ITER, la fusion nucléaire

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Re: ITER, la fusion nucléaire

par energy_isere » 25 nov. 2023, 14:37

podcast france culture Fusion nucléaire : 1, 2, 3 Soleil 58 mn https://www.radiofrance.fr/francecultur ... il-9021803
Mercredi 23 août 2023

La fusion nucléaire est le procédé qui se produit au cœur des étoiles. Plusieurs méthodes existent pour tenter de le reproduire en laboratoire. Quels sont les enjeux de la recherche dans ce domaine ?
Avec
Alain Bécoulet Directeur de recherche au CEA, directeur de l'Institut de recherche sur la fusion par confinement magnétique
Sébastien Lepape Directeur de Laboratoire à l’Ecole polytechnique à Palaiseau
En décembre dernier, les physiciens américains ont fait une annonce majeure en matière de fusion nucléaire. Serions-nous en train de toucher du doigt une énergie propre pour demain ?
Des décennies, que l’on cherche à reproduire en laboratoire la fusion nucléaire – ce procédé qui se produit au cœur des étoiles, comme notre soleil. Maîtriser les conditions favorables à la libération de l’énergie de fusion nous permettrait — en théorie — de bénéficier d’une énergie quasi infinie, quasi propre. Une aubaine face à l’impératif de sortie des énergies fossiles. Mais représente-t-elle vraiment LA solution énergétique du futur ? Et que signifient les derniers résultats obtenus ?
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Re: ITER, la fusion nucléaire

par energy_isere » 14 juil. 2023, 11:52

Retrait d'équipements pour réparation à ITER. Gros démontages.
Meme genre de problèmes que sur des réacteurs nucléaire à fission, des mauvaises soudures de très grosses pièces et des cracks sous corrosion.
ITER component removed for repairs

11 July 2023

The first of nine sector modules installed to form the tokamak torus of the International Thermonuclear Experimental Reactor (ITER) fusion machine in Cadarache, southern France, has been removed for repairs.

Image
The module is removed from the assembly pit (Image: ITER)

ITER's plasma chamber, or vacuum vessel, houses the fusion reactions and acts as a first safety containment barrier. It will be formed from nine wedge-shaped steel sectors that measure over 14 metres in height and weigh 440 tonnes. The sector sub-assembly tools - each about 22 metres in height and weighing around 860 tonnes - are designed to support the weight of one vacuum vessel sector, two toroidal field coils and silver-coated thermal shields, which together weigh some 1200 tonnes.

The first full sector subassembly - consisting of the double-walled vacuum vessel sector, a tightly fitted thermal shield and two D-shaped vertical superconducting electromagnets called toroidal field coils - was transferred from the Assembly Hall into the tokamak pit in May last year.

The ITER Organisation said the discovery of dimensional non-conformities in the vacuum vessel sector's welding joint region, together with corrosion-induced cracks in thermal shield piping, has meant that the component has been removed from the assembly pit and returned to the Assembly Hall for disassembly.

"Although not foreseen in the original specifications of the assembly tools, the reverse lift operation was performed with the same hardware successfully," ITER said.

It noted the reverse lift - an operation that took almost four days, excluding advanced preparation activities - did not simply consist of reversing what had been done more than one year before. Procedures had to be adapted and additional guiding systems had to be manufactured and installed.
................................
https://www.world-nuclear-news.org/Arti ... or-repairs

Re: ITER, la fusion nucléaire

par Silenius » 01 juin 2023, 21:04

C'est pas vraiment des "faux soudeurs", il y a des qualification tres specifiques par matiere/epaisseur/type de soudure valables 2 ans et annulables apres 6 mois sans pratique dans la categorie.

Re: ITER, la fusion nucléaire

par energy_isere » 30 mai 2023, 22:56

Plusieurs "faux" soudeurs repérés sur le chantier du réacteur expérimental Iter

AFP le 30 mai 2023

L'autorité de sûreté nucléaire (ASN) a été alertée sur la présence de plusieurs soudeurs faussement qualifiés sur le chantier du réacteur expérimental international Iter, à Cadarache, dans le sud de la France, a-t-on appris mardi auprès du gendarme du nucléaire en France.

Selon une lettre datée du 4 mai et publiée sur son site internet, l'ASN a été informée dès "courant mars de la détection de falsification de qualifications de soudeurs" au sein de ce site de recherche.

C'est la direction d'Iter elle-même qui a porté à la connaissance de l'ASN "la découverte de falsifications dans les certificats de qualification concernant des soudeurs intervenant sur le chantier de construction", a indiqué à l'AFP l'ASN, confirmant des informations du Canard enchaîné à paraître mercredi.

