serveurs informatiques 77 milliards de kilowattsheures/an

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Message par energy_isere » 28 mai 2020, 14:36

Cloud: Google installera ses premiers data center en France d’ici 2022

AFP 28/05/2020

Pour accompagner le développement de son cloud en France, Google compte ouvrir son premier site de datacenters dans l’Hexagone au début de 2022. Il rejoindra ainsi quatre de ses concurrents américains déjà présents sur le sol français avec des centres de données : Amazon, Microsoft, IBM et Salesforce.

Google va implanter à l’horizon 2022 ses premiers centres de données en France, qui seront utilisés pour fournir des services de « cloud » (infrastructure informatique dématérialisée) aux entreprises, a annoncé le géant américain jeudi dans un communiqué. Les services grand public de Google, comme Gmail ou YouTube, ne sont pas concernés par cette annonce et continueront de s’appuyer sur les mégacentres de données internationaux de Google, dont aucun n’est situé en France. Google était l’un des derniers géants américains du « cloud » à ne pas avoir installé de centres de données en France.

Amazon Web Services et Microsoft notamment, les grands rivaux de Google, disposent de centres de données dans l’Hexagone depuis environ deux ans. Cette nouvelle « région France », dans le jargon de Google, sera opérationnelle au tout début de 2022, a indiqué à l’AFP Eric Haddad, directeur général de Google Cloud en France. « Depuis 4 à 5 ans, il y a une très bonne dynamique en France pour le cloud en général, et pour Google Cloud en particulier », a-t-il affirmé. « Nos clients souhaitent avoir du local, et dans cette logique nous avons décidé de proposer cette continuité d’infrastructure en France », a-t-il dit.

Des sites de « colocation »
Les serveurs Google seront implantés sur plusieurs sites dans la région parisienne, le point de concentration en France des grands « data centers » internationaux avec la région de Marseille. Ils seront installés sur des sites de « colocation », c’est-à-dire dans des grands centres de données gérés par des opérateurs extérieurs qui fournissent foncier, électricité et climatisation. Google n’a pas précisé le nombre exact de ces sites, ni donné d’ordre de grandeur sur la puissance de calcul qu’il compte implanter en France.

Google Cloud compte pour l’instant six « régions » en Europe, sur 23 dans le monde. Google Cloud vient également d’annoncer l’implantation de centres de données en Italie. Le « cloud » est une forme de mutualisation des infrastructures informatiques. Au lieu d’investir elles-mêmes dans leurs propres serveurs souvent sous-utilisés, les entreprises louent des « machines virtuelles » aux géants du « cloud », qui peuvent instantanément monter en puissance en cas de besoin.
https://www.frenchweb.fr/cloud-google-i ... 022/400873

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Message par energy_isere » 04 juil. 2020, 09:17

Le plus gros super ordinateur Japonais, le Fugaku avec 7.3 millions de cœurs consomme 28 MW !

New #1 Supercomputer: Fugaku in Japan, with A64FX, take Arm to the Top with 415 PetaFLOPs

by Dr. Ian Cutress on June 22, 2020

High performance computing is now at a point in its existence where to be the number one, you need very powerful, very efficient hardware, lots of it, and lots of capability to deploy it. Deploying a single rack of servers to total a couple of thousand cores isn’t going to cut it. The former #1 supercomputer, Summit, is built from 22-core IBM Power9 CPUs paired with NVIDIA GV100 accelerators, totaling 2.4 million cores and consuming 10 MegaWatts of power. The new Fugaku supercomputer, built at Riken in partnership with Fujitsu, takes the top spot on the June 2020 #1 list, with 7.3 million cores and consuming 28 MegaWatts of power.

The new Fugaku supercomputer is bigger than Summit in practically every way. It has 3.05x cores, it has 2.8x the score in the official LINPACK tests, and consumes 2.8x the power. It also marks the first time that an Arm based system sits at number one on the top 500 list.

Image
https://www.anandtech.com/show/15869/ne ... -petaflops

Avec des cores sur puce de chez Fujitsu pour pas dépendre des US.

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Message par energy_isere » 15 sept. 2020, 19:02

Deux ans de tests ont convaincu Microsoft du potentiel des datacenters sous-marins

Usine Nouvelle 15/09/2020

Microsoft a annoncé le 14 septembre avoir sorti son datacenter Natick (construit par Naval Group) des eaux de la mer d’Ecosse, où il était immergé depuis deux ans. D’après le géant de l’information, l’expérience démontre la pertinence des centres de données sous-marins pour refroidir les serveurs.

