Situation énergétique : La France en particulier

Discussions traitant des diverses sources d'énergie ainsi que de leur efficacité.

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Re: Situation énergétique : La France en particulier

Message par energy_isere » 12 mars 2024, 09:31

Adaptation climatique: la Cour des comptes veut des améliorations pour les centrales nucléaires et les barrages

AFP le 12 mars 2024

La Cour des comptes demande des investissements supplémentaires pour adapter les 18 centrales nucléaires, les barrages et le réseau de distribution d'électricité français au réchauffement climatique.

Le changement climatique "est largement intégré dans les référentiels et normes de sûreté, mais l'adaptation fait peser des exigences nouvelles pour les exploitants", en particulier la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), gestionnaire de barrages, et EDF, souligne la Cour dans son rapport publié mardi.

La Cour recommande d'envisager "si nécessaire" un accroissement "des capacités d'entreposage" des centrales, comme cela a déjà été envisagé à Civaux sur la Vienne après la canicule de l'été 2022 afin de stocker les effluents lorsque l'étiage des cours d'eau (leur plus bas niveau) est trop faible pour que ceux-ci soient rejetés sans dommage pour l'environnement.

Le rapport souligne aussi le besoin d'installation de tours aéroréfrigérantes dans les centrales dont la période de vie sera rallongée, afin de "réduire les températures de réchauffement des rivières".

La Cour chiffre à 500 millions d'euros le coût unitaire de chaque aéroréfrigérant qu'EDF prévoit d'installer "systématiquement" pour les nouveaux EPR2 en bord de fleuve.

En bord de mer, les futurs réacteurs EPR2 prévus à Penly en Seine-Maritime seront installés à "11 mètres au-dessus du niveau de la mer". Mais "ce n'est pas le cas" de ceux prévus à Gravelines (Nord) à côté de Dunkerque, s'inquiète la Cour.

Or le scénario d'une accélération de la fonte des calottes glaciaires "dont le Haut Conseil pour le Climat estime qu'il est prudent de tenir compte" induit "dès 2075 une élévation du niveau de la mer de 0,9 à 1,25 mètre, soit deux fois ce qui a été projeté à la même date", relève le rapport.

Pour les barrages, le changement climatique les expose à des "crues exceptionnelles" ou des "glissements de terrain", avec des "risques de rupture" ou "d'inondations".

La Cour réclame aussi des "mesures d'adaptation à renforcer" sur les réseaux de distribution d'électricité, à la suite de celles déjà prises après les tempêtes de décembre 1999.

Le rapport demande aux gestionnaires de réseau RTE et Enedis de réexaminer leurs stratégies d'investissement pour en tenir compte.

Dans sa réponse, le PDG d'EDF rassure la Cour en disant que des "plans d'adaptation au changement climatique ont bien été établis aussi bien pour les infrastructures nucléaires que pour les aménagements hydroélectriques".
https://www.connaissancedesenergies.org ... ges-240312

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Re: Situation énergétique : La France en particulier

Message par energy_isere » 15 mars 2024, 01:20

Un plan à 100 milliards d'euros pour moderniser le réseau électrique

AFP le 14 mars 2024

Raccorder les éoliennes en mer, les nouveaux réacteurs nucléaires, mais aussi remplacer des lignes vieilles de 70 ans... le réseau électrique français devra subir des travaux de modernisation évalués à environ 100 milliards d'euros d'ici 2040, selon un plan mis en consultation jeudi par RTE, le gestionnaire du réseau à haute tension.

"De l'ordre de 100 milliards"

Ce schéma décennal de développement du réseau (SDDR) "a pour but de garantir que le réseau public de transport d'électricité est adapté aux objectifs de politique énergétique fixés par l'État", explique RTE.

En 2019, il prévoyait un budget de 33 milliards d'euros à 2035.

Depuis, l'État a redéfini ses orientations, souligne le groupe public: relance du nucléaire, accélération des renouvelables, réindustrialisation via le développement de zones industrielles bas-carbone.

"En première analyse, les perspectives d'investissements d'ici 2040 sont de l'ordre de 100 milliards d'euros, en intégrant le renouvellement des infrastructures (...), aujourd'hui premier poste d'investissements de RTE", note le plan.

Ces dépenses passent notamment par la taxe d'acheminement de l'électricité (Turpe), payée par les consommateurs via leurs factures. Elles s'ajoutent à celles prévues par Enedis, qui gère le réseau de distribution moyenne et basse tension (96 milliards sur 2022-40).

Équipements vieillissants

La France compte 106.000 km de lignes de 63.000 à 400.000 volts, dont 6.000 km souterraines, et 2.800 postes électriques.

Plus de 20 % des lignes aériennes ont 70 ans, et l'âge général moyen est de 55 ans (supérieur aux autres réseaux européens).

