Au début du mois en me promenant sur le site internet l'office fédérale de l'énergie (suisse) j'avais remarqué qqes coquilles dans leur informations. Je leur avait fait qqes remarque via un formulaire de contact pour voir et voila que je recoit une réponse qui va bien plus loin que le minimum syndiacale. Comme je me dit que ca peut intéresser certains d'entre vous je mets tout ca ici
la page contenant les coquilles http://www.bfe.admin.ch/themen/00486/index.html?lang=fr
réponse a l'email se trouvant à la suite . a écrit : Monsieur,
Nous vous remercions de votre mail du 2 courant, lequel a retenu toute notre
attention. Vous relevez certaines erreurs ou imprécisions qui apparaissent sur
le site Internet de notre office. Nous vous en remercions et nous effectuerons
rapidement les corrections nécessaires.
Vous faites par ailleurs part de vos inquiétudes en ce qui concerne l'avènement
du pic de la production pétrolière. Vous estimez que les autorités fédérales
devraient réagir avec plus de vigueur face à ce que vous considérez comme une
menace imminente. Nous tenterons de vous convaincre qu'il n'y a pas péril en la
demeure et que nos autorités sont loin d'être inactives en ce domaine.
Biomasse
Vous trouverez des informations détaillées sur le potentiel de la biomasse en
Suisse dans l'étude suivante: Potentiale zur energetischen Nutzung von Biomasse
in der Schweiz,
http://www.bfe.admin.ch/themen/00490/00 ... r_id=00726
(résumé en français : page 19ff.)
Carburants synthétiques (GTL et CTL)
Vous faites remarquer que les carburants synthétiques, produits à partir du gaz
et du charbon, ne remplaceront pas les énergies fossiles. C'est parfaitement
exact. Ce point sera corrigé. L'information que nous souhaitons transmettre est
que les GTL et CTL permettront de prolonger de plusieurs décennies l'ère des
carburants fossiles après que le pic pétrolier (voir ci-dessous) aura été
atteint.
Hydrogène
En ce qui concerne l'hydrogène, votre remarque est pertinente. Nous préciserons
dans notre texte qu'il ne s'agit pas d'une source mais bien d'un vecteur
énergétique. Si l'humanité parvient à produire de l'hydrogène à grande échelle à
partir d'énergie solaire ou du nucléaire, ce vecteur énergétique jouera à long
terme un rôle majeur en tant que carburant.
Politique énergétique et pic pétrolier
Tout d'abord, il serait totalement erroné d'imaginer que les autorités fédérales
puissent se croiser les bras face aux problèmes cruciaux liés à la consommation
d'énergies fossiles (y c. la problématique du pic de production du pétrole) et
aux changements climatiques. Au bas de la page de notre site qui fait l'objet de
votre intervention http://www.bfe.admin.ch/themen/00486/index.html?lang=fr , il
est fait référence à un document intitulé "Politique pétrolière - Objectif:
réduire la consommation" qui traite précisément de la politique suisse en
matière d'énergies fossiles, de pétrole en particulier. Vous y trouverez un tour
d'horizon des mesures prises depuis deux décennies par les autorités fédérales
et cantonales dans le but de réduire en Suisse la consommation d'énergie fossile
et les émissions de CO2. Comme chacun sait, dans notre pays ce n'est pas le
Conseil fédéral qui dicte les mesures à prendre mais bien le Parlement, le
peuple ayant en fin de compte toujours le dernier mot, conformément à notre
système de démocratie directe. Et c'est bien connu: les restrictions touchant la
consommation d'énergie sont rarement populaires.
La problématique du pic pétrolier est un sujet chargé d'émotion qui divise les
esprits et les opinions, en Suisse comme ailleurs. Si l'avènement à terme du pic
n'est plus remise en question par quiconque, c'est le moment précis de cet
avènement, ainsi que ses conséquences économiques et géopolitiques, qui font
désormais l'objets des débats. En 2005, les Conseillers nationaux Geri Müller et
Reto Wehrli ont fondé le groupe parlementaire "Peak Oil"
(http://www.parlament.ch/ra-parl-gruppen.pdf, p.7) afin de focaliser l'attention
de leurs collègues et du public sur la question du pic pétrolier et ses
conséquences, jusqu'ici sans grand succès, il faut bien l'admettre. Vous
trouverez à l'adresse suivante:
http://search.parlament.ch/f/cv-geschae ... d=20053401 une de leurs
interpellations parlementaires relatives au sujet. Dans sa réponse, le Conseil
fédéral fait remarquer "qu'il n'y a actuellement aucune raison d'initier une
campagne d'information concernant l'approvisionnement en pétrole. Le moment d'un
éventuel pic pétrolier est très incertain, de même que son déroulement et ses
retombées sur les prix, la demande et les progrès technologiques, etc. En
revanche, dans le cadre du programme d'action "Suisse Energie", il faut
continuer de sensibiliser la population à utiliser l'énergie de manière
rationnelle et à préférer les énergies renouvelables, compte tenu de la rareté
des sources d'énergie traditionnelles".