Image

...........
https://www.usinenouvelle.com/editorial ... s.N1004749

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Message par energy_isere » 25 sept. 2020, 19:29

Non, la 5G n’augmente pas la consommation d’énergie, affirme le patron d’Ericsson France

RIDHA LOUKIL Usine Nouvelle 25/09/2020

Le PDG d’Ericsson France, Franck Bouétard, dément les accusations d’augmentation de la consommation d’énergie portées contre la 5G. Il défend la nouvelle génération de mobiles comme une technologie verte, qui serait dix fois plus efficace sur le plan énergétique que la 4G. Qu'il imagine à terme réduire la consommation d’énergie des réseaux mobiles.

Alors que le débat sur la 5G fait rage à l’approche des enchères des fréquences qui débutent mardi 29 septembre, Franck Bouétard, PDG d’Ericsson France, a décidé de monter au créneau pour démentir l’une des accusations portées notamment par les écologistes contre la nouvelle génération de mobiles : l’augmentation de la consommation d’énergie.

Fonctionnement radio différent

" Non, la 5G n’augmente pas la consommation d’énergie, affirme-t-il lors d’un point avec la presse en amont de l’évènement Ericsson Live Day qui se tiendra en virtuel le 29 septembre. De par son fonctionnement, elle est dix fois plus efficace que la 4G, c’est-à-dire qu’elle consomme dix fois moins d’énergie pour la même quantité de données transmises. En réalité, elle est une technologie verte. "

Le patron d’Ericsson France, l’équipementier télécoms retenu par Orange et Bouygues Telecom pour leurs réseaux 5G en France mais aussi par de nombreuses entreprises pour leurs réseaux 5G privés, dont ADP (ex-Aéroports de Paris), explique cette sobriété par le fonctionnement radio de la 5G différent de celui des générations précédentes. " Dans la 4G, l’antenne radio arrose son environnement en permanence à 380 degrés, rappelle-t-il. Dans la 4G, elle reste juste en veille, se contentant de scanner son environnement pour détecter une demande de connexion. Elle n’émet que lorsqu’un utilisateur demande de se connecter. Elle émet alors son faisceau radio juste vers lui et juste pendant le temps de communication. "

Effet rebond

Quid de l’effet rebond, l’augmentation des usages entraînée par l’accroissement du débit, qui fait craindre à des opérateurs comme Orange ou Bouygues Telecom un triplement de la consommation par rapport à la 4G ? Sans compter l’effet pervasif de la 5G dans l’Internet des objets, les infrastructures publiques (routes, aéroports, ports, réseaux d’énergie…), la voiture connectée ou encore l’industrie 4.0. " Je ne crois pas que cela se traduira par une augmentation de l’énergie, tranche Franck Bouétard. Pour que cela arrive, il faudrait que le trafic augmente par un facteur supérieur à dix. A fur et à mesure de l’extension de la couverture 5G, il y aura un transfert progressif des usages de la 4G vers la 5G. Au final, la consommation d’énergie des réseaux mobiles a toutes les chances de baisser. "

En Chine, où le déploiement de la 5G est le plus avancé au monde avec aujourd’hui 160 million d’abonnés selon Ericsson, les trois opérateurs télécoms (China Mobile, China Telecom et China Unicom) semblent s’inquiéter de l’augmentation de la consommation d’énergie au point d’être contraints d’éteindre les antennes 5G pendant la nuit. " Ce n’est pas quelque chose de nouveau, réplique toutefois Franck Bouétard. Cette fonctionnalité existe dans la 4G. Elle est activée par les opérateurs pour optimiser la consommation d’énergie. Cela ne signifie pas que la 5G consomme plus. "
https://www.usinenouvelle.com/article/n ... e.N1009084

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Message par energy_isere » 23 oct. 2020, 07:54

Bientôt un super ordinateur Europeen avec une puissance de calcul un peu supérieure au Fugaku japonais (voir 3 post plus haut) et 3 fois moins consommant. 8.5 MW au lieu de 28 MW.
L’Europe se dote de son premier supercalculateur, l’un des plus puissants au monde

RIDHA LOUKIL Usine Nouvelle 21/10/2020

L’Europe du calcul se concrétise par Lumi, premier supercalculateur européen. Avec une puissance crête de calcul de 552 petaflops, il sera, à son installation en Finlande en 2021, l’un des supercalculateurs les plus puissants au monde. La France est absente de ce projet auquel participent 10 pays.

