Efficacité énergétique dans l' industrie

Discussions traitant des diverses sources d'énergie ainsi que de leur efficacité.

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Re: Efficacité énergétique dans l' industrie

Message par energy_isere » 06 nov. 2016, 14:38

Amazon Web Services va construire un second parc éolien, de 189 MW dans l' Ohio. pour 530 GW.h d’énergie électrique annuelle.

Amazon Web Services ambitionne d'avoir 100% d’énergie renouvelable à terme.

Amazon to build second wind farm in Ohio

November 1, 2016 evwind

Amazon Web Services, Inc., an Amazon.com company, today announced Amazon Wind Farm US Central 2, a new 189 megawatt (MW) wind farm in Hardin County, Ohio that will generate 530,000 megawatt hours (MWh) of wind energy annually starting in December 2017.

Amazon engaged with EverPower, a leader in utility grade wind projects, to construct, own, and operate the new wind farm. This is AWS’s fifth renewable energy project in the United States (and its second wind farm in Ohio) that will deliver energy onto the electric grid powering AWS data centers located in the AWS US East (Ohio) and AWS US East (N. Virginia) Regions. When this newest wind farm is completed, AWS’s five renewable energy projects will generate a grand total of 2.2 million MWh of energy annually – enough to power almost 200,000 U.S. homes1.

“We remain committed to achieving our long-term goal of powering the AWS Cloud with 100 percent renewable energy”
.........................
http://www.evwind.es/2016/11/01/amazon- ... ohio/57768

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Message par energy_isere » 14 nov. 2016, 20:30

Le groupe de travaux publics Bonnefoy investit 34 millions d’euros dans la cogénération près de Besançon

Publié par Christiane Perruchot, le 07 novembre 2016

ENERGIE/DOUBS. Le groupe bisontin de travaux publics s’adosse à la Caisse des dépôts pour produire de l’énergie à partir de déchets du bâtiment.
L’unité de cogénération qu’il construit à Merey-sous-Montrond pour 34 millions d’€ est une voie de diversification que Frédéric Bonnefoy et ses actionnaires comptent dupliquer ailleurs en France et à l’étranger.
Le projet, déjà en route, a été présenté en fin de semaine dernière au carrefour des maires et des élus locaux à Besançon.

Image
Esquisse de l'installation de cogénération. © Bonnefoy.

C’est la suite logique du développement de l’entreprise de travaux publics Bonnefoy à Saône (Doubs), près de Besançon. A l'issue de près de dix années d’expérience dans le tri et la valorisation des déchets du bâtiment et des travaux publics, le groupe familial dirigé par Frédéric Bonnefoy se lance dans la cogénération.

La centrale qu’il construit sur son site industriel de 4 hectares à Merey-sous-Montrond, près de son siège social, va transformer en combustible les refus de son centre de tri : métaux, cartons, bois traités, plastiques, non recyclables ou non valorisables dans les cimenteries, et qui finissaient en décharge.

Le potentiel de transformation de ces déchets industriels banals (DIB) en combustibles solides de récupération (CSR) est de 45.000 tonnes par an.

Le process utilise la technologie de la gazéification avec un gazogène. Les déchets sont séchés à une température de 1.000 degrés. La combustion génère un gaz de synthèse composé de CO2 et d’hydrogène. Ensuite épuré de ses polluants, le gaz actionne cinq moteurs d’un groupe électrogène qui produit de la chaleur et de l’électricité.

« La technologie du gazogène est ancienne mais elle s’applique là dans un modèle industriel encore émergeant dont l’avenir repose sur un traitement efficient grâce à l’épuration du gaz avant son utilisation », précise Frédéric Bonnefoy, P-DG.

Une unité de séchage de produits forestiers attendue

L’électricité sera réinjectée dans le réseau EDF. La production annuelle est estimée à 51.600 MWh équivalent à la consommation de 52.800 personnes. La chaleur, évaluée elle, à 90.000 MWh par an, est destinée à l’outil industriel de Bonnefoy mais aussi à une unité de séchage de produits forestiers qui devrait bientôt s'installer à proximité, espèrent l’entrepreneur et son principal partenaire financier, la Caisse des Dépôts.

En plus de l'utilisation de la chaleur, l'entreprise forestière apporterait au process des déchets de bois supplémentaires ainsi qu'une part de bois neuf (type rondins) nécessaire à la qualité de la biomasse.

......................

