Séquestration du CO2

Répondre


Cette question vous permet de vous prémunir contre les soumissions automatisées et intensives effectuées par des robots malveillants.
Émoticônes
:D :geek: :ugeek: :ghost: :wtf: :-D :) :-) :-( :-o :shock: :? 8-) :lol: :-x :-P :oops: :cry: :evil: :twisted: :roll: ;) ;-) :!: :?: :idea: :arrow: :-| :mrgreen: =D> #-o =P~ :^o [-X [-o< 8-[ [-( :-k ](*,) :-" O:) =; :-& :-({|= :-$ :-s \:D/ :-#
Plus d’émoticônes

Le BBCode est activé
La balise [img] est activée
La balise [flash] est activée
La balise [url] est activée
Les émoticônes sont activées

Relecture du sujet
   

Agrandir Relecture du sujet : Séquestration du CO2

Re: Séquestration du CO2

par energy_isere » Hier, 23:21

Marché européen du captage et stockage du CO2 : des accords de transport et une grande étape

AFP le 18 avr. 2024

Norvège, Suède, Danemark, Pays-Bas et Suède ont conclu jeudi des protocoles pour le transport transfrontalier du CO2, nouvelle étape dans la mise en place d'un marché européen du captage et stockage du carbone (CCS).

Séquestration dans des réservoirs géologiques
Solution visant à enrayer le réchauffement climatique, la technologie du CCS consiste à capter les émissions de dioxyde de carbone à la sortie des cheminées d'usine et à séquestrer, après liquéfaction, ce carbone dans des réservoirs géologiques.

Une coopération est progressivement en train de se mettre en place en Europe pour faciliter cette technologie soutenue notamment par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) et l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

Jeudi, le Danemark, les Pays-Bas, la Belgique et la Suède ont conclu chacun des protocoles d'accord pour le transport transfrontalier du CO2 avec la Norvège, considérée comme un potentiel cimetière de carbone grâce à ses anciens gisements d'hydrocarbures en mer. Le Danemark et la Suède ont fait de même entre eux.

Northern Lights en Norvège

"Cela supprime certains des obstacles sur le chemin d'un marché efficace du captage et stockage du carbone dans la région de la mer du Nord au sens large", a souligné le ministère norvégien de l'Energie dans un communiqué.

Plusieurs de ces pays étaient déjà liés par des accords bilatéraux dans le domaine du CCS.

En Norvège, le projet "Northern Lights" porté par les géants pétroliers Equinor, Shell et TotalEnergies, devrait réceptionner à compter de 2025 du CO2 en provenance d'installations industrielles ou énergétiques pour le stocker indéfiniment sous les fonds de la mer du Nord.

Ces échanges de nature commerciale aident les entreprises qui émettent beaucoup de CO2 à remplir leurs obligations climatiques mais le coût de mise en place du CCS reste encore dissuasif par rapport à l'achat, par exemple, de quotas d'émission.

Fin 2023, 40 entreprises commerciales dans le monde pratiquaient le CCS, captant un total de 45 millions de tonnes (Mt) de CO2, selon l'AIE. Soit environ 0,1% des émissions annuelles mondiales.

Pour atteindre l'objectif de zéro émission nette d'ici 2050, le CCS devrait empêcher 1,3 milliard de tonnes d'émissions de CO2 par an d'ici 2030, soit 30 fois plus qu'actuellement, estime l'agence.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ape-240418

Re: Séquestration du CO2

par energy_isere » 08 mars 2024, 23:09

Norway Offers Two Blocks in North Sea for CO2 Storage

by Paul Anderson|Rigzone Staff | Friday, March 08, 2024

The Ministry of Energy in Norway has designated two areas in the North Sea for applications for carbon dioxide (CO2) storage projects.

“I am very pleased that several companies want storage areas for commercial storage of CO2 on the Norwegian continental shelf. We have developed a system that provides good access to promising areas. Today's announcement for applications is another step on the road towards making Norway a central arena for CO2 storage as an important climate measure for Europe”, said Minister of Energy Terje Aasland.

Awards of such areas are a prerequisite for large-scale carbon capture and storage, according to the ministry. The two areas announced by the ministry are a response to inquiries made by companies seeking one or more specific areas for CO2 injection and storage, it said.

