de 19 mois.

L’étude évalue à 1,2 milliard de dollars la valeur actuelle nette après impôts du projet et à 51 % son taux de rentabilité. Une fois en pleine production, la mine Nachu devrait livrer annuellement 236 000 tonnes de graphite sur une durée de vie de 15,5 ans.

« La mise à jour de l’étude BFS démontre que le projet de graphite de Nachu représente l’une des meilleures opportunités de production de graphite sur le marché actuel. Le projet livrera un produit durable de haute qualité qui nécessitera une purification minimale », a commenté le PDG, David Taylor.

La compagnie s’attend désormais à prendre la décision finale d’investissement ainsi qu’à mobiliser le financement nécessaire avant la fin de l’année 2023.
https://www.agenceecofin.com/graphite/2 ... 4-millions

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Message par energy_isere » 01 oct. 2022, 16:34

suite de ce post du 23 juillet 2022 viewtopic.php?p=2347866#p2347866
Ouganda : Blencowe publiera une étude de faisabilité définitive pour le graphite d’Orom-Cross en 2023

Agence Ecofin 26 sept 2022

En Ouganda, le secteur minier est dominé par l’or. Le pays héberge également d’autres ressources essentielles à la transition énergétique comme le graphite et les terres rares, utilisés notamment dans la production de véhicules électriques.

La compagnie minière Blencowe Resources a lancé les travaux entrant dans le cadre de l’étude de faisabilité définitive pour le projet de graphite Orom-Cross en Ouganda. Prévue pour s’achever au second semestre 2023, cette évaluation économique sera la dernière étape majeure avant que le Conseil d’administration prenne une décision finale d’investissement.

Selon Cameron Pearce, président exécutif de la compagnie, c’est la qualité du graphite d’Orom-Cross qui incite Blencowe « à aller aussi vite que possible vers une décision d’exploitation ».

Les travaux de la DFS comprendront la conception de l’usine de traitement, l’ingénierie, l’estimation du capital nécessaire au développement du projet et des revenus attendus. Le nom de la société d’ingénierie qui supervisera ces différentes activités n’a pas encore été dévoilé.

Moins de trois ans après son arrivée sur le projet, Blencowe a en effet déjà réalisé une estimation de ressources et conduit une étude de préfaisabilité pour le projet. Un empressement justifié par l’augmentation de la demande de graphite, du fait de l’explosion des ventes de voitures électriques. Le graphite naturel est en effet utilisé pour produire les anodes des batteries des voitures électriques.

« La demande de graphite augmente rapidement, comme prévu, et comme le marché est de plus en plus conscient du fait qu’il y a très peu de nouvelles mines de graphite dont la production devrait commencer à court terme, cette tendance à la demande pourrait entraîner de nouvelles hausses de prix, en particulier pour les produits trouvés à Orom-Cross », assure M. Pearce.

Selon le plan élaboré dans le cadre de l’étude de préfaisabilité publiée plus tôt cette année, Orom-Cross devrait entrer en production en 2025.
https://www.agenceecofin.com/graphite/2 ... ss-en-2023

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Re: Le Graphite

Message par energy_isere » 22 oct. 2022, 11:56

suite de ce post du 1er oct 2022 viewtopic.php?p=2354139#p2354139
Mozambique : le graphite transformé de Balama sera vendu au fabricant sud-coréen de batteries LG Energy Solution


Agence Ecofin 21 oct 2022

Essentiel aux batteries des véhicules électriques, le graphite est une ressource dont regorge le sous-sol africain, notamment à Madagascar, en Tanzanie et au Mozambique. Dans ce dernier pays, Balama est la mine la plus importante et sa production est transformée aux Etats-Unis.

Syrah Resources a annoncé le jeudi 20 octobre la conclusion d’un protocole d’accord non contraignant avec LG Energy Solution. Il porte sur la vente par la compagnie minière au fabricant de batteries lithium-ion sud-coréen du matériau actif d’anode (AAM) produit à Vidalia aux Etats-Unis, à partir du graphite naturel extrait à la mine de Balama au Mozambique.

Les deux sociétés ont convenu de finaliser un accord contraignant portant sur la livraison annuelle de 2 000 tonnes d’AAM à partir de 2025. Ces livraisons augmenteront progressivement pour atteindre 10 000 tonnes chaque année, dès le passage de l’usine de Vidalia à une capacité de production annuelle de 45 000 tonnes.

L’année dernière, cette usine est devenue la première au monde à produire du matériau actif d’anodes pour batteries électriques en dehors de Chine. Syrah s’attèle actuellement à y porter la capacité de production annuelle à 11 250 tonnes à partir du troisième trimestre 2023.