La centrale sera opérationnelle à la rentrée 2018 et devrait générer une vingtaine d’emplois. Les premiers essais sont prévus au printemps prochain.
http://www.tracesecritesnews.fr/actuali ... ncon-84832

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Message par energy_isere » 01 janv. 2017, 17:48

Belgique : à Gand, le papetier Stora Enso et Volvo font chaleur commune

21 décembre 2016 by Eric Saudemont

Le site belge du papetier Stora Enso est désormais relié à l’usine locale de Volvo par une canalisation de 4 km qui permet d’alimenter en chaleur renouvelable certains équipements du constructeur automobile. Initié en 2014, ce projet permet de réduire de 40 % les émissions de CO2 de Volvo Car Gent.

Le site Stora Enso Langerbrugge dispose de deux unités de cogénération qui consomment chaque année 200 000 tonnes de boues biologiques produites à l’usine et 360 000 tonnes de biomasse provenant de sources externes pour produire électricité (70 % de la consommation du site) et chaleur.

Une partie de cette chaleur, sous forme d’eau à 125° C, est désormais acheminée vers le site de production de Volvo grâce à une canalisation souterraine de 4 kilomètres, dont 1 km sous le canal de Grand-Terneuse.

D’une capacité de 25 MW de chaleur, ce pipeline permet de faire transiter l’eau chaude à une vitesse de 150 l/s sous une pression de 25 bars.

La papeterie Stora Enso de Gand produit 550 000 tonnes de papier journal et de papier magazine par an, entièrement fabriquées à partir de papier recyclé. Le site local de Volvo est l’une des deux principales usines du groupe en Europe (250 000 véhicules produits en 2016).
http://petrole-et-gaz.fr/belgique-a-gan ... mune-8182/

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Message par energy_isere » 10 janv. 2017, 20:48

Suez investit 30 millions d'euros à Carhaix dans une unité de production d'énergie renouvelable

Usine Nouvelle le 10/01/2017

Le groupe Suez annonce qu'il va créer une unité de production d'énergie renouvelable à Carhaix (Finistère) pour alimenter en chaleur la seconde usine du laitier chinois Synutra. L'investissement est estimé à 30 millions d'euros.

Le groupe Suez a prévu d'investir 30 millions d'euros à Carhaix (Finistère) pour y créer une unité de production d'énergie renouvelable à partir de la valorisation du combustible solide de récupération issu de déchets secs (bois, plastique, carton...) n'ayant pu être triés et recyclés.

Nommé BioSynErgy, le projet de cette future unité d'une puissance de 30 MW consiste à alimenter en chaleur le second site de production prévu par le groupe laitier chinois Synutra qui possède déjà à Carhaix une première unité de lait en poudre infantile. Cette nouvelle usine dédiée au lait UHT emploiera 250 salariés. La chaleur produite à une température de 270° irriguera l'ensemble de l'espace industriel et sera ensuite évacuée de Synutra sous la forme d'eau à 90°. Elle sera utilisée pour la chaleur des serres maraîchères. Suez table sur l'installation à venir de près de 25 hectares de serres.

L'ensemble de ce projet soutenu par l'Agence de l’environnement et de la maitrise de[…abonnés]
http://www.usinenouvelle.com/article/su ... le.N485749

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Message par energy_isere » 14 janv. 2017, 20:44

Tereos met les gaz pour l’après-quotas

Connantre
Avec ses chaudières plus sobres, l’usine marnaise va produire plus pour moins cher.

Par Julien Bouillé | Publié le 09/01/2017

La première sucrerie d’Europe a changé d’énergie. Deux chaudières au gaz naturel ont été installées dans l’usine Tereos de Connantre à la place de trois chaudières au fioul. Elles ont permis de baisser de 20 % la consommation d’énergie du site et de réduire de 50 000 tonnes les émissions de CO2.

Image
Le remplacement de trois chaudières au fioul, trop énergivores, par deux chaudières au gaz a représenté un investissement de 60 millions d’euros.
http://www.lunion.fr/10040/article/2017 ... res-quotas

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Message par energy_isere » 20 janv. 2017, 19:38

Contre le froid, les industriels aussi sont mis à contribution

Astrid Gouzik Usine Nouvelle le 20/01/2017

Pour éviter tout risque de black-out quand les chauffages tournent en continu, certains consommateurs industriels peuvent être mis à contribution. C’est le cas notamment de Sanofi qui peut réduire jusqu’à 30% de la consommation de l’ensemble de ses sites en France.

Durant toute la semaine, les températures négatives ont fait grelotter la France. Et le froid a tiré la consommation électrique française vers le haut. A tel point que le gestionnaire du réseau électrique (RTE) a appelé les Français à réduire leur consommation électrique aux heures de pointe. Mais pour éviter les tensions sur le réseau alors qu’une partie des moyens de production ne sera pas accessible, RTE a un plan pour éviter tout black-out. Il peut faire appel à l’effacement. Il s’agit de consommateurs industriels ou particuliers qui vont volontairement, sur demande du gestionnaire de réseau, diminuer temporairement leur consommation. Cela peut atteindre 3150 MW au total pour cet hiver.