“Succeeding with large-scale CO2 storage is important for the world to reach its climate goals. Such solutions are important to the Norwegian government. That is why we are facilitating commercial CO2 storage on our continental shelf. If we succeed, such activity will have the potential to reduce emissions in Europe, while creating new and valuable jobs in Norway”, said Aasland.

The ministry said that applications for storage permits can be filed by the deadline day on April 24, 2024. The permitting process is initiated with the application, once it is confirmed that the applicant has “a sufficiently good basis for applying”.

The ministry said that the Norwegian government is facilitating the socio-economically profitable storage of CO2 on the Norwegian continental shelf.

“Companies that have the necessary expertise and that have specific, industrial plans that entail a need for storage on a commercial basis can apply to the Ministry of Petroleum and Energy for a license adapted to the needs of the business”, the ministry said.

Furthermore, the government will conduct a predictable, efficient, and flexible process to award industrial players access to relevant storage options, it said.
https://www.rigzone.com/news/norway_off ... 1-article/

Re: Séquestration du CO2

par energy_isere » 05 mars 2024, 21:46

Des bateaux vont transporter du CO2 français pour le stocker dans le sous-sol danois

AFP Libération 4 mars 2024

La France et le Danemark viennent de signer un accord bilatéral pour permettre à terme le transport et le stockage de CO2 issu de l’industrie française dans le sous-sol danois, a révélé le gouvernement français. «Roland Lescure a signé avec son homologue danois un accord bilatéral sur le transport transfrontalier de carbone à des fins de stockage géologique permanent entre la France et le Danemark», a indiqué lundi 4 mars à la presse le cabinet du ministre français de l’Industrie et de l’Energie, Roland Lescure.

L’annonce a été faite à Bruxelles en marge d’un conseil de l’énergie : la France, qui «n’a pas aujourd’hui de projet à très court terme de stockage de CO2 sur son territoire», selon le cabinet du ministre, va nouer un partenariat avec le Danemark. Comme elle l’a déjà fait avec la Norvège, elle vient de signer avec ce pays une «lettre d’intention», soit un outil «politique» qui indique une «volonté de travailler en commun» et de construire des partenariats entre les industriels des deux pays, tout en créant une instance permettant de faire de la «réservation de capacités» de stockage de CO2, a précisé la même source.

Capturé à la sortie des usines

Les technologies de captage et de stockage de CO2 visent à réduire la pollution générée par les industries pour lesquelles il n’existe aujourd’hui aucune alternative bas carbone, comme la production du ciment ou celle d’engrais. Capturé à la sortie des usines, le gaz à effet de serre est ensuite liquéfié et envoyé dans des stockages géologiques pour être séquestré à plusieurs kilomètres sous terre, dans d’anciens gisements pétroliers ou gaziers.

Le partenariat noué avec Copenhague va plus loin que celui conclu avec la Norvège : l’accord bilatéral signé par Paris permet en théorie, «dès cette année, éventuellement, d’exporter du CO2 de France vers le Danemark», en le transportant par bateau, au titre de la convention de Londres. Un texte qui encadre le transport de différents déchets, notamment les gaz industriels, par voie maritime.

«Plusieurs mégatonnes par an»

A terme, le gouvernement souhaite aller plus loin et «construire un réseau de partenariats européens» avec des Etats «qui disposent d’ores et déjà de ressources géologiques pour stocker du CO2 dans leurs sous-sols profonds», selon le ministère. D’autres accords semblables pourraient ainsi être scellés avec les Pays-Bas ou l’Italie.

Dans les prochains mois, la France présentera une «stratégie nationale de capture et de stockage de carbone». Celle-ci sera une manière de contribuer à l’engagement des Vingt-Sept de réduire collectivement de 55 % leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 par rapport à 1990, pour atteindre la neutralité carbone en 2050.