L’Europe de calcul, incarnée par l’initiative EuroHPC, se concrétise avec l’aboutissement officiel du projet LUMI (Large Unified Modern Infrastructure). Il s’agit du premier des trois supercalculateurs européens pré-exascale en projet. Il sera installé en 2021 dans un datacenter flambant-neuf du CSC, le centre de calcul de l’université de sciences appliquée de Kaajani, en Finlande.

Il disposera d’une puissance de calcul crête de 552 petaflops, soit 552 millions de milliards d’opérations en virgule flottante par seconde. S’il était mis en service aujourd’hui, il serait le supercalculateur le plus puissant au monde.

UN INVESTISSEMENT DE 200 MILLIONS D'EUROS

Selon le Top 500, le classement des 500 supercalculateurs les plus puissants, publié en juin 2020, c’est le Fugaku, installé au centre de recherche Riken, au Japon, qui occupe la première place avec une puissance crête de calcul de 513 petaflops, suivi par le Summit de l’Oak Ridge National Laboratory, aux Etats-Unis, avec 201 petaflops, puis le Sierra du Los Alamos National Laboratory, outre-Atlantique, avec 126 petaflops. " D’ici 2021, le Top 500 va probablement bouger avec l’arrivée de machines plus puissantes en tête du classement, prévoit Pekka Manninen, le directeur du projet. Au final, LUMI devrait figurer parmi les plus puissants au monde. "

Le projet représente un investissement de 200 millions d’euros sur l’ensemble de cycle de vie de la machine jusqu’en 2026. La moitié est financée par la Commission européenne. L’autre moitié est partagée par les dix pays participants : Finlande, Belgique, République Chèque, Danemark, Estonie, Islande, Norvège, Pologne, Suède et Suisse. La France n’y participe pas. La machine coûte à elle seule 145 millions d’euros.

La construction de la machine a été confiée non pas à Atos, seul constructeur européen de supercalculateurs, mais à l’américain HPE, numéro un mondial du marché, à la suite d’un appel d’offres international en novembre 2019, sur la base de processeurs et accélérateurs graphiques d’AMD. "L’appel d’offres a été mené dans le strict respect des règles européennes, précise Kimmo Koski, le patron du CSC. Le choix du constructeur a été fait selon des critères précis. "

20 % DE LA CAPACITÉ OUVERTE AUX INDUSTRIELS

La première tranche sera mise en service au deuxième trimestre 2021 pour une puissance crête de calcul de 375 petaflops. Elle sera complétée par une seconde tranche au quatrième trimestre 2021. L’ensemble de la machine occupera une superficie au sol de 150 mètres carrés, l’équivalent d’un court de tennis, et pèsera 150 tonnes. Elle consommera aux alentours de 8,5 MW, à 100 % de l’énergie renouvelable d’origine hydraulique. La chaleur dissipée dans le datacenter sera exploitée pour subvenir à 20 % du chauffage du district aux alentours.

Avec LUMI, les chercheurs des dix pays participants au projet disposeront de capacités de calcul et simulation inédites. De quoi accélérer les applications existantes mais aussi repousser les limites scientifiques dans des domaines comme le climat, l’intelligence artificielle, la pharmacologie ou la lutte contre la pandémie du Covid-19. "Cela va contribuer grandement à améliorer la compétitivité de la recherche et de l’industrie en Europe ", affirme Kimmo Koski, qui promet de réserver 20 % de la capacité de calcul de la machine aux industriels et PME-PMI.

Les deux autres supercalculateurs pré-exascale de l’initiative EuroHPC seront installés, l’un en Italie, l’autre en Espagne. " L’un des deux projets est déjà avancé, confie Anders Jensen, qui dirige EuroHPC. Le contrat de construction de la machine a été confié à Atos. Il devrait se concrétiser en 2021. "
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... e.N1019104

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Message par energy_isere » 14 nov. 2020, 10:16

L’Union européenne face à la consommation électrique des data centers

Nov 2020

La stratégie numérique de l’Union européenne fixe entre autres pour objectif de disposer de data centers « climatiquement neutres avec une haute efficacité énergétique d’ici 2030 au plus tard »(1). Une étude publiée le 9 novembre par la Commission européenne(2) permet d’entrevoir le long chemin à parcourir.

2,7% de la consommation européenne d’électricité en 2018

La consommation d’électricité des data centers dans l’Union européenne a atteint 76,8 TWh en 2018, selon la nouvelle étude publiée par la Commission européenne (rédigée par l’Agence autrichienne de l’environnement et l’Institut Borderstep). Elle pourrait, selon le scénario tendanciel de l'étude, encore augmenter de 28% d’ici à 2030 pour atteindre cette année-là près de 98,5 TWh, soit davantage que la production annuelle d’électricité de la Belgique(3).

