Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Discussions traitant des diverses sources d'énergie ainsi que de leur efficacité.

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Message par energy_isere » 26 mars 2020, 23:18

Coronavirus: EDF reporte sa demande sur un projet nucléaire britannique

PUBLIÉ LE 26/03/2020 LONDRES (Reuters)

EDF a annoncé jeudi le report de sa demande pour un projet nucléaire en Grande-Bretagne en raison de la pandémie en cours de coronavirus.

Le groupe énergétique français devait soumettre au Planning Inspectorate (PINS) avant fin mars une demande d'autorisation de construction du réacteur C à Sizewell, dans l'est de l'Angleterre. EDF a déclaré que sa demande serait reportée de quelques semaines.

"Nous sommes prêts à soumettre la demande, mais nous sommes conscients du fait que de nombreuses personnes dans le Suffolk, notamment les autorités locales, s'adaptent aux nouvelles circonstances nées de la crise du coronavirus", a déclaré Humphrey Cadoux-Hudson, directeur général du développement nucléaire chez EDF.
https://www.usinenouvelle.com/article/c ... ue.N946426

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Message par energy_isere » 28 avr. 2020, 22:45

Électricité : la Grande-Bretagne connaît un épisode « historique » sans charbon

le 28 avril 2020

En Grande-Bretagne, les dernières centrales à charbon en service ne produisent plus d'électricité depuis plus de 18 jours selon le gestionnaire de réseau National Grid ESO(1).

Une première depuis 1882...

La Grande-Bretagne produit de l'électricité sans solliciter ses centrales à charbon depuis le 9 avril dernier à minuit. Le secteur électrique britannique ne s'était jamais passé de charbon durant une aussi longue période depuis 1882(2), date de mise en service de la première centrale à charbon à Londres (Holborn Viaduct).

Deux facteurs expliquent, selon le gestionnaire de réseau, cette absence du charbon dans le mix électrique de la Grande-Bretagne au cours des 18 derniers jours :

le niveau de la consommation électrique, « inférieure de 10 à 15% par rapport aux niveaux normaux de demande »(3), dans le contexte de l’épidémie de Covid-19(4) ;
une météo particulièrement favorable à la production d’électricité d’origine renouvelable, avec de « fréquentes périodes ensoleillées et venteuses à travers le pays ».

La fermeture des dernières centrales à charbon envisagée d’ici octobre 2024

Le gouvernement britannique s'est engagé à fermer les centrales à charbon dans tout le Royaume-Uni d’ici 2025 : cela concerne trois installations encore en activité en Grande-Bretagne (Drax, West Burton A et Ratcliffe on Soar) ainsi qu'une centrale supplémentaire située en Irlande du Nord (Kilroot). Précisons que Boris Johnson, Premier ministre britannique, a indiqué en février 2020 vouloir avancer cette échéance au 1er octobre 2024(6).

Le mix électrique de la Grande-Bretagne a très longtemps fortement reposé sur le charbon : ce combustible bon marché comptait encore pour près de 40% de la production britannique d'électricité en 2012 (et 70% en 1990). La part du charbon dans ce mix a depuis chuté à seulement 2,1% en 2019. La production britannique d'électricité repose désormais principalement sur le gaz naturel et dans une moindre mesure sur l'énergie nucléaire.

Le recul du charbon (dont la combustion engendre de fortes émissions de gaz à effet de serre) a eu un impact majeur sur « l'intensité carbone » de la production britannique d’électricité. Au 1er trimestre 2020, la production d'électricité en Grande-Bretagne s'est en moyenne accompagnée d'une émission de 192 g CO2/kWh, soit 63,7% de moins que le niveau de 2013 (529 g CO2/kWh)(7).

1)National Grid ESO est le gestionnaire des réseaux électriques en Grande-Bretagne (Angleterre, en Écosse et au Pays de Galles). L'Irlande du Nord dépend d'un autre gestionnaire de réseau : SONI.
2)Le dernier « record » de production électrique sans charbon en Grande-Bretagne datait de juin 2019 (près de 18 jours).
3)En 1882, la tour Eiffel n’existait pas encore dans le paysage parisien (la construction de la tour Eiffel a eu lieu entre 1887 et 1889, en vue de l’Exposition universelle de Paris de 1889) et les lois Jules Ferry sur l’école marquaient l’actualité française en pleine Troisième République. Cette année-là, les Britanniques intervenaient militairement en Égypte et s’assuraient le contrôle de la route des Indes par Suez. La reine Victoria était déjà reine du Royaume-Uni depuis presque un demi-siècle.
4) La consommation d'électricité « domestique » des Britanniques dans leurs foyers a augmenté mais est plus que compensée par la chute de celle des industriels. What does lockdown mean for electricity in Great Britain ?, National Grid, 31 mars 2020.
5)End of coal power to be brought forward in drive towards net zero, Gouvernement britannique, 4 février 2020.
6)En février 2020, la production électrique de la Grande-Bretagne n’a jamais été aussi décarbonée sur un mois (176,8 g CO2/kWh). Sur une journée, le record est de 57 g CO2/kWh le 17 août 2019.
https://www.connaissancedesenergies.org ... bon-200428