Si, à très court terme, des navires transporteront le CO2 liquéfié, à long terme, lorsque les quantités atteindront, selon Bercy, «plusieurs mégatonnes par an entre la France et la mer du Nord, il sera plus économique de le faire par carboduc» (pipeline).
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/mon ... 48eb&ei=25

Re: Séquestration du CO2

par energy_isere » 28 févr. 2024, 23:52

CO2 : pourquoi l'Allemagne change d'avis et autorise le stockage en mer
Le gouvernement va permettre aux industries très polluantes de stocker du dioxyde de carbone au large des côtes allemandes. Sans ce levier, Berlin estime qu'il lui sera impossible d'atteindre ses objectifs climatiques.
27 févr. 2024

(abonnés)
https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... limatiques.

Re: Séquestration du CO2

par energy_isere » 24 févr. 2024, 00:15

Equinor Gets Planning OK for UK Hydrogen, Carbon Capture Project

by Rocky Teodoro|Rigzone Staff|Friday, February 23, 2024

Equinor ASA’s planned hydrogen and carbon capture project has received planning permission from the East Riding of Yorkshire Council.

One of the key decarbonization projects in the United Kingdom (UK), H2H Saltend is a 600-megawatt (MW) low carbon hydrogen production plant with carbon capture. The project is “one of the first of its kind and scale to be granted planning permission in the UK”, Equinor said in a recent news release. H2H Saltend is expected to be operational around the end of the decade and will be located at the energy intensive Saltend Chemicals Park, to the east of Hull. The planning application was submitted to the East Riding of Yorkshire Council in July 2023.

Equinor is looking at applying for the UK government’s upcoming Cluster Sequencing Track-1 Expansion process for H2H Saltend. The government program is expected to launch this year and will select decarbonization projects in both the Humber and Teesside that can connect to the East Coast Cluster’s carbon capture transport and storage infrastructure by around 2030.

H2H Saltend is targeting to reduce the Saltend Chemical Park’s emissions by up to one-third by providing low carbon hydrogen to be used in chemical processes by both Saltend-based and other nearby companies, as well as directly replacing natural gas in several industrial facilities, reducing the carbon intensity of their products, according to the release.
..............................
https://www.rigzone.com/news/equinor_ge ... 4-article/

Re: Séquestration du CO2

par mobar » 10 févr. 2024, 11:25

Pour séquestrer du carbone sans risque, carboniser des déchets de bois, de biomasse, de matières organiques, des matières ... et les utiliser comme amendement carbonés dans les sols dégradés sous forme de biochar complémenté ou pas par des bactéries, espèces fongiques, mycéliums divers et variés comme ont fait les indiens d’Amazonie pendant des siècles il y a plusieurs millénaires en créant la terra preta et autres terras mulatas

https://fr.wikipedia.org/wiki/Terra_preta#Terra_mulata

Re: Séquestration du CO2

par mobar » 10 févr. 2024, 11:18

https://www.les-crises.fr/greenwashing- ... ologiques/
La capture du carbone et le lac Nyos

Une escroquerie encore plus dangereuse que les biocarburants à base d’algues (invraisemblable mais pas mortelle) est l’idée du captage et du stockage du carbone (CSC). Rappelez-moi : Pourquoi essayer de stocker des milliards de tonnes d’un gaz toxique ? Le 21 août 1986, des dépôts souterrains de dioxyde de carbone ont fait surface dans le lac Nyos, au Cameroun, tuant près de 2 000 personnes, des milliers de bovins et d’autres animaux, et transformant quatre villages locaux en cimetières. Certains scientifiques craignent qu’un stockage souterrain similaire de dioxyde de carbone dans d’autres régions ne déclenche des tremblements de terre. Et que se passerait-il si ces tremblements de terre libéraient à leur tour le gaz ? Honnêtement, comme je me souviens encore de la catastrophe de l’Exxon Valdez en 1989, où 42 millions de litres de pétrole se sont déversés dans les eaux au large de l’Alaska, détruisant des centaines de kilomètres de littoral et tuant un nombre inconnu de créatures marines et d’oiseaux, je préférerais qu’ExxonMobil ne stocke pas de dioxyde de carbone près de chez moi.

Pire encore, la majeure partie du CO2 récolté jusqu’à présent par les compagnies pétrolières a été injectée dans les sites de forage pour aider à produire – oui, vous l’avez deviné ! – plus de pétrole. Pire encore, des études ont montré que la technologie de capture du carbone émet elle-même beaucoup de dioxyde de carbone, qu’elle ne peut capturer qu’une fraction du CO2 émis par les combustibles fossiles et que l’arrêt pur et simple de la production de charbon, de gaz fossile et de pétrole au profit de l’éolien, du solaire, de l’hydraulique et des batteries est bien plus sûr, moins coûteux et meilleur pour l’environnement.

