Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Discussions traitant des diverses sources d'énergie ainsi que de leur efficacité.

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Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Message par energy_isere » 25 oct. 2021, 20:47

alain2908 a écrit :
25 oct. 2021, 20:42
une belle performance
Mais insuffisante au regard de leurs problèmes énergétique du moment.

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Message par energy_isere » 28 oct. 2021, 23:40

suite de ce post du 39 sept 2021 viewtopic.php?p=2327566#p2327566
Nucléaire : Londres prévoit 1,7 milliard de livres pour la centrale de Sizewell C

AFP parue le 28 oct. 2021

Le Royaume-Uni a prévu dans ses orientations budgétaires jusqu'à 1,7 milliard de livres pour la construction de la centrale nucléaire Sizewell C, pour laquelle l'énergéticien EDF est son principal partenaire, mais la décision finale de Londres pour lancer le projet se fait encore attendre.

Le gouvernement britannique a promis de trancher d'ici la fin de la législature, c'est à dire avant 2024. Mais le budget et les grandes lignes de dépense pour les trois ans à venir, dévoilés mercredi par le ministre des Finances Rishi Sunak, prévoient déjà un financement.

Le Royaume-Uni pourra injecter "jusqu'à 1,7 milliard de livres (...) pour permettre une décision finale d'investissement dans ce projet nucléaire de grande échelle d'ici la fin de la législature", selon le document budgétaire, ajoutant que "le gouvernement est en négociations actives avec EDF" sur la question.

Le gouvernement avait par ailleurs annoncé mardi un nouveau modèle de financement de ses projets nucléaires, qui fera peser une partie du coût sur les factures énergétiques des particuliers et devrait, espère-t-il, faire baisser le coût global de ces infrastructures.

L'énergéticien EDF avait averti début octobre qu'il était "urgent" pour le gouvernement britannique de trancher sur l'avenir du projet de centrale nucléaire Sizewell C, notamment sur la décision d'en exclure ou non le chinois CGN, partenaire du projet à hauteur de 20%. Cette éventuelle éviction du chinois alimente les spéculations de la presse britannique mais n'a officiellement pas été tranchée non plus, et ne le sera pas avant la décision finale d'investissement sur ce projet de centrale situé dans le Suffolk, sur la côte-est du pays.

Le Financial Times avait affirmé que Londres était proche d'un accord avec EDF pour vendre ou mettre en Bourse la part minoritaire du groupe chinois. Le gouvernement britannique compte s'appuyer sur l'énergie nucléaire pour atteindre son objectif de neutralité carbone en 2050. Elle "est la seule technologie disponible pour fournir de l'électricité en continu à faible émission carbone et a un rôle clé à jouer" dans la transition énergétique du Royaume-Uni, indiquait le ministère des Entreprises et de l'Energie mardi.

Il y a actuellement 15 réacteurs dans le pays sur huit sites, mais beaucoup sont en fin de vie. Une seule centrale nucléaire est actuellement en cours de construction et elle devrait être opérationnelle dans quelques années : Hinkley Point C, projet porté lui aussi par EDF et le chinois CGN.
https://www.connaissancedesenergies.org ... l-c-211028

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Message par energy_isere » 03 nov. 2021, 00:26

suite de ce post du 8 janvier 2021 viewtopic.php?p=2314817#p2314817

Boris Johnson « pas en faveur » d'un projet de mine de charbon controversé, les ONG le pressent d'y mettre un terme

AFP parue le 02 nov. 2021

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré en marge de la COP26 à Glasgow "ne pas être en faveur" d'un projet controversé de mine de charbon souterraine dans le nord-ouest de l'Angleterre, suscitant mardi les réactions d'ONG environnementales lui demandant d'y mettre un terme.

Une nouvelle mine "est clairement incompatible avec les réductions nécessaires des énergies fossiles et la décarbonation rapide de la sidérurgie", a ainsi commenté l'association environnementale de lutte contre l'extraction de charbon Coal Action, dans une déclaration transmise à l'AFP.