Dans sa lettre du 4 mai, l'ASN demande à Iter Organization de "préciser l'étendue des falsifications mises en lumière et leur éventuel impact sur des activités portant sur des équipements importants pour la sûreté".

Selon les premiers éléments de cette analyse, sur Iter, "13 soudeurs disposaient de certificats falsifiés attestant de certaines qualifications spécifiques requises pour ces chantiers", a indiqué l'ASN. Néanmoins, "sous réserve des informations complémentaires attendues, il n'a pas été identifié d'impact direct tel qu'un défaut de compétence des intervenants ou une activité réalisée non conforme", précise l'ASN à l'AFP.

Seul précédent connu : la découverte en 2021 à l'usine de retraitement Orano de la Hague (Manche), de "trois soudeurs non qualifiés", a rappelé l'ASN. Mais ils ont été "qualifiés ensuite par Orano à l'école de soudage de Cherbourg et ont réussi leurs épreuves, donc ils avaient les compétences, mais pas les documents en attestant", a précisé l'autorité de sûreté.

Avec cette affaire, l'ASN insiste sur "l'importance, pour les exploitants, de réaliser de manière rigoureuse leurs activités de surveillance des intervenants et de contrôle technique des chantiers réalisés".

De son côté, "Iter a pris des mesures immédiates non seulement pour écarter ce prestataire en particulier, mais également pour disqualifier toutes les soudures effectuées par ces personnes et pour procéder à une évaluation complète de toutes les certifications de soudage, à l'échelle du site", a expliqué à l'AFP Laban Coblentz, responsable de la communication du site.

Selon l'ASN, "le risque d'irrégularité peut être aggravé par le contexte actuel de très fortes tensions sur les métiers du soudage, qui amènent les entreprises prestataires et leurs salariés à faire face à une très forte demande, et les donneurs d'ordre à aller chercher des professionnels au-delà de leurs partenaires habituels".

Ces pénuries de main-d'oeuvre tombent mal au moment où le pays s'apprête à relancer le nucléaire et où EDF mène un vaste programme de vérification et de réparation de soudures à risques de fissures sur des tuyauteries d'urgence.

Projet colossal qui vise à révolutionner la production d'énergie, avec moins de déchets radioactifs et sans risque d'accident nucléaire, le réacteur de fusion nucléaire Iter fait face à des aléas de construction qui pourraient occasionner un retard de plusieurs années.
https://www.connaissancedesenergies.org ... r-230530-0

Re: ITER, la fusion nucléaire

par energy_isere » 10 janv. 2023, 17:53

suite de ce post du 4 novembre 2022 viewtopic.php?p=2357105#p2357105
L’« UHL Felicity » livre discrètement à Fos l’aimant russe du projet nucléaire Iter

Publié le 09/01/2023 lemarin

Le transporteur de colis lourds sous pavillon bis portugais UHL Felicity est arrivé en darse 3 de Fos-sur-Mer le 9 janvier avec à bord un colis de 280 tonnes, l’aimant qui correspond à la contribution russe au projet nucléaire expérimental Iter.

La pièce principale, qui pèse elle-même 200 tonnes pour 9 mètres de diamètre, avait été chargée le 1er novembre à Saint-Pétersbourg sur une barge. Le voyage, qui était annoncé via Amsterdam, s’est déroulé dans les faits par le port polonais de Gdansk, où l’UHL Felicity a chargé le 30 décembre pour Fos. Le navire a déjà quitté discrètement Fos pour Tarante dans la journée du 9 janvier.

Conçu par Rosatom, l’aimant, ou bobine de champ poloïdal dans le jargon, est l'un des morceaux du Tokamak, le cœur du gigantesque projet de fusion nucléaire international Iter en construction à Cadarache. Malgré la guerre en Ukraine, la contribution russe à Iter n’a jamais été remise en cause.

Image
épart de la barge le 1er novembre de Saint-Pétersbourg avec l’aimant russe à bord, qui sera chargé à Gdansk sur l’ « UHL Felicity ». (photo : capture d’écran Rosatom)
https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... iter-46005

Re: ITER, la fusion nucléaire

par Rod » 18 déc. 2022, 09:31

Je dirais plutôt d'après après après demain.....

Re: ITER, la fusion nucléaire

par energy_isere » 17 déc. 2022, 23:11

vidéo ARTE 52 mn : https://www.arte.tv/fr/videos/079395-00 ... de-demain/

Maîtriser l'énergie des étoiles, la révolution de demain

La technique de la fusion nucléaire revient régulièrement sur le devant de la scène. Face au défi de la transition énergétique, elle pourrait représenter une puissante alternative,aussi puissante que l'énergie du soleil dont elle entend s'inspirer. Sans déchets radioactifs, sans extractions polluantes, durable, elle est encore à ce stade un chantier pour la science et un gouffre financier. Explications.