Le piégeage du carbone est cependant l’un des outils d’écoblanchiment préférés des grandes compagnies pétrolières, puisque les dirigeants de ces dernières peuvent prétendre qu’une percée technologique quelque part à l’horizon justifie de continuer à rejeter des quantités record de CO2 à l’heure actuelle. Le sénateur Joe Manchin (Démocrate-Virginie ouest) a gaspillé des milliards de dollars du contribuable en incluant des dispositions relatives à la recherche et au développement du CSC dans la loi de Joe Biden sur la réduction de l’inflation, par ailleurs admirable. Ce faisant, il est parvenu à insérer une technique clé de blanchiment écologique dans la législation climatique la plus progressiste jamais adoptée par un État industrialisé producteur d’hydrocarbures.

Quant au sultan Al-Jaber, qui dirige la COP28, il a laissé tomber son masque en novembre lors d’un échange tendu avec l’ancienne présidente irlandaise Mary Robinson, qui l’avait invité à une discussion en ligne sur la manière dont la vie des femmes pourrait être améliorée si l’on s’attaquait efficacement à la crise climatique. Lorsqu’elle l’a invité à présider la COP28, il a explosé : « Je ne participerai en aucun cas à une discussion alarmiste. Il n’y a pas de données scientifiques, ni de scénario, qui disent que l’élimination progressive des combustibles fossiles permettra d’atteindre l’objectif de 1,5 °C. » Il s’oppose à l’objectif préconisé par les scientifiques et de nombreux diplomates d’éliminer rapidement les hydrocarbures. Il se dit partisan d’une réduction progressive de leur utilisation, et non d’une élimination présumée. Il a ajouté : « Aidez-moi, s’il vous plaît, montrez-moi la feuille de route pour une élimination progressive des combustibles fossiles qui permettra un développement socio-économique durable, à moins que vous ne vouliez ramener le monde dans les cavernes. » Al-Jaber a pris des gants, car il sait certainement que l’Agence internationale de l’énergie a publié une telle feuille de route, qui exige effectivement une réduction rapide de l’utilisation des combustibles fossiles. Et dans le cas contraire, il est tout à fait concevable que, quelque part, la capitale des Émirats arabes unis, Dubaï, devienne trop chaude pour être habitable.

Compte tenu de l’effondrement du coût des énergies vertes, il est clair que l’abandon rapide et complet des combustibles fossiles améliorera la qualité de vie des populations du monde entier tout en rendant l’énergie moins chère. En fin de compte, la COP28 n’a pu que lancer un appel anodin à la « transition vers la sortie » des combustibles fossiles. Malgré l’écoblanchiment de al-Jaber lors du sommet sur le climat, il n’existe pas d’alternative réaliste à l’abandon progressif des combustibles fossiles, et ce dans un délai accéléré, si l’on ne veut pas que le climat de notre planète se transforme en un monstre de Frankenstein..

Re: Séquestration du CO2

par energy_isere » 08 févr. 2024, 22:45

Carburants de synthèse: Safran mise sur une start-up spécialisée dans le captage de CO2

AFP le 08 févr. 2024

Safran a annoncé mercredi entrer au capital de la start-up californienne Avnos, qui développe une technologie de captage de CO2 dans l'air, un moyen pour le groupe français de pousser au développement de filières de carburants synthétiques, essentiels à la décarbonation du transport aérien.

Afin d'atteindre la neutralité carbone en 2050, le secteur aérien doit s'appuyer largement sur les carburants durables (SAF). Ceux produits à partir de la biomasse, comme les huiles de friture, seront loin de suffire aux besoins, il est donc indispensable de développer des carburants de synthèse (efuels), produits en combinant de l'hydrogène et du CO2.

Equipementier et motoriste aéronautique, "Safran n'a pas vocation à être producteur de carburant, mais on met de grands espoirs derrière les efuels et on fait tout pour mieux connaître les filières et faciliter leur développement", explique à l'AFP Nicolas Jeuland, expert carburants durables chez Safran.