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Message par energy_isere » 26 mai 2020, 00:19

Nucléaire: EDF fera bientôt une demande pour un projet britannique

PUBLIÉ LE 25/05/2020 PARIS (Reuters)

EDF a fait savoir lundi qu'il prévoyait de soumettre "bientôt" une demande d'autorisation pour la construction de deux réacteurs nucléaires EPR à Sizewell C, dans l'est de l'Angleterre, après une pause dans le projet liée au coronavirus.

Cette information intervient après un article du Sunday Times évoquant le dépôt d'une demande d'autorisation de développement (DCO) mercredi, EDF ayant annoncé fin mars le report de cette demande en raison de la pandémie.

"Nous prévoyons de soumettre bientôt une demande de planification pour Sizewell C après une pause due au coronavirus", a indiqué le groupe dans une déclaration transmise à Reuters.

"Nous le confirmerons dès que la demande sera déposée. Il est important de noter que l'engagement public dans le processus n'interviendra qu'une fois que l'inspecteur de planning aura accepté la demande, ce qui prend environ un mois", a ajouté EDF.

EDF et le chinois CGN ont signé en 2016, en même temps que les contrats pour le projet d'Hinkley Point, des accords relatifs au projet Sizewell C concernant le développement, la construction et l'exploitation de deux réacteurs EPR pour une capacité totale de 3,2 gigawatts.

Pendant la phase de développement précédant la décision finale d'investissement, la part d'EDF dans ce projet est de 80% et celle de CGN de 20%, le groupe français soulignant dans son document de référence qu'il n'aura plus vocation à contrôler Sizewell C une fois la décision prise et que ce principe impliquera donc la participation d'autres actionnaires.

La décision finale d'investissement dans Sizewell C est envisagée pour fin 2021.
https://www.usinenouvelle.com/article/n ... ue.N967781

A Sizewell les Britannique ont Sizewell A réacteur arrété qui doit étre démentelé, et Sizewell B de 1195 MW en activité. Il est exploité par EDF Energy.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_ ... e_Sizewell

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Message par energy_isere » 30 mai 2020, 10:21

Du charbon à la biomasse, la transition controversée d'une centrale électrique

AFP•30/05/2020

La centrale électrique de Drax, au Royaume-Uni, est passée en quelques années de l'une des usines les plus polluantes du continent à l'une des plus ambitieuses en matière de réduction des émissions de CO2. Mais sa méthode, remplacer le charbon par de la biomasse, est controversée.

La plus grosse centrale à charbon du pays, située dans le Yorkshire, dans le nord de l'Angleterre, a amorcé sa conversion vers la biomasse il y a dix ans. Elle entend se passer complètement du charbon en 2021.
................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... cddaa74144

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Message par energy_isere » 12 juin 2020, 01:17

Suite de ce post du 13 fev 2020 viewtopic.php?p=2295836#p2295836
Centrica qui était déjà en difficulté en début d'année l'est encore plus avec le Covid19 et doit licencier :
Coronavirus : le fournisseur d'énergie britannique Centrica supprime 5 000 emplois

AFP parue le 11 juin 2020

Le fournisseur de gaz et d'électricité britannique Centrica, numéro un du secteur avec sa marque British Gas, a annoncé jeudi la suppression de 5 000 emplois en raison de l'impact de la crise du coronavirus sur ses activités.

Ces suppressions auront lieu en majorité au second semestre et porteront pour moitié sur des postes d'encadrement, explique le groupe dans un communiqué. Ces pertes d'emplois portent sur environ un cinquième des effectifs de Centrica qui compte 26 000 salariés au total.

Les réductions d'effectif "doivent nous permettre d'enrayer notre déclin, de nous concentrer sur nos clients et de créer une entreprise durable", explique Chris O'Shea, directeur général du groupe, en poste depuis trois mois. "Nous avons appris à travers la crise (sanitaire, ndlr) que nous pouvons être agiles, répondre aux conditions les plus difficiles et mettre nos clients au coeur de nos décisions", a-t-il complété.

