par Pura Vida » 08 févr. 2012, 22:54
Flora,
j'ai écouté aussi Bernard Lietaer. Effectivement, il vient du système financier dans son essence. Sa conversion ne devrait en être que plus féconde, car il a été un homme du "sérail". C'est un entretien vraiment intéressant à plus d'un titre (comme son livre: Au cœur de la Monnaie, éd. Yves Michel). Il a formulé le concept de: monnaie de motivation, à retenir, comme beaucoup d'autres choses.
Dubyda,
rien à dire en plus.
C'est bien ça les monnaies locales (complémentaires et/ou alternatives). Elles ne sont pas la panacée, ni ne peuvent remplacer une monnaie incluant le commerce intrnational, mais elles constituent un progrès sur plusieurs plans de l'existence.
Au passage, comment ne pas constater l'échec patent de l'euro monnaie unique! Alors qu'il devrait être une monnaie - commune -. Durant les années 90, le débat a tout de suite tourné court sur la question essentielle de savoir si l'euro serait une monnaie unique ou une monnaie commune. Différence décisive! Échec non moins décisif! Car 11 ans après la réponse est là. Nos cadres "éclairés" se sont disqualifiés. Pourquoi ne pas avoir écouter le bon sens?
Je rajoute simplement que l'essence de la plupart des monnaies locales, il faudrait que Gille38 comprenne bien ça, c'est le fait que ceux qui élaborent une monnaie locale peuvent participer à cette monnaie-là sans avoir ni patrimoine, ni capital. C'est ça l'essence d'une monnaie complémentaire ou alternative. La barrièe infranchissable du capitalisme pratiqué actuellement n'existe plus en rapport avec la motivation de travailler pour avoir un revenu légitime. Actuellement les monnaies locales sont en pleine extension un peu partout; ce n'est pas pour rien! C'est que le système financier actuel n'accomplit pas sa mission et est complètement disqualifié étant au service de l'usure.
Il faut des crises majeures pour que le "bon public", "bien pensant", commence a se poser des questions sur le système financier. Car c'est l'ignorance qui règne au service de l'usure. On n'a pas encore compris cette question décisive.
Sur Oléocène, j'en ai parlé il y a environ 6 ans, en 2005 ou 2006 et un peu après, et d'autres aussi anciennement convaincus que moi. Toute l'actualité depuis nous a donné raison quant aux réformes du système financier à accomplir. Mais c'est la ploutocratie qui règne derrière un verbiage démocratique pour nous endormir... À quoi sert donc la Démocratie politique dont on nous sature au quotidien, sans sa correspondance, ou son équilibre, avec la Démocratie Économique ? Que veulent dire les "droits démocratiques" quand on a sempiternellement les poches vides ??
Les monnaies complémentaires sont en général constituées par un groupe de personnes (entre 40 et 200 est un équilibre à peu près viable. À l'échelle au dessus, l'organisation, forcément, se complexifie). Ces ~40 à ~200 personnes mettent en commun leur savoir-faire aussi petit et limités soit-il (c'est encore plus vrai et vital dans les zones spécialement pauvres et déshéritées des pays et régions émergents), les participants à la banque de locale de chiffres peuvent élaborer un catalogue de produits et de services proposés, demandés et acceptés au sein de ce groupe de personnes et échanger ces produits et services avec une monnaie créée par eux-mêmes, donc une banque de chiffres. Chacun reçoit, sans intérêt à devoir payer plus tard, un capital de chiffres (ou de telle quantité d'unités monétaires ayant un nom choisi par la communauté) et va commencer à échanger et à travailler avec cette monnaie là. Il faut bien souligner que les monnaies locales ont pour but conscient (ou inconscient parfois) de retenir dans la région le maximum de richesses et de possibilités de créations économiques, partant, d'améliorations sociales sur le moyen terme et le long terme si l'extension à lieu.
Voici, ci-dessous, le site de mon ami japonais Yatsuyuki Hirota. Miguel Yatsuyuki Hirota, car aux dernières nouvelles, il a quitté le Japon et s'est installé en Espagne (région de Valencia) après la catastrophe de Fukushima. Il est sûrement celui qui a élaboré la plus grande et complète banque de données du monde au sujet des monnaies locales alternatives dans tous les pays. Voir:
http://www.olccjp.net/fr/index.html
Et pour terminer, voici un lien de cette émission canadienne de TV (numérisée) de 15 minutes de 1962, il y a 50 ans! Pas une ride depuis!Au contraire. C'est Louis EVEN (1885-1974) franco-canadien, installé au Canada à l'âge de 17 ans, fondateur du mouvement créditiste, dit Crédit Social ou Démocratie Économique c'est pareil, basé sur les découvertes expérimentales de l'ingénieur d'origine écossaise le Major Clifford Hugh DOUGLAS (1879-1952). Il y a eu énormément de développements et de changements en économie depuis la lointaine époque de Douglas, mais des éléments décisifs dans la structure économique et financière demeurent toujours aujourd'hui qu'il faut réformer. Clifford Hugh Douglas est l'exact contemporain et compatriote de John Meynard Keynes (1883-1946) dont on continu à se référer aujourd'hui, alors que Keynes est à la lampe à pétrole ce que Douglas est à l'électricité. Le Crédit Social est le pire ennemi des grands milieux bancaires et financier lesquels ont usé de tous les stratagèmes possible pour barrer la route au projet du Crédit Social. Si c'était une chimère de plus, il y a longtemps qu'on en parlerait plus.