Via son fonds de capital-risque à destination d'entreprises innovantes, Safran Corporate Ventures, le groupe a donc participé à une levée de fonds de 36 millions de dollars d'Avnos, au côté notamment de NextEra Energy, Shell, ConocoPhillips ou le fonds de la compagnie aérienne Jet Blue.

Le CO2 nécessaire à la production d'efuels peut être capté directement dans les fumées d'usines ou dans l'air ambiant où sa concentration est faible (environ 0,04%).

Sa captation dans l'air ambiant requiert de grosses quantités d'énergie et d'eau pour l'extraire à l'aide d'adsorbants, sorte d'éponge sur laquelle le CO2 vient se fixer, détaille Nicolas Jeuland.

Avnos développe un procédé qui, au lieu d'utiliser de l'eau, en produit par absorption de l'humidité de l'air -jusqu'à 5 tonnes d'eau par tonne de CO2 capté selon Avnos- tout en réduisant la consommation énergétique et donc le coût de captation par deux.

Ce procédé permet de "lever deux verrous, que sont la disponibilité du CO2 et celle de l'eau pour produire de l'hydrogène" par électrolyse, estime-t-il.

Avnos doit mettre en place une unité pilote de captage de CO2 de 30 tonnes cette année.

Créé en 2015, Safran Corporate Ventures est doté de 130 millions d'euros et a investi dans 23 start-up, notamment sur les technologies liées à la décarbonation, selon Florent Illat, son directeur général. Le fonds a notamment investi en 2022 dans la start-up allemande Ineratec, qui produit des efuels.

Pour le groupe, il s'agit de "monter en compétence au côté d'acteurs avec qui on crée une proximité" et "de jouer notre rôle dans la décarbonation de la filière", plaide-t-il.
https://www.connaissancedesenergies.org ... co2-240208

Re: Séquestration du CO2

par energy_isere » 03 févr. 2024, 19:48

Technip Energies Bags FEED Contract for Viking CCS in UK

by Rocky Teodoro|Rigzone Staff|Friday, February 02, 2024

Technip Energies NV has secured a front-end engineering design (FEED) contract for the Viking Carbon Capture and Storage (CCS) project in the United Kingdom (UK) led by Harbour Energy and BP plc.

Technip Energies, supported by its subsidiary Genesis, will provide FEED services for the carbon dioxide transportation system, including the CO2 handling station, onshore and offshore pipeline, and a NPAI (Not Permanently Attended Installation) platform, the company said in a news release Thursday.

The Viking CCS initiative is a project focused on the transportation and storage of captured carbon dioxide in the depleted Viking gas fields. The project aims to reduce UK emissions by 10 million metric tons annually by 2030, increasing to 15 million metric tons per year by 2035. Located in the Humber, the most industrialized area of the UK with its biggest source of carbon dioxide emissions, the project is expected to play a pivotal role in creating a globally leading CCS sector in the UK, contributing to the government’s target of net zero emissions by 2050, according to the release.

“We are proud to be supporting the UK’s transition to a more sustainable future. Our involvement in the Viking CCS project will help reduce the UK’s carbon emissions and emphasizes our commitment to sustainable energy solutions”, Technip Energies SVP Charles Cessot said. “We are excited to collaborate with Harbour Energy and contribute our expertise in FEED services to this initiative”.

“We’re delighted to be working with Technip Energies to help deliver another important milestone for the Viking CCS project”, Harbour Energy’s Viking CCS Project Director Graeme Davies said. The Humber region has long been a global leader in the energy sector, and Viking CCS will help to protect around 20,000 jobs in local industries, while also creating up to 10,000 jobs during construction across all Cluster projects”.

“After three years in development, the Viking CCS project is now entering the FEED phase”, Jim Todd, BP JV Manager for Viking CCS, said. “This is a significant step in the journey of any project, and we are excited to welcome Technip Energies as the FEED contractor, paving the way for large-scale CCS in the South Humber and North Lincolnshire region”.

Carbon Capture Pilot Units

In November, Technip Energies and its wholly-owned Norwegian affiliate KANFA completed the engineering, procurement, and fabrication of two carbon capture pilot units. One unit was for Heidelberg Materials / Shell Catalysts & Technologies, and the second one was for Teck Resources Limited / Shell Catalysts & Technologies.