Le syndicat GMB a quant à lui promis de lutter contre ce plan social. "Un plafonnement (des prix de l'énergie) et des décisions trop timides, trop tardives ont plombé une marque autrefois fière", souligne Justin Bowden, porte-parole du syndicat. "Supprimer des milliers d'emplois supplémentaires n'est pas la réponse", selon lui.

Le secteur de la distribution d'énergie est bousculé par la crise sanitaire qui renforce la gestion des contrats en ligne et réduit le nombre de personnes travaillant sur le terrain.

Déjà en mai, le fournisseur d'énergie Ovo avait annoncé la suppression de 2 600 emplois, une décision liée à la pandémie et à l'intégration des activités pour les particuliers de son concurrent SSE, récemment rachetées.

Le marché britannique de l'énergie est dominé par six grands groupes, qui luttent pour conserver leurs parts de marché face à une myriade de jeunes acteurs.

En tête figure British Gas (19% des parts de marché de la distribution d'électricité) devant SSE (12%), l'allemand E.On (12%), le français EDF Energy (11%), Scottish Power (qui appartient à l'espagnol Iberdrola, 9%) et Npower (7%), selon les chiffres portant sur le quatrième trimestre 2019 publiés par le régulateur britannique de l'énergie Ofgem.

Centrica était quant à lui déjà en difficultés financières avant la pandémie et avait lancé de lourdes restructurations ces dernières années face à la perte de clients et une concurrence effrénée sur le marché de l'énergie pour les particuliers sur le marché britannique. Il avait dévoilé une perte abyssale de plus de 1 milliard de livres en 2019, plombé en outre par le plafonnement des tarifs et des dépréciations d'actifs

Centrica avoir encore perdu 286 000 clients en 2019 au Royaume-Uni. Début 2018, il avait annoncé un plan de restructuration qui passait par la suppression de 4 000 emplois d'ici à 2020.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ois-200611

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Message par energy_isere » 30 juin 2020, 23:54

Suite de 3 posts au dessus.
Sizewell C planning application accepted for review

25 June 2020

Plans submitted by EDF Energy for a Development Consent Order for the construction of the Sizewell C nuclear power plant in Suffolk have been accepted for examination by the UK's Planning Inspectorate.

Image

The Sizewell C project design (Image: EDF Energy)

The application was submitted in late-May following four rounds of public consultation that began in 2012. Its submission was deferred for two months "in recognition of the extraordinary circumstances created by the Coronavirus", EDF Energy said.
.........
https://www.world-nuclear-news.org/Arti ... -for-revie

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Message par energy_isere » 19 août 2020, 08:08

Avec la fermeture d'une de ses dernières mines, le Royaume-Uni avance vers la sortie du charbon

AFP parue le 19 août 2020

La fermeture de la mine de Bradley, au nord de l'Angleterre, marque un pas de plus vers la sortie du charbon du Royaume-Uni, même si cette lente agonie pourrait être retardée par plusieurs projets d'extraction destinés aux aciéries et cimenteries.


Bradley, près de Durham, a cessé son activité lundi, peu après les sites de Shotton et Brenkley, affiliés au même propriétaire, Banks Group, qui déplore "la fermeture de la dernière mine de charbon en Angleterre", et affirme que jusqu'à 250 emplois sont menacés.

La fin de vie de Bradley a été saluée par les défenseurs de l'environnement après des mois de pressions et des manifestations, notamment de la part d'Extinction Rebellion, pour empêcher le maintien du site jusqu'en 2021 comme l'a demandé en vain Banks Group aux autorités britanniques.

Celles-ci mettent en avant que le Hartington, également dans le nord de l'Angleterre près de Sheffield, subsiste encore même si l'envergure de ce site n'est pas comparable avec ceux de Banks, et qu'il reste quelques petites mines souterraines ailleurs en Angleterre.

Quelques mines demeurent également "au Pays de Galles et en Ecosse", fait valoir un porte-parole de Banks Group après de l'AFP.

C'est néanmoins une page qui se tourne dans un pays où l'extraction de la houille remonte à l'époque romaine et où plusieurs dizaines de sites étaient encore opérationnels au début des années 2000.

Face à l'urgence climatique, le Royaume-Uni a décidé l'arrêt définitif du charbon pour produire de l'électricité à horizon 2025, et les centrales utilisant cette ressource s'y comptent désormais sur les doigts d'une main.