Leur édification a connu trois périodes: après la Seconde Guerre pour la reconstruction (réseau à 225.000 volts); à partir des années 70 avec le boom de la production centralisée (charbon et surtout nucléaire) et du 400.000 volts; puis dès les années 2010 avec la transition énergétique.

Or à partir de 85-90 ans, les équipements sont à remplacer pour raisons de vétusté, note-t-on chez RTE.

Ce programme de renouvellement est déjà engagé. Un "plan corrosion" est en cours depuis 2020 pour remplacer les pylônes.

Résister au réchauffement climatique

L'enjeu concerne les ouvrages futurs, mais plus encore les équipements existants. Les hausses de température et les tempêtes sont un sujet pour la résistance des lignes, les inondations pour les postes électriques.

Après les tempêtes de 1999, RTE a lancé un "programme de sécurisation mécanique" de quinze ans pour 2,7 milliards d'euros. Il assure actuellement la résistance à des vents de 180 km/h, et "a montré son efficacité lors du passage des tempêtes Ciaran et Domingos en 2023".

RTE prévoit aujourd'hui de renouveler en priorité les ouvrages combinant enjeux de vétusté et d'adaptation au réchauffement.

Nouveaux consommateurs

Autre volet du chantier, un programme de raccordements "sans précédent", pour électrifier de nouvelles industries (usines de batteries...) à Dunkerque, Fos-sur-Mer, Le Havre-Port-Jérôme... Objectif, renforcer le réseau à haute tension avant 2030.

Pour la production renouvelable terrestre (éolien et photovoltaïque), le mouvement est déjà à l'oeuvre, avec des infrastructures de raccordement attendues sur tout le territoire avant 2035.

Pour le nucléaire, il est d'abord prévu de raccorder durant la seconde partie de la décennie 2030 quatre réacteurs (Penly et Gravelines), ainsi que de futurs "petits" réacteurs (SMR) en cours de conception, note RTE.

Pour l'éolien en mer, quatre parcs étaient raccordés à fin 2023, mais une nette accélération est prévue avec 18 GW (une vingtaine de parcs) à mettre en service d'ici 2035, impliquant "un programme industriel" de raccordement.

Défis

"Il n'est plus possible de différer les renforcements structurels sur le réseau au risque de ne pas pouvoir raccorder les projets", avertit RTE.

Le gestionnaire du réseau appelle aussi les acteurs à mieux anticiper pour mutualiser les équipements, dans cette consultation destinée notamment aux territoires, fournisseurs de matériaux, porteurs de projets...

Il faudra "un plan industriel pour renforcer la capacité de l'industrie européenne en général, et française en particulier, à produire les matériels nécessaires", ajoute RTE, qui note que les délais de livraison ont triplé entre 2021 et 2023 pour les câbles ou les transformateurs.

Une fois la consultation close, le 30 avril, le plan de RTE sera soumis notamment à l'État, à la Commission de régulation de l'énergie et à l'Autorité environnementale.
https://www.connaissancedesenergies.org ... e-240314-0

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Re: Situation énergétique : La France en particulier

Message par energy_isere » 12 avr. 2024, 16:19

L'électricité en France en 2023 : production, consommation, prix

le 12 avril 2024

Après une année 2022 marquée par de nombreuses crises, le système électrique français a pu retrouver « un nouvel équilibre » en 2023, selon le gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE.

Quelles sont les principales sources du mix d'électricité en 2023 ?

En 2023, la production totale d’électricité en France métropolitaine a atteint 494,3 TWh, soit 11% de plus qu'en 2022 (année durant laquelle la production française était à son plus bas niveau depuis 1992, avec une forte chute des productions nucléaire et hydraulique).

Le nucléaire (dont la production - bien que toujours « à un niveau bas » - est remontée l'an dernier de 41,5 TWh par rapport à 2022) a compté pour 64,8% de la production d'électricité en France métropolitaine en 2023, restant ainsi de loin la principale source d'électricité devant :

l'hydraulique (11,9%) ;
l'éolien terrestre et en mer (10,2%) ;
le gaz naturel (6,1%) ;
le solaire (4,3%) ;
les sources thermiques renouvelables et les déchets (2,1%) ;
le fioul (0,3%) ;
le charbon (<0,2%).

Les productions éolienne et solaire photovoltaïque ont en particulier atteint des nouveaux niveaux record l'an dernier (respectivement 50,7 TWh et 21,5 TWh).

La production française d'électricité à partir de combustible fossile a quant à elle chuté de 34% en 2023, atteignant avec 32,6 TWh son plus bas niveau annuel depuis 2014. RTE souligne que la sortie du charbon en France est « de fait déjà quasi effective pour ce qui concerne les volumes produits ».

