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Re: EDF

Message par energy_isere » 13 déc. 2019, 09:09

En 2020, EDF veut accélérer sur le solaire

Par Jérôme Marin | 12/12/2019

L'énergéticien français veut capter 30% du marché français d'ici à 2035. Pour atteindre son objectif, il va devoir multiplier les projets.
Deux ans après, l'heure est à l'accélération pour EDF. En 2020, l'énergéticien français souhaite en effet passer au déploiement opérationnel du Plan solaire annoncé fin 2017. Son objectif est très ambitieux: développer 10 GW d'installations photovoltaïques en France d'ici à 2028. Puis 30 GW en 2035, ce qui lui permettrait alors de capter 30% du marché français.


"Depuis deux ans, nous avons travaillé pour préparer le lancement du plan solaire, souligne Nicolas Couderc, directeur France de la filiale EDF Renouvelables. La prochaine étape, c'est de passer à la phase opérationnelle."
Très présent dans l'éolien dans l'hexagone, EDF l'est beaucoup moins dans le solaire. Ses centrales photovoltaïques, essentiellement construites au début des années 2010, ne représentent qu'une capacité d'environ 330 MW. Le groupe part donc quasiment de zéro. Il va donc devoir rapidement atteindre son rythme de croisière pour atteindre ses objectifs. La mise en service des nouvelles centrales sera progressive - il faut en effet entre quatre et six ans pour mener un projet à son terme. "Avec le plan solaire, nous changeons d'échelle", promet cependant Bruno Bensasson, Pdg d'EDF Renouvelables.

2.000 hectares sécurisés

Pour preuve, l'entreprise assure avoir multiplié par sept, au cours deux dernières années, les surfaces foncières "sécurisées" pour poser des panneaux solaires Celles-ci s'élèvent désormais à 2.000 hectares, soit une capacité d'environ 2 GW. Un quart de ce potentiel d'installations a déjà obtenu un permis de construire. Cela représente 500 MW, cinq fois plus qu'en 2017. Et le nombre d'appels d'offres remportés auprès de la Commission de régulation de l'énergie a été multiplié par six en deux ans.

L'offensive d'EDF dans le solaire en France intervient à un moment "où la programmation pluriannuelle de l'énergie montre une forte accélération sur les renouvelables", indique Bruno Bensasson. Elle s'inscrit aussi dans une volonté d'un double rééquilibrage de l'activité d'EDF Renouvelables. D'une part, de l'éolien vers le photovoltaïque, qui doit représenter 60% des nouvelles capacités installées dans le monde d'ici à 2030. D'autre part, des États-Unis vers l'Europe et les pays émergents.

Baisse des coûts

En outre, la mise en marche du plan solaire d'EDF coïncide avec un contexte de forte réduction des coûts du photovoltaïque, "principalement en raison des progrès technologiques", note Bruno Bensasson. En France, les coûts peuvent cependant être plus élevés qu'ailleurs car la taille des centrales est limitée - 13 hectares en moyenne chez EDF -, ce qui ne permet pas de réaliser d'importantes économies d'échelles. Une question "d'acceptabilité", selon le patron d'EDF Renouvelables. En octobre, un projet d'une vaste centrale avait ainsi été abandonné dans le Larzac.

"Il y a peu de terrains en France qui permettent d'accueillir de grandes centrales", ajoute Nicolas Couderc. La programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) privilégie en effet les installations sur des terrains dit "dégradés", comme d'anciennes mines ou des friches industrielles. "Des terrains que nous aurions peut-être pas regardés", reconnaît le responsable d'EDF Renouvelables. Le recours à ce gisement présente cependant un avantage: il est facile à "sécuriser". À terme, EDF devra trouver d'autres sources de foncier, soumise à des contraintes environnementales plus importantes. Un autre défi à relever.
https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 34977.html

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Message par energy_isere » 13 févr. 2020, 23:12

EDF annonce son investissement "le plus important" dans la mobilité électrique

AFP parue le 13 févr. 2020

EDF a réalisé son "investissement le plus important" sur le marché de la mobilité électrique en acquérant "indirectement" l'entreprise britannique Pod Point, spécialisée dans la recharge de véhicules électriques au Royaume-Uni, selon un communiqué jeudi.

"La recharge de la voiture électrique peut encore constituer un frein à la mobilité électrique. L'acquisition de Pod Point va permettre au groupe EDF d'accompagner efficacement ses clients et ses partenaires européens dans ce nouvel usage de l'électricité", a expliqué le directeur exécutif Marc Benayoun, cité dans le communiqué.

