oleocene.org

Troti a écrit :Il est certain que si quelqu'un me dit qu'il fut que je stocke la nourriture, ai une arme et construise une cabane en forêt, je le prends pour un illuminé. Le stock de nourriture ne permet que de tenir qq semaines au mieux. Avoir une arme, c'est être prêt à s'en servir, pour de vrai. Et la cabane, elle ne permets pas de stocker, tout le monde sait qu'il faut une grotte plutôt...

C'est pas en étant excessif que l'on peu convaincre.

Héhé, mais personne ne cherche à te convaincre
Moi je n'ai rien à vendre.

Une grotte pour stocker ?
Tout dépend ce qu'on veut stocker : OK pour les courges mais KO pour les céréales avec risque de moisissures

A propos d'une grotte, attention au gaz radio actif radon...

le radon est peu réactif et ne remplit pas toutes les grottes

rico a écrit :L'écologie en tant que mouvement politique n'a aucun avenir dans un monde ou l'individu affamé n'aura qu'une seule chose en tête : remplir son assiette.

Beh c'est la que tu te trompes!
Faire de l'écologie, c'est pas planter des arbres et des eoliens a chaque coin de rue, ca ne se résume pas uniquement a un problème de bobo écolos. La crise environnementale n'a pas des retombées socialement neutres, c'est pour cela que l'écologie aujourd'hui est d'une importance capitale. Quand on parle d'écologie on parle avant tout de rapport entre l'appareil productif et la "nature" (source de toute richesse), au GROS probleme de l'agriculture productiviste (déforestation, lisier, culture en coulisse) qui sont DIRECTEMENT liés a la famine.

Apres si tu parles d'EELV, je pense qu'ils ne présentent pas un programme compatible avec la réele crise écologique actuelle... Le NPA, les objecteurs de croissance, ont, selon moi, un programme viable.

l'écologie a une importance capitale....et inversement !

L'écologie dans un monde de chaos?

Bon, hier soir, je suis allé dans une petite réunion citoyenne du coin.

40 50 personnes, la moitié environ s'est exprimé. Il ressort de là une volonté de bouger qui dépasse un peu le cadre habituel de l'action syndicale, et le sentiment assez confus que des structures de la société sont en péril.

Mais dans l'expression de chacun, ressort également qu'il manque beaucoup d'info et "formation" sur les origines de ces problèmes. Du coup, si on enlève les personnes qui sont encore dans la croyance (en la croissance, en Mélenchon, en "de l'argent, il y en a ", en " du pétrole, y en a") si on n'enlève ça, et ben il reste pas grand chose.

Du coup, je vais essayer d'organiser des petites soirées débats avec des sujets bien bordés (sur la base d'un petit film à regarder par exsemple) histoire d'avancer sur les bases qui sont encore très floues pour beaucoup.

Les gens n'ont pas encore trop conscience de la dynamique de la crise, de sa vitesse, de sa profondeur, ni de sa durée.

On a pas le cul sorti des ronces.