serveurs informatiques 77 milliards de kilowattsheures/an

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Global Switch inaugure un DataCenter de 200 millions d’euros à Clichy

Le 28 novembre 2011 Usine Nouvelle

Le groupe britannique Global Switch, concepteur de DataCenter, a inauguré en fin de semaine dernière, à Clichy (Hauts-de-Seine), le plus gros centre d’hébergement des données informatiques existant à ce jour sur le territoire français.

Ouvert il y a dix ans, le premier DataCenter de Clichy arrivait à saturation "occupé à 94 %", précise Yves Tavernier, directeur général de Global Switch France. Les travaux d’extension, lancés il y a deux ans, ont abouti à une surface totale de 15 000 m² en plein cœur de la ville, dont 10 000 m² en salles blanches. D’un coût "de 150 à 200 millions d’euros", cet agrandissement fait de ce centre "le plus gros en Europe, après celui de Londres", précise Yves Tavernier.

Fonctionnant comme un grossiste, Global Switch loue ses salles équipées (de 100 à 4 000 m²) pour des contrats de longue durée à des intégrateurs informatiques (IBM, Cap Gemini, Atos..) qui hébergent leurs clients, que sont les grands comptes de la banque ou les entreprises du CAC 40. D’où la localisation dans l’ouest de la région parisienne, à Clichy, à proximité des quartiers de la Défense et proche de la capitale. "Cette extension répond à une demande de sécurisation de nos clients : ils veulent disposer de deux salles qui soient techniquement indépendantes en cas de problèmes (incendie, etc.) sur l’une d’entre elles", explique le dirigeant.

Global Switch se définit comme "le premier opérateur européen de type "carrier neutral"". C’est-à-dire capable de proposer à ses clients la connectivité à une vingtaine d’opérateurs internationaux au choix. Pour assurer une consommation électrique suffisante et en continue, deux centrales de production séparées de 24 mégawatts chacune ont été réalisées. "Nous offrons une capacité de 48 mégawatts, soit l’équivalent de la consommation d’une ville de 120 000 habitants, et cette capacité est autonome, donc non dépendante d’EDF", souligne Yves Tavernier.

Pour s’insérer au mieux en plein centre de Clichy, les bâtiments ont été conçus de manière compacte (sur six étages) et leur utilité énergétique a été prise en compte. "Nos ordinateurs alimenteront la future serre tropicale que la mairie va construire dans le Parc des Impressionnistes. Et nous étudions la façon dont nous pouvons, en collaboration avec la CPCU (Compagnie parisienne de chauffage urbain), chauffer la piscine municipale", détaille Yves Tavernier.

Pour contrôler les 30 000 points de mesure du DataCenter, 80 salariés travailleront en 3x8 sur le site. Et à terme, les intégrateurs auront besoin d’une centaine de personnes pour assurer la gestion de leurs propres équipements. Le groupe Global Switch a conçu sept DataCenter dans les capitales européennes (Amsterdam, Francfort, Londres, Madrid, Paris) ainsi qu’à Sidney et Singapour, totalisant plus de 290 000 m² de surface.

http://www.usinenouvelle.com/article/gl ... hy.N163806

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dans Enerzine du 06 Dec 0211 :

L'impact énergétique des data centers - I

L'impact énergétique des data centers - II

[ToTheEnd]

Dans le cadre d'une petite présentation, je me suis amusé à réaliser un petit calcul avec les données suivantes:

En 2010, la France comptait 19 millions d'ordinateurs avec un split 10M Desktop et 9M Laptop (en ventes c'est différent mais sur le parc installé, c'est assez juste).

10 millions d’ordinateurs du type bureau avec une consommation de 250Wh pour le PC et 50Wh pour l’écran LCD a raison de 8 heures par jour sur 5 jours, 52 semaines par an = 6.24 TWh par an
9 millions d’ordinateurs du type portable avec une consommation de 40Wh a raison de 8 heures par jour sur 5 jours, 52 semaines par an = 0.75 TWh par an
Consommation totale = 6.99 TWh par an

Consommation annuelle si on remplaçait tous les PCs avec des iPads : 0.12 TWh (-98%)

Autrement dit, on économise presque 7 TWh ce qui représente:
6.7 TWh, c’est l’électricité que la France a importé en 2010
7 TWh, c’est la production moyenne d’un réacteur nucléaire en France sur 2010
A 10ct du kWh, ça représente une facture de EUR 700 millions

Bien sûr, ce calcul est empirique et derrière des iPads, il faudrait bien mettre quelques serveurs et des vrais PC... mais tout de même, j'ai trouvé le chiffre suffisamment conséquent pour le partager avec vous.