Le Premier ministre "a le pouvoir d'empêcher ce projet d'aller de l'avant en exigeant de tous ses ministères qu'ils se conforment à l'objectif de neutralité carbone" auquel le pays s'est engagé d'ici 2050, selon l'association. "Les actions pèsent davantage que les mots", a réagi pour sa part Tony Bosworth de l'ONG Les Amis de la Terre. "Si Boris Johnson n'est pas en faveur de davantage de charbon, pourquoi cela a-t-il pris si longtemps à son gouvernement" pour reprendre la main sur ce dossier, s'est-il interrogé.

"Je ne suis pas en faveur d'avoir davantage de charbon", avait indiqué M. Johnson lundi à la chaîne de télévision britannique BBC, interrogé sur ce projet de mine souterraine, le premier en trente ans, qui avait suscité une vague d'indignation des ONG dans le pays. Mais l'initiative d'enterrer ce projet "ne m'appartient pas, il s'agit d'une décision des autorités de planifications locales", avait ajouté le Premier ministre britannique. Le projet avait pourtant reçu début janvier le feu vert du gouvernement britannique.

Les autorités locales du comté de Cumbrie avaient décidé en février de réexaminer le projet, avant que le gouvernement ne fasse volte face en mars et ne reprenne la main, en annonçant une enquête publique dont les conclusions ne sont pas encore connues.

L'approbation du projet situé sur la côte près de Whitehaven avait suscité une vague d'indignation de la part d'ONG environnementales et de scientifiques, dénonçant une remise en cause de la crédibilité du gouvernement dans la lutte contre le changement climatique, alors que le Royaume-Uni accueille actuellement la COP26 à Glasgow.

L'objectif de la mine serait d'extraire environ 2,7 millions de tonnes par an, avec à la clé la création de 500 emplois, afin de fournir des aciéries au Royaume-Uni et en Europe.
https://www.connaissancedesenergies.org ... rme-211102

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Message par energy_isere » 03 nov. 2021, 19:33

L’hydrolien pourrait générer 11 % de la demande d’électricité britannique

Publié le 03/11/2021 lemarin

Selon une nouvelle étude conduite par l’université de Plymouth, au Royaume-Uni, publiée le 3 novembre par la revue scientifique The Royal society, l’hydrolien serait un atout pour le pays dans son objectif de neutralité carbone d’ici 2050.

L’exploitation du courant des marées autour du Royaume-Uni et des îles Anglo-Normandes pourrait générer « 34 TWh par an, soit 11 % de la consommation annuelle d’électricité du pays », indique le document, qui se base sur les sites identifiés en 2011 par Carbon trust, organisme indépendant qui lutte contre le changement climatique. Des secteurs qui pourraient accueillir 11,5 GW d’hydrolien.

Seulement 18 MW ont été mis en service depuis 2008 dans les eaux britanniques, il reste donc à enclencher la dynamique. L’opportunité devrait se présenter sous peu : trois projets hydroliens d’une capacité totale de 124 MW sont éligibles au prochain tour d’enchères – le Round 4 –, prévu d’ici la fin de l’année par le gouvernement britannique pour soutenir le développement des énergies renouvelables.


Des dépenses en moins pour le réseau électrique

« On estime que leur installation permettrait de faire baisser le coût de 240 livres par MWh en dessous des 150 livres. L’hydrolien serait alors compétitif par rapport à des technologies comme la biomasse, les centrales à gaz à cycle combiné, la méthanisation. Installer ces 124 MW d’ici 2031 mettrait la technologie sur les rails pour arriver aux 11,5 GW en 2050 », affirment les auteurs. De quoi militer, selon eux, pour « protéger » l’hydrolien dans le prochain tour d’enchères, où il devra concourir dans le même pot que l’éolien flottant ou insulaire, des technologies plus compétitives.

D’autant que l’hydrolien a un autre intérêt dans un mix électrique dominé par les énergies renouvelables. « Son caractère prédictible et régulier permettra de diminuer les dépenses nécessaires pour l’équilibrage du réseau électrique. Sommes qui ne sont pas prises en compte dans le coût actualisé de l’énergie (LCOE) », pointe le document.

