Je ne crois pas être susceptible. Tu peux donc me contredire à l'envi.Environnement2100 a écrit :Je me permets de te contredire : l'impact de la séquestration est bien supérieur aux impératifs économiques, c'est bien pour cette raison que l'on a bon espoir que la séquestration sera mise en place dans les pays de l'OCDE, et peut-être en Chine.
L'injection de gaz dans les gisements de pétrole est une technique maîtrisée et employée depuis des décennies. Enfin, les sites disponibles pour le stockage ne posent pas de problème.
Cela dit, pourrais-tu étayer davantage tes affirmations sur l'impact de la séquestration (des chiffres ?), que tu crois être supérieur aux impératifs économiques ? Cela pourrait être déterminant dans le débat.
Autre chose: injecter du gaz NATUREL dans les gisements de pétrole est certes une technique maîtrisée, mais le gaz NATUREL n'est pas le CO2, et les opérateurs se moquent des fuites éventuelles.
Pour compléter le lien de th, voilà une autre source. Elle est sans doute partisane, mais elle révèle des faiblesses potentielles du procédé de stockage.
Enfin, je rappelle encore une fois que mes calculs visent à estimer un ordre de grandeur du potentiel maximal de la filière CTL à terme. Il y a bien sûr plein de contraintes qui pourraient enrayer son expansion à cette échelle (l'obligation de séquestrer en serait une, le baisse du prix du brut aussi), mais il faut veiller à ne pas prendre ses désirs pour la réalité, comme certains le font parfois sur ce forum. Ce n'est pas parce qu'on n'a pas envie de voir le procédé CTL se généraliser à la planète entière, dans des proportions incompatibles avec la préservation de l'équilibre du climat, qu'on peut écarter le risque d'un revers de la main ...
Bon, le fil commence à dériver (mais le débat est intéressant: à poursuivre dans un autre thread ?). Je vais essayer de me recentrer sur les résultats de mes calculs par la suite.