Paul Etkins, professeur d'économie à l'université UCL, souligne aussi qu'avec la montée en force des énergies renouvelables qui représentent "presque 40% de l'électricité britannique" et dont le coût a fortement baissé, "les mines de charbon à usage thermique ferment parce qu'elles ne sont plus rentables".

"Nous sommes extrêmement proches de la fin du charbon pour produire de l'électricité au Royaume-Uni et la fermeture progressive des centrales thermiques à charbon fonctionne", renchérit Isobel Tarr, l'une des responsables de l'association écologiste Coal Action, interrogée par l'AFP.

Toutefois, cela ne concerne pas "le charbon destiné à produire du ciment ou de l'acier et les entreprises (minières) essaient de faire la transition vers ces industries", remarque-t-elle.

- Politiquement chargé -

Plusieurs projets de nouvelles mines à ciel ouvert sont ainsi en cours de validation par les autorités, comme celui de Highthorn, également porté par Banks Group.

Un autre est combattu vigoureusement par les écologistes à Woodhouse Colliery, dans le comté de Cumbrie au nord-ouest du pays, qui serait la "première mine de charbon en profondeur bâtie en 40 ans au Royaume-Uni".

Le sujet est politiquement chargé, entre les emplois en jeu en pleine récession pour une administration qui a promis un coup de pouce aux régions, et les engagements climatiques du gouvernement, qui vise la neutralité carbone à horizon 2050.

Banks Group fustige des décisions qui traînent et affirme que ne pas autoriser ces chantiers au Royaume-Uni entraîne plus d'importations polluantes de pays lointains comme les Etats-Unis ou la Russie.

Un argument contesté par Paul Etkins, qui fait valoir que les émissions de CO2 dues au transport du charbon sont minimes comparé à celles de sa combustion.

Pour Isobel Tarr, il n'y aura pas de fin du charbon en Grande-Bretagne sans "vision audacieuse pour passer à la production d'acier et de ciment propre et (...) empêcher l'ouverture de nouvelles mines".

Les associations comme Coal Action ou Green Alliance affirment notamment qu'il est possible de produire de l'acier avec moins de charbon, notamment en recyclant l'acier, en modernisant les fonderies pour les rendre plus efficaces en énergie ou grâce à des techniques innovantes utilisant le gaz naturel ou l'hydrogène.
https://www.connaissancedesenergies.org ... bon-200819

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Message par energy_isere » 09 sept. 2020, 22:05

Le gouvernement britannique s'oppose à un projet de nouvelle mine de charbon à ciel ouvert

AFP parue le 09 sept. 2020

Le gouvernement britannique a rejeté le projet d'une nouvelle mine de charbon à ciel ouvert à Highthorn (nord-est de l'Angleterre), estimant qu'il aurait été nuisible à l'environnement, ce qui a réjoui les mouvements écologistes.

Le ministre en charge des collectivités territoriales Robert Jenrick a annoncé dans une déclaration écrite publiée mardi soir s'opposer à la demande du groupe minier Banks Group, l'estimant "pas acceptable du point de vue de l'environnement".

Cette mine se situe non loin de la baie de Druridge, un site pittoresque dans le comté de Northumberland. La décision du gouvernement était très attendue et enterre l'un des rares projets de nouvelles mines à ciel ouvert, au moment où le pays s'est donné pour objectif de sortir du charbon, du moins pour celui qui sert à produire de l'énergie.

Le projet de Highthorn avait déjà été rejeté une première fois il y a deux ans par Sajid Javid, alors ministre des collectivités territoriales, mais Banks Group avait par la suite pu faire réexaminer le dossier par le gouvernement. Les autorités locales avaient approuvé le projet mais les défenseurs de l'environnement avaient mis en cause ses conséquences pour le tourisme et la faune et la flore.

"Nous sommes extrêmement déçus", a déclaré Gavin Styles,directeur général de Banks Mining. "Au moment où notre pays connaît une crise économique sans précédent, cette décision est avant tout favorable aux mineurs russes qui seront ravis de répondre au besoin en charbon de l'industrie britannique tout en augmentant les émissions de gaz à effet de serre", a-t-il complété, anticipant un surcroît d'importations. Le groupe minier explique être en train d'analyser dans le détail la décision avant de prendre la sienne sur un éventuel recours en appel. Il a six semaines pour le faire.