Celui-ci s’intéresse enfin aux impacts environnementaux et note qu’« aucune collision entre des animaux et des turbines n’a été à ce jour détectée et seuls de petits changements dans l’habitat ont été mesurés ». Elle préconise néanmoins qu’une étude à l’échelle nationale soit entreprise avec une modélisation spécifique pour chaque site.
https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... lectricite

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Message par energy_isere » 10 nov. 2021, 01:06

Rolls-Royce va construire des petits réacteurs nucléaires au Royaume-Uni

AFP parue le 09 nov. 2021

Le motoriste britannique Rolls-Royce a annoncé mardi qu'il allait construire de petits réacteurs nucléaires "à bas coûts" au Royaume-Uni "à la suite d'une levée de fonds réussie" auprès d'un consortium d'investisseurs.

Rolls-Royce, BNF Resources et le groupe de nucléaire américain Exelon Generation Limited vont investir conjointement 195 millions de livres sur trois ans, et le gouvernement britannique va injecter 210 millions de livres par l'intermédiaire de l'agence gouvernementale UK Research and Innovation, un investissement "déjà annoncé par le Premier ministre dans son plan en dix points pour une révolution industrielle verte".

D'après la presse britannique, BNF Resources est un véhicule d'investissements appartenant à la famille française milliardaire Perrodo, fondatrice du groupe pétrolier Perenco.

Rolls-Royce dit qu'il va continuer à "chercher activement d'autres financements" et va travailler à identifier des sites "pour les usines qui vont fabriquer les modules qui permettront un assemblage sur place", d'après un communiqué. Ces activités pourraient "créer jusqu'à 40 000 emplois, à travers leur déploiement au Royaume-Uni" et les activités d'exportations, a relevé le directeur général de Rolls-Royce Warren East, cité dans le communiqué.

Le ministre de l'énergie et des entreprises Kwasi Kwarteng a pour sa part ajouté que "les réacteurs modulaires de petite taille (SMR) offrent des opportunités enthousiasmantes de couper les coûts dans notre utilisation déjà en repli des carburants fossiles" afin de générer "de l'électricité propre".
.................
https://www.connaissancedesenergies.org ... uni-211109

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Message par energy_isere » 22 nov. 2021, 19:04

Royaume-Uni: 1,7 million de clients risquent de perdre leur fournisseur d'énergie à l'orée de l'hiver

AFP parue le 22 nov. 2021

Bulb Energy, un fournisseur d'énergie britannique qui alimente 1,7 million de clients au Royaume-Uni, est "insolvable" et doit être placé sous le régime "d'administration spéciale", dernière victime de la flambée des prix de l'énergie, a annoncé l'entreprise lundi.

Bulb doit être placé "sous administration spéciale", ce qui signifie qu'il "continuera à fonctionner sans interruption de service ou d'approvisionnement pour ses clients", a assuré l'entreprise dans un communiqué.

Ce régime est conçu "pour protéger les clients de fournisseurs d'énergie de taille importante devenus insolvables", a expliqué Bulb sur son site internet, affirmant que le tarif facturé à ses clients ne changerait pas.

Plus d'une vingtaine de petits fournisseurs ont fait faillite au Royaume-Uni depuis le mois d'août, sur une cinquantaine d'entreprises que compte le marché, forçant le régulateur de l'énergie Ofgem à répartir leurs clients entre les autres fournisseurs.

Mais Bulb est le plus important à risquer de devoir mettre la clé sous la porte: septième plus important fournisseur d'énergie du pays, il pèse 5,5% du marché de l'électricité et près de 5% du marché du gaz, selon les chiffres de l'Ofgem.

Le nouveau régime doit entrer en vigueur "le plus rapidement possible" pour protéger les consommateurs, a précisé lundi un porte-parole du Premier ministre, ajoutant que Bulb est "trois fois plus important" que n'importe lequel des fournisseurs d'énergie ayant récemment fait faillite.

L'administration spéciale peut déboucher sur une remise à flot de la compagnie, par exemple à travers une restructuration, la vente de l'entreprise ou le transfert de ses clients à d'autres fournisseurs, selon l'Ofgem.

Bulb a précisé sur son site internet être frappé par "la crise énergétique qui s'aggrave au Royaume-Uni et dans le monde" et "les prix de gros qui ont grimpé en flèche".

Les prix qu'il peut facturer aux consommateurs sont plafonnés par les autorités britanniques, ce qui l'oblige à vendre l'énergie "largement à perte", a ajouté l'entreprise.