30 % de la consommation de Sanofi

Le laboratoire français Sanofi peut, par exemple, être mis à contribution dans cet effort d’équilibre des réseaux électriques français. Il a mis en place ce contrat d’effacement ponctuel de ses consommations électriques portant sur 28 mégawatts. Cela peut représenter jusqu’à 30% de la consommation instantanée de l’ensemble des sites francophones de l'industriel. "Six de nos sites majeurs sont engagés aujourd’hui dans le programme d’effacement de consommation en période de pointe : Aramon (Gard), Ambares (Gironde), Val de Rueil (Eure), Toulouse (Haut-Garonne), Le Trait (Seine-maritime) et Marcy l’Etoile (Rhône)", nous a expliqué Philippe Luscan, vice-président exécutif, affaires industrielles globales de Sanofi. "En 2016, l’effacement de consommation électrique a été activé à 40 reprises. Il est prêt à fonctionner à tout instant à la demande du gestionnaire de réseaux électriques français", détaille-t-il.

Ce dispositif d’effacement s’inscrit dans un programme plus large de gestion de l’énergie chez Sanofi, mis en œuvre afin de réduire les consommations énergétiques et l’empreinte carbone de ses sites (moins 20% sur la période 2010 à 2020).
http://www.usinenouvelle.com/article/co ... on.N490394

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Message par energy_isere » 28 janv. 2017, 13:56

Canada: au pays des sables bitumineux, Ikea investit dans l'éolien

AFP parue le 26 janv. 2017

Le numéro un mondial de l'ameublement Ikea a annoncé jeudi l'acquisition d'un parc de 55 éoliennes en Alberta, la province de l'ouest canadien où l'exploitation de pétrole à partir des sables bitumineux est fustigée par les environnementalistes.

Ce parc a une capacité de production d'électricité équivalant à la consommation de 54 magasins Ikea.

L'acquisition du parc éolien Wintering Hills, à environ 130 km à l'est de Calgary, s'inscrit dans le cadre de l'engagement du groupe Ikea "de produire autant d'énergie renouvelable qu'il en consomme, d'ici 2020", selon un communiqué de la filiale canadienne.

"Nous nous engageons à avoir une incidence positive sur la planète et les gens qui l'habitent", a expliqué Brendan Seale, directeur du développement durable chez Ikea Canada.

Exploité depuis juin 2012, le parc de 88 mégawatts produit 275 millions de kilowatts-heures, soit la consommation de près de 26.000 ménages canadiens.

Les groupes canadiens TransAlta Corporation et Teck Resources, co-propriétaires du parc à hauteur de 51% et 49% respectivement, ont annoncé sa vente pour un montant de près de 120 millions de dollars canadiens (86 millions d'euros).

C'est le deuxième investissement du genre dans les énergies renouvelables qu'effectue Ikea en Alberta, après l'acquisition d'un parc éolien de 46 mégawatts à Pincher Creek en 2013.

"Collectivement, ces deux parcs éoliens produiront l'équivalent de plus de quatre fois la quantité d'énergie consommée par Ikea au Canada"
, a indiqué le groupe.

Depuis 2009, Ikea a investi 1,5 milliard d'euros dans les énergies renouvelables et prévoit d'engager 600 millions d'euros supplémentaires dans les énergies éolienne et photovoltaïque.

Présent dans 48 pays, Ikea possède 12 magasins au Canada et prévoit d'en ouvrir d'autres à Halifax, en Nouvelle-Ecosse, et à Québec.
http://www.connaissancedesenergies.org/ ... ien-170126

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Message par energy_isere » 10 févr. 2017, 19:58

Blue Paper investit 23 millions d’euros pour produire de l’énergie à partir de ses déchets

Didier Bonnet Usine Nouvelle le 10/02/2017

Le fabricant de carton ondulé Blue Paper à Strasbourg (Bas-Rhin ) construit la première installation de production de vapeur à base de combustibles solides en récupération (CSR) de France. Opérationnelle en 2018, elle nécessite 23 millions d’euros d’investissement et permet de réduire la consommation d’énergies fossiles, de supprimer les déchets de production et d’améliorer l’impact environnemental de l’usine.

La future installation de production de vapeur à base de combustibles solides en récupération du fabricant de cartons ondulés Blue Paper à Strasbourg (Bas-Rhin) aura pour effet de résoudre la gestion des 8 à 10 % de déchets de production issus des papiers recyclés. La chaudière qui entrera en service au deuxième trimestre 2018 remplacera des installations au gaz et fera monter à 75 % le taux d’énergies renouvelables utilisées par l’usine. L’Allemand Klingele Papierwerke et le belge VPK Packaging group investissent 23 millions d’euros dans cette première française.