Les organisations environnementales ont unanimement salué la décision du gouvernement. "Le Royaume-Uni a finalement joint l'acte à la parole (...) La décision du gouvernement est la seule qui soit bénéfique aux populations et écosystèmes au niveau local, national et international", selon Anne Harris de Coal Action Network. Pour Tony Bosworth, des Amis de la Terre, "les mines de charbon doivent rejoindre les livres d'histoire si nous voulons éviter une catastrophe climatique".

En août, la mine de Bradley, l'une des toutes dernières du Royaume-Uni et qui était exploitée par Banks Group, a fermé, ne laissant en Angleterre que quelques sites de moindre envergure, en particulier des mines souterraines.

Face à l'urgence climatique, le Royaume-Uni a décidé l'arrêt définitif du charbon destiné à produire de l'électricité à horizon 2025, et les centrales utilisant cette ressource s'y comptent désormais sur les doigts d'une main.
https://www.connaissancedesenergies.org ... bon-200909

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Message par energy_isere » 15 sept. 2020, 22:56

Suite de ce post du 17 janv 2019 viewtopic.php?p=2279160#p2279160
Hitachi s'apprête à renoncer définitivement à son projet de centrale nucléaire au Royaume-Uni

AFP parue le 15 sept. 2020

Le géant industriel japonais Hitachi s'apprête à renoncer définitivement à son projet de centrale nucléaire au Pays de Galles, qu'il avait déjà gelé début 2019, a indiqué mardi la responsable du conseil municipal de l'île d'Anglesey. "J'ai été informée du fait que Hitachi a l'intention de se retirer du projet de Wylfa Newydd. Cependant, je crois savoir que cette décision doit encore être actée demain", a déclaré Llinos Medi dans un communiqué reçu par l'AFP.

Un peu plus tôt dans la journée, plusieurs médias japonais avaient révélé qu'Hitachi avait décidé d'enterrer le projet, ce qui devrait être officiellement acté lors d'un conseil d'administration mercredi. Hitachi avait une première fois jeté l'éponge en janvier 2019, renonçant à son projet de construire deux réacteurs nucléaires à Anglesey, dans le nord du Pays de Galles, l'estimant alors trop difficile à financer. Son coût est estimé jusqu'à 20 milliards de livres. Cette centrale devait disposer d'une capacité de production de près de 3 gigawatts et couvrir près de 6% des besoins actuels en électricité du pays.

Mais cet été, le groupe japonais avait relancé les discussions avec les pouvoirs publics au Royaume-Uni et attendait la publication par le gouvernement de sa nouvelle stratégie énergétique qui pourrait comporter un nouveau modèle de financement pour le nucléaire. Ce document n'a toujours pas été publié, ce qui n'empêche pas Hitachi de tirer un trait sur son projet.

Interrogés par l'AFP, le ministère de l'Industrie comme Hitachi n'ont pas souhaité faire de commentaires. "Si la décision est confirmée, ce serait un coup dur énorme pour l'économie d'Anglesey", a pour sa part estimé Llinos Medi, qui va demander une réunion d'urgence avec les gouvernements britannique et gallois "pour discuter de l'avenir du site de Wylfa".

Ce retrait tomberait mal pour le gouvernement au moment où l'implication du chinois CGN dans plusieurs projets nucléaires suscitent des questions parmi les députés conservateurs, en pleines tensions économiques et diplomatiques avec Pékin. CGN est notamment présent aux côtés du français EDF dans le développement d'Hinkley Point, la seule centrale nucléaire en cours de construction dans le pays.

Les différents projets doivent prendre le relais des centrales nucléaires construites au XXe siècle qui ont fermé ou sont sur le point d'arriver en fin de vie. Le nucléaire fournit environ 20% de l'électricité dans le pays et les pouvoirs publics veulent maintenir cette part, notamment dans l'optique d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.
https://www.connaissancedesenergies.org ... uni-200915

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Message par energy_isere » 16 sept. 2020, 21:44

Le conglomérat japonais Hitachi enterre son projet de centrale nucléaire au Royaume-Uni

AFP parue le 16 sept. 2020

Le conglomérat industriel japonais Hitachi a définitivement renoncé à son projet de centrale nucléaire au Pays de Galles, ce qui porte un rude coup aux ambitions du Royaume-Uni dans un secteur où l'investissement chinois fait grincer des dents. Hitachi a justifié mercredi dans un communiqué cet abandon par un "environnement d'investissement" devenu "de plus en plus difficile" à cause de la crise du nouveau coronavirus.

