SMIC et baril

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Re: SMIC et baril

par energy_isere » 20 sept. 2012, 13:23

et j' en viens à ce que je voulais poster ;

10 faits incroyables mais vrais
Challenges le 14 Sept 2012

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J' espère que les forumeurs réguliers de Oleoecéne ne seront absolument pas impressionné par le point en pole position de la liste. O:)

Les lecteurs de Challenges ne doivent pas assez lire Oleocéne et Aerobarfilms.

Re: SMIC et baril

par energy_isere » 20 sept. 2012, 13:19

Mais qu' est ce qu'il fiche enterré ce topic ? :-k

Comme aerobar a fait le boulot en début d' année : http://aerobarfilms.over-blog.com/artic ... 73849.html

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Il faut prendre ce graphe pour ce qu'il est : une image de l'évolution et non une mesure fiable et précise. Outre le fait que la source de la série longue est inconnue, nous avons dû faire des épissures de séries entre SMIG et SMIC - qui n'existe que depuis 1970 - et entre super plombé et SP95.
Ces avertissements étant faits, c'est le genre de courbe qui fait comprendre pourquoi l'industrie automobile française d'après-guerre s'était plutôt intéressée à la production massive de petits véhicules sous-motorisés...
En tout cas, voilà qui rend bien relative la "flambée" des prix à la pompe. Juste pour faire la conversion dans l'autre sens : en mai 1968, à parité de pouvoir d'achat, le litre de supercarburant coûtait près de 5 € !
On savait vivre, à l'époque... On fumait plus, mais on roulait moins.
Et les fameux chocs pétroliers, au fait, où sont-ils ? Doublement effacés par la moyenne annuelle... et l'inflation.

Re: SMIC et baril

par spego » 11 mai 2009, 21:19

Alturiak a écrit : En revanche il me semble que la fréquence et les frais d'actes d'entretien et de réparation(s) ont largement augmenté.
La fréquence non? bien au contraire et dans une grosse proportion. Sauf pour l'embrayage à cause de la suppression de l'amiante que contenait la garniture.

Les pièces là tu as raison, c'est beaucoup plus cher car on doit changer en sous-ensembles complets et parfois beaucoup de démontage pour accéder comme les ampoules de phares anti-brouillards actuels.

Autrefois, vers 1977, j'avais une Peugeot 404 déjà considérée comme vieille à l'époque: vidange tous les 5000 km , tous les 15 000 boite de vitesse et pont arrière, réfection des sièges de soupapes à 100.000 km. Réglage carburation et allumage assez instables à refaire tous les ans.

Maintenat j'ai une japonaise essence (12 ans) peut-être est-ce pour celà que je dis qu'il y a bien moins d'entretien?

Re: SMIC et baril

par Yves » 11 mai 2009, 20:58

Surtout, les pièces ne se réparent plus, elles se changent. Et par gros morceaux ...

Re: SMIC et baril

par Alturiak » 11 mai 2009, 20:56

spego a écrit :Et la durée de vie d'un voiture populaire a augmenté de facilement 50 % en kilométrage et la résistance à la rouille doublé voir plus. Ce qui met la voiture d'occasion à la portée de presque tout le monde.

Il y a 30 ou 40 ans les modèles les plus vendus Citroen ami6, Simca 1100, Renault 6 duraient environ 120/130 000 km et dans quel état! Si ces mêmes modèles était laissés garés à l'extérieur la rouille leur faisait leur affaire en moins de 12 ans indépendament du kilomètrage.
En revanche il me semble que la fréquence et les frais d'actes d'entretien et de réparation(s) ont largement augmenté.

Re: SMIC et baril

par spego » 11 mai 2009, 20:17

Et la durée de vie d'un voiture populaire a augmenté de facilement 50 % en kilométrage et la résistance à la rouille doublé voir plus. Ce qui met la voiture d'occasion à la portée de presque tout le monde.

Il y a 30 ou 40 ans les modèles les plus vendus Citroen ami6, Simca 1100, Renault 6 duraient environ 120/130 000 km et dans quel état! Si ces mêmes modèles était laissés garés à l'extérieur la rouille leur faisait leur affaire en moins de 12 ans indépendament du kilomètrage.