Cette acquisition est réalisée par une coentreprise créée avec la partie investissement du groupe de services financiers Legal&General, dont l'objectif est de réinvestir de nouveaux capitaux "dans des secteurs clés innovants et en développement".

La coentreprise, détenue à hauteur de 77% par EDF et 23% par Legal&General, détient 100% du capital de Pod Point, selon EDF.

Pod Point est un fournisseur d'infrastructures de recharge pour véhicules électriques, qui en a déployé plus de 62.000 au Royaume-Uni et 6.600 en Norvège. Il a été créé en 2009.

"Cette acquisition s'inscrit parfaitement dans le Plan mobilité électrique", a réagi Yannick Duport, directeur mobilité électrique d'EDF. "Il répond à notre ambition d'être l'énergéticien leader dans ce domaine en Europe".

EDF avait annoncé en novembre dernier acquérir, via sa filiale énergies renouvelables, la start-up britannique Pivot Power, spécialisée dans le stockage de l'électricité par batteries et l'infrastructure de recharge pour véhicules électriques.

Dans les deux cas, les conditions financières du rachat n'ont pas été dévoilées
https://www.connaissancedesenergies.org ... que-200213

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Message par energy_isere » 14 févr. 2020, 08:12

EDF: le bénéfice net 2019 gonflé par des éléments financiers

AFP parue le 14 févr. 2020

EDF a vu son bénéfice net multiplié par plus de quatre en 2019, gonflé comptablement par des résultats financiers liés à la bonne performance des marchés financiers, a annoncé vendredi l'électricien.

Le bénéfice net a ainsi atteint 5,2 milliards d'euros, contre 1,2 milliard un an auparavant, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Le groupe a en effet bénéficié de la variation positive de juste valeur de ses actifs dédiés, qui sont destinés à couvrir les frais de démantèlement nucléaire et de gestion des déchets.

Sur un plan plus opérationnel, son excédent brut d'exploitation (Ebitda) a progressé pour sa part de 12% à 16,7 milliards d'euros, dans le haut des prévisions du groupe et au-dessus des attentes des analystes, tiré par de bonnes conditions de prix et l'activité renouvelables.

Cela en dépit du recul de la production nucléaire en France et au Royaume-Uni, ainsi qu'une chute de la production hydraulique française.

"Nos performances en 2019 confortent et prolongent le rebond enregistré en 2018: en effet tous nos objectifs financiers sont atteints, nous sommes un groupe profitable", a salué le PDG d'EDF, Jean-Bernard Lévy, lors d'une conférence téléphonique.

L'endettement financier net a pour sa part bondi de 33,4 milliards fin 2018 à 41,1 milliards fin 2019, sous l'effet de l'application de normes comptables mais aussi des investissements dans le nucléaire au Royaume-Uni et pour le déploiement des compteurs communicants Linky.

Pour 2020, EDF table sur un Ebitda en progression, dans une fourchette de 17,5 à 18 milliards d'euros.

La production nucléaire en France est attendue dans une fourchette de 375 à 390 TWh, ce qui peut correspondre aussi bien à un léger recul ou une progression par rapport aux 379,5 TWh réalisés en 2019.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ers-200214

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Message par energy_isere » 28 mars 2020, 16:36

Coronavirus : la production d’électricité s’organise pour tenir le coup

Indispensable pour une foule d’activités essentielles, la production d’électricité s’organise pour faire face à la pandémie de Covid-19, même en cas de dégradation de la situation.

Par SudOuest.fr avec AFP Publié le 28/03/2020

Avec les mesures de confinement et le ralentissement de l’activité, la consommation électrique est actuellement en recul de 15% par rapport à la normale, selon le gestionnaire du réseau RTE. "Mais même s’il y a une baisse significative de la consommation, il est essentiel de maintenir un certain niveau de production d’électricité", observe Florent Nguyen, du cabinet Oresys.

"Aujourd’hui, l’ensemble des moyens de production normalement disponibles le sont", souligne-t-il. L’électricité, indispensable pour nombre d’activités (à commencer par les hôpitaux) est considérée comme d’importance vitale par le gouvernement. Avec une difficulté : contrairement au gaz ou au pétrole, elle ne se stocke pas et doit être produite en temps réel.

EDF s’organise ainsi pour que ses centrales nucléaires – qui fournissent plus de 70% de l’électricité en France – fonctionnent malgré la progression du virus. "Aujourd’hui, même dans nos plans les plus pessimistes, nous pensons être en mesure à tout instant de produire suffisamment d’électricité pour tous les Français", soulignait récemment Jean-Bernard Lévy, le PDG d’EDF, sur Europe 1.

