Microcentrale (hydro), une erreur écologique ?

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Re: Microcentrale (hydro), une erreur écologique ?

par energy_isere » 06 mai 2023, 22:47

Haute-Savoie: une centrale hydroélectrique controversée autorisée par la justice

AFP le 06 mai 2023

Une centrale hydroélectrique, récemment construite sur la rivière Sallanche en Haute-Savoie et suspendue l'an dernier par la justice, va pouvoir ouvrir en attendant un jugement sur le fond, a indiqué samedi le maire de la commune concernée à l'AFP.

Cette ouverture, prévue dans les prochains jours, a été rendue possible par une ordonnance rendue jeudi par la cour administrative d'appel de Lyon, qui infirme un précédent jugement rendu en décembre dernier par le tribunal administratif de Grenoble. Saisi par l'association France Nature Environnement Auvergne-Rhône-Alpes, ce jugement bloquait le projet et ordonnait une "remise en état du site dans le délai de 12 mois".

Or, "il n'apparaît pas que l'ouvrage litigieux (...) pourrait être regardé comme un obstacle à la continuité écologique", estime la cour d'appel de Lyon dans sa décision.

"Il est ainsi sursis à l'exécution du jugement du tribunal administratif de Grenoble jusqu'à ce que la cour administrative d'appel de Lyon se prononce sur l'affaire au fond", poursuit-elle.

Le maire de la commune de Sallanches, Georges Morand, a salué cette décision, estimant que le recours de FNE était un "non-sens écologique", et rappelant que la régie avait investi 6 millions d'euros dans cette centrale toute neuve.

Elle devrait désormais ouvrir dès que possible, a-t-il ajouté: "On n'aura aucun problème car on avait fait des essais déjà avant. Donc cette semaine, s'il y a de l'eau, on y va".

Le député de Haute-Savoie Xavier Roseren a déclaré lui aussi se réjouir "de cette décision pleine de bon sens dans un contexte de souveraineté énergétique, d'inflation et de réduction des émissions de gaz à effets de serre". La centrale "permettra d'alimenter au total l'équivalent de la consommation de 20% des foyers de Sallanches en énergie renouvelable", a-t-il écrit sur Facebook.

A l'inverse, la FNE a déploré dans un communiqué "une grave erreur pour la biodiversité", assurant qu'elle ne "baisse pas les bras (face à une) décision temporaire".

"La construction de la centrale sur un site identifié réservoir biologique porte atteinte a la santé des cours d'eau et à la survie de la biodiversité. Cette rivière était pourtant identifiée comme un torrent non aménageable", souligne-t-elle.

Le jugement sur le fond est attendu en fin d'année ou début d'année prochaine, selon le maire.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ice-230506

le projet présenté en 2021 :
CENTRALE HYDROÉLECTRIQUE SALLANCHES
> Mission : fourniture de 1.8km de tubes DN 520, PE, intérieur époxy + accessoires
> 2021

Présentation du projet
Le projet de construction d’une centrale hydroélectrique à Sallanches s’inscrit dans la démarche des Territoires à énergie positive, qui demande aux communes de produire localement au moins 15 % de l’énergie qu’elles consomment.

Cette centrale construite sur les communes de Sallanches et Cordon exploitera l’énergie hydraulique des eaux de la Sallanches pour une période de 40 ans. Elle vise à produire une énergie électrique de source renouvelable en vue d’alimenter environ 1 500 foyers.

Le chantier a débuté au second semestre 2020 pour une durée de 18 mois.

Caractéristiques de la prise d’eau et de la conduite
La prise d’eau est réalisée sur la Sallanches. Elle est de type tyrolienne et adossée à un déversoir. Une conduite de 4,1 kilomètres est enterrée sur la majeure partie du projet sauf quelques passages aériens.

En aval de la prise d’eau, un dessableur débouchera sur une chambre de mise en charge d’où partira la conduite forcée d’un diamètre 530mm. Elle rejoindra l’altitude de 573 m où sera localisé le bâtiment équipé d’une turbine de type Pelton.

Les eaux étant rejetées dans la Sallanches.