Voir:
http.//
www.youtube.com/watch?v=VJCIEsjhK_A (15 minutes de gagnées)
Flora,
j'ai écouté aussi Bernard Lietaer. Effectivement, il vient du système financier dans son essence. Sa conversion ne devrait en être que plus féconde, car il a été un homme du "sérail". C'est un entretien vraiment intéressant à plus d'un titre (comme son livre: Au cœur de la Monnaie, éd. Yves Michel). Il a formulé le concept de: monnaie de motivation, à retenir, comme beaucoup d'autres choses.
Dubyda,
rien à dire en plus.
C'est bien ça les monnaies locales (complémentaires et/ou alternatives). Elles ne sont pas la panacée, ni ne peuvent remplacer une monnaie incluant le commerce intrnational, mais elles constituent un progrès sur plusieurs plans de l'existence.
Au passage, comment ne pas constater l'échec patent de l'euro monnaie unique! Alors qu'il devrait être une monnaie - commune -. Durant les années 90, le débat a tout de suite tourné court sur la question essentielle de savoir si l'euro serait une monnaie unique ou une monnaie commune. Différence décisive! Échec non moins décisif! Car 11 ans après la réponse est là. Nos cadres "éclairés" se sont disqualifiés. Pourquoi ne pas avoir écouter le bon sens?
Je rajoute simplement que l'essence de la plupart des monnaies locales, il faudrait que Gille38 comprenne bien ça, c'est le fait que ceux qui élaborent une monnaie locale peuvent participer à cette monnaie-là sans avoir ni patrimoine, ni capital. C'est ça l'essence d'une monnaie complémentaire ou alternative. La barrièe infranchissable du capitalisme pratiqué actuellement n'existe plus en rapport avec la motivation de travailler pour avoir un revenu légitime. Actuellement les monnaies locales sont en pleine extension un peu partout; ce n'est pas pour rien! C'est que le système financier actuel n'accomplit pas sa mission et est complètement disqualifié étant au service de l'usure.
Il faut des crises majeures pour que le "bon public", "bien pensant", commence a se poser des questions sur le système financier. Car c'est l'ignorance qui règne au service de l'usure. On n'a pas encore compris cette question décisive.
Sur Oléocène, j'en ai parlé il y a environ 6 ans, en 2005 ou 2006 et un peu après, et d'autres aussi anciennement convaincus que moi. Toute l'actualité depuis nous a donné raison quant aux réformes du système financier à accomplir. Mais c'est la ploutocratie qui règne derrière un verbiage démocratique pour nous endormir... À quoi sert donc la Démocratie politique dont on nous sature au quotidien, sans sa correspondance, ou son équilibre, avec la Démocratie Économique ? Que veulent dire les "droits démocratiques" quand on a sempiternellement les poches vides ??
Les monnaies complémentaires sont en général constituées par un groupe de personnes (entre 40 et 200 est un équilibre à peu près viable. À l'échelle au dessus, l'organisation, forcément, se complexifie). Ces ~40 à ~200 personnes mettent en commun leur savoir-faire aussi petit et limités soit-il (c'est encore plus vrai et vital dans les zones spécialement pauvres et déshéritées des pays et régions émergents), les participants à la banque de locale de chiffres peuvent élaborer un catalogue de produits et de services proposés, demandés et acceptés au sein de ce groupe de personnes et échanger ces produits et services avec une monnaie créée par eux-mêmes, donc une banque de chiffres. Chacun reçoit, sans intérêt à devoir payer plus tard, un capital de chiffres (ou de telle quantité d'unités monétaires ayant un nom choisi par la communauté) et va commencer à échanger et à travailler avec cette monnaie là. Il faut bien souligner que les monnaies locales ont pour but conscient (ou inconscient parfois) de retenir dans la région le maximum de richesses et de possibilités de créations économiques, partant, d'améliorations sociales sur le moyen terme et le long terme si l'extension à lieu.
Voici, ci-dessous, le site de mon ami japonais Yatsuyuki Hirota. Miguel Yatsuyuki Hirota, car aux dernières nouvelles, il a quitté le Japon et s'est installé en Espagne (région de Valencia) après la catastrophe de Fukushima. Il est sûrement celui qui a élaboré la plus grande et complète banque de données du monde au sujet des monnaies locales alternatives dans tous les pays. Voir:
http://www.olccjp.net/fr/index.html
Et pour terminer, voici un lien de cette émission canadienne de TV (numérisée) de 15 minutes de 1962, il y a 50 ans! Pas une ride depuis!Au contraire. C'est Louis EVEN (1885-1974) franco-canadien, installé au Canada à l'âge de 17 ans, fondateur du mouvement créditiste, dit Crédit Social ou Démocratie Économique c'est pareil, basé sur les découvertes expérimentales de l'ingénieur d'origine écossaise le Major Clifford Hugh DOUGLAS (1879-1952). Il y a eu énormément de développements et de changements en économie depuis la lointaine époque de Douglas, mais des éléments décisifs dans la structure économique et financière demeurent toujours aujourd'hui qu'il faut réformer. Clifford Hugh Douglas est l'exact contemporain et compatriote de John Meynard Keynes (1883-1946) dont on continu à se référer aujourd'hui, alors que Keynes est à la lampe à pétrole ce que Douglas est à l'électricité. Le Crédit Social est le pire ennemi des grands milieux bancaires et financier lesquels ont usé de tous les stratagèmes possible pour barrer la route au projet du Crédit Social. Si c'était une chimère de plus, il y a longtemps qu'on en parlerait plus.
Voir:
http.//www.youtube.com/watch?v=VJCIEsjhK_A (15 minutes de gagnées)