Combien la France a-t-elle consommé d'électricité en 2023 ?

En 2023, la consommation d’électricité corrigée des aléas climatiques et des effets calendaires (« à température normale ») en France métropolitaine s'est élevée à 445,4 TWh selon RTE : elle a conservé sa « dynamique nettement baissière amorcée dès l’automne 2022 » (- 3,2% par rapport à 2022 et - 6,9% par rapport aux valeurs moyennes entre 2014-2019).

La chute de consommation électrique touche tous les secteurs et s'explique en partie par les efforts pour réaliser des économies d'énergie (un second plan gouvernemental a été lancé en octobre 2023) et également par une conjoncture macroéconomique dégradée.

RTE précise que les températures élevées en 2023, deuxième année la plus chaude jamais enregistrée en France, « ont tiré la consommation « brute » (sans correction des effets du climat) davantage à la baisse » (438,7 TWh, soit le plus faible niveau depuis 2002).

Quels étaient les prix de l'électricité en 2023 ?

Après la flambée des prix de l'électricité sur les marchés de gros en 2022, les cours en France ont connu « une baisse significative passant de 276 €/MWh en 2022 à 97 €/MWh en 2023 en moyenne annuelle en ce qui concerne les prix spot » hebdomadaires. Soit une baisse de près de 65%.

Cette baisse a entre autres été permise par « l’amélioration du productible nucléaire et hydraulique, la baisse des prix du gaz et un niveau de consommation faible », constate RTE.

Les prix de l'électricité restent toutefois élevés en comparaison avec les niveaux d'avant-crise, rappelle le gestionnaire de réseau. Ce dernier mentionne par ailleurs « un nombre inédit d’épisodes de prix négatifs, s’élevant à 147 heures » en 2023 (ces épisodes étant liés au développement des capacités renouvelables à production variable).

La France est à nouveau le premier pays européen exportateur net d'électricité

Les exportations d'électricité ont contribué à réduire la facture énergétique de la France de 4 milliards d'euros en 2023 selon RTE (contre 2 milliards d'euros par an en moyenne entre 2014 et 2019).

Le plus faible niveau d'émissions depuis... « le début des années 1950 »

Les émissions de gaz à effet de serre liées à la production d'électricité en France ont atteint 16,1 MtCO2eq en 2023, soit leur plus faible niveau depuis le début des années 1950 (alors que la production est beaucoup plus importante aujourd'hui) et 32% de moins qu'en 2022.

L’intensité des émissions de la production française d'électricité s'est élevée à 32 g de CO2eq/kWh en 2023 : elle était l'an dernier presque 10 fois inférieure à celle de l’Allemagne (303 g CO2eq/kWh) et plus de 8 fois inférieure à celle de l’Italie (270 g CO2eq/kWh).

« Seuls quelques pays dotés des mix de production les plus décarbonés, notamment les pays disposant d’une production hydraulique abondante, comme la Suède, la Norvège, la Suisse ou l’Autriche, ont atteint une intensité carbone comparable à celle de la France », souligne RTE.
https://www.connaissancedesenergies.org ... rix-240412

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Re: Situation énergétique : La France en particulier

Message par mobar » 12 avr. 2024, 17:01

Pour les ménages c'est toujours au delà de 200 euros/MWh, sans compter l'abonnement!
Le prix du kWh de l'électricité a augmenté au 1ᵉʳ février 2024 de 10%. Il est aujourd'hui de 0,2516€ en option base, 0,27€ en heures pleines et 0,2068€ en heures creuses.
https://www.jechange.fr/energie/electricite/prix
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Re: Situation énergétique : La France en particulier

Message par Jeuf » 12 avr. 2024, 17:54

mobar a écrit :
12 avr. 2024, 17:01
Pour les ménages c'est toujours au delà de 200 euros/MWh, sans compter l'abonnement!
Le prix du kWh de l'électricité a augmenté au 1ᵉʳ février 2024 de 10%. Il est aujourd'hui de 0,2516€ en option base, 0,27€ en heures pleines et 0,2068€ en heures creuses.
https://www.jechange.fr/energie/electricite/prix
Non, avec l'offre tempo, c'est 13 et 16 centimes 82% de l'année. 4% du temps, le kWh est beaucoup plus cher. 96% de l'année, il est entre 130 et 190 €/MWh

il suffit de ne pas vouloir lisser son prix sur l'année, les kWh de pointe font largement monter la moyenne, faire attention les jours de pointe (qui sont les plus froids).

https://particulier.edf.fr/content/dam/ ... f_Bleu.pdf

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Re: Situation énergétique : La France en particulier