Solutions "ultimes"

Le groupe, qui avait mis en place au début des années 2000 un "plan pandémie", estime pouvoir faire fonctionner ses installations même avec 40% d’absentéisme pendant 2 à 3 semaines et avec 25% d’effectifs en moins pendant 12 semaines.

"On a mis des équipes au vert", explique-t-on chez EDF. Si une équipe de quart devait être contaminée, une équipe de réserve sans aucun contact avec la précédente prendrait ainsi la relève. En dernier ressort, EDF peut recourir à sa Force d’action rapide du nucléaire (FARN), une unité d’intervention d’urgence créée après la catastrophe de Fukushima (2011) et capable de prendre le contrôle de n’importe quel réacteur. Il s’agirait toutefois d’une solution "ultime", précise EDF.

En attendant, avec des cas de coronavirus détectés dans plusieurs centrales nucléaires, des mesures ont été prises pour limiter les risques de nouvelles contaminations. "Tous ceux qui peuvent être en télétravail le sont", explique le groupe. Les effectifs sont réduits au minimum sur les sites de production nucléaires, hydrauliques et thermiques.

Dans les centrales nucléaires, des mesures ont été prises : suppression des navettes internes, nettoyages plus fréquents, sanctuarisation de la salle de commande où se relaient les équipes qui pilotent le réacteur… À Flamanville (Manche), où les deux réacteurs sont actuellement arrêtés, EDF est même allé plus loin en raison de plusieurs cas potentiels de nouveau coronavirus et n’admet sur le site qu’une centaine de personnes contre environ 800 habituellement.

"Droit d’alerte"

Les mesures prises ne suffisent toutefois pas entièrement à rassurer les salariés. "Évidemment qu’il y a une psychose", relève Thierry Raymond, délégué syndical central CGT d’EDF. L’inquiétude s’est dernièrement focalisée sur les portiques de détection de la radioactivité, par lesquels tous les travailleurs doivent passer en sortant d’une zone nucléaire. Certains craignaient de pouvoir attraper le virus dans ces cabines exiguës.

"Il y a eu des droits d’alerte émis par des salariés par rapport à ces portiques de contrôle", mais "une procédure a été mise en œuvre par la direction qui impose un nettoyage plus fréquent et le port de gants au lieu d’avoir les mains nues dans le matériel", indique Thierry Raymond.

Avec le confinement, EDF a par ailleurs annoncé une "remise à plat" de son programme d’arrêt de tranches, destiné normalement à assurer la maintenance des réacteurs pour qu’ils puissent fonctionner à plein pendant l’hiver suivant, lorsque la consommation est au plus haut.

"Même si le système démontre actuellement sa robustesse et sa résilience face à une pandémie de cette nature, de la durée de la crise dépendra probablement la capacité à assurer l’équilibre offre/demande durant les pics de consommation du prochain hiver", observe Florent Nguyen, du cabinet Oresys.
https://www.sudouest.fr/2020/03/28/coro ... -10861.php

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Message par energy_isere » 02 avr. 2020, 20:42

EDF renonce au paiement d'un dividende en 2019

REUTERS•02/04/2020

EDF a annoncé jeudi qu'il ne proposerait pas le paiement d'un dividende au titre de l'exercice 2019, hormis un acompte de 0,15 euro par action déjà versé en décembre dernier, en raison de la crise du coronavirus.

"Le conseil d'administration a décidé de ne pas proposer de paiement de dividende au titre de l'exercice clos au 31 décembre 2019 autre que l'acompte sur dividende 2019 d'un montant de 0,15 euros qui a été mis en paiement le 17 décembre 2019. Il sera également proposé de ne pas appliquer de majoration au titre de l'acompte sur dividende 2019", précise EDF dans un communiqué.

L'Etat, qui détient 83,7% du capital de l'électricien public, avait déjà décidé de se faire verser le solde du dividende 2018 et les dividendes de 2019 et 2020 en actions nouvelles.

L'assemblée générale du groupe aura lieu le 7 mai prochain à huis clos, hors la présence physique des actionnaires et de leurs mandataires.
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... 9822932d8c

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Message par energy_isere » 14 avr. 2020, 20:48

EDF renonce à ses objectifs 2020 et 2021

PUBLIÉ LE 14/04/2020 PARIS (Reuters)

Confronté aux retombées de la crise du coronavirus, EDF a annoncé mardi qu'il allait renoncer à ses objectifs financiers pour 2020 et 2021.

Dans un très bref communiqué, le groupe énergétique français a également annoncé le retrait de son objectif d'atteindre un "seuil bas de la fourchette l'Ebitda de 17,5 milliards d'euros".