Re:

par energy_isere » 11 mai 2009, 19:21

un argument que j' ai déjà entendu du coté de JM Jancovoci et Tiennel-Aerobar :

Le prix du carburant, deux fois moins cher


11 mai 2009

En 39 ans, le prix du carburant a été divisé par deux, contrairement aux apparences. Le litre d’essence à la pompe est ainsi passé de 20 à 9 minutes !

On parle là en “temps de Smic”, unité de comparaison inventée par la FNAUT (Fédération Nationale des Usagers de Transports)et qui permet d’ancrer le prix du carburant dans la quotidienneté du pouvoir d’achat.

Dans le même temps, le prix du gasoil a lui aussi baissé, passant de 13 à 9 minutes. La consommation moyenne des voitures ayant elle aussi baissée, faire 100 km aujourd’hui coûte 61 minutes de travail de smicard. Il lui en coutait preque trois fois plus, 168 minutes, en 1970. Si dans cette période, qui a connu moults chocs pétroliers, le prix des carburants a été multiplié par 6, le salaire minimum a lui été multiplié par 17.

Ce n’est qu’un chagement de point de vue qui ne va pas faire baisser le tarif de votre prochain plein, mais ça relativise quand même l’ “explosion” des prix. Le temps de travail d’un smicard, c’est une échelle de valeur plus concrète que la monnaie, non ?
http://bonnenouvelle.blog.lemonde.fr/20 ... oins-cher/

par Alter Egaux » 11 mai 2007, 21:10

Bravo Tiennel. Cette courbe montre bien le point de rupture possible entre le pouvoir d'achat d'un smicard par rapport à la problématique énergétique.

En conséquence, il existe un prix du baril qui provoquera une poussée sociale très forte, provoquant probablement une exaspération sociale.
C'est un danger évidement à ne pas sous estimer.

D'où une solution intermédiaire que sont la mise en place complémentaire de quotas.

par Tiennel » 11 mai 2007, 21:09

le prix des carburants a baissé de moitié entre 1970 et 2005.
[HS]

Voilà pourquoi les stars des années 1970 (Johnny, Enrico Macias, Mireille Mathieu...) sont toujours là. Ce sont des vestiges du pétrole bon marché.

Il est urgentissime de multiplier la TIPP par n :-D
[/HS]

par Environnement2100 » 11 mai 2007, 19:47

La comparaison du litre d'essence sur 35 ans n'est pas totalement pertinente : il est plus intéressant de comparer le nombre de kilomètres parcourables avec une heure de travail : aujourd'hui on fait le même nombre de km qu'il ya 35 ans avec 50 % d'essence en moins.

Donc quand le litre d'essence atteint la valeur (en francs/euros constants) de 1980, l'impact pour l'utilisateur européen est moitié moindre. C'est l'une des explications de la fermeté de la demande en carburants routiers, malgré un coût du baril "élevé".

par energy_isere » 11 mai 2007, 18:55

Il est quelques paramétres économiques à ne pas perdre de vue :

et qui pourrait remettre à leur juste place quelques idées reçues ...... :roll:

Le prix des carburants français a reculé de moitié, en valeur réelle, depuis 1970

Selon la Fnaut, le prix des carburants a baissé de moitié entre 1970 et 2005. L'association préconise une hausse de la TIPP pour inciter les automobilistes à se tourner vers les transports collectifs, devenus, eux, plus chers.
Polluer est deux fois moins cher qu'il y a 37 ans. Selon une étude de la Fédération nationale des associations d'usagers de transports (Fnaut), le prix réel des carburants a baissé de moitié entre 1970 et 2005. Un argument de taille pour la Fnaut, qui préconise une hausse de la TIPP pour inciter les automobilistes à se tourner vers le transport collectif.

Alors que les prix à la pompe ont été multipliés par 6,5 en 35 ans, le prix réel du carburant, c'est-à-dire son coût rapporté à l'évolution du pouvoir d'achat et des salaires, a été divisé par deux sur la période, explique la Fnaut dans une étude publiée ce vendredi.

"Il fallait 8 minutes (de travail, ndlr) à un salarié moyen pour acheter un litre de carburant en 1970 et il ne lui en faut plus que 4 en 2005",
constate Jean-Marie Beauvais, rapporteur de l'étude, menée avec le soutien de la ministre de l'Ecologie, Nelly Olin, et le financement de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie).