Cette augmentation potentielle « en valeurs absolues se vérifie en termes relatifs », souligne la Commission européenne : la part des data centers dans la consommation européenne d’électricité pourrait passer d'environ 2,7% en 2020 à 3,2% en 2030 si leur développement se poursuit suivant la trajectoire actuelle.

Image

La consommation d’électricité des data centers dans l'UE a déjà augmenté de plus de 42% entre 2010 et 2018. Il est précisé que le marché des data centers en Europe est « particulièrement concentré » : les centres de données situées en Allemagne, au Royaume-Uni, en France et aux Pays-Bas ont compté pour 56% de la consommation européenne d’électricité liée aux data centers en 2018.
La suite https://www.connaissancedesenergies.org ... ers-201113

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Message par energy_isere » 23 oct. 2021, 10:38

Le Québec se veut le nouvel eldorado vert et "pas cher" des centres de données

AFP•23/10/2021

Avec son électricité bon marché et renouvelable, le Québec rêve de devenir un nouvel eldorado pour les géants technologiques, qui y déploient de plus en plus leurs centres de données ("data centers") dans un secteur en plein essor mais très énergivore.

Cinquante centres sont actuellement installés dans la province canadienne, contre 39 début 2019, dont certains sont détenus par des champions de ce secteur devenu stratégique pour l'économie numérique comme Amazon (leader du "cloud", l'informatique à distance, avec sa filiale Amazon Web Services), Microsoft, Google ou encore IBM.

Encore loin derrière la Virginie aux Etats-Unis et sa "Data Center Alley" qui revendique 70% du trafic internet mondial, ou l'Ile-de-France, qui compte plus de 120 centres de données, le Québec veut devenir une option.

Au cours des dernières années, "on a vu de nouveaux joueurs arriver, et de très gros joueurs", se félicite Stéphane Paquet, PDG de Montréal international, l'organisme chargé de la promotion économique de la métropole.

Le géant américain Google, déjà présent dans la province, a prévu de construire son premier centre de données, un investissement de 735 millions de dollars canadiens (489 millions d'euros) sur un terrain d'une soixantaine d'hectares. Même stratégie d'expansion pour Microsoft, qui a acheté un terrain dans l'agglomération de la ville de Québec.

- Environnement -

L'un des pionniers, l'hébergeur français OVHcloud, a installé au Québec en 2012 l'un de ses 32 centres de données.

A l'intérieur d'une ancienne usine d'aluminium dans la grande banlieue de Montréal, des dizaines de milliers de serveurs sont entreposés dans de vastes conteneurs.

"L'objectif était de nous implanter sur le continent américain et la porte d'entrée naturelle a été le Québec où se trouvait aussi une source d'énergie renouvelable. Ce n'est pas la seule raison, mais ça a fortement joué dans la décision", explique à l'AFP Estelle Azemard, vice-présidente d'OVHcloud pour les Amériques.

Cette infrastructure de 10.000 mètres carrés est située à Beauharnois, à quelques dizaines de kilomètres de Montréal, près d'un barrage hydroélectrique.

L'entreprise, qui figure parmi les leaders mondiaux du "cloud" et de l'hébergement de sites web, a mis au point une technologie pour refroidir la chaleur dégagée par les machines avec de l'eau, ce qui lui permet de se passer de climatisation.

"L'environnement est vraiment au cœur de notre système d'affaires", assure Mme Azemard.

- Electricité à bas coût -

Argument financier de taille, le Québec se targue de proposer une électricité à bas coût, qui défie la concurrence américaine et européenne avec un prix d'environ 5 cents (en dollars canadiens) le kilowattheure.

"Nos tarifs sont parmi les plus avantageux au monde", vante Cendrix Bouchard, porte-parole d'Hydro-Québec, qui détient le monopole public de production et de distribution d'électricité.

"On vient ici parce que ce n'est pas cher, mais surtout parce que c'est une énergie qui est renouvelable" à plus de 99%, explique à l'AFP M. Paquet.

Les hivers longs et froids de la province francophone permettent également de limiter les dépenses nécessaires pour le refroidissement des machines, selon M. Paquet.

Gloutons en matière d'énergie, les centres de données, dont les serveurs ont sans cesse besoin d'être refroidis pour éviter la surchauffe, émettent près de "4% des gaz à effet de serre du monde, soit davantage que le transport aérien civil" selon un rapport du groupe de réflexion français The Shift Project publié en 2019.

Au Québec, la consommation mensuelle d'électricité des centres de données atteint environ 663 gigawattheures (GWh), soit l'équivalent de la consommation de 40.000 foyers.