Lors de la présentation de ses résultats annuels, le groupe avait dit viser pour 2020 un bénéfice avant impôts, charges financières, dépréciations et amortissements (Ebitda) compris entre 17,5 et 18,0 milliards d'euros, à périmètre et change constants, après 16,7 milliards en 2019.

"Les perturbations économiques provoquées par l'actuelle crise sanitaire induisent une baisse de la demande d'électricité ainsi que des répercussions importantes sur de nombreuses activités du groupe, notamment la production nucléaire (...) les chantiers, et les services", dit EDF.

EDF, dont l'Etat détient 83,6% du capital, exploite les 58 centrales nucléaires françaises qui représentent près de 75% des besoins en électricité du pays.

A 10h12, le titre progressait toutefois de 1,35% à 8,114 euros, surperformant nettement l'indice SBF 120 (0,4%).
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... 21.N952911

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Message par energy_isere » 22 avr. 2020, 19:53

Pourquoi un renflouement d'EDF par l'Etat fin 2020 est inévitable

le 22/04/2020

Les chutes de la production nucléaire et des prix de l'électricité liées au coronavirus exacerbent les difficultés structurelles d'EDF et vont probablement contraindre l'Etat à recapitaliser massivement le groupe courant 2020, selon une source proche de la direction et des analystes interrogés par Reuters.

Affecté par le confinement, qui perturbe la maintenance de centrales et a entraîné une baisse de la demande d'électricité pouvant atteindre jusqu'à 20%, EDF a dû renoncer ces dernières semaines à ses objectifs pour 2020 et 2021 et a prévenu que la production nucléaire française devrait s'établir cette année à son plus bas niveau depuis trente ans. "La crise actuelle précipite EDF dans des difficultés financières (...) en raison de la baisse de la production et de la chute des prix sur les marchés de gros, qui vont fortement pénaliser l'entreprise à l'horizon de 2021", a déclaré une source proche de la direction du groupe, rappelant que les prix de vente pour 2020 ont en revanche fait l'objet d'une couverture avec environ un an d'avance. "Les difficultés arriveront fin 2020 et une recapitalisation risque d'être nécessaire à ce moment-là", selon cette source.

La question d'une recapitalisation d'EDF n'a pas été abordée par le conseil d'administration, a ajouté cette source. Contacté par Reuters, un porte-parole d'EDF n'a fait aucun commentaire, soulignant seulement que le groupe disposait d'une importante trésorerie.

Fin 2019, EDF disposait de 22,8 milliards d'euros de liquidités ou d'actifs financiers liquides et de 10,3 milliards d'euros de lignes de crédit, selon un communiqué du groupe.

L'Etat français, qui détient 83,6% du capital de l'électricien, a mis sur pied un plan de soutien de 20 milliards d'euros pour aider les grandes entreprises affectées par les conséquences de la crise sanitaire.

"Ce n'est pas l'entreprise la plus touchée par la crise du Covid", dit-on cependant à Bercy. "De manière générale, on n'a communiqué sur aucune entreprise sauf bien sûr Air France."

"Tous les feux à l'orange, voire au rouge"

L'onde de choc du coronavirus risque aussi de retarder la réforme de la régulation du nucléaire français, censée permettre de garantir la couverture des coûts d'EDF et dont le groupe espérait des avancées significatives autour de l'été et une mise en oeuvre début 2022.

"La situation actuelle n'est pas pérenne car une partie de nos investissements ne nous rapporte rien, ce qui nous oblige à creuser la dette. Je pense que, fin 2020, on dépassera l'objectif de ratio dette sur Ebitda de 2,7 fois (annoncé mi-février pour fin 2021 NDLR)", a dit la source interrogée par Reuters. "Une fois ce ratio franchi, on sera dégradé par les agences de notation, ce qui augmentera le coût de l'emprunt. C'est ce qui précipite petit à petit les difficultés de la boîte. Tous les feux se mettent à l'orange, voire au rouge."

Tancrede Fulop, analyste chez Morningstar, a estimé dans une note publiée le 17 avril que la perte de génération de trésorerie (cash flow) liée à la chute de la production nucléaire française sur 2020-2022 se traduirait par une augmentation de la dette nette de 10,6 milliards d'euros d'ici 2022, en supposant qu'aucun dividende ne sera versé durant cette période.

Fin 2019, la dette nette d'EDF s'établissait à 41,1 milliards d'euros et son ratio dette nette sur Ebitda à 2,46. Toujours selon Morningstar, ce ratio atteindrait ainsi 3,3 en 2020 et 3,2 en 2021, des niveaux bien au-delà des objectifs de 2,6 et 2,7 annoncés respectivement pour ces deux années en février, quelques semaines avant la propagation du coronavirus.