"Lors de la transformation et de l’épuration des papiers récupérés destinés à la production de cartons ondulés, le site génère actuellement 27 000 tonnes de refus constitués essentiellement de fibres en fin de vie, bois, cartons et plastiques. Ces matières non exploitables sont de plus non valorisables", expose la direction de Blue Paper.
................
http://www.usinenouvelle.com/article/bl ... ts.N500359

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Message par energy_isere » 09 mai 2017, 19:20

Comment la SNCF réduit sa facture énergétique

Cédric Soares Usine Nouvelle le 09/05/2017

La SNCF s’est engagée, depuis 2012, dans la réduction de son poste de dépenses énergétiques. Le quotidien économique, Les Echos fait le point sur les stratégies mises en œuvre. Celles-ci couvrent un large spectre : filiale dédiée à l’achat, optimisation de la consommation et investissement dans l’énergie renouvelable.

La consommation d’énergie est une poste de dépenses stratégique pour la SNCF. La compagnie ferroviaire y consacre 1,3 milliard d’euros par an. Cela représente la seconde dépense de l’entreprise après les salaires. Dans un article des Echos, Olivier Menuet, le président de SNCF Energie fait le point sur les initiatives mises en œuvre par le groupe pour réduire la facture

Dès 2012 la SNCF a constitué une filiale dédiée, SNCF Energie. L’entité se charge de négocier le prix de l’énergie de traction des trains. “Le prix de l'électricité peut être extrêmement volatile d'un jour à l'autre” déclare Olivier Menuet. “Nous faisons donc des achats à terme, une à plusieurs années à l'avance, pour nous protéger contre ces fluctuations.”

Des salariés formés pour réduire la consommation d’énergie

Pour la SNCF, l’optimisation énergétique passe également par une réduction de la consommation des trains, en exploitation et à l’arrêt. Les conducteurs de TGV ont été formés à l’utilisation d’une application iPad, “Opticonduite”. Grâce à elle, la tablette affiche le en temps réel, la vitesse optimale à adopter pour limiter les freinages tout en respectant les contraintes horaires. “Cela permet de réduire de 5 % à 10 % la consommation d'un TGV”, observe Olivier Menuet.

Dans les gares, des consignes d’“éco-stationnement” sont en cours de déploiement. Celles-ci visent à déconnecter les trains stationnés. En effet pour 8 à 10 heures d’exploitation, une locomotive reste à l’arrêt, branchée sur une caténaire entre 10 et 15 heures en moyenne. A quai, une motrice en marche continue de consommer l’équivalent de 30% de l’énergie qui lui est nécessaire à sa circulation.

Vers un investissement dans les énergies renouvelables

La SNCF s’engage également à plus long terme dans les énergies renouvelables. Le cours de l’énergie verte demeure moins volatile. Le dirigeant de la filiale a évoqué aux Echos la conclusion de contrats avec des producteurs spécialisés. A l’image des chemins de fer belges, la compagnie souhaite étudier les possibilités de produire elle-même son énergie. Pour se faire ses infrastructures pourraient être équipées de panneaux solaires dans les gares et d’éoliennes le long de voies.
http://www.usinenouvelle.com/article/co ... ue.N537084

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Re: Efficacité énergétique dans l' industrie

Message par energy_isere » 02 juil. 2017, 12:53

Trois chaudières à biomasse Vyncke pour l’usine Renault de Tanger

Posté par Frédéric DOUARD le 6 juin 2017

Depuis sa conception, Renault a voulu faire de ce site un modèle en matière d’environnement que ce soit au niveau des rejets, du recyclage ou de l’énergie. Sur ce dernier point, avec un objectif proche du zéro rejet de CO2, les besoins en électricité sont couverts à 100 % par des éoliennes et de l’hydro-électricité, et les besoins thermiques par des chaudières à biomasse. Les émissions de CO2 ont ainsi été réduites en 2016 de 98 % par rapport à une usine équivalente.

À Melloussa, Veolia, l’exploitant en charge de l’eau et de l’énergie sur le site, a mis en service trois chaudières Vyncke d’une puissance totale de 18,5 MW pour couvrir les besoins thermiques de l’usine, à savoir le chauffage des cabines, bains et étuves de peinture ; le processus thermique de toute l’usine et le chauffage de certains ateliers en hiver.

Veolia a conclu pour cela deux contrats avec Renault : un contrat de fourniture clés en main de la chaufferie et un contrat d’exploitation avec garantie de résultat. Ce second contrat oblige Veolia à produire une chaleur d’origine biomasse dans la mesure de la capacité installée, toute énergie provenant des chaudières d’appoint & secours n’étant pas rémunérée. L’appoint et le secours sont assurés ici par deux chaudières au GPL de 4 MW chacune et par une chaudière électrique de 10 MW. Pour la gestion, la conduite et la maintenance de la chaufferie, Veolia Environnement Industries Maroc mobilise une équipe de 15 personnes.