"Il vaut mieux mettre des +data centers+ dans des endroits qui sont alimentés en électricité hydraulique, solaire ou même nucléaire, qu'alimentés par de l'électricité produite par des centrales à charbon", salue Hugues Ferreboeuf, de The Shift Project.

"Mais ça ne suffit pas", ajoute-t-il. "Il faut qu'en même temps ils arrivent à maîtriser la croissance de leur consommation, sinon ils vont capter une part trop importante de l'électricité produite par des énergies renouvelables".
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 94a98d314f

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Message par energy_isere » 26 nov. 2021, 23:41

A Marseille, des centres de données refroidis grâce aux eaux d'une ex-mine de charbon

AFP parue le 26 nov. 2021

Du froid à moindre frais dans une ville méditerranéenne, une gageure? Pour éviter la surchauffe aux serveurs hébergés dans ses centres de données à Marseille, la société Interxion France utilise l'eau de ruissellement d'une ex-mine de charbon.

"Les data centers (centres de données, NDLR), ça a besoin de froid. En général, dans le monde, un data center moyen consomme à peu près autant d'énergie pour faire son boulot de data center pour ses clients que pour se refroidir", rappelle Sylvie Jéhanno, PDG de Dalkia, une filiale d'EDF qui a participé à la conception du projet de "River cooling" d'Interxion à Marseille.

"La façon facile de faire du froid, c'est le groupe clim classique" mais "qui consomme beaucoup d'électricité", poursuit-elle, en précisant que les centres de données --où sont stockés documents, mails et photos des ordinateurs et autres smartphones-- doivent bénéficier d'une température de 25 degrés à peu près.

Certaines entreprises installent donc leurs serveurs dans des pays aux températures plus froides, comme dans la province canadienne du Québec.

Mais à Marseille, ville où les hivers sont courts et les étés très chauds avec des températures dépassant régulièrement les 30 degrés, difficile d'imaginer pouvoir se passer complètement de climatisation pour les centres de données.

- "Galerie de la mer" -

C'est pourtant le cas chez Interxion, l'un des leaders mondiaux du secteur, qui compte trois - bientôt quatre - centres de données sur le grand port maritime de la deuxième ville de France, dont il a eu l'idée d'utiliser l'une des ressources naturelles.

Non pas l'eau de mer mais celle d'une rivière souterraine s'écoulant dans la "galerie de la mer", une installation creusée à la fin du XIXe siècle qui servait originellement à évacuer vers la mer les eaux de ruissellement de l'ancienne mine de charbon de Gardanne, à 15 km de là. Elle est également alimentée par une nappe phréatique issue des eaux d'infiltration.

Son principal atout: être à 15 degrés toute l'année quand l'eau de la Méditerranée, outre les problèmes de corrosion qu'elle pose, affiche bien souvent des températures supérieures.

"Cela marche depuis le 30 juillet et nous fonctionnons 99,9% du temps avec le +River cooling+", s'est félicité Linda Lescuyer, directrice énergie d'Interxion France, même si des groupes froids (climatisation) sont toujours prêts à prendre le relais en cas de défaillance.

La région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, avec l'Ademe, ont participé au financement des 15 millions d'euros du projet.

"On estime que, grosso modo, le secteur du numérique représente 3 à 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde" et "au sein de cet univers du numérique, les data centers sont estimés à entre 15 et 20% de cet impact", relève Fabrice Coquio, le président d'Interxion France.

L'indicateur permettant de mesurer l'efficacité énergétique d'un centre de données est le "Power Usage Effectiveness" (PUE), soit le rapport entre l'électricité totale qui parvient au centre de données et l'électricité qui est utilisée uniquement pour le fonctionnement des serveurs. Plus ce ratio se rapproche de 1, plus le centre de données est considéré comme efficient sur le plan énergétique.

"Sur les 350 plus gros data centers présents en France, seulement 19% ont un PUE inférieur à 1,6", estime M. Coquio. "Avec notre solution de River cooling, nous sommes avec un PUE inférieur à 1,2, déjà constaté en plein mois d'été".

Mais la seule façon de réduire encore davantage "l'empreinte des data centers, relève Frédéric Bordage, expert indépendant en numérique responsable et fondateur de GreenIT.fr, c'est de faire en sorte que chaque traitement qui s'y exécute, chaque donnée qui est stockée ait un intérêt", et donc que les utilisateurs fassent aussi le tri dans ce qu'ils stockent dans le "cloud".
https://www.connaissancedesenergies.org ... bon-211126

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Message par energy_isere » 17 mars 2022, 17:15

En Finlande, la chaleur d'un centre de données Microsoft va réchauffer les logements

AFPparue le 17 mars 2022

Le géant informatique de Microsoft a annoncé jeudi la création d'un nouveau centre de données dans la capitale finlandaise, dont la chaleur résiduelle sera utilisée pour chauffer habitations et entreprises de la région.