Pour rappel, le géant automobile américain Tesla a fait partie des premières sociétés à signer un accord d’approvisionnement avec Syrah en décembre 2021.
https://www.agenceecofin.com/graphite/2 ... y-solution

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Re: Le Graphite

Message par energy_isere » 23 oct. 2022, 11:40

suite de ce post du 20 fevrier 2022 viewtopic.php?p=2337053#p2337053
Syrah secures $220m grant from US DOE for Vidalia expansion

By NS Energy Staff Writer 21 Oct 2022

Through the project, Syrah Technologies aims to increase the capacity of its graphite-based AAM facility in the US to 45,000 tonnes per annum

Syrah Resources said that its fully-owned subsidiary Syrah Technologies has been awarded a grant of up to $220m from the US Department of Energy (DOE) for the expansion of its Vidalia active anode material (AAM) facility in Louisiana.

The Bipartisan Infrastructure Law Battery Materials Processing and Battery Manufacturing grant will cover a significant part of the projected capital costs of the expansion project.

Through the project, Syrah Technologies aims to increase the capacity of the graphite-based AAM facility to 45,000 tonnes per annum (45ktpa). Currently, the company is building the facility with an initial production capacity of 11.25ktpa for which it previously secured a loan of A$146m ($91m) from the DOE.

The US DOE grant is part of the $2.8bn funding awards announced by the department earlier this week for 20 projects that could help boost local manufacturing of batteries in the US for electric vehicles and the electric grid.

The grants will be made by the DOE’s Office of Manufacturing and Energy Supply Chains (MESC) in association with the Office of Energy Efficiency and Renewable Energy (EERE).

Syrah Resources, MESC, and EERE will finalise a binding funding agreement for the grant.

The definitive feasibility study (DFS) for the development of the Vidalia expansion project, including its initial capacity, is currently being completed by Syrah Resources.

The DFS will be followed sequentially by the detailed engineering, procurement, and construction phases, subject to the approval from the Australian firm’s board approval as well as financing and customer commitments.

Separately, Syrah Resources has signed a non-binding memorandum of understanding (MoU) with LG Energy Solution to evaluate the supply of natural graphite AAM from the Vidalia facility.
https://www.nsenergybusiness.com/news/s ... expansion/

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Re: Le Graphite

Message par energy_isere » 29 oct. 2022, 10:17

suite de ce post du 5 mars 2022 viewtopic.php?p=2338410#p2338410
Madagascar : vers une entrée en production de la mine de graphite Molo en décembre 2022

Agence Ecofin 28 octobre 2022

Le projet de graphite Molo à Madagascar a la capacité de produire annuellement 17 000 tonnes de concentré de graphite de haute qualité durant sa première phase d’exploitation. Son entrée en production, longtemps attendue, devrait intervenir avant la fin de l’année.

A Madagascar, le canadien NextSource Materials prévoit de terminer la mise en service de l’usine de traitement de sa mine de graphite Molo d’ici le mois de décembre. C’est ce qu’elle indique dans un communiqué publié mardi 25 octobre, précisant que la phase de démarrage sera suivie de l’entrée en production commerciale.

NextSource a déjà réceptionné sur le site tous les modules et équipements pour l’usine de traitement et la société a commencé l’assemblage. En parallèle, elle finalise les travaux de construction de la mine qui devraient s’achever en novembre.

« Avec la mise en service de la mine de Molo prévue dans quelques semaines seulement, nous mettons en œuvre notre stratégie visant à devenir un producteur intégré de matériaux d’anodes de graphite pour fournir à l’industrie automobile mondiale un matériau essentiel à ses plans d’électrification », commente Craig Scherba, PDG de NextSource.

Si NextSource prévoit de produire 17 000 tonnes de concentré de graphite par an au cours de la phase 1 d’exploitation, la deuxième phase pourrait lui permettre de prolonger la durée de la mine à 26 ans et livrer en moyenne 150 000 tonnes de graphite par an.
https://www.agenceecofin.com/graphite/2 ... embre-2022

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Re: Le Graphite

Message par energy_isere » 13 nov. 2022, 11:17

J'avais pas conscience de çà, en fait il y a plus de graphite synthétique utilisé pour batterie que de graphite naturel. Et il s'en faut de beaucoup.
Pour rappel le graphite est à l'anode de la batterie.
La Chine est le gros producteur mondial et de loin.
Synthetic Graphite Becomes Crucial To Meeting Battery Demand Surge

By Rystad Energy - Nov 12, 2022,

As demand for electric vehicles (EVs) soars, spurred by government incentives and a push to decarbonize the transportation sector, the global battery industry is set to attract significant attention and investment. Rystad Energy forecasts total EV sales this year will reach nearly 10 million units, a 43% jump from 2021 sales. On the back of this, demand for battery cathodes and anodes – core components in the manufacturing process – is also set to rocket.