La chaufferie à biomasses

En 2011, pour le démarrage de l’usine, deux chaudières Vyncke ont été installées : une de 6 MW en eau chaude et une de 6,5 MW en eau surchauffée. En 2014, après l’installation de la seconde ligne de production de voitures et la montée en puissance des besoins, une troisième chaudière Vyncke de 6 MW en eau chaude, prévue dès le départ, a également été mise en service. Pour chaque chaudière Vyncke a fourni l’ensemble des équipements annexes, depuis les fonds mouvants d’extraction du combustible jusqu’aux cheminées.

Le bâtiment-chaufferie conçu par Veolia dispose d’une fosse active enterrée par chaudière, accessible directement par les camions de livraison par une porte extérieure. Ces fosses peuvent contenir jusque 150 tonnes de grignons d’olives. Les livraisons peuvent s’effectuer par quatre autres portes d’entrée sur une aire de plain-pied, d’où un grappin automatique peut venir alimenter soit le stock vertical de grignons soit le stock vertical de bois, stocks d’où il pourra réalimenter les fosses actives. La capacité totale de stockage de ces infrastructures est de 1250 tonnes de combustible, ce qui représente une autonomie de fonctionnement de deux semaines.

Image
Les zones de stockage des grignons au fond et du bois au premier plan, photo Frédéric Douard

Le grignon est le résidu solide du processus d’extraction de l’huile d’olive par distillation. Il est composé de la peau et de la pulpe des fruits, ainsi que des noyaux concassés. Le grignon épuisé est quant à lui du grignon brut dont on a extrait le résidu d’huile à l’hexane. La teneur en huile du grignon épuisé est inférieure à 2 % et peut donc se brûler quasiment comme du bois. D’une humidité relative faible, de 16 à 35 %, avec un taux de cendres de 4 à 5 %, il dispose d’un pouvoir calorifique élevé, supérieur à 4 MWh/tonne. Ceci demande quelques aménagements de la zone de combustion pour éviter les surchauffes et la vitrification des cendres.
............................
https://www.bioenergie-promotion.fr/513 ... de-tanger/

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Message par energy_isere » 01 nov. 2017, 12:56

La soudière Novacarb investit 65 millions d’euros avec Cofely pour substituer la biomasse au charbon

PHILIPPE BOHLINGER Le 26/10/2017 Usine Nouvelle

Le fabricant de carbonate et biocarbonate de soude Novacarb à Laneuveville-devant-Nancy (Meurthe-et-Moselle) s’est associé à Engie-Cofely pour bâtir une centrale de cogénération biomasse.

L’enquête publique préalable à la construction d’une centrale de cogénération biomasse pour alimenter les process de Novacarb à Laneuveville-devant-Nancy (Meurthe-et-Moselle) doit s’achever le 17 novembre 2017. La procédure d’autorisation d’exploitation de cet investissement de 65 millions d’euros devrait être engagée dans la foulée auprès de la Dreal Grand-Est. Le fabricant de carbonate et bicarbonate de soude, filiale du chimiste français Novacap, s’est associé à Engie-Cofely pour bâtir ce projet dont la livraison est prévue pour fin 2020.

Image
Site Novacarb à Laneuveville-devant-Nancy (Meurthe-et-Moselle)

La chaudière de 58 mégawatts va substituer au charbon, ressource historique de l’usine, 120 000 tonnes de déchets bois. Un tiers de la ressource sera fournie par SNCF dans le cadre d’une filière nationale de valorisation des traverses de chemins de fer usagées. La chaudière produira la vapeur basse pression nécessaire aux procédés de séchage et d’entrainement et de la vapeur haute pression utilisée par la turbine de cogénération de 12,5 mégawatts. L’électricité produite sera ensuite revendue dans le cadre d’un contrat d’obligation d’achat sur 20 ans.

Création de 26 emplois

Jusqu’à l’aube des années 90, Novacarb se fournissait auprès des houillères du bassin lorrain. Depuis leur fermeture, l’industriel importe chaque année 70 000 tonnes de charbon d’Afrique du sud. "La centrale de cogénération biomasse va stabiliser nos prix d’achats énergétiques en réduisant notre dépendance vis-à-vis du marché spéculatif du charbon. Un marché qui peut nous imposer des fluctuations jusqu’à + 30 % en quelques mois !", avertit Dominique Jacob, directeur de Novacarb.