Le projet de centrale hydroélectrique de Sallanches en chiffres
Énergie annuelle : 7,3 gigawatt-heure
Puissance maximale brute : 2940 kW
Puissance normale disponible : 854 kW
Débit maximal dérivé : 600 l/s
Débit réservé de 50 l/s (soit 12,5 % du module du cours d’eau).
Coût global : 7 millions d’euros
https://www.oryxeleven.com/centrale-hyd ... allanches/

Re: Microcentrale (hydro), une erreur écologique ?

par energy_isere » 19 févr. 2023, 22:51

Vidéo 20 mn, visite d'une microcentrale hydraulique sur l' Arc dans les Bouches du Rhones. https://www.youtube.com/watch?v=lWkwbPYnr5c

Il habite dans une micro-centrale hydroélectrique

Révolution Énergétique
12,5 k abonnés

190 780 vues 11 mars 2022 #Hydro #ENR
La centrale de la Marie-Thérèse à Velaux (Bouches-du-Rhône) fait partie des 2700 micro-centrales hydroélectriques en fonctionnement en France. Ensemble, ces usines contribuent à environ 1% de la production nationale d'électricité. Nous avons visité les entrailles d'une centrale singulière, âgée de plus de cinq siècles, imbriquée dans une maison et rénovée grâce à la mobilisation de citoyens. Gérée par Provence Énergie Citoyenne, l'usine développe une puissance maximale de 150 kW.

SOMMAIRE
• 00:00 Générique
• 00:17 Introduction
• 01:11 Histoire de la centrale
• 02:34 Coût de la rénovation
• 03:29 Les débits d'eau
• 04:23 Passe à poissons
• 05:26 Dégrilleur
• 07:29 Canal d'amenée
• 09:58 Local technique
• 12:26 Chambre d'eau
• 13:20 Turbine et générateur
• 16:34 Canal de fuite
• 19:29 Conclusion

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Re: Microcentrale (hydro), une erreur écologique ?

par energy_isere » 19 nov. 2015, 11:55

Appel d'offres pour la micro et petite hydroélectricité

Afin de relancer le développement des petites installations hydroélectriques, une filière jugée importante pour la transition énergétique, Ségolène Royal a lancé le 13 novembre dernier, la consultation sur le cahier des charges du premier appel d'offres.

Le développement de nouvelles installations hydroélectriques est fortement ralenti depuis plusieurs années, alors qu'il existe encore un potentiel de production sur les cours d'eau français exploitable dans le respect de l'environnement.

L'appel d'offres vise à développer plus de 60 MW de nouvelles capacités, dans tous les champs de la micro et petite hydroélectricité :

- Réhabilitation d'anciens moulins et équipements de petits ouvrages existants pour une puissance entre 36 et 150 kW ;
- Installations nouvelles situées dans des zones propices, de puissance supérieure à 500 kW ;
- Equipement d'ouvrages déjà existants mais ne produisant pas d'électricité, ayant par exemple un usage de navigation ou d'alimentation en eau potable, à partir d'une puissance supérieure à 150 kW.

Le lancement de l'appel d'offres est prévu pour début 2016.

La démarche « éviter, réduire, compenser »

Pour éviter des impacts importants, les cours d'eau les plus sensibles seront exclus : aucun nouvel ouvrage ne sera construit sur les cours d'eau classés en liste 1, l'équipement d'ouvrages existants réalisé sur les cours d'eau classés en liste 1 au titre des poissons amphihalins est strictement limité.

Des mesures de réduction de l'impact des projets seront prévues : en particulier, l'appel d'offres évaluera l'impact environnemental des projets, qui représentera une part significative de la note globale

Les impacts résiduels des projets devront être compensés par les producteurs conformément aux règles applicables en la matière, auxquelles le cahier des charges apportent un éclairage adapté aux projets visés.

Enfin, pour garantir une compensation efficace des impacts résiduels, une expérimentation sera lancée, en partenariat avec la Caisse des dépôts biodiversité, pour identifier des projets de compensation bénéfiques pour les milieux aquatiques, comme l'arasement de seuils ou la reconstitution de frayères, que les producteurs pourront financer pour compenser les impacts d'une installation hydroélectrique située dans le même bassin.

Calendrier

- La préparation de l'appel d'offres « micro et petite hydroélectricité » suit les dispositions du nouveau décret simplifiant la procédure d'appels d'offres, qui a été présenté au Conseil supérieur de l'énergie le 10 novembre.