The two carbon capture pilot units are part of the Canopy by T.EN suite of modular post-combustion carbon capture solutions powered by Shell's CANSOLV CO2 Capture System, according to an earlier news release.

The Canopy pilot units will allow capture of up to 1.5 kilotons of carbon dioxide per annum each from the cement plant of Heidelberg Materials in Edmonton, Canada, and Teck’s Trail Operations, one of the world’s largest fully integrated zinc and lead smelting and refining complexes in Trail, Canada.

Through the pilot units, Technip Energies said it aims to demonstrate the reliability of its technology and the efficiency of its carbon capture, utilization, and storage (CCUS) solutions in new industries.

“We are proud to have completed both Carbon Capture Pilots within the clients’ tight schedule”, Knut Bredahl, Managing Director of Operations at KANFA, said. “This achievement demonstrates our capability to perform fast-track EPF modularized projects while keeping high-quality standards. Our agile approach, alongside the dedication of our team and partners, remains unwavering as we continue to deliver compact modular solutions to assist our clients in achieving their decarbonization objectives”.

“This demonstrates Technip Energies’ ability to support our customers through their decarbonization journey by capturing carbon with confidence”, Christophe Malaurie, SVP for Decarbonization Solutions of Technip Energies, said. “We strongly believe our new Canopy by T.EN offering will pave the way for more sustainable operations across different industries worldwide”.

Technip Energies describes itself as a leading engineering and technology company for the energy transition, with leadership positions in liquefied natural gas (LNG), hydrogen and ethylene as well as growing market positions in blue and green hydrogen, sustainable chemistry and CO2 management.
https://www.rigzone.com/news/technip_en ... 3-article/

Re: Séquestration du CO2

par energy_isere » 07 janv. 2024, 17:36

Petrofac delivering FEED for Aramis, the Netherlands' flagship CCS project

le 04/01/2024

Petrofac has begun a multi-million-dollar front-end-engineering design (FEED) for the Netherlands’ flagship carbon transport and storage (CCS) system, Aramis. The development marks a significant step towards achieving the European Union’s decarbonisation targets announced in the European Green Deal and the Dutch Climate Agreement.

Aramis, a joint development by TotalEnergies, Shell, Energie Beheer Nederland (EBN) and Gasunie, offers a route to decarbonisation for hard-to-abate industries across the Netherlands, Belgium, and France. It seeks to capture carbon dioxide (CO2) from industrial clusters, transporting it for permanent storage in depleted offshore gas fields under the North Sea. The captured CO2 will be carried via onshore pipeline or ship to a collection hub in the Port of Rotterdam. Following temporary storage and compression, the CO2 will be carried by pipeline, designed to transport up to 22 million tonnes of CO2 annually, to several offshore facilities. Here it will be injected, via wells, into depleted gas reservoirs some three to four kilometres under the seabed.

Multi-faceted project

For its role in this multi-faceted project, Petrofac is taking overall responsibility for design of the 32” CO2 trunkline, including onshore, landfall and offshore sections, together with the offshore CO2 distribution hub platform. Petrofac will also design a CO2 pipeline linking the distribution hub to a nearby storage facility, as well as the overarching control and safety systems.

Petrofac is collaborating with partners Peritus International and Offshore Independents in the Netherlands. Peritus International is executing the offshore trunkline design and Offshore Independents the landfall design and offshore installation analysis. Working as a fully integrated team, the project will be executed from Petrofac’s consulting hub in Woking, United Kingdom, where Peritus International is also based.

.....................
https://www.euro-petrole.com/petrofac-d ... -n-i-26498

Re: Séquestration du CO2

par energy_isere » 30 déc. 2023, 21:59

suite de ce post du 12 nov 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 5#p2380015
Air Liquide to Build Carbon Capture Unit in Rotterdam

by Rocky Teodoro|Rigzone Staff|Monday, December 25, 2023

Air Liquide SA plans to build, own and operate a world-scale carbon capture unit in the industrial basin of Rotterdam in the Netherlands, as it aims to help reduce emissions for customers as well as at its own operations.