Enfin, les indices de consommation de mon exemple sont un peu plus forts que ce qui se vend aujourd'hui (100-150W pour une tour et 15-25W pour un portable).

T

[Seiya]

10 millions pour le desktop, ça me semble faible. Ce chiffre inclut-il les postes professionnels ?

[ToTheEnd]

Oui. Le chiffre me parait réaliste compte tenu du fait qu'il y avait 26 millions de personnes avec un travail en 2010 et que 16 millions étaient dans le tertiaire... (population la plus à même d'avoir un PC).

T

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Atos propose un datacenter pour chauffer un quartier d' Helsinki

Le 18 janvier 2012 Usine Nouvelle

Le futur datacenter d’Atos construit par Academica chauffera 4 500 logements à Helsinki. Une prouesse possible uniquement grâce à l’existence d’un réseau urbain de chauffage dans la capitale finlandaise.

Pourquoi ne pas récupérer la chaleur produite par les ordinateurs des datacenters ? L’idée n’est pas nouvelle, mais les difficultés de mise en œuvre avaient empêché jusqu’à présent la mise en place de systèmes à grande échelle.

La société de services Atos, avec ses partenaires Academica et Helsingin Energia, vient d’ouvrir en Finlande un datacenter à haut rendement énergétique qui va chauffer 4 500 nouveaux appartements. La réussite du projet tient dans la présence d’infrastructures préexistantes.

La ville d’Helsinki est déjà équipée du plus grand réseau de chauffage urbain utilisant des pompes à chaleur. La société Helsingin Energia exploite ce réseau enterré à 25 mètres sous terre et long de 1 230 kilomètres qui répond à 93 % des besoins en énergie de la capitale finlandaise. Et à partir du même réseau, un système de climatisation a été mis en place pour les mois d’été.

Le datacenter d’Atos, construit par Academica dans le quartier de Suvilahti, est refroidi à partir du réseau urbain et la chaleur produite par les ordinateurs acheminés vers ce même réseau à l’aide de pompes à chaleur. Élémentaire… quand toute l’infrastructure est déjà en place ! Le cas d’Helsinki est exemplaire mais difficilement reproductible.

Les exemples de récupération de chaleur sont donc encore très rares. Le datacenter d’IBM à Uitikon près de Zurich en Suisse chauffe une piscine attenante. Le système fonctionne par échange de chaleur en utilisant du gaz Fréon pour récupérer la chaleur qui va ensuite chauffer un circuit d’eau fermé. Et à Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne), Dalkia a construit quatre kilomètres de canalisations souterraines pour relier le futur datacenter de la banque Natixis à un parc d’entreprises de 600 000 mètres carrés qui sera chauffé par les serveurs, par l’intermédiaire d’un réseau d’eau à 55 °C.

http://www.usinenouvelle.com/article/at ... er.N166801

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Apple fait passer ses data-centers au vert

par Guillaume Pagès, Thegreenweb, 23 mai 2012

Suivant l’exemple de Microsoft, la marque à la pomme accélère sur les technologies vertes.


Dans un communiqué publié jeudi, Apple a indiqué avoir commencé à investir chez Bloom Energy et SunPower Corp, deux entreprises spécialisées dans l’énergie solaire, pour satisfaire les besoins en électricité de son principal data-center. Prochaine étape : la construction de deux complexes photovoltaïques en Caroline du Nord (États-Unis), non loin dudit centre de données.

Les panneaux équipés de cellules photovoltaïques à haut rendement s’étendront sur près de 250 hectares et permettront à Apple, longtemps chahutée par les défenseurs de l’environnement pour son incapacité à se défaire du joug des technologies fossiles, de se passer de l’utilisation très polluante du charbon pour ses data-centers au profit des énergies renouvelables d’ici à la fin de l’année.


Une tendance générale des entreprises de l’informatique à se lancer dans le développement durable

Cette mise au vert n’est cependant pas le fruit du hasard, Greenpeace ayant notamment établi une liste des entreprises possédant un bilan carbone négatif comme Amazon, Microsoft et Apple. Par ailleurs, Microsoft s’étant engagée il y a peu à présenter un bilan carbone neutre pour l’année 2013 avec, fatalement, d’importantes dispositions comme la mise en place d’une taxe interne liée aux émissions de CO2, le géant de Cupertino se devait de répliquer face à son éternel concurrent.