Pour ce qui est présenté par le mastodonte américain comme le plus grand centre de recyclage de la chaleur résiduelle au monde, Microsoft collaborera avec la compagnie d'électricité finlandaise Fortum, dont l'infrastructure de chauffage urbain actuelle comprend un réseau de 900 kilomètres de tuyaux souterrains qui transfèrent la chaleur à un quart de million de foyers dans la région du grand Helsinki.

"L'emplacement de la région du centre de données a été choisi en tenant compte du recyclage de la chaleur résiduelle", ont déclaré les entreprises dans une déclaration commune, ajoutant que le projet réduira les émissions annuelles de CO2 d'environ 400.000 tonnes.

Selon le PDG de Fortum, Markus Rauramo, le projet est une "étape importante pour un monde plus propre, rendue possible par notre ambition commune d'atténuer le changement climatique".

Contacté par l'AFP, Microsoft Finlande a indiqué que la construction du centre commencerait "dès que possible", dès que les autorisations requises seraient en place.

Concernant la facture totale du projet, il s'agirait du "plus gros investissement dans les TIC (technologies de l'Internet et de la communication) en Finlande à ce jour", a affirmé un porte-parole du groupe Pekka Isosomppi.

Environ 45% des foyers finlandais sont chauffés par des systèmes de chauffage urbain, qui transfèrent la chaleur en pompant de l'eau dans des tuyaux isolés.

La part de la chaleur résiduelle utilisée pour alimenter ces systèmes augmente, les entreprises recherchant des sources d'énergie plus durables.

La chaleur du centre de données représentera environ 40% du chauffage urbain dans les districts d'Espoo, de Kauniainen et de Kirkkonummi, a précisé Fortum.

Les dirigeants finlandais cherchent depuis longtemps à promouvoir le pays nordique comme lieu privilégié pour les centres de données, en invoquant les avantages économiques de son climat froid, les prix relativement bas de l'énergie et les connexions rapides, ainsi que les possibilités de durabilité de son infrastructure de chauffage urbain.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nts-220317

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Message par energy_isere » 03 juin 2022, 09:20

Orange: mise en service de deux nouveaux data centers

CERCLE FINANCE•01/06/2022

Orange annonce la mise en service de deux nouveaux data centers à Amilly (Centre-Val de Loire) et à Val-de-Reuil (Normandie), où un premier data center est en activité depuis 2012, afin de mettre en place l'efficacité énergétique de ses infrastructures au coeur de son objectif Net Zéro carbone en 2040.

Ces deux bâtiments, de conception identique, disposent d'une superficie de 16 000 m² dont 5 000 m² de salles informatiques.

Hautement sécurisés, ces trois data centers hébergent les données et services des clients entreprises et grand public d'Orange ainsi que son propre système d'information interne.

Les PPA (Power Purchase Agreement) contractualisés par Orange avec Boralex, Engie et TotalEnergies permettent de couvrir l'équivalent de la consommation des trois data centers avec de l'électricité d'origine renouvelable.

Avec un indicateur d'efficacité énergétique estimé à 1,3, ces data centers se classent parmi les centres de données les plus efficaces de France, souligne Orange.
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... bol=1rPORA

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Message par energy_isere » 21 juil. 2022, 09:27

À Londres, les data centers de Google et Oracle n’ont pas supporté la chaleur

Louis Madelaine - Lefigaro 20 juillet 2022

Si les êtres humains, les animaux et la végétation souffrent des vagues de chaleur, les machines ne sont pas épargnées non plus. Les effets de la canicule se sont abattus mardi sur les serveurs cloud de Google et d’Oracle au Royaume-Uni, dont les systèmes de refroidissement sont tombés en panne et n’ont donc pas pu assurer leur mission. Selon la page d’état du service Google Cloud, l’incident a eu lieu mardi à 18 h 13 dans un de ses centres de données à Londres et s’est achevé au petit matin. «Cela a provoqué une défaillance partielle des machines virtuelles dans cette zone (sud du Royaume-Uni), conduisant à l’arrêt de certains services et d’une partie des machines», selon Google.