L'Office fédéral de l'énergie suit de près les débats relatifs au pic pétrolier.
Début 2004, notre office a organisé un atelier au cours duquel les représentants
des différents courants d'opinion ont confronté leurs points de vue sur la
disponibilité des énergies fossiles. De la discussion, il est ressorti "qu'il
sera de plus en plus difficile de maintenir et d'augmenter la capacité mondiale
de production de pétrole. Son évolution sera tributaire de la capacité à
développer de manière efficace et rentable des gisements existants et nouveaux
compte tenu du prix du baril et du progrès technologique, en particulier s'il
s'agit d'investissements réalisés dans les pays moyen-orientaux de l'OPEP. Dans
ce cas, la rentabilité des contrats conclus ne devra pas être compromise par des
quotas de production". Le résumé des points de vue exprimés au cours de
l'atelier est disponible à l'adresse suivante:
http://www.bfe.admin.ch/themen/00526/00 ... r_id=00822
A moyen et voire même à long terme, il est peu probable que la Suisse pourra se
passer de pétrole. Pour ce qui est de la sécurité de l'approvisionnement à court
terme, notre pays dispose de réserves obligatoires, qui permettraient en cas de
pénurie de couvrir les besoins pendant au minimum 4,5 mois. En cas de crise plus
sévère, le Département fédéral de l'économie peut ordonner des mesures de
restriction de la consommation. Dans un tel cas, la Suisse n'interviendrait
certainement pas seule mais dans le cadre d'un programme d'action mis sur pied
par l'Agence Internationale de l'Energie (AIE), un organisme autonome de l'OCDE
dont la Suisse est membre fondateur. Pour plus d'information sur les stocks
obligatoires de pétrole et la coopération avec l'AIE, vous pouvez consulter le
site de l'office compétent, l'Office fédéral pour l'approvisionnement économique
du pays: http://www.bwl.admin.ch/themen/00507/00 ... ml?lang=fr
Le fait que la Suisse soit membre de l'AIE explique pourquoi notre office et
notre département (DETEC) soutiennent le point de vue de cette agence en matière
de perspectives mondiales des énergies fossiles et de pic pétrolier. L'AIE
dispose des ressources humaines et financières mises à disposition par chacun
des pays membres. Le regroupement de l'ensemble de ces moyens a permis de mettre
sur pied un vaste réseau interdisciplinaire de spécialistes, capable de produire
des études très fouillées et des perspectives énergétiques largement étayées.
Les autorités helvétiques n'ont à priori pas de raison et encore moins les
moyens de soutenir une position contradictoire à celle de l'AIE. Le résumé et
les conclusions des perspectives énergétiques 2006 de l'agence sont disponibles
à l'adresse suivante: http://www.worldenergyoutlook.org/summa ... french.pdf
En dehors des périodes de crises, l'approvisionnement pétrolier de la Suisse est
l'affaire de l'économie privée. C'est à elle qu'il appartient d'assurer un
approvisionnement pétrolier sûr, économique et suffisant. La Confédération n'a
aucun intérêt financier dans ce secteur. Afin de réduire les risques
d'approvisionnement, les compagnies pétrolières diversifient largement les
sources et les voies d'approvisionnement du brut et des produits pétroliers
(voir à ce sujet le document intitulé "Politique pétrolière- Objectif: réduire
la consommation", pp. 9 et suivantes).
Fin février 2007, le Conseil fédéral a adopté une "nouvelle politique
énergétique reposant sur quatre piliers: l'efficacité énergétique, la promotion
des énergies renouvelables, la construction de grandes centrales électriques et
la politique énergétique extérieure". Il a chargé le DETEC "d'élaborer, d'ici
fin 2007, des plans d'actions présentant les mesures nécessaires à
l'augmentation de l'efficacité énergétique et à la promotion des énergies
renouvelables". Dans une interview accordée au journal Le Temps, le C.F.