Novacarb et Engie-Cofely sont associés au sein de la société ad hoc Novawood, détenue à 49 % par la soudière et à 51 % par l’énergéticien, Leur partenariat devrait se traduire par la création de 26 emplois directs sur l’installation et 80 emplois indirects dans la filière bois. Novacarb emploie 300 personnes pour un chiffre d’affaires de 133,7 millions d’euros en 2016.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... on.N606458

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Re: Efficacité énergétique dans l' industrie

Message par energy_isere » 09 févr. 2018, 19:56

Bouyer Leroux va investir 60 millions d’euros dans le Maine-et-Loire afin de viser le zéro carbone pour ses briques

JACQUES LE BRIGAND Usine Nouvelle le 08/02/2018

Le leader français de la brique terre cuite, Bouyer Leroux, dévoile sa stratégie énergétique reposant sur l’amélioration de ses performances industrielles et le recours au photovoltaïque et à la biomasse. Le groupe va investir 60 millions d’euros pour y parvenir.

Bouyer Leroux investira 60 millions d’euros dans ses moyens énergétiques d’ici à 2025 pour un "développement durable et équilibré" de ses activités. Basé à La Séguinière (Maine-et-Loire), le groupe veut "effacer" l’énergie électrique consommée par ses neuf usines du pôle terre cuite (57 GWh par an) en la compensant par la production photovoltaïque. Les panneaux qui seront installés sur les toitures de bâtiments et sur d’anciennes carrières, mobiliseront une enveloppe de 35 millions d’euros au cours des cinq prochaines années.

L’industriel fera aussi passer de 40 à 90 % la part de la biomasse dans l’énergie thermique utilisée. Durant les prochaines années, trois foyers biomasse (bois de recyclage) supplémentaires viendront alimenter cinq séchoirs tandis que seront généralisés les "biocombustibles" pour les fours de cuisson : sciures de bois issues de la première et deuxième transformation, sous-produits agroalimentaires (coques de tournesol, céréales de silos, etc). Ce volet nécessitera un budget de 25 millions d’euros. Bouyer Leroux dispose par ailleurs depuis la fin de l’année à Mably (Loire) d’une unité de cogénération d’électricité et de chaleur, un investissement de 3 millions effectué conjointement avec Dalkia.

Bouyer Leroux (900 salariés permanents) vise sur l’exercice en cours (clos fin septembre) un chiffre d’affaires consolidé de 200 millions contre 185 millions pour le précédent.

Image
Un chantier utilisant des briques Bouyer Leroux
https://www.usinenouvelle.com/article/b ... es.N650799

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Re: Efficacité énergétique dans l' industrie

Message par energy_isere » 25 févr. 2018, 13:51

Le photovoltaïque, surprenant allié des esturgeons au domaine de Caviar de Neuvic

par Éditeur | 7 Fév 2018

L'ambitieux projet de Neuvic, alliant pisciculture innovante et toitures PV et développé par REDEN solar, a été sélectionné lors du dernier appel d'offres CRE4

Le photovoltaïque, surprenant allié des esturgeons au domaine de Caviar de Neuvic
Caviar de NEUVIC, le producteur de caviar Français, et REDEN Solar, acteur de référence du photovoltaïque depuis 10 ans, ont annoncé aujourd‘hui la sélection de leur ambitieux projet alliant pisciculture innovante et toitures photovoltaïques lors du dernier appel d’offres CRE4. Fait unique pour ce projet novateur, l’ombre projetée par les 26.000m² de toiture photovoltaïque qui couvrira les bassins, améliorera l’écosystème actuel des esturgeons de Neuvic, qui affectionnent la pénombre des eaux profondes.

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Il s’agit de la première installation de ce type au-dessus d’un site de production de caviar. La structure photovoltaïque qui viendra surplomber les bassins d’esturgeons du Domaine de Neuvic aura une capacité de 5.06 MWc. Le chantier de construction commencera en fin d’année 2018 pour se finir au plus tard en mai 2019.

Outre la production d’électricité verte, cette installation apportera divers bénéfices supplémentaires à l’activité de pisciculture de NEUVIC. La structure photovoltaïque offrira une solution de couverture intégrale des bassins pour réduire le stress lumineux infligés aux esturgeons qui vivent dans la nature dans des profondeurs de plus de 5m donc avec peu de lumière. Elle permettra également de réduire le réchauffement de l’eau par le rayonnement solaire, avec une eau de rivière qui se réchauffe un peu plus dangereusement chaque été.