Oracle a subi une panne similaire dans son centre de données londonien. Pour éviter que la surchauffe n’endommage d’autres machines, Google et Oracle ont décidé de suspendre plusieurs serveurs, le temps de réparer le système de refroidissement. Par conséquent, certains sites web n’étaient plus accessibles et de nombreux services, comme la plateforme d’hébergement Wordpress, ont cessé de fonctionner dans une partie de l’Europe. Les clients Atom Bank ont aussi eu le plus grand mal à accéder à l’application de la banque en ligne britannique.

Les centres de données londoniens n’étaient pas calibrés pour fonctionner sous des températures aussi élevées. Le Royaume-Uni a vu mardi le thermomètre dépasser les 40 °C dans certaines régions, du jamais vu. Ces records de chaleur ont aussi durement touché les infrastructures routières et ferroviaires du pays.


https://www.msn.com/fr-fr/actualite/tec ... accae9e3ec

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Message par energy_isere » 28 août 2022, 15:10

Pas que l'energie en jeu, l'eau aussi :
Data centers : après le gaspillage d’énergie, la gabegie d’eau

Vincent Remy le 25/08/22

Aux Pays-Bas, les gigantesques data centers de Middenmeer ont consommé cette année quatre à sept fois plus d’eau que les engagements pris. De quoi casser l’illusion d’un monde numérique qui mettrait fin aux déplacements énergivores de l’humanité.
Plus personne n’ignore que les infrastructures de l’informatique sont hébergées dans des data centers : des centres de données, toujours plus nombreux et plus vastes, qui consomment beaucoup d’électricité, principalement parce qu’ils dispensent de la chaleur et ont besoin d’énergie pour assurer leur refroidissement. Les chiffres de leur consommation donnent le vertige ! Et voilà que surgit un autre problème, révélé par les Pays-Bas : en pleine pénurie d’eau, le pays apprend avec stupeur que les gigantesques data centers de Middenmeer, gérés par Microsoft, ont consommé quatre à sept fois plus d’eau que les engagements pris. Où l’on découvre que l’eau, comme pour les centrales nucléaires, est aussi un bien précieux pour refroidir, et que le réchauffement climatique menace tous les secteurs.

La frugalité comme seul salut

Ainsi cesse l’illusion d’un monde numérique vertueux, qui mettrait fin aux déplacements énergivores de l’humanité. Le télétravail n’est pas la solution miracle. Le monde virtuel de la distraction encore moins. Au total, le numérique consomme 10 à 15 % de l’électricité mondiale, soit l’équivalent de cent réacteurs nucléaires. Et cette consommation double tous les quatre ans ! Sur les écrans comme dans le « vrai » monde, la frugalité semble la seule voie : limitons le nombre d’heures passées sur un ordinateur. Il existe aussi de vrais livres qu’on peut lire et échanger, des théâtres et des salles de cinéma qu’on peut fréquenter, des musées qu’on peut visiter, et puis aussi des balades en ville ou à la campagne qui sont une bonne alternative à la sédentarité numérique…
https://www.telerama.fr/debats-reportag ... 011779.php

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Re: serveurs informatiques 45 milliards de kilowattsheures/an

Message par energy_isere » 28 août 2022, 15:18

Aux Pays-Bas, le projet d'implantation d'un immense datacenter Facebook fait polémique

Mathieu Chartier le 10/01/22

Au Pays-Bas, l'installation annoncée du plus grand datacenter du pays dans la commune agricole de Zeewolde, par l'entreprise américaine Meta, relance le débat sur les implantations de ces infrastructures géantes et fortement consommatrices d'énergie.

Meta, la maison mère de Facebook, ne se doutait sans doute pas que le projet d'implantation d'un immense datacenter sur la commune de Zeewolde, aux Pays-Bas, se transformerait en affaire nationale. Le 17 décembre 2021, le conseil municipal de la ville s'est prononcé en faveur de l'octroi à Meta d'un permis d'utilisation d'un vaste terrain agricole, où l'entreprise a prévu d'installer Tractor Field 4, un gigantesque centre de données. Mais le 21 décembre, interpellé par des habitants inquiets, le Sénat néerlandais bloquait la procédure, mettant l'affaire entre les mains du gouvernement.

De son côté, Meta estime que le vote du conseil municipal est un “résultat positif”, même s'il reste “encore beaucoup de travail à accomplir avant qu'une décision d'investissement puisse être envisagée”. En d'autres termes, le géant américain attend de disposer de toutes les autorisations et des permis nécessaires avant de se réjouir de pouvoir lancer les travaux. Meta promet d'être un “bon voisin” pour toute la communauté de Zeewolde, évoquant la création d'emplois, des investissements dans l'économie locale et la fourniture gratuite de la chaleur résiduelle générée par le datacenter pour chauffer des habitations ou des installations municipales. Autant de raisons pour lesquelles Egge Jan de Jonge, conseiller municipal, considère que ce centre de données aura “un impact positif sur toute la région”.