Bulb propose aussi des services en France en Espagne et au Texas (Etats-Unis), mais via "des entreprises séparées" qui ne sont "pas directement affectées" par sa situation au Royaume-Uni, a-t-il précisé.

"La chute de Bulb Energy est le dernier indicateur des difficultés des fournisseurs d'énergie au Royaume-Uni", mais l'hécatombe risque de ne pas s'arrêter là, a estimé Allegra Dawes, analyste chez Third Bridge ajoutant qu'il pourrait ne rester "d'ici la fin de l'année qu'une dizaine d'acteurs principaux sur le marché, avec seulement une poignée de plus petits" fournisseurs.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ver-211122

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Message par energy_isere » 22 nov. 2021, 20:42

Royaume-Uni: bornes pour véhicules électriques obligatoires dans les nouvelles constructions dès 2022

AFP•22/11/2021

L'installation d'un point de recharge pour véhicule électrique sera obligatoire en Angleterre dans les nouvelles constructions et dans le cadre de "rénovations majeures" à partir de 2022, a annoncé lundi le Premier ministre britannique Boris Johnson.
Le gouvernement espère que 145.000 nouveaux points de recharge seront créés chaque année grâce à cette nouvelle règlementation, alors que le Royaume-Uni a fixé à 2030 l'interdiction des ventes de nouveaux véhicules essence et diesel dans le pays.

L'obligation de construire de nouvelles bornes pour véhicules électriques s'appliquera en Angleterre "à partir de l'an prochain" aux constructions de "nouvelles maisons et bâtiments tels que les supermarchés ou lieux de travail" ainsi que pour les bâtiments subissant "une rénovation majeure", ont précisé les services du Premier ministre dans un communiqué.

Le gouvernement précise avoir soutenu jusqu'ici la construction de "plus de 250.000" points de recharges à domicile et sur des lieux de travail.
.....................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 53645aa2cf

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Message par energy_isere » 25 nov. 2021, 09:30

Royaume-Uni : volée de critiques contre le gouvernement après les faillites d'énergéticiens

AFP parue le 24 nov. 2021

Les critiques s'accumulent contre le gouvernement britannique depuis l'annonce de la faillite de Bulb, l'un des plus gros énergéticiens du pays, dernière victime de la crise énergétique dans le pays en raison de prix record du gaz.

Une vingtaine d'énergéticiens britanniques ont mis la clé sous la porte depuis septembre et l'envolée des prix du gaz naturel, qui fait largement partie du mix énergétique britannique, où le nucléaire est moins présent qu'en France notamment.

Syndicats et parlementaires de l'opposition dénoncent la demande de placement sous administration judiciaire de Bulb par le cabinet Teneo, jusqu'à ce qu'à ce qu'un repreneur soit éventuellement trouvé ou jusqu'à ce que les clients soient répartis vers d'autres fournisseurs.

Avec ses 1,7 million de clients, Bulb a en effet été considéré comme trop gros pour être mis directement en liquidation judiciaire comme d'autres énergéticiens qui se sont retrouvés pris en étau entre des limites sur les tarifs, destinées à protéger les consommateurs, et la flambée des cours à l'achat.

Le ministre des Entreprises et de l'Énergie Kwasi Kwarteng a voulu rassurer en déclarant à la Chambre des communes mercredi que ce n'était pas un sauvetage d'entreprise au frais du contribuable. "Nous ne voulons pas que l'entreprise reste" sous tutelle "plus longtemps qu'absolument nécessaire", a-t-il assuré.

L'un des responsables du parti travailliste, Ed Miliband, a notamment répliqué qu'avec "tant d'entreprises qui défaillent en deux mois, ce qui n'arrive pas ailleurs dans le monde, il y a échec systémique de la réglementation".

D'après lui, certaines entreprises ont notamment fait des paris risqués sur les marchés de l'énergie au lieu d'une gestion prudente, grâce à la déréglementation du marché britannique.

Dans un communiqué il y a deux jours au moment de l'annonce de la faillite de Bulb, la secrétaire générale du syndicat Unison Christina McAnea a fustigé la gestion de la situation par les autorités.