« Lorsqu’on sait que l’esturgeon est un poisson particulièrement fragile et qu’il doit passer un minimum de sept ans en bassin avant de pouvoir offrir des œufs de qualité, on imagine sans peine que la qualité de son alimentation et de son écosystème vont être les critères primordiaux de la qualité du caviar final.», commente Laurent Deverlanges, fondateur des Caviars de Neuvic. « Nous travaillons dans l’agriculture. L’environnement joue un rôle important pour la qualité de notre production, que ce soit au travers de la qualité de l’eau pour nos esturgeons ou des conditions climatiques. La Nature est notre principal partenaire pour la production du caviar. Grâce à ce projet photovoltaïque, nous faisons en quelque sorte d’une pierre deux coups en apportant une seule et même solution à des problématiques environnementales diverses».

Cette innovante solution de couverture photovoltaïque a été retenue car elle permet de profiter de ces toitures pour produire une énergie renouvelable et bon marché. Une partie de la production sera autoconsommée (100kWc) et permettra d’alimenter annuellement toutes les installations de la SAS Huso ; l’autre partie venant alimenter le réseau électrique. La production qui sera revendue est estimée à 5 800 000 kWh/an, l’équivalent de la consommation annuelle d’environ 6500 personnes, soit près du double de la population de la commune de Neuvic sur l’Isle.
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http://france-industrie-solaire.fr/phot ... de-neuvic/

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Re: Efficacité énergétique dans l' industrie

Message par energy_isere » 25 févr. 2018, 13:58

ValEnergies embarque Tesla dans l'autoconsommation énergétique

CHRISTIANE NAVAS le 25/10/17 Les Echos

En associant une batterie Tesla Powerpack à son service Ellybox, ValEnergies compte accélérer le déploiement de sa solution destinée aux sites industriels qui souhaitent développer leur autoconsommation énergétique
ValEnergies vient d'installer la première batterie Tesla Powerpack en France sur le site d'une menuiserie industrielle, Prefal, à Mouans- Sartoux (06) pour stocker de l'énergie solaire. « Tesla nous a contactés il y a quelques mois, car le groupe était en quête de partenaires en France pour installer ce type de batterie destinée au marché industriel. Nous cherchions, de notre côté, une solution de stockage à coupler avec Ellybox, notre dispositif pour gérer l'autoconsommation énergétique proposée aux entreprises », explique Olivier Béchu, directeur général de ValEnergies.

Energie produite le week-end

Prefal a adopté Ellybox depuis deux ans et produit, grâce à 1.500 m2 de panneaux solaires couvrant la toiture de son site industriel, jusqu'à 30 % de l'électricité qu'elle consomme. Avec la batterie Tesla Powerpack, associée à Ellybox, elle va pouvoir effacer jusqu'à 50 % de la consommation d'électricité tirée du réseau en stockant notamment l'énergie produite le week-end.

Le partenariat avec Tesla n'inclut aucune exclusivité, mais il rend plus attractif le service proposé depuis 2016 par ValEnergies aux entreprises pour réduire, sans coût d'installation, ni abonnement, leur facture d'électricité grâce à l'autoconsommation. « Nous prenons en charge l'installation des panneaux solaires, et notre solution Ellybox gère l'autoconsommation du site pour couvrir jusqu'à 30 % des besoins énergétiques, 50 % avec la batterie », ajoute Olivier Béchu. L'électricité consommée est facturée 10 % en dessous du prix du marché, quelle que soit l'évolution des tarifs.

Cinq installations - une seule avec batterie - sont déjà opérationnelles dans l'Hexagone, dont une fonderie, Alutec, dans l'Isère, qui dispose sur son site de 5.400 m2 de panneaux photovoltaïques reliés aux packs de la PME, ou encore une cave coopérative vinicole, les Caves du Marmandais (1.200 m2 de panneaux). ValEnergies est en négociation pour signer d'autres contrats en France, en particulier dans le secteur de l'agroalimentaire. L'arrêté du 10 mai 2017 ouvrant la voie au développement de l'autoconsommation d'énergie dans le solaire en France devrait booster l'activité de la PME, qui peut aussi compter sur le soutien de Valfidus, groupe industriel familial dont elle est une filiale. Spécialisé dans les produits techniques pour le bâtiment, Valfidus, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 368 millions d'euros en 2016, mise sur la diversification de ses activités.