Le projet Wylfa Newydd avait été gelé début 2019 en raison de coûts jugés trop importants. Il prévoyait la construction de deux réacteurs nucléaires sur l'île d'Anglesey, dans le nord du Pays de Galles, où deux anciennes centrales avaient fermé en 2015. Cette future centrale, qui devait coûter jusqu'à 20 milliards de livres (21,7 milliards d'euros), devait disposer d'une capacité de près de trois gigawatts et satisfaire près de 6% des besoins actuels du pays en électricité.

Le groupe japonais a jeté l'éponge alors même qu'il avait relancé cet été les discussions avec le gouvernement britannique, dont il attendait la nouvelle feuille de route énergétique. Ce document pourrait comporter un nouveau modèle de financement pour le nucléaire, qui permettrait de faire porter le coût initial moins fortement sur le promoteur industriel et davantage sur la facture des consommateurs.

Mais Hitachi a choisi de ne pas attendre. Sa filiale britannique Horizon Nuclear Power a annoncé mercredi dans un communiqué cesser ces activités et être en contact avec le gouvernement pour examiner l'avenir du site. "Peut-être qu'Hitachi a perdu patience ou pense que le gouvernement ne va pas approuver ce mécanisme" de financement, souligne auprès de l'AFP Steve Thomas, professeur à l'Université de Greenwich et spécialiste des questions énergétiques. "Clairement, un élément important est le coût de maintenir un projet en vie", complète-t-il, estimant par ailleurs qu'Hitachi n'a pas vendu de réacteur depuis 20 ans et pense peut-être n'avoir plus la capacité de développer cette activité dans le monde.

L'abandon de ce projet est un nouvel échec pour le Japon dans ses tentatives d'exporter à l'étranger sa technologie nucléaire, alors que la catastrophe de Fukushima en 2011 a entraîné l'arrêt des constructions de nouveaux réacteurs dans le pays.

En 2018, Toshiba avait aussi mis fin à un autre projet nucléaire dans le nord-ouest de l'Angleterre. Le retrait de Hitachi est surtout un camouflet pour Londres qui cherche à relancer le nucléaire dans le pays.

Nouveaux investisseurs ?

"Nous restons disposés à discuter de nouveaux projets nucléaires avec toute entreprise ou investisseur viables et qui souhaitent développer des sites au Royaume-Uni y compris dans le nord du Pays de Galles", a souligné un porte-parole du gouvernement conservateur. "L'énergie nucléaire va jouer un rôle clé dans l'avenir énergétique du Royaume-Uni et dans la transition vers une économie à faible émission carbone", a-t-il complété. Il rappelle que le gouvernement a tout fait pour convaincre Hitachi de ne pas se retirer, en proposant de réduire les risques financiers en prenant notamment une participation d'un tiers dans le projet.

De leur côté, l'Association de l'industrie nucléaire (NIA) britannique et le syndicat GMB ont tous deux pressé le gouvernement de clarifier sa stratégie sur le nucléaire et son financement. Différents projets doivent prendre le relais de vieilles centrales nucléaires britanniques qui ont fermé ou sont sur le point d'arriver en fin de vie.

Le nucléaire fournit environ 20% de l'électricité dans le pays et les pouvoirs publics veulent maintenir cette part, notamment dans l'optique d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Le Royaume-Uni avait identifié six sites en 2010 pour des projets nucléaires, dont trois ont été abandonnés.

Et désormais l'implication du chinois CGN dans les trois centrales en développement restantes suscitent des questions parmi les députés conservateurs, en pleines tensions économiques et diplomatiques avec Pékin. CGN est notamment présent, avec une participation minoritaire, aux côtés du français EDF dans le développement de Hinkley Point C, la seule centrale nucléaire actuellement en cours de construction au Royaume-Uni, dans le sud-ouest du pays.

Le chinois tente de faire valider également sa technologie pour développer sa propre centrale à Bradwell dans l'Essex (sud-est), mais pourrait faire face à une forte opposition politique. "Si CGN est bloqué à Bradwell, il pourrait quitter Hinkley laissant un énorme problème de financement et en compromettant l'avenir", prévient M. Thomas.
https://www.connaissancedesenergies.org ... uni-200916

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Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Message par energy_isere » 17 sept. 2020, 19:28

Londres étudie les options pour financer le réacteur EPR Sizewell C d'EDF

PUBLIÉ LE 17/09/2020 LONDRES (Reuters)

La Grande-Bretagne réfléchit à différentes options de financement pour le projet de réacteur EPR de Sizewell C qu'EDF prévoit de construire dans l'est de l'Angleterre, a déclaré jeudi un porte-parole du Premier ministre britannique Boris Johnson.