- L'avis de la Commission de régulation de l'énergie sera ensuite sollicité, avant le lancement de l'appel d'offres début 2016.

http://www.enerzine.com/7/18872+appel-d ... cite+.html

Re: Microcentrale (hydro), une erreur écologique ?

par Remundo » 12 nov. 2015, 14:39

c'est en effet très intéressant de pouvoir récupérer de l'électricité, avec ces petites Kaplan.

Le nombre de sites potentiellement équipables est très important. Plutôt que d'installer des briseurs de charge qui dissipent l'énergie et la pression du fluide...

Re:

par energy_isere » 12 nov. 2015, 14:10

Turbiwatt ou la micro hydroélectricité de proximité rentable

12 Nov 2015 enerzine

Écluses, canaux, bases de loisirs, déversoirs d’étangs, mais aussi stations de traitement des eaux, (potables ou usées), moulins… Autant de sites désormais éligibles à une production hydroélectrique performante et rentable.

Start-up de la micro-hydroélectricité et finaliste du Prix de l’innovation du Salon des maires dans la catégorie Environnement/Énergie, Turbiwatt a mis au point un concept de microturbines pour les basses et très basses chutes à partir de 1,20 m et 90 litres/seconde (3 gammes de turbines différentes).
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http://www.enerzine.com/7/18857+turbiwa ... able+.html

par Schlumpf » 25 août 2006, 17:27

"Manque les autres aspects : centrales marémotrices côtières ou sous-marines, centrales à houle côtières ou au large, ou encore centrales à courants marins, encore particuliers."

1) pour les centrales marémotrices, il y a un lien sur l'article du Wikipédia.
(à partir des sources d'énergie / énergie solaire indirecte / énergie de l'eau: l'effet de marée etant essentiellement du au soleil, l'énergie marémotrice a toute sa place ici !)
2) comme il n'y avait pas d'article correspondant sur le wikipedia, j'ai ecrit un article sur l'énergie de la houle ou énergie des vagues (peut-être à compléter)
3) j'ai écrit un truc sur les hydroliennes... Faudrait que je pense à le mettre sur le Wiki. L'article du wikipedia n'est pas mal non plus.
4) les courants de marée sont quasiment les seuls courants utilisables en mer. Il y a les grands courants marins (Gulf Stream, upwelling & Co) mais ils sont extrêmement lents.

par Alter Egaux » 25 août 2006, 12:07

vincent128 a écrit :Ben voilà, tu reconnais le premier gros problème de ton article Wiki : tu as pré-supposé un cas très particulier "microcentrale hydroélectrique en zone de montagne avec long tronçon court-circuité et conduite forcée" ;
Volontiers. La précision mérite d'être faite, et je m'en excuse si mon premier jet wiki était flou sur ce sujet, je l'ai d'ailleurs assez vite précisé.

Le titre du topic était assez provocateur, il est vrai. Mais de là à polémiquer. ;) Respecter la parole émise...
JM Jancovici ne parle jamais d'une production d'énergie sans aborder les aspects négatifs, et pour cela, j'aime bien sa position. Ceci dit, il est parfois complaisant pour le nucléaire.

Bon, en tout cas, on a enfin un article sur les microcentrales, à peaufiner, certes. Manque les autres aspects : centrales marémotrices côtières ou sous-marines, centrales à houle côtières ou au large, ou encore centrales à courants marins, encore particuliers.