The unit, which will use its proprietary Cryocap technology, will be installed at Air Liquide’s hydrogen production plant located in the port of Rotterdam and will be connected to Porthos, one of Europe’s largest carbon capture and storage infrastructure, the Paris-based company said in a recent news release. Cryocap is a technological solution for carbon capture using a cryogenic process.

Air Liquide will capture the carbon dioxide from its hydrogen plant in the port of Rotterdam. The captured carbon dioxide will then be transported through the Porthos infrastructure and permanently stored in depleted gas fields in the North Sea, approximately 12.4 miles (20 kilometers) off the coast.

Air Liquide expects the carbon capture unit to be operational in 2026. Through the project, the company aims to supply hydrogen that will be significantly decarbonized to its long-term customers, according to the release.

“We are pleased to take another concrete step to contribute to the decarbonization of one of Europe’s largest industrial basins while participating [in] the development of Porthos”, Emilie Mouren-Renouard, member of Air Liquide’s Executive Committee and CEO of the Europe Industries Hub, said. “This new world-scale CO2 capture unit illustrates our expertise and commitment to implementing decarbonization solutions, both for our customers and our own assets, in line with the Group’s ADVANCE strategic plan to reduce its CO2 emissions by 33 percent by 2035.”

Porthos, or Port of Rotterdam CO2 transport hub and offshore storage, is a joint venture of Energie Beheer Nederland (EBN), Nederlandse Gasunie NV, and the Port of Rotterdam Authority. In October, it made a final investment decision to develop the first major carbon dioxide transport and storage system in the Netherlands. The carbon capture and storage (CCS) project is estimated to cost $1.37 billion (EUR 1.3 billion). Project construction will begin in 2024 in Rotterdam, and the Porthos system is targeted to be operational by 2026.

Porthos will provide carbon transport and storage services, transporting carbon dioxide through the port of Rotterdam to depleted gas fields in the North Sea, around 12.4 miles (20 kilometers) off the coast, where it will be permanently stored at a depth of 1.9 to 2.5 miles (three to four kilometers) under the seabed. The company plans to store about 2.5 million metric tons per year for 15 years, totaling around 37 million metric tons at full storage capacity. The onshore transport system under construction allows for future carbon storage projects, the company said in an earlier news release.

Porthos was recognized by the European Union as an “important project in meeting climate targets”, declaring it a Project of Common Interest and awarding a $107.8 million (EUR 102 million) subsidy, the company said. Several companies, including Air Liquide, Air Products, ExxonMobil, and Shell, have indicated interest in the project and will invest in their own carbon capture installations.
https://www.rigzone.com/news/air_liquid ... 9-article/

Re: Séquestration du CO2

par energy_isere » 09 déc. 2023, 17:02

PYCASSO, qu’est-ce que c’est ?
PYCASSO (Pyrenean CO2 Abatement through Sustainable Sequestration Operation) est un programme de territoire visant à décarboner l’industrie du piémont pyrénéen.

Lancé début 2021 par le pôle Avenia, un pôle de compétitivité basé dans le Sud-Ouest rassemblant plus de 200 adhérents dans les secteurs de l’énergie et de l’environnement, ce projet industriel de grande ampleur regroupe une trentaine d’institutions et d’industriels dont Teréga. Il permet d’étudier comment d’anciens gisements gaziers du sud-ouest de la France peuvent être un vecteur de décarbonation de l’activité industrielle de cette région et du nord de l’Espagne, régions émettrices de plus de 15 millions de tonnes de CO2 par an. Ce projet doit également contribuer à l’atteinte de la neutralité carbone des territoires pyrénéens d’ici à 2040. L’objectif est de capturer, de transporter puis de stocker géologiquement le CO2 de façon pérenne dans les gisements pétroliers et gaziers déplétés du piémont pyrénéen qui présentent des capacités durables et sûres de stockage de CO2. En complément, une partie de ce CO2 pourra être valorisée de plusieurs façons, par exemple en combinaison avec de l’hydrogène pour produire du méthane et du méthanol.

