oleocene.org

- Etat des réserves par Yves Mathieu (18/09/2007) (par regardé)
- La transition énergétique par A. Rojey (17/09/2007) (bien pipo : du "développement durable" dans toute sa splendeur : du biocarburant, du renouvelable en veux-tu en voilà, du CO2 divisé par 4, de la séquestration de CO2, de l'efficacité énergétique, plein d'économies d'énergie, mais malgré tout de la croissance partout tout le temps ! et pas de détails, juste un survol)

Merci pour ce lien et l'excellente présentation d'Yves Matthieu, très agréable à visionner et très intéressante.

J'aime beaucoup la comparaison des cartes satellite de luminosité. Est ce que quelqu'un sait où se trouve la carte des années 70 ?

Excelent !

Je n’ai regardé cette présentation d’Yves MATHIEU qu’aujourd’hui. Merci pour le lien.

Ma principale réaction concerne le maximum de production. Yves MATHIEU déclare que personne ne croit plus que l’on pourra dépasser 100 millions de barils/jour. Plus intéressant, une diapositive montre que le plateau de production pourrait commencer dès 2010 (pour des raisons principalement géopolitiques plus que géologiques, mais le résultat est le même). La question des réserves n’aura d’impact que sur la durée du plateau, mais pas vraiment sur la date de survenance de ce plateau. Avec les chiffres de réserves annoncés par l’ASPO, le plateau pourrait être bref. Il serait grandement prolongé avec les chiffres de réserves moins pessimistes évoqués par Yves MATHIEU, dont on notera qu’il ne prend (sagement) pas position sur une valeur particulière.

Dans tous les cas, je vois mal comment une demande fortement croissante, comme celle que nous connaissons, pourrait s’accommoder d’une stagnation des volumes mis sur le marché, sans que les prix augmentent (ils étaient de 91 $ du baril à la date de la présentation). Devant la rupture de pente de l’offre de pétrole (passage d’une offre en augmentation à une offre plus ou moins constante), il faudra détruire massivement de la demande, ce qui ne pourra se faire, dans un monde libéral, que par une hausse des prix.

La présentation d’YVES MATHIEU ne diffère des publications de l’ASPO que par un déclin plus doux dans la période post-peak oil.