L'intermédiaire, qui fait par ailleurs l'hypothèse d'un nouveau retard d'un an de l'EPR britannique d'Hinkley Point, calcule qu'une augmentation de capital de 4 milliards d'euros sera nécessaire cette année pour maintenir le ratio dette nette sur Ebitda d'EDF en dessous de 3,0 en 2020 et 2021.

Une "équation financière" toujours complexe

La restructuration d'EDF, avec notamment la création d'une entité isolant le nucléaire du reste du groupe et l'ouverture du capital des activités liées à la transition énergétique, risque elle aussi d'être retardée par le report de la réforme de la régulation, dont elle dépend. "De notre point de vue, la 're-régulation' du nucléaire en France et la restructuration qui suivrait vont très probablement être reportés étant donné la priorité donnée à la fois par le gouvernement français et par la Commission à la gestion de la crise et au soutien à l'économie européenne", a indiqué à Reuters Claire Mauduit-Le Clercq, directrice chez S&P Global Ratings.

Alors que l'agence de notation a baissé en octobre la perspective de la note "A-" d'EDF à "négative", Claire Mauduit-Le Clercq a aussi souligné que cette perspective était principalement liée au manque de marges financières d'EDF dans sa configuration actuelle, sans prendre en compte l'hypothèse d'un soutien exceptionnel de la part de l'Etat français.

EDF a déjà procédé début 2017 à une augmentation de capital de quelque 4 milliards d'euros, dont 3 milliards souscrits par l'Etat. Son PDG, Jean-Bernard Lévy, avait souligné dans les mois précédant l'opération que le groupe était confronté à une "équation financière difficile" dans le mesure où il devait alors faire face à un effondrement des prix sur le marché de l'électricité qui le privait des moyens d'investir pour moderniser et renouveler son outil industriel.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... us.N956366

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Message par energy_isere » 07 mai 2020, 09:45

Electricité nucléaire: EDF dénonce des demandes "baroques" de Total

AFP parue le 07 mai 2020

Le PDG d'EDF a jugé jeudi sur RTL "un petit peu baroque" les demandes de son concurrent Total, qui souhaite renoncer à l'électricité nucléaire qu'il avait commandée en raison de la crise du Covid-19, soulignant que "les tribunaux en jugeront".

Les fournisseurs alternatifs (Engie, Total, Eni etc.) peuvent acheter à l'avance et à prix fixe une certaine quantité de l'électricité nucléaire produite par EDF, dans le cadre d'un mécanisme baptisé Arenh ("accès régulé à l'énergie nucléaire historique").

Mais certains fournisseurs, dont Total Direct Energie, filiale du géant pétrolier et gazier, veulent maintenant renoncer à cette électricité pré-commandée, évoquant un cas de force majeure avec la pandémie de Covid-19.

"Maintenant que la demande a baissé en particulier de la part des entreprises et que les prix ont baissé, ils s'aperçoivent que +oh pas de chance on va peut-être perdre de l'argent+, alors ils nous disent +non non finalement on n'en veut pas de toute cette électricité, gardez-vous la+", a déclaré Jean-Bernard Lévy, avant l'assemblée générale d'EDF.

"A certains tout petits revendeurs, nous avons dit que nous étions prêts à faire des facilités de paiement s'ils avaient des difficultés de trésorerie", a-t-il poursuivi.

"Il y a aussi des gros (...) qui cherchent à obtenir une révision de leur contrat devant les tribunaux, les tribunaux en jugeront mais nous estimons qu'il n'y a pas matière", a-t-il ajouté.

Après l'échec d'une procédure devant le régulateur du secteur et le Conseil d'Etat, le Tribunal de commerce de Paris a été saisi dans cette affaire, ont indiqué à l'AFP plusieurs sources proches du dossier.

"J'ai entendu parler de dividendes, enfin ça n'a pas l'air d'aller si mal", a ironisé Jean-Bernard Lévy, interrogé spécifiquement sur Total.

Le géant pétrolier a en effet indiqué à l'occasion de ses résultats publiés mardi qu'il n'allait pas abaisser son dividende mais proposer à ses actionnaires de le verser en actions.

"Qu'ils viennent dire à EDF +finalement j'ai acheté un peu trop de courant électrique, vous ne voudriez pas me le rependre parce que ça m'embête de faire un peu de pertes quand même+, on a trouvé ça un petit peu baroque", a conclu M. Lévy.
https://www.connaissancedesenergies.org ... tal-200507

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Message par energy_isere » 15 mai 2020, 01:36

EDF annonce une légère baisse de son chiffre d'affaires au 1er trimestre, avec un effet de la pandémie encore limité

AFP parue le 14 mai 2020

EDF a annoncé jeudi un chiffre d'affaires en très légère baisse au premier trimestre, les effets négatifs de la pandémie de Covid-19 ne s'étant fait sentir que sur la fin de la période.

