par zoneautonome » 19 janv. 2007, 01:08
J'étais en Guinée en Décembre, les pénuries sont récurrentes, même dans la capitale pourtant dotée des terminaux pétroliers de livraison.
Lorsque que je suis arrivé cela faisait 5 jours qu'il n'y avait plus d'essence (sauf au marché noir, et encore, après de longues recherches, achat dans la rue dans des bouteilles d'un litre à un prix doublé) : conséquence, il n'y avait quasiment plus de trafic routier en ville, même les taxis (collectifs) ne circulaient quasiment plus (sachant qu'il n'y a aucune infrastructure de transports publics dans la capitale). Par contre il y avait toujours du gazole, la plupart des véhicules fonctionnant à l'essence.
Même le jour où l'approvisionnement reprend, il est impossible de se ravitailler dans les stations, prises d'assaut par des files de dizaines de taxis bien avant la livraison, sauf au prix de nombreuses heures d'attente.
Puis il y a eu de nouveau une autre rupture d'approvisionnement après quelques jours, sans parler de l'eau et de l'électricité qui ne sont assurés en alternance par turning black-out que quelques heures, tous les deux jours. C'est là qu'on se rend compte que le bien le plus précieux est bien l'eau ...
J'étais en Guinée en Décembre, les pénuries sont récurrentes, même dans la capitale pourtant dotée des terminaux pétroliers de livraison.
Lorsque que je suis arrivé cela faisait 5 jours qu'il n'y avait plus d'essence (sauf au marché noir, et encore, après de longues recherches, achat dans la rue dans des bouteilles d'un litre à un prix doublé) : conséquence, il n'y avait quasiment plus de trafic routier en ville, même les taxis (collectifs) ne circulaient quasiment plus (sachant qu'il n'y a aucune infrastructure de transports publics dans la capitale). Par contre il y avait toujours du gazole, la plupart des véhicules fonctionnant à l'essence.
Même le jour où l'approvisionnement reprend, il est impossible de se ravitailler dans les stations, prises d'assaut par des files de dizaines de taxis bien avant la livraison, sauf au prix de nombreuses heures d'attente.
Puis il y a eu de nouveau une autre rupture d'approvisionnement après quelques jours, sans parler de l'eau et de l'électricité qui ne sont assurés en alternance par turning black-out que quelques heures, tous les deux jours. C'est là qu'on se rend compte que le bien le plus précieux est bien l'eau ...