Greenpeace, qui avait organisé une manifestation cette semaine sur le campus d’Apple, a naturellement salué la décision de la direction. « Cette annonce montre qu’elle est décidée à prendre au sérieux les centaines de milliers de ses clients qui ont demandé un iCloud (le service de cloud computing mis au point par Apple) alimenté par des énergies propres, pas par du charbon sale », a commenté l’ONG, citée par nos confrères du Guardian.

Peu habituée aux pétards mouillés, Apple devra tenir parole si elle ne veut pas subir encore une fois le courroux des associations de protection de l’environnement.

http://www.zegreenweb.com/sinformer/app ... vert,54900

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Une solution pour contrer le gouffre énergétique d'internet

Des chercheurs de l’EPFL** ont mis au point un outil permettant de contrôler et d’économiser l’énergie consommée par les grands centres de données et de traitement informatique. Il a été développé en collaboration avec Credit Suisse, qui en a équipé l’alimentation de ses racks de serveurs.
Un clic de souris sur son ordinateur, et c’est une cascade d’appareils qui s’enclenchent et une multitude de connexions qui s’activent. Au final, et de clic en clic, c’est une quantité d’électricité de plus en plus importante qui est ainsi consommée. Internet représente actuellement 8% de l’énergie utilisée annuellement en Suisse, un chiffre qui pourrait rapidement atteindre 15% à 20% dans les années à venir.

Afin d’enrayer cette spirale, des chercheurs du Laboratoire des systèmes embarqués (ESL) de l’EPFL proposent une solution permettant de réaliser d’importantes économies d’énergie, «d’au moins 30%, et pouvant même aller jusqu’à 50% de ce qui est consommé à l’heure actuelle», estime David Atienza, directeur de l’ESL.

Appelé «Power monitoring system and management (PMSM) », ce nouvel outil offre le moyen de monitorer la consommation électrique d’un centre de données. Il peut aussi être utilisé pour répartir les charges de travail entre les nombreux serveurs informatiques, ces machines qui gèrent les services offerts sur la toile - courrier électronique, partage de fichiers, opérations commerciales, stockage de données.

Il consiste en un boîtier électronique comprenant un ensemble de capteurs. Chacun d’eux peut être connecté soit à l’alimentation des racks, soit directement à l’un des câbles qui alimentent les composants électroniques du serveur. En mesurant en direct le courant qui y passe à un moment donné, il peut ainsi connaître la puissance utilisée, enregistrer ses variations et contrôler que rien ne surchauffe. Toutes ces informations sont transmises à un serveur central ou le logiciel de contrôle du PMSM est exécuté. Compulsées avec d’autres données – telles que température de la salle ou ordre de priorité des opérations en cours -, elles sont traitées, puis mises sous forme de tableaux montrant l’évolution de la consommation d’énergie des serveurs, qui peuvent être consultées à distance et en temps réel.

Plus de puissance dans moins d’espace

L’intérêt de cette invention est qu’elle offre une vision d’ensemble précise et inédite de l’utilisation d’un parc de serveurs. De plus, le système peut proposer des reports de charges de travail d’une machine à l’autre, et génère ainsi d’importantes économies d’énergie. «Deux serveurs fonctionnant à 40% chacun consomment beaucoup plus qu’un seul à 80% », illustre David Atienza.

Développé à la demande de la société Credit Suisse, qui cherche à réduire l’empreinte énergétique et économique de ses centres de données, ce nouvel outil a déjà été installé sur l’alimentation des racks comptant quelque 5.200 serveurs du grand centre de données de la banque à Zurich.

Selon Marcel Ledergerber, responsable de la gestion de ce complexe, la solution proposée par l’ESL est particulièrement intéressante pour l’entreprise, car elle s’inscrit dans un processus de «virtualisation» déjà en cours depuis quelques années. Une évolution qui veut qu’une puissance de calcul informatique toujours plus grande soit progressivement assumée par un nombre de moins en moins élevé de serveurs. «Le PMSM nous permet de concentrer nos machines dans un espace plus restreint, explique-t-il. Les informations précises qu’il nous fournit nous permet de mieux contrôler les questions de température, et donc de gérer le tout de manière plus sûre.»