par vincent128 » 25 août 2006, 11:39

Alter Egaux a écrit : Mais dans des cas particuliers, exprimé dans le Wiki :
- Long tronçon court-circuité,
- Zone montagneuse (utilisation de conduite forcée suivant le projet).
Ben voilà, tu reconnais le premier gros problème de ton article Wiki : tu as pré-supposé un cas très particulier "microcentrale hydroélectrique en zone de montagne avec long tronçon court-circuité et conduite forcée" ; et pourtant tu as fait un article qui se présentait comme généraliste avec comme seul titre "microcentrale", et qui ne précisait pas du tout qu'il considère seulement un cas très particulier et restricitif. Autrement dit tu montrais ton ignorance totale de la microhydraulique sur tout ce qui ne concerne pas directement la pêche à la truite ; ce qui est pour le moins léger pour un article Wiki.
vincent128 a écrit : Moi personnellement, je connais bien un pêcheur acharné de truites... Un gars qui sortait plus de 300 poissons par an! Il ne prend plus sa carte depuis 2003... Et c'est pas à cause des micro-centrales, ça c'est sûr! La forte raréfaction du poisson depuis 2003 est dûe, chez nous au moins, à l'impact de la pollution des cours d'eau (surtout agricole, mais aussi le manque de stations d'puration et les quantités de sel sur les routes en hiver), pollutions dont l'effet est fortement amplifié par la sécheresse (très dure en 2003, et cet été à nouveau). Enfin, c'est mon ami pêcheur qui le dit. Mais je ne voudrais pas le recopier tel quel dans le Wiki sans vérification, je trouve que ça ferait désordre!
Attention a pas sortir une généralité sur le cas d’un pêcheur (lieu ? type de rivière ?...).
Je ne te le fais pas dire! Les dires de mon ami pêcheur sont un bel exemple d'une situation vue par le petit bout de la lorgnette. C'est pourquoi j'ai évité d'en tirer un article Wiki! :roll: :roll: :roll:

par Alter Egaux » 25 août 2006, 11:27

La problématique de la polémique, que j’ai d’ailleurs initié ;) , vient du fait que 2 clans ( ?) s’opposent sans avoir défini l’objet de la friction :

Bien entendue, l’hydroélectrique est une énergie renouvelable et, dans le cas des microcentrales, en général, ayant peu d’impact sur l’écosystème.
Mais dans des cas particuliers, exprimé dans le Wiki :
- Long tronçon court-circuité,
- Zone montagneuse (utilisation de conduite forcée suivant le projet).

J’ai défini les impacts sur le milieu halieutique de ce type de centrale, impact bien entendu amplifié si on passe à des gros barrages EDF (vincent128 l’ayant très bien souligné dans le Wiki) :
- Fortes variations de débit de cours d'eau,
- Milliers de kilomètres de cours d'eau interdits à tous les usagers,
- Accident grave et noyade des imprudents.
- Sans parler de l’écosystème.

Dans ce contexte, EDF et sa gestion de l’hydro-électricité a amplifié la méfiance qu’ont les associations de protection des milieux naturels et des fédérations de pêche. Ceci dit, pour ses derniers, certains apprécient les barrages et leurs poissons spécifiques (brochet, perche, sandre, etc…).
Et dans le cas particulier cité ici des microcentrales à long tronçon court-circuité, c’est aussi sur la base d’intérêts privés, peu philanthropes et pas toujours respectueux du bien public.

Mais je le répète si ce n’est pas clair, je suis pour le développement des énergies renouvelables, mais en prenant en compte les aspects négatifs et en essayant de les corriger, si possible. Je vois trop souvent des positions dogmatiques d’un coté ou de l’autre.

Sinon, quelques réponses :
Jägermeifter a écrit : Le point de vue de ton pécheur n´est surement pas très représentatif de la situation. C´est comme si tu demandes aux pécheurs de Marseille de te parler de la peche aux thons.
Argument ridicule : comparer la pêche industrielle du thon (poisson en voie de disparition) avec une pêche de loisir d’eau douce (les pêcheurs sont le plus souvent dans le cours d’eau à pied, voire sur les rives) montre bien la méconnaissance de ce milieu. D’un coté, industrie et ignorance de la gestion de l’espèce prélevée, de l’autre, loisir et gestion particulièrement précise du milieu halieutique (comptage électrique, analyse qualitatif de l’eau, gestion des rives, entretien des chemins, etc…).
vincent128 a écrit : Moi personnellement, je connais bien un pêcheur acharné de truites... Un gars qui sortait plus de 300 poissons par an! Il ne prend plus sa carte depuis 2003... Et c'est pas à cause des micro-centrales, ça c'est sûr! La forte raréfaction du poisson depuis 2003 est dûe, chez nous au moins, à l'impact de la pollution des cours d'eau (surtout agricole, mais aussi le manque de stations d'puration et les quantités de sel sur les routes en hiver), pollutions dont l'effet est fortement amplifié par la sécheresse (très dure en 2003, et cet été à nouveau). Enfin, c'est mon ami pêcheur qui le dit. Mais je ne voudrais pas le recopier tel quel dans le Wiki sans vérification, je trouve que ça ferait désordre!
Attention a pas sortir une généralité sur le cas d’un pêcheur (lieu ? type de rivière ?...).
Je connais aussi des pécheurs qui râlent car ils ne prennent plus rien et souhaitent que la fédération locale fasse de l’alevinage car les truites d'élevage sont plus faciles à attraper (mais bourrées d’antibiotique).
Ce que « mon maître pêcheur » a constaté, c’est une excellente année 2006 dans sa zone (même dans des petits ruisseaux), ou il péchait 1500 truites (moins maintenant) par an il y a 15 ans (il relâchait bien entendu 90%). Cela veut dire que la ponte s’est correctement déroulée sans problème climatique ni pollution locale (il faut donc remonter à au moins 2004). Mais c’est peut être que passager, la tendance étant en général très négative.

