LIENRaminagrobis a écrit :En même temps ne sont-ce pas les mêmes qui disaient il y a quelques années que le monde s'effondrerait si on dépassait 40 ou 50 $ ? Il faudrait faire un peu d'archéologie pour retrouver leurs déclarations de l'époque.
Et d'un ; pour commencer un vrais pro du puits :
LIENM. Thierry Desmarest a écrit :Le prix du pétrole a connu de nombreuses fluctuations en 30 ans et, actuellement, on constate un retour à la case départ. Avant le premier choc pétrolier, on était convaincu que la demande en hydrocarbures croîtrait, qu’il faudrait les chercher de plus en plus loin car les prix augmenteraient. En fait, les progrès technologiques permettent désormais de disposer de quantités croissantes de pétrole produit à des prix très bas. Le niveau futur des cours du pétrole dépendra, d’une part des économies asiatiques qui représentaient, avant leur crise, plus de la moitié de la demande additionnelle de pétrole dans le monde et, d’autre part, de l’attitude des pays de l’OPEP qui pourraient décider de restreindre la production pour accroître les prix. L’industrie pétrolière s’est adaptée au faible niveau des prix, de nouveaux gisements ont été découverts. Elle a prouvé sa capacité à s’adapter à un contexte de bas prix des hydrocarbures, à renouveler ses réserves tout en abaissant ses coûts de découvertes et de développement et, pour certaines sociétés, à augmenter substantiellement leur production. Ces résultats ont été obtenus par une amélioration du taux de succès de l’exploration (sismique 3D), une meilleure récupération des hydrocarbures en place, une réduction du coût des installations de production, une concentration sur des champs importants permettant une économie d’échelle.
Total qui, depuis dix ans, s’est concentré sur de grands champs pétroliers dans des pays neufs, souffre moins de la baisse des cours que ses concurrents. Les coûts techniques de production ont accusé une forte baisse, de 11,2 dollars par baril en 1993 à 8,1 en 1998 et, probablement, 7 en 2000. Aussi, à 13 dollars le baril, la rentabilité demeure correcte.
Et a 147$ c'était le Nirvana ?