"À chaque fois qu'une société (énergétique) fait faillite, ce sont les consommateurs qui paient la facture. L'effondrement de Bulb signifie au moins 150 livres de plus pour chaque foyer sur leurs factures l'an prochain", selon elle.

Et ce "en plus des 150 livres déjà payés pour les nombreux autres fournisseurs qui ont fait banqueroute depuis cet été", a-t-elle ajouté. Ce sont les familles les plus démunies qui seront "le plus durement frappées" conclut-elle.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ens-211124

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Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Message par energy_isere » 26 nov. 2021, 08:55

Le marché britannique de l'électricité divisé par deux avec la crise

AFP parue le 26 nov. 2021

Le Royaume-Uni est confronté à des faillites en chaîne d'énergéticiens et son marché de l'électricité a été divisé par deux depuis fin août. La crise énergétique est mondiale mais le marché britannique est particulièrement touché. Explications.

QUEL IMPACT DE LA CRISE DE L'ENERGIE AU ROYAUME-UNI?

Au total, 25 énergéticiens ont mis la clé sous la porte depuis août et le début de la crise, générée par une envolée soudaine des cours du gaz.

Il reste 28 opérateurs dans le pays, a indiqué jeudi à l'AFP le régulateur sectoriel, l'Ofgem. Les critiques fusent au Royaume-Uni depuis l'annonce du placement en administration judiciaire de Bulb, un fournisseur d'énergie renouvelable qui était jusqu'alors le 7e opérateur, avec environ 1,7 million de clients.

L'opération risque de coûter 1,7 milliard de livres au contribuable, voire plus, jusqu'à une éventuelle vente ou une reprise des clients par d'autres opérateurs.

Les experts s'attendent à ce que ce coût soit répercuté sur les factures des particuliers à hauteur de plusieurs centaines de livres sur un an, en plus des relèvements des plafonds tarifaires, ce qui va fragiliser les ménages les plus modestes.

POURQUOI TANT DE FAILLITES?

Les autres pays européens sont aussi touchés par la crise, générée par une forte demande à cause de la reprise, l'arrivée de l'hiver et les craintes que la Russie serre la vis sur son offre, entre autres.

En France et en Allemagne notamment, certains opérateurs ont mis la clé sous la porte, d'autres comme Leclerc se retirent du marché de la distribution d'électricité, mais le Royaume-Uni affiche certaines particularités qui le rendent vulnérable.

Malgré une part croissante d'énergie éolienne dans la production, le pays dépend davantage du gaz naturel que d'autres, comme la France, par exemple, qui est alimentée en majorité par le nucléaire.

Le Royaume-Uni est aussi "moins intégré dans le marché supranational", note Veronika Grimm, professeure à la Friedrich-Alexander Universitat à Nuremberg, en Allemagne.

"En Europe, les hausses de prix ont été amorties par le marché commun de l'électricité", et les capacités de stockage de gaz outre-Manche sont aussi "particulièrement faibles", ajoute-t-elle, interrogée par l'AFP.

PRIS EN ETAU

Beaucoup de fournisseurs au Royaume-Uni se sont retrouvés pris en étau entre ces flambées record des cours du gaz et le plafond sur les prix facturés aux clients, censé protéger les consommateurs de hausses de prix trop brusques.

Si certains parlementaires, conservateurs notamment, demandent une suppression de la limite aux prix facturés, d'autres critiques, comme le syndicat Unison, demandent une nationalisation au moins partielle du secteur.

LA FAUTE A LA LIBERALISATION?

Veronika Grimm relève que la libéralisation ces dernières décennies a mis un fort accent sur la concurrence et a favorisé les nouvelles entrées sur le marché.

Conséquence: beaucoup de petits opérateurs n'ont pas eu les reins financiers assez solides pour supporter la flambée des cours à l'achat.

Les experts estiment toutefois que la privatisation a eu des avantages: "de grosses réductions de coûts et des innovations" comme les facturations intelligentes ou le chargement de voitures électriques, alors que le secteur tablait encore largement sur le charbon avant la libéralisation, relève Richard Green, professeur à l'Imperial College à Londres.

Veronika Grimm estime que le régulateur devrait mener des tests de solidité ("stress tests") pour les fournisseurs d'électricité, sur le modèle de ceux auxquels sont désormais soumis les banques, et "accélérer la transition énergétique".