La production d'énergie repose essentiellement sur les carburants fossiles, non seulement limités, mais dont les dommages pour l'environnement sont désormais connus. Les énergies renouvelables (éolienne, solaire et hydroélectrique) ont aussi leurs limites : elles sont inconstantes. Mais une solution à long terme pourrait exister : la fusion nucléaire, un processus où deux noyaux atomiques légers s'assemblent pour former un noyau lourd, à 150 millions de degrés. Une réaction à l'œuvre de manière naturelle dans le Soleil et la plupart des étoiles. Contrairement à la fission nucléaire, la réaction de fusion ne produit pas de déchets radioactifs à longue durée de vie. Propre, bon marché, abondante et durable, elle constituerait l'énergie idéale. Mais sa maîtrise demeure un défi pour la science.

Révolution en marche

Ce documentaire nous emmène au cœur des recherches actuelles en fusion nucléaire, en Allemagne – pour découvrir le Wendelstein 7-X, un réacteur expérimental – et dans le sud de la France, au sein d'Iter, le gigantesque réacteur thermonucléaire expérimental international. Trente-cinq pays travaillent à la construction du plus grand tokamak jamais conçu, une machine reproduisant la réaction qui fait briller les étoiles. Mais ce projet, le plus ambitieux au monde dans le domaine de l'énergie, se révèle aussi être un gouffre financier et un bourbier bureaucratique. "Une cathédrale" que l'un de ses artisans chercheurs envisage de ne pas voir achevée de son vivant. Aussi des inventeurs indépendants passionnés cherchent-ils, dans un garage ou dans une entreprise de pointe, comment libérer l’énergie de fusion nucléaire à des coûts abordables.

Réalisation : Mila Aung-Thwin
Pays : Canada Année : 2017

Re: ITER, la fusion nucléaire

par energy_isere » 24 nov. 2022, 23:20

Fusion nucléaire : le programme Iter miné par des problèmes de soudure, des années de retard en vue

rBOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•24/11/2022

L'impact des défauts constatés sur des pièces-maitresses du réacteur ne sera "pas négligeable", prévient le nouveau directeur général du projet.


Couac majeur pour Iter. La direction du programme international de fusion nucléaire vient de confirmer des problèmes de soudure sur des "composants clés", mis au jour lors de l'assemblement du réacteur "tokamak", qui a commencé il y a plus de deux ans sur le site de Cadarache (Bouches-du-Rhône).

Selon un communiqué publié le 21 novembre 2022 , des fuites ont été détectées en novembre 2021, lors de tests à l'hélium réalisés sur un élément du bouclier thermique livré un an et demi plus tôt. Les experts d'Iter ont identifié les causes des avaries, dues à un problème de conception des soudures.

La pièce défectueuse constitue le premier élément de la chambre à vide circulaire amenée à contenir le plasma à 150 millions de degrés issu de la fusion nucléaire. Des réactions chimiques dues à la présence de résidus de chlorine ont causé des fissures, dont les plus importantes dépassent les 2mm, sur les tuyaux de refroidissement du bouclier thermique. Les soudures ont également causé une déformation de structure plus importante que prévue, empêchant l'assemblage des autres éléments de la chambre à vide, indique Les Echos .

Un monstre de 18 mètres à extraire, démonter et réparer
Le problème constaté est-il donc limité, ou systémique? "Le risque est trop grand, et les conséquences d'un bouclier thermique défectueux pendant les opérations seraient terribles. Nous devons considérer que le problème est étendu", déclare le directeur d'Iter, Pietro Barabaschi.

Selon Les Echos, les opérations de réparation vont nécessiter d'extraire un élément de 18 mètres de haut pesant 1.350 tonnes, démonter la structure et procéder aux manoeuvres nécessaires. Selon la même source, les experts du projet évoquent un retard d'au moins deux ans, en plus d'un délai additionnel de 35 mois accordé par le Conseil Iter réuni la semaine passée, en raison des effets de la période Covid et de la guerre en Ukraine.

"S'il y a une bonne chose à propos de cette situation, c'est que cela se passe à un moment où nous pouvons la réparer" , ajoute le directeur-général du programme, dans le communiqué publié par Iter. "Le savoir-faire que nous acquérons en travaillant avec les composants inédits d'Iter servira aux autres quand ils lanceront leurs propres projets de fusion. C'est dans la nature et la mission d'Iter, en tant qu'unique et ambitieuse infrastructure de recherche, d'affronter une gamme entière de défis et de revers pendant la construction".