Sauf que les résidents de Zeewolde ne sont pas tous de cet avis. Ainsi, 5 000 d'entre eux ont signé une pétition s'opposant au projet et un groupe Facebook (!) est très actif pour protester contre cette implantation. Susan Schaap, 61 ans, est l'une des figures de proue de ce mouvement contestataire. Elle précise que les opposants ne critiquent pas tous le projet pour les mêmes raisons, même si les mêmes arguments reviennent souvent.

L'équivalent de 1 300 bassins olympiques de terres agricoles

Le premier d'entre eux concerne la taille de ce futur datacenter, annoncé comme le plus grand des Pays-Bas. Tractor Field 4 s'étendrait sur 166 hectares, soit la surface de plus de 1 300 bassins de piscines olympiques. “C'est trop grand pour une si petite ville” disent certains, quand d'autres s'inquiètent de la destruction de terres agricoles à bons rendements, alors que plus de 200 autres centres de données sont déjà sortis de terre dans le pays. Pour d'autres encore, c'est la consommation énergétique de l'infrastructure qui préoccupe. Elle est estimée à 1 380 GWh, soit le double de la consommation des 22 000 habitants de la commune. “C'est disproportionné. Tout ça pour héberger des fausses informations, des vidéos de chats, des commentaires, des likes et des théories du complot”, caricaturent des opposants cités par Wired.

Si les Pays-Bas attirent autant les géants du Web mondial, c'est parce qu'Amsterdam abrite un important point d'échange Internet et que, comme le Royaume-Uni ou l'Allemagne, le pays a su mettre en place une politique attractive pour l'installation de ces immenses infrastructures dont dépend l'activité internet européenne. Raison pour laquelle un acteur comme Microsoft avait ouvert son premier centre Hyperscale néerlandais dès 2015. Aujourd'hui, la discussion sur ces implantations devient politique et passe au niveau national.

Un débat devenu politique

Pour Stijn Grove, directeur général de la Dutch Data Center Association qui regroupe certains des géants du Web, les arguments évoqués par les opposants ne sont pas pertinents. Il rappelle que si les centres de données consomment de l'énergie, c'est parce qu'indirectement les gens passent du temps en ligne et se servent de plus en plus d'Internet. “Les politiciens se plaignent, mais ils utilisent aussi constamment Facebook et Instagram pour faire passer leurs messages (...) En vous plaignant des centres de données, vous vous plaignez essentiellement de l'utilisation du courrier électronique, de l'utilisation d'Internet, de l'utilisation du cloud.” “Si vous regardez réellement la consommation d'énergie des centres de données aux Pays-Bas, elle est de 0,32 %, donc c'est très peu”, ajoute Stijn Grove, indiquant que la consommation réelle d'énergie de tels centres n'a pas augmenté en dix ans.

Ce n'est pas la première fois que l'installation de datacenters s'invite dans le débat aux Pays-Bas. Ce fut notamment le cas en 2017, lorsque les infrastructures de Microsoft à Wieringermeer ont été accusées d'absorber la quasi-totalité de l'énergie verte produite par un parc de 82 éoliennes à proximité. À l'époque, il avait été relevé que les Néerlandais n'utilisaient que 25 à 35 % de l'énergie consommée par les centres de données implantés dans le pays. Microsoft a récemment lancé la construction de deux nouveaux centres de 50 et 16 hectares à Hollands Kroon.
https://www.lesnumeriques.com/vie-du-ne ... 74145.html

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Message par Jeuf » 29 août 2022, 10:01

energy_isere a écrit :
28 août 2022, 15:10
Pas que l'energie en jeu, l'eau aussi :
Et nous, où ils sont hébergé nos blablas sur oléocène? Combien ils pèsent de téraoctets? Combien de kilowatt pour faire tourner le disque dur qui héberge ces téraoctets?
Attention, ces questions sont très sérieuses (à part les ordres de grandeur suggérés)

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Re: serveurs informatiques 45 milliards de kilowattsheures/an

Message par energy_isere » 29 août 2022, 11:39

Oléocene ca fait très certainement pas des Teraoctets. Je dirais quelque GigaOctets.

C'est que du texte et ca ne pèse rien.

Les images ne sont pas sur le forum, c'est des adresses appelées ailleurs par des liens. Les miennes viennent de Postimage.

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