Leuenberger a rappelé que sa vision à long terme pour un approvisionnement
énergétique durable est une société à 2000 watts, laquelle impliquera de réduire
la consommation suisse d'énergie au tiers de son niveau actuel et de remplacer à
grande échelle les agents énergétiques fossiles par des énergies renouvelables
(http://www.uvek.admin.ch/dokumentation/ ... ml?lang=fr).
Cet objectif ambitieux est partagé par les autorités des cantons de Genève,
Bâle, Zurich et Berne.
Nous espérons que les informations ci-dessus auront permis de vous convaincre
que les autorités fédérales (et cantonales) mènent une politique énergétique
très active, dans toute la mesure des moyens mis à leur disposition, compte tenu
du cadre légal et conformément aux mandats reçus du Souverain et de ses
représentants au Parlement. Et que lorsque les thèmes abordés dépassent
largement leurs possibilités d'investigation et d'analyse, ce qui est
typiquement le cas du pic pétrolier, ces mêmes autorités collaborent étroitement
avec les pays étranger et les organisations internationales les plus réputées.
Avec nos meilleurs messages
Vincent Beuret
Adjoint scientifique
Département fédéral de l'environnement, des transports,
de l'énergie et de la communication DETEC
Office fédéral de l'énergie
Section approvisionnement énergétique
Mühlestrasse 4, 3063 Ittigen, adresse postale: 3003 Berne
Tél. +41 31 322 56 18
Fax +41 31 323 25 00
Mailto:vincent.beuret[arobase]bfe.admin.ch
http://www.bfe.admin.ch
Bonjour,
je vous écrit au sujet d'informations trouvées sur le site internet de l'OFEN
sur cette page http://www.bfe.admin.ch/themen/00486/index.html?lang=fr
plus spécifiquement concernant la partie recherche et développement on trouve le
texte suivant:
"Si les agents énergétiques fossiles couvriront pendant longtemps encore la
majorité de nos besoins, ils sont toutefois appelés à être prochainement
progressivement remplacés par la biomasse, les carburants de synthèse («designer
fuels») et l'hydrogène"
J'aimerai quelque précisions a leur sujet, parmi les 3 sources d'énergies de
remplacement vous citez:
1) la biomasse:
pour la suisse si l'on converti l'ensemble du territoire a la production de
biomasse, quel pourcentage de l'énergie provenant actuellement des énergie
fossiles cela représentrai? meme question si l'on souhaite garder les terres
arables pour notre allimentation plutot que pour la production d'agro carburant.
Quelle proportion de l'énegie fossile actuellement utilisée, nos forets plus
d'éventuelles parcelles agricoles non affectées a la production alimentaire
pouraient fournir?
2) les carburants de synthèse:
qu'entendez vous par là? s'agit il d'agrocarburants ? si oui cela fait partie de
la biomasse s'agit il de CTL / GTL ou autres procédé Fisher Trop visant a
transformer du gaz ou du charbon en carburant liquide? si oui on utilise des
agents énergétiques fossiles pour en produire Dans ces 2 cas il me semble qu'il
n'y a pas lieu de mentionner cette solution dans les solution d'avenir.
Si les "carburants de synthèse" sont un procédé ne faisant appèle ni aux
combusitibles fossibles ni à la biomasse pouvez vous m'en dire plus sur cette
technologie, cela m'intéresse fortement
3) Quand à l'hydrogène ce n'est en aucun cas une source d'énergie c'est tout au
plus un vecteur d'énergie.
Une autre information m'interpèle, sur la page
http://www.bfe.admin.ch/themen/00486/00 ... ml?lang=fr vous citez que le
"pic oil" pourrait survenir dès 2010.
Sachant que le pic pour le pétrole conventionel semble déja avoir eu lieu.
Sachant qu'une diminution de la quantité disponible de pétrole se traduira par
un profond boulversement de notre mode de vie. Sachant que le pic tous liquide
pourrait survenir d'ici moins de 3 ans d'après vos experts. Sachant que toute
construction visant a augmenter de manière significative la produciton d'énergie
requiers des délais importants (supérieurs a ces 3 ans)
Au vu de tout cela je souhaitais savoir quel était le plan énergétique prévu
pour parer au conséquance de la venue du Pic pétrolier.
Je voulais également savoir pourquoi la confédération n'avait a ma connaissance
émis aucun avertissement officiel sur la question. Vous dites quand même qu'une
crise énergétique majeur pouvrait survenir dans moins de 3 ans
Vous remerciant d'avances pour vos réponses, je vous souhaite d'agréer, Madame,
Monsieurs, mes salutations distinguées
Spiritatus