La Grande-Bretagne doit remplacer ses centrales à charbon vieillissantes par un système de production d'énergie à faible émission de carbone pour atteindre ses objectifs climatiques.

Les centrales nucléaires traditionnelles, elles, peuvent fournir environ 20% de la demande d'électricité du pays, mais près de la moitié d'entre elles doivent fermer au cours des quatre prochaines années.

Le groupe japonais Hitachi a renoncé mercredi à construire une nouvelle centrale nucléaire en Grande-Bretagne, après l'abandon en 2018 du projet NuGen de son compatriote Toshiba à la suite du dépôt de bilan de sa filiale américaine Westinghouse.

"Le gouvernement étudie des options pour investir dans Sizewell, l'énergie nucléaire ayant un rôle clé à jouer pour parvenir à nos engagements de zéro émission", a déclaré le porte-parole de Boris Johnson.

"Nous collaborons régulièrement avec tous les fournisseurs sur leurs projets et envisageons une variété de solutions de financement", a-t-il ajouté.

EDF et le groupe chinois CGN ont signé en 2016, en même temps que les contrats pour le projet d'Hinkley Point, des accords relatifs au projet Sizewell C concernant le développement, la construction et l'exploitation de deux réacteurs EPR pour une capacité totale de 3,2 gigawatts.

La centrale de Sizewell C est un projet de 17-18 milliards de livres, dans lequel EDF détient en phase de développement une participation de 80%, et son partenaire chinois, le solde. La phase de développement précède la décision finale d'investissement, qui devrait être prise d'ici fin 2021.

EDF souhaite que l'Etat britannique mette en place un nouveau modèle de financement dit à base d'actifs régulés (BAR), qui permettrait de financer plus facilement les projets de centrale nucléaire dans le pays en faisant payer au contribuable le coût des sites en cours de construction sur sa facture d'électricité.

Les opposants à ce modèle mettent cependant en garde contre les dépassements de coûts et les retards qui reposeraient alors sur les épaules des consommateurs.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... f.N1006009

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Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Message par energy_isere » 10 nov. 2020, 23:09

Un consortium américain prêt à relancer le projet nucléaire de Wylfa au Pays de Galles, selon le Financial Times

AFP parue le 10 nov. 2020

Un consortium américain, emmené par le groupe d'ingénierie Bechtel, mène des discussions avec le gouvernement britannique pour relancer un projet nucléaire au Pays de Galles après le retrait du japonais Hitachi, révèle mardi le Financial Times.

Interrogé par l'AFP, Bechtel n'a pas confirmé les échanges avec le gouvernement mais a dit rester impliqué dans ce projet auquel il participe depuis le départ. "Bechtel est impliqué dans le projet Wylfa depuis le début et nous restons engagés avec nos partenaires au Royaume-Uni et à l'étranger pour proposer les solutions énergétiques propres les meilleures pour des millions de foyers", selon un porte-parole.

Le groupe américain estime que le site "est considéré par beaucoup comme le meilleur au Royaume-Uni pour construire une grande centrale nucléaire", expliquant qu'il aiderait le Royaume-Uni à tenir ses objectifs climatiques.

Le Financial Times, qui cite des sources proches du dossier, indique que le consortium comprend également les américains Southern Company, une compagnie d'électricité, et Westinghouse, qui fournirait les réacteurs. Le quotidien des affaires affirme que les discussions avec le gouvernement ont commencé en septembre et que le consortium a le soutien de l'administration Trump qui veut promouvoir l'exportation dans le nucléaire.

Le conglomérat industriel japonais Hitachi avait lui définitivement renoncé à ce projet au Pays de Galles en septembre compte tenu de son coût et de la crise sanitaire. De son côté, la société britannique Horizon, filiale d'Hitachi qui portait le projet, n'a pas voulu faire de commentaires sur les discussions. "Des tierces parties ont fait part de leur intérêt afin de travailler avec nous pour poursuivre le projet", selon un porte-parole. "Nous avions dit que nous accompagnerions les autres parties et le gouvernement britannique sur la manière de poursuivre le développement et c'est ce qui se passe désormais", ajoute-t-il.

Le gouvernement n'a pas confirmé non plus les négociations avec le consortium. "Nous restons prêts à discuter de nouveaux projets nucléaires avec toute entreprise ou tout investisseur viable souhaitant développer des sites, dont au nord du Pays de Galles, et nous étudions différentes solutions de financement", selon un porte-parole du ministère de l'Énergie.