La pollution agricole est effectivement aussi un problème majeur, le manque de station d’épuration (en général, attribuer à des entreprises agricoles ou autres (les particuliers sont de plus en plus aux normes), le rejet des produit toxique par des usines locales, mais aussi dû au ruissellement qui déposer dans les rivières du gravier et du sable, bouchant les profonds. Pour ce dernier, différente cause : chemin forestier mal conçu, passage des quads et motos accélérant la détérioration des chemins (ravinement), disparition des haies, très grosse précipitation actuelle, etc…
Mais tout ceci n’est est hors sujet par rapport aux microcentrales évoquées (un autre topic ?).

Re: Microcentrale (hydro), une erreur écologique ?

par vincent128 » 25 août 2006, 00:16

pat43 a écrit :c'est un certain nombre de contrevrités, les cours d'eaux ont été à une epoque litteralement truffées de moulin (en gros, cela s'est generalisé au 14°siecle, ou ils VIVAIENT UN MOMENT D'EFFONDREMENT DU MILIEU NATUREL, et ou l'utilisation de cette energie permettait d'economiser la force et le precieux bois (il n'y avait pas que des moulins pour la farine). nous sommes loin d'avoir recuperer tout le potentiel possible, et il est notablement differend de la micro hydroelectricité. regarde le nombre de beals qui existaient le long des rivieres et tu me diras l'ampleur de l'equipement.
tout à fait! Je n'ai pas voulu enfoncer le clou sur ce point également (on m'aurait suspecté de cruauté morale), mais il est vrai que beaucoup de "nouvelles" micro-centrales sont en fait le réequipement d'un ancien moulin. Les 1700 (et même un peu plus) micro-centrales sont bien peu par rapport aux 70 000 moulins du XIXe.... Alors l'argument de la saturation!

Moi personnellement, je connais bien un pêcheur acharné de truites... Un gars qui sortait plus de 300 poissons par an! Il ne prend plus sa carte depuis 2003... Et c'est pas à cause des micro-centrales, ça c'est sûr! La forte raréfaction du poisson depuis 2003 est dûe, chez nous au moins, à l'impact de la pollution des cours d'eau (surtout agricole, mais aussi le manque de stations d'puration et les quantités de sel sur les routes en hiver), pollutions dont l'effet est fortement amplifié par la sécheresse (très dure en 2003, et cet été à nouveau). Enfin, c'est mon ami pêcheur qui le dit. Mais je ne voudrais pas le recopier tel quel dans le Wiki sans vérification, je trouve que ça ferait désordre! :evil:

par vincent128 » 25 août 2006, 00:08

Glycogène a écrit :
la loi impose qu'au moins 10 % du débit soit conservé dans le lit de la rivière.
Je confirme que souvent, la loi est rigoureusement respecté : il y a rarement plus de 10% du débit après une prise d'eau.
Je suis aussi pour le développement des microcentrales, mais je serais plutôt pour laisser 30% minimum du débit (l'homme s'octroie une grande majorité tout de même !)
C'est bien de vouloir 30% (chiffre qui sort d'où???), mais tu n'as pas compris ce qu'est un débit minimum. C'est pas 10% du débit, c'est 10% du module. Cf le Wiki, il est maintenant très clair à ce sujet! ;)
et garantir un débit absolu minimum (pas un pourcentage). C'est à dire que lors de sècheresses, si le débit est insuffisant, la centrale ne fonctionne pas.
Précisemment, c'est exactement cela, un débit minimum. Tu fais un contre-sens complet.