Le chiffre d'affaires a reculé de 0,8% (ou 1% à périmètre, norme et taux de change comparables) pour atteindre 20,695 milliards d'euros, a indiqué l'électricien dans un communiqué. Il a été "soutenu par de meilleures conditions de prix de l'électricité en France et au Royaume-Uni" mais affecté par les prix du gaz, pour un montant estimé à 680 millions d'euros.

"La crise sanitaire a un impact négatif limité à fin mars 2020, estimé à - 247 millions d'euros en lien notamment avec une baisse de la demande en électricité, en gaz et sur les services", ajoute EDF.

L'impact de la pandémie de Covid-19 sur l'Ebitda (excédent brut d'exploitation) "est grosso modo de l'ordre de 200 millions d'euros" au premier trimestre, a précisé le directeur financier Xavier Girre, lors d'une conférence téléphonique avec des analystes financiers.

À la suite de cette pandémie de Covid-19 qui a notamment touché la France, EDF avait à la mi-avril retiré ses objectifs financiers pour 2020 et 2021 et revu en baisse ses estimations de production nucléaire pour cette année en France.

Un impact négatif de la crise de l'ordre de 2,5 à 3 milliards d'euros sur l'Ebitda pour l'ensemble de l'année est une estimation "raisonnable à ce stade", a indiqué Xavier Girre. Le chiffre réel dépendra de la production nucléaire réalisée ainsi que des conditions de marché, a-t-il souligné.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ite-200514

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Re: EDF

Message par energy_isere » 02 juin 2020, 15:29

EDF lance une coentreprise pour exploiter pour construire et exploiter des parcs éolien en mer de Chine orientale

AFP parue le 02 juin 2020

L'électricien français EDF a annoncé mardi avoir finalisé un accord de coentreprise avec le groupe chinois China Energy Investment (CEI), pour constuire et exploiter de concert des projets éoliens en mer de Chine orientale.

EDF "prend une participation de 37,5% dans la coentreprise, via ses filiales EDF Renouvelables et EDF Chine, tandis que le groupe CEI conserve le reste du capital par l'intermédiaire de ses filiales Shenhua Renewable et Shenhua Clean Energy Holdings", précise-t-il dans un communiqué.

L'accord de coopération entre les deux groupes, signé en mars 2019 à l'occasion de la visite du président chinois Xi Jinping à Paris, concerne deux parcs éoliens en mer d'une capacité totale de 502 mégawatts (MW), situés au large de la province du Jiangsu (est). "L'accord porte sur Dongtai IV, un parc éolien en mer de 302 MW mis en service en décembre 2019, et sur Dongtai V, un projet de 200 MW en cours de construction et dont la mise en service est prévue en 2021", ajoute EDF. Les deux partenaires poursuivent "conjointement" la construction de Dongtai V et exploiteront ensemble les deux parcs.

Aucun détail financier n'a été communiqué lundi, mais lors de la signature de l'accord en mars 2019, l'Elysée avait indiqué qu'il représentait un investissement estimé à un milliard d'euros pour EDF. Ce dernier n'avait pas confirmé ce montant.

La Chine s'est lancée après l'Europe dans l'éolien en mer, mais avec environ 6 gigawatts en exploitation et de nombreux projets en cours, le pays représente aujourd'hui un potentiel important. EDF est déjà actif dans l'éolien en mer, avec plusieurs parcs mis en service en Europe et des projets en cours de développement en France, en Europe ou aux Etats-Unis, pour une capacité totale de près de 6,5 GW.

En Chine, le groupe est traditionnellement présent dans le nucléaire ou les services énergétiques, mais il se développe également dans les énergies renouvelables, avec une participation majoritaire acquise en 2016 dans le spécialiste de l'éolien UPC Asia Wind Management (AWM) et la création d'une coentreprise visant à développer des installations solaires en toiture.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ine-200602

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Re: EDF

Message par energy_isere » 02 juin 2020, 23:27

EDF résilie ses contrats Arenh avec Total Direct Energie et deux autres fournisseurs d'électricité

PUBLIÉ LE 02/06/2020 PARIS (Reuters)

EDF a annoncé mardi avoir notifié la résiliation des contrats conclus dans le cadre de l'Accès régulé à l'électricité nucléaire historique (Arenh) la liant à trois fournisseurs d’énergie, dont Total Direct Energie.

Cette décision, qui concerne aussi Alpiq et Gazel, "est prise à titre conservatoire afin de préserver les droits d’EDF", précise l'électricien dans un communiqué.