Quelles perspectives?
L'assemblage du gigantesque réacteur à fusion a commencé à l'été 2020, sur le site d'Iter, à Saint-Paul-lès-Durance. Le programme vise à maîtriser la production d'énergie à partir de la fusion de l'hydrogène, comme au coeur du soleil. Ce projet international lancé par un traité de 2006, réunit 35 pays, soit toute l'Union européenne (avec le Royaume-Uni), la Suisse, la Russie, la Chine, l'Inde, le Japon, la Corée du Sud et les Etats-Unis. Alternative rêvée aux énergies fossiles comme le pétrole, le gaz ou le charbon, émettrices de CO2, la fusion de l'hydrogène pourrait également remplacer l'énergie nucléaire: si la fission de l'atome produit des déchets radioactifs pendant des dizaines de milliers d'années, la fusion de l'hydrogène ne génère pas de déchets de longue vie.

Dans les plans initiaux, Iter visait la production de son premier plasma fin 2025 début 2026, avant d'atteindre sa pleine puissance en 2035. Réacteur expérimental, Iter ne produira pas concrètement d'électricité. Et c'est 2060, au mieux, qu'il faudra attendre pour avoir le premier raccordement au réseau électrique d'un réacteur à fusion dérivé d'Iter.

Accusé d'être "un mirage scientifique sur papier glacé, sans aucune garantie de résultat" et "un gouffre financier", selon Greenpeace, le projet de "soleil artificiel" a déjà connu un triplement du budget initial, à près de 20 milliards d'euros.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 90aa9a187e

Re: ITER, la fusion nucléaire

par energy_isere » 22 nov. 2022, 20:26

Le projet de réacteur à fusion Iter doit réparer des composants clés du tokamak, au prix d’importants retards
Le projet de fusion nucléaire Iter, en construction à Cadarache (Bouches-du-Rhône), a identifié des problèmes de corrosion sous contrainte et de non-conformités dimensionnelles sur des composants clés de son tokamak, le cœur du réacteur. Le projet international doit revenir sur ses pas pour réparer ces défauts, et annonce des retards «non négligeables»

Nathan Mann 22 Novembre 2022 Usine Nouvelle
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... s.N2069197

Re: ITER, la fusion nucléaire

par energy_isere » 04 nov. 2022, 20:24

Malgré la guerre, la Russie envoie en France l’aimant géant pour le projet Iter
À Cadarache, près d'Aix-en-Provence, les scientifiques du programme de recherche sur la fusion nucléaire (le projet Iter – International thermonuclear experimental reactor,) peuvent être soulagés. La Russie a bien envoyé l'un des éléments-clés du chantier.

Article rédigé par Boris Hallier - franceinfo 4 nov 2022

C'est l'un des projets les plus ambitieux du moment et il ne pouvait pas fonctionner sans cette imposante pièce conçue en Russie. Il s'agit d'un aimant en forme d'anneau : neuf mètres de diamètre, 200 tonnes. Il a fallu huit ans de travail aux ingénieurs russes pour le concevoir et il vient donc de quitter Saint-Petersbourg à bord d'un navire, direction Marseille où il devrait arriver dans deux semaines. Dans le jargon des scientifiques, cela s'appelle une "bobine de champ poloïdal". Elle sera l'un des morceaux du fameux "Tokamak", autre nom barbare pour désigner cette machine qui est en cours de construction à Cadarache, dans les Bouches-du-Rhone. C'est comme si les chercheurs fabriquaient un soleil artificiel.

Le programme Iter a pour objectif d'étudier la fusion nucléaire, source d'énergie des étoiles comme le soleil. À ne pas confondre avec la la fission nucléaire, sur laquelle reposent nos centrales nucléaires actuelles. Cette bobine envoyée par les Russes fait partie d'un ensemble d'aimants surpuissants capables de maîtriser le plasma à l'intérieur du réacteur.

Soulagement pour les sauveteurs
Avec la guerre en Ukraine, de nombreux programmes internationaux ont été suspendus, voire annulés. C'est le cas dans le spatial avec ExoMars, un robot devait être envoyé sur la planète rouge en septembre derniermais ce projet russo-européen a été abandonné. Avec les sanctions imposés à Moscou, les scientifiques d'Iter ont craint une remise en cause du projet auquel la Russie participe. Mais "tout le monde aurait été perdant", assure le responsable russe chargé de fabriquer l'élément envoyé cette semaine.