Davantage de renouvelables veut dire moins de dépendance au gaz naturel, souligne-t-elle
https://www.connaissancedesenergies.org ... ise-211126

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Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Message par energy_isere » 04 déc. 2021, 15:28

Les british veulent lancer un réacteur HTGR experimental.
UK selects HTGR for advanced reactor demonstration

03 December 2021

The UK will build a high-temperature gas reactor (HTGR) as the centrepiece of its Advanced Modular Reactor Research, Development & Demonstration Programme, energy minister Greg Hands has confirmed. "I'm pleased to announce that we will focus on HTGRs as the technology choice for the programme moving forward," he told the Nuclear2021 conference organised in London by the Nuclear Industry Association yesterday. His statement served as a confirmation of the technology, which had emerged as the UK government's preference after a round of consultations earlier this year.

The goal of the research programme is to "prove the potential" of advanced reactors and have a demonstration unit in operation "by the early 2030s, at the latest", the UK government has previously said. The key focus would be to produce high temperature heat which could be used for hydrogen production, to supply industrial processes and potentially district heating as well as electricity generation.

Several other reactor concepts could have been selected. The emerging category of 'advanced' reactors includes the lead-cooled fast reactor, molten salt reactor, supercritical water-cooled reactor, sodium-cooled fast reactor and very-high-temperature gas reactor in addition to high-temperature gas reactors. However, the HTGR is a natural fit for the UK, which founded its nuclear power sector with two generations of domestically designed gas-cooled reactors: the 26 Magnox reactors deployed in the 1960s and 1970s and the 14 Advanced Gas-cooled Reactors (AGRs) deployed in the 1970s and 1980s.

Tom Greatrex, chief executive of the Nuclear Industry Association said, "This is a welcome signal to industry and investors that the UK is serious about leading the next generation of nuclear development. The UK has unparalleled expertise in gas-cooled reactor technology and can preserve and extend this vital skills base."

Paul Howarth, CEO of the National Nuclear Laboratory (NNL), called it "a further signal of the resurgence of nuclear." He added, "With the opportunity HTGRs bring to deliver high temperature heat, hydrogen and synthetic fuels, the potential of this technology to help decarbonise our industries and energy grid is significant." He noted that NNL is "actively working on the fuel, graphite and high temperature materials required for HTGRs."

The Advanced Modular Reactor Research, Development & Demonstration Programme counts on GBP170 million (USD224 million) of government funding from a GBP385 million package intended to accelerate development of highly flexible nuclear technologies.
https://www.world-nuclear-news.org/Arti ... onstration

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Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Message par energy_isere » 19 déc. 2021, 18:54

Début des travaux de construction d'une batterie de 50 MW / 100 MWh à Sandwell.

Une installation identique à été mise en service quelques mois avant dans le Kent.

Ca fait partie d'un projet de réseau de 40 batteries de ce genre totalisant 2 GW en UK.
Work starts on Pivot Power’s 50MW/100MWh Sandwell Battery Storage Project
EDF-owned Pivot Power has started work on a 50MW/100MWh battery storage facility as part of its second Energy Superhub project.

08 Dec 2021 by solarpowerportal.co.uk

The Superhub network is designed to deliver up to 2GW of transmission-connected battery storage and high-volume power connections across the UK.

This latest battery – located in Sandwell, northwest of Birmingham – is to be connected to the transmission network at National Grid’s Bustlehome substation, helping to integrate more renewable energy and increase the resiliency of the electricity system by automatically charging and discharging to balance supply and demand and manage intermittency.
..........................
The Oxford battery was activated earlier this year, as was a 50MW/50MWh BESS in Kemsley, Kent. Both systems are directly connected to National Grid’s high-voltage transmission networks and form part of Pivot Power’s plans to deploy up to 40 similar sites throughout the UK.
https://www.world-energy.org/article/21649.html

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Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Message par energy_isere » 07 janv. 2022, 21:40

Fermeture de la centrale nucléaire EDF de Hunterston B en Ecosse après 46 ans

reuters.com | 07/01/2022,

Image

EDF a déclaré que fermait comme prévu vendredi la centrale nucléaire écossaise de Hunterston B, qui était en service depuis 46 ans et qui générait suffisamment d'énergie pour approvisionner en électricité environ 1,7 million de foyers.