Parallèlement, ajoute la Fnaut, le prix des transports en commun est passé de 6,4 centimes par kilomètre en 1970 à 9,9 centimes en 2005, rendant les transports collectifs "60% plus chers" que la voiture, si l'on tient compte uniquement du carburant.

Fort de ces constatations, la Fnaut "souhaite donc une hausse progressive et programmée de la TIPP, supérieure de l'ordre de 1 à 2% par an à l'augmentation du pouvoir d'achat du salarié moyen", afin de donner "un signal pédagogique fort sur la nécessité de se dégager de la dépendance pétrolière et de réagir au défi climatique".

Le produit de cette surtaxation serait affecté au développement des transports collectifs et à la mise en place de tarifs accessibles à tous, explique Jean Sivardière, président de la Fnaut. Pour lui, cette surtaxation permettrait de "lisser la hausse des carburants qui interviendra de toutes façons" en raison de la raréfaction du pétrole.

La Fnaut rappelle que le transport collectif demeure le moyen de transport le plus économique en ville, si on tient compte de l'ensemble des facteurs et non seulement du carburant, qui ne représente que 20% du coût d'utilisation d'un véhicule. "Le kilomètre parcouru en voiture en ville coûte environ 30 centimes d'euros", contre 10 centimes pour les transports en commun, estime la Fnaut, ajoutant qu'un automobiliste dépense en moyenne 1.400 euros par an pour ses déplacements urbains (tout compris), alors qu'un "abonnement annuel à un réseau urbain coûte 410 euros à Grenoble, 493 euros à Lyon et 551 euros à Paris".

latribune.fr, avec AFP

par phyvette » 13 déc. 2006, 00:31

La transition énergétique par Jean Laherrere (ASPO) , confirme le graph de Tiennel. Bravo!!!!!
Le prix du pétrole a varié avec les grandes découvertes et les grand événements politiques. En prenant en compte l’inflation, il arrive tout juste aux sommets atteints au début de son histoire ou en 1980! En fait, même s’il semble élevé aujourd’hui, c’est peu de chose par rapport à 1980 exprimé en heures de travail.
En France, pour acheter un baril de brut, il fallait travailler au SMIC 7 heures en 1950, 3 heures en 1973, 11 heures en 1980, 2 heures en 1998 et que 4 heures en 2004 (40 $/b) soit 2,5 fois moins qu’en 1980!
Au salaire moyen horaire, il ne faut pas plus travailler en France qu’aux US mais les Français travaillent 1600 heures contre 2000 pour les Américains!
Le prix du baril doit être de 100$/b pour travailler autant qu’en 1980
Je me refuse à faire des prévisions sur les prix car le comportement des
consommateurs et des acheteurs est trop irrationnel.
http://www.geopolitis.net/LA%20UNE/LA%2 ... ETIQUE.pdf PDF- page 9

Phyvette

par energy_isere » 12 déc. 2006, 23:58

Je suis en train de lire le livre de N.Hulot "Pour un pacte écologique".

Dans le chapitre sur la taxe Carbone qu' il préconise, il rapelle ceci
..... Rappelons tout d' abord qu' en flirtant avec les 80 dollars le baril en 2006, le pétrole n'est pas plus cher qu'en 1981, en euros constants, alors que depuis le pouvoir d' achat a cru de plus de 60%.
Le litre d' essence - la plus chére des énergies fossiles - ne représente aujourd'hui que 10 minutes de Smic, contre prés d'une demi-heure en 1976.
A ce prix, la consommation d' énergie ne peux pas baisser spontanément et la porte reste ouverte à une régulation par les crises et les chocs pétroliers.
.........
page 213 de son livre.

Dans ce fil ceci avait été rappelé.

par Tiennel » 19 avr. 2006, 10:37

On en reparlera quand il suffira d'une journée de travail, pour l'ouvrier non qualifié bolivien, pour acheter l'équivalent d'un baril de pétrole :smt077

par ecorage » 19 avr. 2006, 10:27

Les politicien français ne sont pas prêts de le faire, mais Evo Morales l'a fait en Bolivie !
Mais c'est une autre philosophie.

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