** EPFL | École Polytechnique Fédérale de Lausanne

http://www.enerzine.com/14/13992+une-so ... rnet+.html

[ToTheEnd]

Étant en Suisse et connaissant assez bien le sujet, je suis surpris de lire qu'internet représente 8% de l'électricité consommee et que ça devrait monter à 15 ou 20% dans les années à venir. J'aimerais bien connaître les détails de ces chiffres car:

- Plus de 80% de la population est équipée d'Internet
- Les équipements actifs des particuliers sont toujours plus économes
- Les équipements des opérateurs sont plus denses, moins éparpillés et consomment moins pour une puissance de traitement accrue
- Enfin, une transition vers de la fibre optique des réseaux de distribution et d'acces diminueront aussi la consommation d'électricité

Ajoutons à ça que la nouvelle politique énergétique suisse vise une diminution de la consommation de 33% d'ici 2050... Ce qui veut dire qu'il y aura certainement une contrainte legislative encore plus importante sur les appareils électriques.

Bref, tout ça pour dire que même si je trouve toute annonce liée à l'économie d'énergie bonne, je soupçonne cette annonce d'être un peu motivée et exagérée pour soutenir le produit...

T

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HP imagine un datacenter autonome en énergie

04 Juin 2012 Usine Nouvelle

Le constructeur informatique américain avance un concept de datacenter, qui satisfait tous ses besoins énergétiques à partir de sources d’énergie renouvelables locales. L’innovation réside dans un système intelligent de gestion des traitements.

Imaginez un datatcenter qui fonctionne avec ses propres sources d’énergies renouvelables, sans aucun apport énergétique net des réseaux de distribution électrique traditionnels. Ce concept est imaginé par HP Labs, l’unité centrale de recherche et développement de HP, sous le nom Net-ZeroEnergy Data Center, ou datacenter énergétiquement neutre. Selon le constructeur informatique américain, il réduit la consommation énergétique globale de 30 % et les coûts d’exploitations de plus de 80 % par rapport à un datacenter reposant exclusivement pour son alimentation sur les réseaux électriques traditionnels. Le datacenter du siège de HP Labs, à Palo Alto, en Californie, a servi de laboratoire pour la mise en œuvre de ce concept. Il est équipé de micro éolienne de toit.

Le secret réside dans l’équilibrage entre production et consommation énergétiques. Car les énergies renouvelables comme le solaire ou l’éolien sont par définition intermittantes. Les chercheurs de HP Labs ont développé une solution de gestion énergétique intelligente du datacenter qui fait coïncider en permanence les besoins énergétiques avec la disponibilité des ressources. Par exemple, les traitements non critiques et non prioritaires sont planifiés pour être exécutés de jour afin de coïncider avec l’apport solaire des panneaux photovoltaïques.

Le système de gestion comprend notamment un module de prédiction et un module de planification. Le premier module tire profit d’outils logiciels d’analyse prédictive pour prévoir la disponibilité et le coût des ressources énergétiques ainsi que la demande de traitement. Il s’appuie sur des technologies développée par HP Labs conjointement avec Virginia Tech (Blacksburg, en Virginie) et l’Université de Limerick (Irlande). Le module de planification optimise la consommation en l’alignant les besoins énergétique des traitements sur les disponibilités des ressources locales.

HP prévoit de poursuivre le développement de la technologie HP Net-ZeroEnergy Data Center avec différentes unités internes du groupe.

http://www.usinenouvelle.com/article/hp ... ie.N175858

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Aprés le supercalculateur Tera-100 dont j' ai parlé plus haut, le dernier né des supercalculateurs en France est CURIE, 2 à pétaflops.
(Tera-100 était à un pétaflops.)

10080 processeurs octocoeurs Intel Xeon.

Assemblage par Bull. Installé à Bruyères-le-Châtel (Essonne) . Est pour le moment le plus puissant d' Europe.