Dans une série d'ordonnances rendues le mois dernier, le tribunal de commerce de Paris avait ordonné à EDF de suspendre une partie des engagements d'achat pris par ces fournisseurs, estimant que les concurrents du groupe public pouvaient activer une clause de force majeure dans le contexte du coronavirus.

Ces fournisseurs estiment qu'avec la crise sanitaire liée au COVID-19 et les mesures de confinement entrées en vigueur le 17 mars, les prix de l'électricité sont tombés bien en deçà des tarifs prévus dans les contrats Arenh.

"EDF conteste fermement l’existence d’un cas de force majeure dans le cadre des contrats Arenh et a fait appel de ces ordonnances auprès de la cour d’appel de Paris", rappelle EDF dans le communiqué diffusé mardi.

La filiale de Total, la société suisse Alpiq et Gazel Energie, ex-filiale de l'allemand Uniper désormais détenue par la holding EPH du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, demandaient la suspension d'une partie au moins de leurs contrats d'Arenh.

Ils faisaient valoir qu'ils disposaient d'un surplus d'électricité qu'ils devaient écouler sur le marché à un prix bien inférieur à celui auquel ils l'avaient acheté.
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... te.N971096

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Re: EDF

Message par energy_isere » 06 juil. 2020, 18:39

EDF prépare un plan d'économies pour compenser l'effet coronavirus

le 06/07/2020 PARIS (Reuters)

EDF prépare un plan d'économies pour compenser l'impact du coronavirus et du confinement sur ses comptes, ont fait savoir lundi l'entreprise et des sources au fait du projet, confirmant des informations du journal Le Monde.

Deux sources interrogées par Reuters ont indiqué que le plan - nommé "Mimosa" - devrait s'établir entre deux et trois milliards d'euros mais que les leviers d'économies n'étaient pas encore officiellement identifiés à ce stade.

"C'est plutôt pour l'instant un appel à serrer les boulons de la part de la direction financière dans les différentes entités", a dit l'une des sources.


Confirmant le principe du plan, un porte-parole d'EDF a déclaré qu'il était trop tôt pour entrer dans les détails, tant au niveau du montant que du contenu, mais que le groupe devrait pouvoir en dire plus à l'occasion de la publication de ses résultats semestriels, le 30 juillet.

"Certains ont entendu parler d'un plan d'économie baptisé 'Mimosa' (...). Tout en réduisant certaines dépenses, nous n'abandonnons aucun de nos grands projets", a indiqué le PDG d'EDF, Jean-Bernard Lévy, dans le journal interne d'EDF daté du 3 juillet, que Reuters a pu consulter.

"Nous ne renoncerons à rien d'essentiel, mais dans quelques cas nous retarderons certaines dépenses, nous étudierons certains actifs du groupe si c'est nécessaire, et nous serons très attentifs à ce qui n'est pas immédiatement indispensable", a-t-il précisé.

"Notre situation est certes plus difficile qu'il y a quatre mois : désorganisation des chantiers, baisse de la demande, tensions avec la concurrence. Mais cela n'est rien comparé à d'autres secteurs, dont les ventes se sont écroulées. Certains sont maintenant contraints d'annoncer des plans de réduction massive d'effectifs. Fort heureusement, nous n'en sommes pas là du tout."

EDF a subi le double effet du coronavirus et des mesures de confinement, qui ont fait chuter la consommation et les prix de l'électricité mais aussi perturbé les opérations de maintenance des centrales nucléaires et donc les perspectives de production du groupe, qui a cependant pu relever jeudi ses prévisions en la matière pour 2020 après les avoir fortement abaissées mi-avril.

Selon Le Monde, le groupe "étudie plusieurs possibilités : des cessions d'actifs importants, un gel des embauches et des investissements, tout en cherchant des réductions budgétaires à tous les étages".

"Plusieurs options seraient évoquées en interne, notamment la cession de la filiale italienne du groupe, Edison, dont les activités d'exploration pétrogazière ont déjà été abandonnées en 2019. D'autres évoquent la cession de parts du distributeur Enedis (ex-ERDF) à la Caisse des dépôts, comme cela a été fait pour le réseau de transport RTE en 2017", ajoute le quotidien.

Selon l'une des sources interrogées par Reuters, le Comité social et économique central (CSEC) d'EDF a demandé à être informé et consulté au sujet du plan d'économies.
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... us.N983171

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Re: EDF

Message par energy_isere » 30 juil. 2020, 22:25

Dans le rouge, EDF annonce un plan d'économies et de cessions

AFP parue le 30 juill. 2020

EDF a plongé dans le rouge au premier semestre et annonce un plan d'économies et de cessions pour compenser les effets de la crise sanitaire.