On the current trajectory of EV sales and other li-ion battery demand, total battery anode materials (BAM) demand will increase 300% by 2025, reaching 2.9 million tonnes from around 774,000 tonnes last year. The cathode market is expected to experience a similar surge. Concerns surrounding meeting demand for these components, however, are not equal. Cathode manufacturers are worried about the availability of raw materials and the possibility of shortages of critical metals like lithium, nickel and cobalt, while anode producers are more concerned with the underlying nature of the feedstock.

Anodes are primarily composed of natural or synthetic graphite, both of which have unique benefits and drawbacks. A synthetic graphite anode generally has higher efficiency and is of premium quality, supporting higher-end applications. Natural graphite has superior Environmental, Social and Governance (ESG) credentials as its production does not require heavy graphitization – converting synthetic-graphite raw materials into battery-grade materials – which uses vast amounts of energy and increases production costs and emissions.

Today, about 14% of the global BAM feedstock is natural graphite, and 78% is synthetic. However, by 2025, accelerated by increased demand and the ability to ramp up synthetic production quicker and more efficiently than natural production, synthetic graphite’s market share is expected to reach 87%. Rystad Energy’s projections on synthetic graphite growth run contrary to the prevailing market view, but our data – the first comprehensive review conducted in years – has been supported by the largest cell manufacturer, anode manufacturer and an influential Chinese research house.

“Battery manufacturers are frantically building production capacity to meet demand. Manufacturers need to go from zero to 100 at breakneck speed, so it’s no surprise that they are leaning toward the more immediate fix, synthetic graphite, despite its inferior ESG implications. Without an increase in synthetic graphite production, it is difficult to see how EV adoption targets can be met in time,” says Edison Luo, senior analyst at Rystad Energy.
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https://oilprice.com/Energy/Energy-Gene ... Surge.html

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Re: Le Graphite

Message par GillesH38 » 13 nov. 2022, 13:12

du coup le graphique synthétique c'est quoi au départ ? du pétrole et du gaz ?
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: Le Graphite

Message par energy_isere » 13 nov. 2022, 13:53

GillesH38 a écrit :
13 nov. 2022, 13:12
du coup le graphique synthétique c'est quoi au départ ? du pétrole et du gaz ?
Je te conseille la lecture de cette analyse (qui date un peu, c'est de 2017) : https://www.mineralinfo.fr/fr/ecomine/g ... C3%A9tique.
Le graphite synthétique est obtenu par graphitisation d’un mélange de coke de pétrole et de brai de houille précuit. Durant ce traitement à haute température (entre 2 600° et 3 000°C), les atomes de carbone se réorganisent en structures cristallines hexagonales, constituant ainsi du graphite synthétique. La fabrication étant longue et onéreuse, le prix de ce type de graphite synthétique - dit primaire pour le distinguer du graphite synthétique secondaire obtenu à partir de déchets – est plus élevé que celui du graphite naturel.

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Re: Le Graphite

Message par energy_isere » 13 nov. 2022, 14:50

suite de ce post du 10 juillet 2022 viewtopic.php?p=2346905#p2346905
Nouveau Monde Graphite raises $50 million from three backers

Staff Writer | November 9, 2022

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When the plant in Becancour is complete, it will produce 43,000 tonnes of anode material annually. Credit: Nouveau Monde Graphite

Nouveau Monde Graphite has closed its latest $50 million private placement thanks to the backing of Mitsui, Pallinghurst Bond and Investissement Québec. Mitsui subscribed for $25 million in a convertible note, while both Pallinghurst and the provincial agency subscribed for $12.5 million.


Nouveau Monde intends to use the funds to update the July 2022 feasibility study for its phase 2 commercial integrated operation. Plans include the Matawinie open pit graphite mine 150 km north of Montreal and battery material plant in Becancour, Quebec.

The Matawinie mine contains measured and indicated resources of 130.3 million tonnes grading 4.28% graphitic carbon (Cg) and containing 5.6 million tonnes Cg. The inferred resource is 23.0 million tonnes at 4.28% Cg for 980,000 contained tonnes. Within those resources are 61.7 million tonnes of proven and probable reserves grading 4.23% Cg and containing 2.6 million tonnes graphitic carbon.

When in commercial production, the plant at Becancour will produced 43,000 tonnes of anode material and 3,000 tonnes of purified jumbo flakes, with a purity of 99.95% graphitic carbon.
https://www.mining.com/nouveau-monde-gr ... e-backers/

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