Le groupe français avait annoncé en avril 2020 la fermeture de la centrale, alors que la moitié du parc nucléaire britannique va être mis à l'arrêt au cours des quatre prochaines années car arrivant en fin de cycle.

La Grande-Bretagne vise la neutralité carbone d'ici 2050, un objectif qui la contraint à renforcer grandement ses productions d'énergies éolienne, solaire et nucléaire.

Toutefois, les projets destinés à remplacer les centrales nucléaires en fin de cycle se heurtent à des soucis de financement, du fait des montants importants à débourser en amont.

EDF, via sa filiale britannique et en partenariat avec le groupe chinois CGN (China General Nuclear power), a lancé le premier projet de nouvelle centrale nucléaire en Grande-Bretagne en plus de deux décennies.

Hinkley Point C, dont le coût est estimé entre 24,8 milliards et 26 milliards d'euros, devrait entrer en service en 2026.
https://www.latribune.fr/depeches/reute ... 6-ans.html

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Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Message par energy_isere » 10 janv. 2022, 08:12

Voltalia annonce la mise en service d’une centrale de stockage de 32 MW / 32 MWh au Royaume-Uni
La centrale de stockage d’énergie par batteries lithium-ion inclue 16 modules de capacité unitaire de 2 MWh. Destinée à de la gestion de fréquence et de l’équilibrage sur le réseau britannique, l’installation a stocké puis destocké ses premiers kilowattheures le 23 décembre dernier.


JANVIER 6, 2022 MARIE BEYER

Image

Voltalia a annoncé ce mardi la mise en service d’une centrale de stockage par batteries lithium-ion de 32 MW et 32 MWh au Royaume-Uni. Située près de la ville de Bristol dans la région d’Avonmouth, l’installation combine 16 modules d’une capacité unitaire de 2 MWh chacun et a été capable de stocker puis destocker ses premiers kilowattheures le 23 décembre dernier.

Baptisé Hallen, le système de stockage d’énergie par batteries (SSEB) servira à fournir des services de gestion de fréquence, d’équilibrage et d’autres services auxiliaires sur le réseau britannique, localement et nationalement. Le projet, dont la construction a débuté en avril 2021, a représenté un investissement d’environ 15 millions de livres.

Avec ce nouveau site britannique, le groupe Voltalia qui est côté sur Euronext Paris, dit vouloir « confirmer son ancrage au Royaume-Uni et capitaliser sur son expertise dans le domaine du stockage, acquise en particulier en Guyane française avec son complexe de Toco, le plus grand système de stockage par batteries en exploitation en France ».
https://www.pv-magazine.fr/2022/01/06/v ... yaume-uni/

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Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Message par energy_isere » 13 janv. 2022, 23:33

Le groupe britannique Ovo Energy envisagerait de licencier un quart de ses effectifs à cause de la crise du gaz

AFPparue le 13 janv. 2022

Le groupe britannique d'énergie Ovo envisage de licencier un quart de ses effectifs, soit jusqu'à 2 000 personnes, face à l'envolée des prix du gaz, qui compresse ses marges. "Aujourd'hui, la compagnie d'énergie Ovo a annoncé son projet de licencier entre 1 700 et 2 000 personnes", selon un communiqué jeudi du syndicat Unite.

D'après le syndicat, les employés du groupe, au nombre de 6 200, ont reçu des détails jeudi sur le projet du groupe, qui comprend notamment la réduction des bureaux de 10 à 3 à travers le pays. Les syndicats ont dit qu'ils allaient s'opposer à ce plan et ont critiqué le gouvernement britannique, accusé de "ne rien faire" face à la crise énergétique. Une porte-parole d'Ovo contactée par l'AFP s'est refusée à tout commentaire.

Les cours du gaz naturel ont presque décuplé sur un an alors que les énergéticiens britanniques sont parallèlement tenus de respecter des plafonds sur les prix facturés à leurs clients. Plusieurs dizaines ont fait faillite depuis août et l'un d'eux, Bulb, a fait l'objet d'un plan de sauvetage gouvernemental qui pourrait atteindre 1,7 milliard de livres, voire plus.