Re: Microcentrale (hydro), une erreur écologique ?

par pat43 » 25 août 2006, 00:07

Alter Egaux a écrit :
Ses arguments m'ont surtout touché par le fait que les pêcheurs de truite parcours des ruisseaux complètement abandonné par les humains, et font un travail précieux d'analyse de l'écosystème locale, détectant souvent des micropollutions ignorés du commun des mortels (souvent provoqué par des industries locales), et plus globalement des pollutions régionales et nationales.

Sachant que l'hydroélectricité est en saturation en France (nombre de barrage > à 1700), faut il en plus de cela attaquer maintenant des petites rivières, pour avoir toujours plus de courant ?
c'est un certain nombre de contrevrités, les cours d'eaux ont été à une epoque litteralement truffées de moulin (en gros, cela s'est generalisé au 14°siecle, ou ils VIVAIENT UN MOMENT D'EFFONDREMENT DU MILIEU NATUREL, et ou l'utilisation de cette energie permettait d'economiser la force et le precieux bois (il n'y avait pas que des moulins pour la farine). nous sommes loin d'avoir recuperer tout le potentiel possible, et il est notablement differend de la micro hydroelectricité. regarde le nombre de beals qui existaient le long des rivieres et tu me diras l'ampleur de l'equipement.

par Glycogène » 25 août 2006, 00:04

Jägermeifter a écrit :5 MW, ca fait déjà énorme d'électricité! Pour les poissons, le cours d'eau est réduit c'est sur mais pas de 90% non plus.
Ben si, tu le dis toi-même :
la loi impose qu'au moins 10 % du débit soit conservé dans le lit de la rivière.
Je confirme que souvent, la loi est rigoureusement respecté : il y a rarement plus de 10% du débit après une prise d'eau.
Je suis aussi pour le développement des microcentrales, mais je serais plutôt pour laisser 30% minimum du débit (l'homme s'octroie une grande majorité tout de même !), et garantir un débit absolu minimum (pas un pourcentage). C'est à dire que lors de sècheresses, si le débit est insuffisant, la centrale ne fonctionne pas.

par Jägermeifter » 24 août 2006, 23:04

Oui la "petite hydraulique" peut etre grosse. Comme dénomination, j'ai:
* La petite centrale hydraulique, d'une puissance comprise entre 5 et 10 MW.
* La microcentrale, d'une puissance comprise entre 100 kW à 5 MW.
* La pico-centrale, d'une puissance inférieure à 100 kW.

5 MW, ca fait déjà énorme d'électricité! Pour les poissons, le cours d'eau est réduit c'est sur mais pas de 90% non plus. Les études d'impacts sont obligatoires et la centrale ne peux fonctionner que si le débit est suffisant.

Il y a un impact, c'est certain, comme ill y a un impact lorsque l'on allume son ordi ou que l'on utilise le train. A chacun de choisir quel impact il veut (en sachant qu'il reste autant d'uranium que de pétrole).

par Glycogène » 24 août 2006, 22:52

C'est quoi pour toi la "petit hydraulisue" ?
Si ce n'est que le fil de l'eau comme sur ta photo, c'est sûr que ça n'a quasiment pas d'impact hormis la surface prise par l'installation (retenue, vanne, batiment).
Mais dans le wiki, on parle de microcentrale, définie comme TOUT ce qui est inférieur à 4,5MW. Donc aussi des prise d'eau avec conduite forcée sur 300m de dénivelé, sur lequel le cours d'eau est réduit jusqu'à 90%.
Et désolé, il n'y a pas la même faune dans un cours d'eau 10 fois plus petit qu'un autre.
Ca n'empêche pas la terre de tourner, mais ça rappelle que quoiqu'on fasse, il y aura toujours un impact sur l'environnement. Le tout est de savoir lequel et de voir si le gain (l'électricité) vaut le prix des "dégats" sur l'environnement (à considérer sur le long terme : par exemple, est-ce que la disparition des poissons dans ce cours d'eau pourrait entrainer une prolifération de ravageur au bout de 10-20 ans ?).

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