L'électricien, qui a subi une perte nette de 700 millions d'euros, veut réduire ses charges opérationnelles de 500 millions d'euros entre 2019 et 2022 et engager pour environ 3 milliards de nouvelles cessions d'ici à 2022, selon dans un communiqué publié jeudi. Les investissements seront également stabilisés.

"La crise sanitaire a des effets contenus mais durables et pour faire face et continuer le développement de la stratégie Cap 2030 et bien sûr pour maintenir notre endettement, qui est élevé, sous contrôle, nous engageons un plan d'action", a déclaré le PDG d'EDF, Jean-Bernard Lévy, lors d'une conférence téléphonique avec la presse.

"Ces économies sont recherchées, elles sont en train d'être préparées dans l'ensemble des secteurs de l'entreprise", a-t-il précisé.

Mais elles ne devront pas mettre en cause la stratégie de l'entreprise (satisfaction client, numérisation, grands projets nucléaires et renouvelables, développement à l'international), selon lui. "Cette stratégie ne peut pas être cohérente avec des plan sociaux massifs et ce n'est pas ce que nous avons l'intention de faire", a ajouté M. Lévy.

"Nous allons réguler les effectifs du groupe en ne procédant pas au remplacement de tous les départs et en facilitant la mobilité des salariés vers les activités à plus fort potentiel pour ceux qui seraient dans des activités à plus faible potentiel", a-t-il expliqué.

EDF avait déjà confirmé début juillet travailler à un plan d'économies baptisé "Mimosa", suscitant l'inquiétude des syndicats.

Ce plan devrait être détaillé "le 10 septembre lors d'un CSE central", selon Thierry Raymond, délégué central CGT (premier syndicat), interrogé par l'AFP.

"Il confirme nos craintes sur une baisse des effectifs sous forme de départs à la retraite non remplacés et de reconversions, une attaque des conditions de travail avec une hausse prévisible de la charge de travail pour des économies de bout de chandelle", a-t-il déploré.

La solution, dit-il, "n'est pas de tailler dans la masse salariale mais de sortir l'électricité du marché de l'énergie, spéculatif, qui a conduit à une chute du prix du mégawatteur ayant atteint +moins 25 euros+ pendant le confinement: c'est comme si votre boulanger vous payait en plus de vous donner du pain !", s'insurge-t-il.

- nucléaire en baisse -

La perte nette de 700 millions d'euros, comparée à un bénéfice net de 2,5 milliards au premier semestre de 2019, s'explique en grande partie par une chute du résultat financier en raison de l'évolution de la valeur comptable de certains actifs.

L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) recule modestement de 2% à 8,2 milliards d'euros sur la période malgré un impact négatif de 1 milliard lié à la crise sanitaire.

La pandémie de Covid-19 s'est en effet traduite par une chute de la consommation d'électricité allant jusqu'à 20% en France avec la mise à l'arrêt de pans entiers de l'économie. Elle a aussi désorganisé le planning industriel d'EDF, qui va produire moins d'électricité nucléaire que prévu initialement.

La production nucléaire française doit ainsi atteindre 315 à 325 térawattheures (TWh) cette année, prévoit EDF, alors qu'une fourchette de 375 à 390 TWh avait été annoncée avant la crise. Ce sera bien moins que les 379,5 TWh produits l'an dernier.

Le groupe avait aussi suspendu ses prévisions financières en avril en raison de l'incertitude causée par la crise sanitaire. Il y voit désormais plus clair et anticipe un Ebitda entre 15,2 et 15,7 milliards d'euros.

La crise occasionnée par la pandémie a aussi compliqué la tâche d'EDF sur le chantier du nouveau réacteur EPR en construction à Flamanville (Manche), déjà plombé par de nombreux retards et surcoûts.

"Toutes les activités de construction sur site ont été temporairement interrompues entre mi-mars et début mai, ce qui pourrait engendrer des délais et des coûts supplémentaires", prévient le groupe, qui vise pour l'instant un chargement du combustible nucléaire fin 2022.
https://www.connaissancedesenergies.org ... s-200730-0

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Re: EDF

Message par energy_isere » 09 sept. 2020, 08:26

EDF lève 2,1 milliards d'euros par le biais de deux émissions hybrides

REUTERS•09/09/2020
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 9c1e1d0088

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Re: EDF

Message par energy_isere » 07 oct. 2020, 20:18

EDF a fait état mardi d'une chute de 20,9% de sa production d'électricité d'origine nucléaire en France en septembre, que le groupe explique par l'impact de la crise du coronavirus sur son programme et les arrêts de réacteurs.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... -.N1013604

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