Le plafond devrait être fortement relevé en avril avec un fort impact financier attendu sur les consommateurs britanniques, particulièrement chez les ménages les plus vulnérables dont beaucoup pourraient ne plus pouvoir payer leurs factures d'électricité.

Il y a quelques jours, Ovo s'était excusé et avait retiré de son site des conseils à ses clients pour ne pas monter le chauffage. Le blog suggérait notamment de faire des câlins à ses animaux de compagnies, des flexions rapides, ou de manger des lentilles ou du porridge, a rapporté la presse locale.

En 2019, le fournisseur britannique d'énergie Ovo avait annoncé qu'il rachetait les activités pour les particuliers du poids lourd de l'énergie britannique SSE, devenant ainsi le numéro deux de son secteur.
https://www.connaissancedesenergies.org ... gaz-220113

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Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Message par energy_isere » 29 janv. 2022, 19:33

suite de ce post du 28 oct 2021 viewtopic.php?p=2329407#p2329407
Sizewell C gets financial backing from UK government

27 January 2022

The UK government has allocated GBP100 million (USD134 million) to continue the EDF-led development of the Sizewell C nuclear power plant project, with the aim of attracting further finance from private investors.

Image
How the proposed Sizewell C plant could appear (Image: EDF Energy)

The plan is for Sizewell C to feature two EPRs producing 3.2 GW of electricity, enough to power the equivalent of around six million homes. It would be a “replica” of Hinkley Point C plant, under construction in Somerset.

Negotiations between the UK government and EDF have been on-going for months and the money will be invested into the project - in Suffolk, on England’s east coast - by EDF to help bring it to maturity.

The UK government has committed to reaching a Final Investment Decision on at least one large-scale nuclear power station during the current parliament - which must end by December 2024.

Business and Energy Secretary Kwasi Kwarteng said that soaring gas prices showed the need "to ensure Britain’s future energy supply is bolstered by reliable, affordable, low-carbon power that is generated in this country".

"The funding announced today will further support the development of Sizewell C during this important phase of negotiations as we seek to maximise investor confidence in this nationally significant project."

The UK government is not committed to Sizewell C by the money, and it is not a direct investment. If the project goes ahead, the government would get the GBP100 million returned in cash or equity. If the project does not go ahead the government would seek to ensure the site "be used for other nuclear or low-carbon projects", the business department said.

It also said that the money is not part of the GBP1.7 billion of new direct government funding to develop a large-scale nuclear project announced in October.

Simone Rossi, EDF Energy CEO, said: "We’re very pleased that the government is showing its confidence in Sizewell C … together with our own investment, these funds will allow us to continue to move the project towards a financial investment decision.

"Sizewell C will benefit from being a near replica of Hinkley Point C in Somerset which is more than five years into construction and making great progress in the challenging context of the COVID pandemic. Sizewell C will provide a huge economic boost to East Suffolk where it already enjoys the support of most local people. It will also bring new opportunities for thousands of nuclear supply chain companies up and down the country."

Tom Greatrex, chief executive of the UK’s Nuclear Industry Association called it “another big step forward” and said it "sends a clear signal from government to investors that it sees projects like Sizewell C as essential to our clean energy transition".

"Investment in new nuclear capacity is essential to us hitting net-zero to ensure a solid foundation of reliable low-carbon power which will strengthen our energy security."

The pledge of GBP100 million comes at a time that the UK government is taking legislation through parliament to enable a Regulated Asset Base (RAB) funding model for new projects.

Sizewell C has an estimated cost of about GBP18 billion (USD22 billion) and the new funding plan - used for projects such as Heathrow’s Terminal 5 - is seen as an attempt to reduce the UK’s reliance on overseas investors by widening the pool of potential funding from British pensions funds, insurers and other institutional investors.

Under a strategic investment agreement signed in October 2016, China General Nuclear agreed to take a 33.5% stake in the Hinkley Point C project, and has a 20% stake in the development phase of Sizewell C.

EDF submitted a development consent order (a planning application) for the plant in May 2020 and if all goes well, has said it expects to make a final investment decision later this year or in 2023.
https://www.world-nuclear-news.org/Arti ... K-governme

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