Application à larecherche scientifique (climat, astrophysique ...)

http://www.itrinnovation.com/index.php/ ... eenne.html

Premiére application:

Une équipe de chercheurs du Laboratoire Univers et Théories (LUTH, Observatoire de Paris/ CNRS/Université Paris Diderot) (1) dirigée par Jean-Michel Alimi vient de réaliser pour la première fois le calcul de la structuration de tout l'Univers observable, du Big Bang jusqu'à aujourd'hui. La simulation effectuée a permis de suivre 550 milliards de particules. Elle est la première des trois étapes d'un projet exceptionnel, appelé Deus: full universe run (2) réalisé sur le nouveau supercalculateur CURIE de GENCI exploité au Très Grand Centre de Calcul (TGCC) du CEA. La simulation déjà réalisée et celles programmées pour fin mai 2012 constitueront une aide exceptionnelle aux grands projets d'observation et de cartographie de notre Univers. Elles permettront de mieux comprendre la nature de l'énergie noire et son influence sur la structuration de l'Univers, l'origine de la distribution de la matière noire et des galaxies.

http://planet-terre.ens-lyon.fr/planett ... re_Univers

le supercalculateur CURIE :

source : http://www.generation-nt.com/supercalcu ... 37771.html

lire aussi http://www.futura-sciences.com/fr/news/ ... ice_36969/
ca donne un cout de 100 millions d' €.

Je n'ai pas trouvé la puissance electrique nécessaire. Le refroidissement se fait par eau.

[energy_isere]

ah, enfin, récupération de la gabegie energétique dans les supercalclulateurs !

Encore plus de processeurs que dans le post au dessus.

Un supercalculateur refroidi à cœur

19 Juin 2012 Usine Nouvelle

IBM a installé à Leibniz le premier supercalculateur commercial dont les circuits électroniques sont refroidis par un réseau de canaux parcourus par de l’eau. La machine est aussi la plus puissante d’Europe.

SuperMUC, le supercalculateur installé au Leibniz Supercomputer Center, en Allemagne, n’est pas la machine la plus puissante du monde : le haut du podium est occupé, depuis le 18 juin 2012 par Sequioa, un ordinateur IBM du Lawrence Livermore National Laboratory, dont la puissance culmine à 16 pétaflops (un pétaflops = 10 puissance 15 opérations par seconde).

Mais SuperMUC, composé de 18.000 processeurs, se classe tout de même quatrième, à 3 pétaflops, et réalise une autre performance : ses processeurs et sa mémoire sont refroidis par des canaux parcourus par de l’eau. L’extraction de la chaleur par l’eau est bien plus efficace qu’une ventilation d’air, ce qui permet d’importantes économies sur la consommation d’énergie du système de refroidissement (dans un data center traditionnel, la moitié de l’énergie consommée alimente le système de refroidissement…).

La technologie de refroidissement par eau mise au point par IBM avait déjà été testée en 2010 sur un calculateur prototype de taille plus modeste (sa puissance est de 6 teraflops), Aquasar, livré à l’Institut polytechnique fédéral de Zurich (Suisse). Elle a d’ailleurs été développée par le centre de recherche IBM de Zurich. Sa particularité est de fonctionner avec de l’eau chaude à 45°C.

Grâce au réseau de canaux à proximité immédiate des composants sources de chaleur, le système de refroidissement à eau chaude est capable de maintenir l’électronique en-dessous de 85°C, température limite pour son fonctionnement dans de bonnes conditions. Tandis que l’eau de sortie à 60°C sera utilisée pour chauffer les bâtiments du campus de Leibniz en hiver. Globalement, l’économie réalisée grâce à ce système de refroidissement est estimée à 1 million d’euros par an.

http://www.usinenouvelle.com/article/un ... ur.N176948

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Usine Nouvelle du 28 Juin 2012

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Suite de ce post viewtopic.php?p=320161#p320161 sur le supercalculateur CURIE.

On a la réponse sur la puissance consomée.

Inauguration du supercalculateur CURIE (2 Petaflops)

Enerzine 16 Juillet 2012

Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a inauguré** jeudi 12 juillet le supercalculateur CURIE, qui sera mis à la disposition de la communauté scientifique française et européenne.

Conçu par BULL et exploité par les équipes du Très Grand Centre de Calcul (TGCC) du CEA, à Bruyères-le-Châtel (Essonne), le supercalculateur CURIE constitue un atout majeur pour relever les défis scientifiques dans différents domaines comme la climatologie, les sciences de la vie ou l'astrophysique. Dans ces disciplines, la complexité des problèmes abordés (la structuration de l'Univers, par exemple) et les échelles de temps ou de taille (la structure d’une protéine) nécessitent non seulement une grande puissance de calcul mais également un traitement performant des données qui sont générées.