Message par mobar » 13 avr. 2024, 16:48

Jeuf a écrit :
12 avr. 2024, 17:54
mobar a écrit :
12 avr. 2024, 17:01
Pour les ménages c'est toujours au delà de 200 euros/MWh, sans compter l'abonnement!
Le prix du kWh de l'électricité a augmenté au 1ᵉʳ février 2024 de 10%. Il est aujourd'hui de 0,2516€ en option base, 0,27€ en heures pleines et 0,2068€ en heures creuses.
https://www.jechange.fr/energie/electricite/prix
Non, avec l'offre tempo, c'est 13 et 16 centimes 82% de l'année. 4% du temps, le kWh est beaucoup plus cher. 96% de l'année, il est entre 130 et 190 €/MWh

il suffit de ne pas vouloir lisser son prix sur l'année, les kWh de pointe font largement monter la moyenne, faire attention les jours de pointe (qui sont les plus froids).

https://particulier.edf.fr/content/dam/ ... f_Bleu.pdf
y a pas que du bon avec Tempo, surtout pour ceux qui se chauffent à l'élec!
Dans ces deux cas, l’option Tempo est assurément économique. De 22 h à 6 h du matin en tous lieux du territoire, ses heures creuses sont inférieures à celles de l’option heures pleines/heures creuses toute l’année sans exception, de -15 à -40 % selon les périodes.

Concernant les heures pleines, elles sont moins chères 343 jours par an, de -10 à -30 %, mais absolument prohibitives de 6 h à 22 h les 22 jours les plus froids de l’hiver, à 55 centimes d’euros le kWh. Les week-ends et jours fériés ne sont jamais rouges, en revanche une période de 5 jours consécutifs peut l’être du lundi au vendredi. Il faut vraiment pouvoir consommer essentiellement la nuit ces jours-là pour que l’option Tempo d’EDF réduise la facture annuelle d’électricité.
https://www.quechoisir.org/actualite-el ... o-n103999/
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: Situation énergétique : La France en particulier

Message par Jeuf » 13 avr. 2024, 23:49

mobar a écrit :
13 avr. 2024, 16:48


y a pas que du bon avec Tempo, surtout pour ceux qui se chauffent à l'élec!
....pour ceux qui se chauffent à l'élec sans possibilité d'effacement de chauffage électrique. Ceux là n'ont pas à prendre un abonnement tempo.
Ce qui est le cas d'une partie des abonnés, mais pas de tous.
Quand il est évoqué 5 millions d'abonnés tempo visés, il y a assez de ménages, parmi les 26 millions qui n'ont pas de chauffage électrique (ou en ont avec appoint), pour pouvoir atteindre cet objectif.

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Re: Situation énergétique : La France en particulier

Message par mobar » 14 avr. 2024, 10:41

Après faudrait savoir quel est le pourcentage réel de ménages qui ont choisi Tempo et ce qu'ils en pensent!
De mon coté je suis dans une régie municipale d'électricité et dans un tout autre schéma tarifaire
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: Situation énergétique : La France en particulier

Message par mobar » 15 avr. 2024, 18:46

Image
https://www.rouchenergies.fr/photovolta ... emain.html

Les prévisions de prix émises en 2011 pour 2024 sont dans les clous et le seront donc probablement pour 2030
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: Situation énergétique : La France en particulier

Message par energy_isere » 17 avr. 2024, 13:14

suite de ce post du 1er mars 2024 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 7#p2386817
La CGT redoute qu’EDF renonce à la conversion de la centrale charbon de Cordemais

La CGT appelle ce mercredi 17 avril à un rassemblement sur le site de la centrale EDF de Cordemais (Loire-Atlantique). Si le projet de conversion du site a obtenu l’autorisation de l’Etat, et même le principe d’aides considérables, le syndicat redoute qu’il ne soit abandonné en raison de son coût.

EMMANUEL GUIMARD 17 avril 2024

Image
Selon la CGT, EDF remettrait en question sa participation dans le projet Ecocombust 2 à Cordemais.

Le top départ d’EDF, pour le lancement d’Ecocombust 2, projet de conversion à la biomasse de la centrale électrique à charbon de Cordemais (Loire-Atlantique), tarde à venir. Le feu vert pourrait même ne jamais être donné. C’est la crainte de la CGT qui appelle ce mercredi 17 avril à un rassemblement sur le site auquel participeront plusieurs élus du territoire.

85 millions d’euros d’aides

«La direction d’EDF et son président Luc Rémont s’apprêteraient à annuler purement et simplement le programme Ecocombust 2 pour des raisons financières», croit savoir la CGT. En juillet 2021, une première version d’Ecocombust, portée par EDF et Suez, avait été abandonnée pour les mêmes raisons.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... s.N2211614

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Re: Situation énergétique : La France en particulier

Message par energy_isere » 24 avr. 2024, 08:57


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