Le projet Iter est déjà en retard notamment à cause de la pandémie et de la complexité de ce chantier pharaonique. L'objectif aujourd'hui est de lancer un premier test du réacteur en décembre 2025. Soit 40 ans après le lancement du projet par les présidents soviétique Mikhaïl Gorbatchev et américain Ronald Reagan.

Image
L'aimant de neuf mètres de diamètre quitte le port de Saint Petersbourg (Russie), le 1er novembre 2022 (AFP)
https://www.francetvinfo.fr/replay-radi ... 30208.html

Image
L'imposant aimant en forme d'anneau, qui a quitté la Russie mardi, est attendu sous une quinzaine de jours à Marseille.

https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 48008.html

Re: ITER, la fusion nucléaire

par energy_isere » 24 sept. 2022, 23:22

ITER, la plus grande expérience de fusion au monde, nomme un nouveau patron

par Brice Louvet 20 septembre 2022

Pietro Barabaschi dirigera le projet ITER, la plus grande expérience de fusion nucléaire au monde, dès le mois d’octobre prochain. Sa construction avait été retardée à cause de la pandémie. Elle doit cependant être achevée entre 2025 et 2030. Le projet atteindra ensuite sa pleine puissance d’ici 2040.

Le Dr Eisuke Tada occupait le poste de directeur général par intérim du projet ITER depuis le décès en mai dernier de Bernard Bigot, qui dirigeait l’organisation depuis 2015. Il sera bientôt remplacé par Pietro Barabaschi, actuellement directeur par intérim de Fusion for Energy, l’organisation responsable de la contribution européenne à ITER.


Âgé de 56 ans, Pietro Barabaschi a toujours œuvré dans le domaine de la fusion, principalement dans le développement et la construction d’infrastructures dédiées. Auparavant, le chercheur avait également travaillé sur la conception initiale d’ITER sur le site de Munich et sur le projet de fusion Joint European Torus (JET), le grand tomatal européen situé à Culham, au Royaume-Uni.

Dans un communiqué, le nouveau patron d’ITER s’est engagé à faire de son mieux pour améliorer l’intégration de l’organisation centrale projet avec les agences qui fournissent la contribution de chaque membre.

.......................
https://sciencepost.fr/iter-nomme-un-nouveau-patron/

Re: ITER, la fusion nucléaire

par energy_isere » 14 sept. 2022, 08:49

Korean Scientists Report Major Progress On Tokamak Fusion Effort
By Brian Westenhaus - Sep 13, 2022, 12:30 PM CDT

Korea Superconducting Tokamak Advanced Research, or KSTAR, scientists have succeeded in sustaining a plasma gas at 100 million kelvin for up to 20 seconds without experiencing significant instabilities. This result is thought to be a significant step forward in the development of a sustainable nuclear fusion reaction.

The KSTAR team’s research paper has been published in Nature.
.....................
https://oilprice.com/Latest-Energy-News ... ffort.html

Re: ITER, la fusion nucléaire

par Jeudi » 14 août 2022, 17:06

Jeuf a écrit :
14 août 2022, 16:35
Pourquoi dit-on que le tritium est rare ou introuvable, alors qu'il y en a plein à Fukushima qui encombre le site, au point qu'on va le jeter au milieu de l'océan? Même très dilué, mais doit y avoir des méthodes de séparation, on arrive bien à séparer le H².
C’est tres compliqué a isoler et stocker, et d’un point de vue pollution ce serait plutôt du gaspillage sachant que la demie vie est assez courte (12 ans) pour qu’une dilution océanique fasse tres bien le travail sans qu’on s’attende à un impact mesurable sur l’écosystème. D’un point de vue valorisation dans un réacteur de fusion… encore faut-il que cela devienne rentable un jour! Il est possible que oui, comme il est possible que le prix reste très significativement au-dessus du solaire ou de l’éolien dans tout avenir prévisible.

Re: ITER, la fusion nucléaire

par Jeuf » 14 août 2022, 16:35

Pourquoi dit-on que le tritium est rare ou introuvable, alors qu'il y en a plein à Fukushima qui encombre le site, au point qu'on va le jeter au milieu de l'océan? Même très dilué, mais doit y avoir des méthodes de séparation, on arrive bien à séparer le H².

Re: ITER, la fusion nucléaire

par WizardOfLinn » 14 août 2022, 16:03

Pour la petite histoire, les conditions plasmas du break-even ont déjà été atteintes il y a 25 ans, dans un tokamak japonais, avec Q = 1.25
Toutes les présentations parlent plutôt du gain atteint dans le JET (0.7) parce que l'expérience du JET a été effectuée sur un plasma D-T alors que celle du JT60 l'a été sur un plasma de deutérium.

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