Le projet de Wylfa Newydd prévoyait la construction de deux réacteurs nucléaires sur l'île d'Anglesey, dans le nord du Pays de Galles, où deux anciennes tranches nucléaires avaient fermé en 2015. Cette future centrale, qui devait coûter jusqu'à 20 milliards de livres, devait disposer d'une capacité de près de trois gigawatts, soit 6% des besoins actuels du pays en électricité.

Le Royaume-Uni cherche à relancer l'atome dans le pays alors que de vieilles centrales nucléaires britanniques ont fermé ou sont sur le point d'arriver en fin de vie. Le nucléaire fournit environ 20% de l'électricité dans le pays et les pouvoirs publics veulent maintenir cette part.

Pour l'heure, Hinkley Point C, dans le sud-ouest du pays, est la seule centrale nucléaire en cours de construction. Elle est portée par EDF aux côtés du chinois CGN, dont l'implication dans le nucléaire fait grincer des dents en pleines tensions diplomatiques avec Pékin.

La BBC indiquait quant à elle lundi que l'avenir du nucléaire sera au menu d'une réunion en novembre entre le Premier ministre Boris Johnson, le ministre des Finances Rishi Sunak et celui de l'Énergie Alok Sharma. Toujours selon la BBC, le gouvernement doit publier la semaine prochaine un document en dix points sur les mesures à prendre pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
https://www.connaissancedesenergies.org ... e-201110-1

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Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Message par energy_isere » 18 nov. 2020, 12:33

Le producteur français Voltalia va fournir de l'électricité « verte » à la City de Londres

AFP parue le 18 nov. 2020

Le producteur d'énergies renouvelables Voltalia a annoncé mercredi la signature avec la City d'un contrat d'environ 45 millions d'euros pour fournir pendant 15 ans au quartier d'affaire londonien de électricité « verte » produite par une nouvelle centrale solaire de 49,9 mégawatts.

"Ce contrat liant directement un producteur d'énergies renouvelables à une autorité publique est une première au Royaume-Uni et permettra (...) de générer une économie de 3 millions de livres sterling (3,35 millions d'euros) sur la facture énergétique de la Corporation de la City", précise un communiqué.

La centrale solaire, située dans le Dorset (sud-ouest de l'Angleterre), sera composée de 95 000 panneaux photovoltaïques permettant d'alimenter environ 15 000 foyers et "fournira plus de la moitié de l'électricité de la Corporation de la City". Elle sera notamment utilisée pour le "Guildhall", le centre administratif de la City, et le centre culturel Barbican.

"Il s'agit d'un schéma innovant qui, nous l'espérons, fera figure d'exemple pour les autres autorités locales du Royaume-Uni", se félicite Jamie Ingham Clark, l'un des dirigeants de la Corporation de la City. "Cela leur permettrait de réduire leurs émissions sans les risques associés à la détention en propre de sociétés ou d'infrastructures d'énergie et sans recours à des fonds gouvernementaux".

Présent au Royaume-Uni depuis 2012, Voltalia y exploite actuellement 22 centrales solaires d'une capacité totale de 193 mégawatts. Le groupe, qui emploie 994 personnes dans 20 pays, produit et vend de l'électricité éolienne, solaire, hydraulique ainsi que de la biomasse. Il dispose d'un portefeuille en exploitation et construction de 1,3 gigawatts.

Malgré l'augmentation de ses pertes nettes (15,8 millions d'euros) lors du premier semestre, Voltalia a élevé pendant la période son excédent brut d'exploitation (23,8 millions d'euros, +71%) et réalisé un chiffre d'affaires de 62,1 millions d'euros (+36%).
https://www.connaissancedesenergies.org ... res-201118

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Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Message par energy_isere » 19 nov. 2020, 18:53

EDF Renewable va construire un parc solaire PV de 50 MW dans le South Norfolk.
EDF continues solar push with another 50MW site announced

Published: 17 Nov 2020 Molly Lempriere

EDF Renewables has announced another 49.9MW solar farm, as it continues its UK solar push.

It is planning to develop the solar farm – Bloy’s Grove – on a site between the villages of Swainsthorpe and Mulbarton, just south of Norwich, in South Norfolk.

The company has already carried out a number of ecological and other feasibility surveys, and is now consulting with the local community online and via postal engagement ahead of submitting the planning application next year.
........
https://www.solarpowerportal.co.uk/news ... gn=general

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