Le supercalculateur CURIE qui réclame une puissance électrique de 3,5 MW se compose de 120 racks répartis sur 200 m2 et de 50 kilomètres de câbles. Il est doté de plus de 92.000 coeurs (unités) de calcul, pour une puissance de 2 petaflops (soit 2 millions de milliards d'opérations à la seconde). C'est l'une des dix machines les plus puissantes au monde. CURIE se caractérise par une architecture équilibrée, unique en Europe : "le calculateur a été conçu pour combiner une puissance de calcul élevée et une capacité très grande de traitement des données."

Le refroidissement du système est assuré par un système mixte eau et air froids, mis au point par les équipes de Bull et du CEA-DAM. Chaque armoire informatique est équipée d'une porte intégrant un échangeur et des ventilateurs et dans laquelle circule de l'eau glacée. Ce système, qui vient compléter un refroidissement par air, permet de dissiper 40 kW par armoire. Le réseau de distribution d’eau glacée (1 km de tuyauteries) est installé dans les faux planchers.

L'ensemble est accompagné de dispositifs de sécurité, indispensables pour prendre en compte l'éventualité de fuites, les arrêts intempestifs ainsi que la cohabitation de réseaux d'eau glacée et de réseaux électriques.

CURIE a été conçu par Bull pour le compte de GENCI (Grand Equipement National de Calcul Intensif), la société qui porte la politique nationale pour la recherche académique dans le domaine du calcul intensif. Le supercalculateur est exploité par les équipes opérationnelles du Très Grand Centre de calcul du CEA (TGCC) à Bruyères-le-Châtel (Essonne), où il bénéficie d’un environnement scientifique et technique de pointe.

Avec l'investissement réalisé par GENCI, CURIE permet à la France de tenir ses engagements auprès de l'infrastructure européenne de calcul intensif PRACE (Partnership for Advanced Computing in Europe), dont elle est un des membres fondateurs.


Vous avez dit «supercalculateur» ?

En sciences et dans l’industrie, le développement de la simula1on numérique, qui permet de reproduire virtuellement des phénomènes complexes, a conduit à concevoir un cerain type de « machine à calculer » : Le supercalculateur. Le premier d'entre eux, conçu en Allemagne dès la fin des années trente, était capable d'effectuer une opération par seconde... Aujourd'hui, les machines les plus performantes peuvent en réaliser des millions de milliards dans le même laps de temps. D'où le terme de calcul intensif qui désigne, également, par extension, la science développée autour de ces équipements (matériels, logiciels etc.).

Le calcul intensif est aujourd'hui indispensable dans de très nombreux domaines académiques et industriels:

• l'environnement et le climat pour la prévision météorologique ou l’évaluation des risques naturels comme les cyclones ou les tsunamis ;
• l'automobile, l'aéronautique et le spatial pour réduire les temps de conception et de validation de certains composants ;
• la chimie, la médecine et la biologie pour mettre au point des médicaments très ciblés ;
• la physique des matériaux pour qualifier de nouveaux concepts ou mesurer leur résistance ;
• l'énergie pour optimiser la prospection pétrolière ou designer les centrales de demain ;
• la finance pour évaluer certains produits complexes ;
• le multimédia pour mettre au point les séquences en 3D (relief)…

Les performances d'un supercalculateur sont définies à la fois par sa capacité à exécuter rapidement un calcul et à traiter de très grands volumes de données.


** en présence de Catherine Rivière, PDG de GENCI (Grand Equipement National de Calcul Intensif), de Philippe Vannier, PDG de Bull, et de Bernard Bigot, Administrateur général du CEA

http://www.enerzine.com/603/14223+inaug ... lops+.html

3.5 MW, c' est donc beaucoup moins que pour le précedent supercalculateur dont j' avais parlé en dec 2010 le TERRA100 voir ce post
voir aussi cet autre post qui donnait 5 à 7 MW pour le Terra100, et 10 MW en puissance MAX.

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suite de ce post du 25 Oct 2011 : viewtopic.php?p=303484&sid=d5d87b70be7a ... 8e#p303484

Le nouveau et plus grand datacenter de France en imagesLe 31 juillet 2012 | Diaporama, Cloud et Data, Numérique, Île-de-France

Le 1er août ouvre le plus grand centre de données de France à Pantin. C’est Equinix qui est à l’origine de ce projet de 12 000 m2. Avant la publication le 1er août d'un entretien avec Michel Brignano, directeur général d'Equinix, L’Usine Nouvelle révèle en images la phase de travaux de ce complexe.

http://www.usinenouvelle.com/photos/act ... e-pantin.1