L'énergie solaire en fait partie, d'autant que le groupe, qui a aussi développé une activité de promotion immobilière de locaux pour entreprises (Valimmo), teste les nouvelles solutions sur ses propres bâtiments dans les Alpes-Maritimes. La baisse du coût des panneaux photovoltaïques et la possibilité de démonter les installations pour les déployer ailleurs permet, malgré une durée d'amortissement sur dix ans, de ne pas exiger d'engagement sur le long terme de la part des clients. La société passe des contrats sur trois ans et se rémunère sur le paiement de l'énergie consommée.
https://www.lesechos.fr/25/10/2017/lese ... etique.htm

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Re: Efficacité énergétique dans l' industrie

Message par energy_isere » 25 mars 2018, 12:54

A RUNGIS, LES DÉCHETS SONT TRANSFORMÉS EN ÉNERGIE RENOUVELABLE

24 mar 2018 energeek

C’est le plus grand marché du monde, et sa superficie est supérieure à celle de la principauté de Monaco : le marché de Rungis, situé aux portes de Paris, est une fourmilière qui voit passer chaque année des millions de tonnes de produits… et de déchets. Des déchets qui sont désormais valorisés à l’aide d’une filière énergétique développée sur place. Grâce au développement des énergies renouvelables, le marché de Rungis est capable de couvrir une partie de ses besoins… et même de fournir du chauffage à l’aéroport d’Orly !

Valoriser les déchets de Rungis


Le marché de Rungis produit un peu plus de 78 000 tonnes de déchets chaque année. Au début des années 2000, Semmaris, la société exploitante de Rungis, a décidé de valoriser ces déchets pour en tirer une source d’énergie locale. Pour cela, le marché a dû changer ses habitudes et mettre en place une filière de tri et de recyclage des déchets. Là où un seul pavillon du marché produisait en moyenne 800 tonnes de déchets journaliers il y a vingt ans, la moyenne est aujourd’hui de 30 tonnes seulement. La raison : la majorité des déchets est transformée en énergie.

100% des déchets sont triés et séparés pour alimenter deux filières de production d’énergie. Les déchets alimentaires sont destinés à la méthanisation. Le gaz produit par ce biais sert de biocarburant pour alimenter des véhicules du marché, notamment les transpalettes et les chariots élévateurs. Pour ce qui est des déchets non-alimentaires, ils sont récupérés pour l’incinération. Grâce à une chaufferie de biomasse, Rungis est capable de générer pas moins de 200 000 mWh d’énergie par an. Ce réseau de chaleur couvre largement les besoins en chauffage des bâtiments du marché. Mais que faire du surplus de production ?

Rungis : fournisseur du réseau de chaleur local

Le 12 février 2013, la Semmaris a signé une convention de partenariat avec le Syndicat Intercommunal de Chauffage Urbain de Choisy-Vitry (SICUCV) et le Syndicat Intercommunal d’Exploitation et de Valorisation des Déchets de la région de Rungis (SIEVD). L’objectif : récupérer l’énergie non-utilisée lors de l’incinération des déchets de Rungis grâce à la mise en place d’une interconnexion entre les installations de Rungis et les réseaux de chaleur de Choisy-Vitry. Pour réaliser ce projet de grande envergure, il a fallu lancer des travaux de transformation du réseau. La Semmaris s’est chargée de construire une station d’échange HP-HP (haute pression-haute pression) de 22 MW pour raccorder son réseau de chaleur à celui du SICUCV. Dans le même temps, le SICUCV s’est chargé de la construction du réseau d’interconnexion et des ouvrages de régulation.

Grâce à ce projet gagnant-gagnant, le réseau du SICUCV est alimenté à hauteur de 50 000 MW par l’incinérateur de Rungis. Cet approvisionnement est local, issu des énergies renouvelables, et il offre un tarif inférieur à celui des énergies fossiles. Cette attractivité du tarif se répercute aussi sur la facture énergétique des consommateurs. Le réseau de chaleur du SICUCV alimente à 70% des immeubles et des logements sociaux. Or, pour les foyers reliés à un chauffage urbain dont la part d’ENR est égale ou supérieure à 50%, la TVA à taux réduit s’applique. Grâce au nouveau dispositif, les foyers raccordés ont donc bénéficié d’une TVA à 5,5% au lieu de la TVA à 19,6%.

Le plan Rungis Green Business

Tous ces projets de développement énergétiques ont été menés dans le cadre du plan Rungis Green Business, lancé en 2014 par la Semmaris. L’objectif est de développer des solutions alternatives pour optimiser le potentiel énergétique du marché de Rungis. Dans le cadre de ce projet, en mars 2017, le marché de Rungis a inauguré sa station de GNV à destination des transporteurs de marchandises. Sur le site, il y a environ 20 000 véhicules qui circulent chaque jour, et parmi eux 6 000 camions qui utilisent du gaz comme carburant. La station a été mise en place par la Semmaris et par GNVert, une filiale du groupe Engie. En plus du gaz, la station propose également du biométhane. Rungis a également installé une station de rechargement photovoltaïque ainsi qu’une station à gaz CO2 et azote pour les groupes froids. Prochaine étape : d’ici la fin d’année 2018, la Semmaris souhaite inaugurer la première station d’hydrogène vert du marché. Elle sera également conçue par GNVert.
http://lenergeek.com/2018/03/24/rungis- ... n-energie/

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