PYCASSO est un projet transfrontalier couvrant toute la chaîne CCUS (Captage Stockage et Valorisation du CO2) qui va créer de la valeur à la fois sur le territoire national et au niveau régional. Après plusieurs phases d’études, les premières utilisations et injections sont prévues en 2030 avec un 1 à 3 millions de tonnes de CO2 stockées par an. En 2035, la phase 2 du projet devrait démarrer et ce sont 5 millions de tonnes de CO2 qui seront stockées chaque année.
https://www.terega.fr/labo/pycasso-quest-ce-que-cest

https://www.pycasso-project.eu/le-progr ... -6-points/

Re: Séquestration du CO2

par energy_isere » 20 nov. 2023, 23:15

Le premier transport transfrontalier de CO2 entre Pays-Bas et Norvège attendu en 2025

AFP le 20 nov. 2023

Le producteur norvégien d'engrais Yara International a signé lundi un contrat pour acheminer à compter de 2025 une partie du CO2 produit sur une usine néerlandaise vers la Norvège en vue de son stockage dans les fonds marins. Cet accord avec "Northern Lights", projet regroupant les géants pétroliers norvégien Equinor, anglo-néerlandais Shell et français TotalEnergies, débouchera sur "le premier transport et stockage transfrontalier de CO2", note Yara dans un communiqué.

Solution visant à enrayer le réchauffement climatique, la technologie du captage et stockage du CO2 (CCS) consiste à capter les émissions de dioxyde de carbone à la sortie des cheminées d'usine et à séquestrer, après liquéfaction, ce carbone dans des réservoirs géologiques. Dans le cas de Yara, le CO2 proviendra de l'usine d'ammoniac de Sluiskil (sud-ouest des Pays-Bas), qui capte déjà une grande partie de son carbone à des fins industrielles.

Il sera acheminé par bateaux vers Øygarden, le site en cours de construction pour la co-entreprise "Northern Lights" sur la côte norvégienne, puis injecté et séquestré à environ 2 600 mètres sous les fonds de la mer du Nord. "Il s'agit d'un jalon pour la décarbonation des industries difficiles à décarboner en Europe", a souligné le directeur général de Yara, Svein Tore Holsether.

Annoncé en août 2022 mais formellement signé lundi, le contrat entrera en vigueur en 2025 et permettra à partir de 2026 de stocker chaque année jusqu'à 800 000 tonnes de CO2 produites par l'usine Sluiskil. Prêt à commencer ses activités l'an prochain, Northern Lights aura de son côté une capacité d'enfouissement annuelle de 1,5 million de tonnes de CO2, appelée à être portée ultérieurement à 5 millions de tonnes.

Outre Yara, l'énergéticien danois Ørsted et l'allemand Heidelberg devraient envoyer du CO2 généré sur des centrales à biomasse pour l'un et sur une cimenterie norvégienne pour l'autre vers Northern Lights à compter de 2025 ou 2026.

Complexe et coûteuse, la technologie du CCS est soutenue par les experts du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) et de l'Agence internationale de l'énergie, qui la jugent nécessaire pour enrayer la montée du thermomètre.

Certains défenseurs de l'environnement s'inquiètent cependant qu'un tel outil serve de motif à une prolongation de l'exploitation des énergies fossiles, détourne de précieux investissements des énergies renouvelables ou présente encore des risques de fuite. Plusieurs dizaines de projets de CCS existent à travers le monde.
https://www.connaissancedesenergies.org ... 025-231120

Re: Séquestration du CO2

par energy_isere » 20 oct. 2023, 23:22

La construction du plus grand site européen de captage de CO2 débutera à Rotterdam en 2024
"Porthos", le projet de site géant de captage-stockage de CO2 aux Pays-Bas, avance. Les travaux doivent débuter en 2024.


Reuters 20 octobre 2023

La construction de la plus grande installation de captage et de stockage de CO2 d'Europe commencera dans la zone portuaire de Rotterdam, aux Pays-Bas, en 2024 ont déclaré ses promoteurs mercredi 18 octobre, à l'occasion du coup d'envoi officiel. Le projet "Porthos", qui nécessitera un investissement de 1,3 milliard d'euros, devrait être opérationnel d'ici 2026, selon ses maîtres d'oeuvre, qui comprennent les autorités portuaires de Rotterdam et l'entreprise de gaz néerlandaise Gasunie.

Dans le cadre de ce projet, le CO2 émis par les raffineries et les usines chimiques exploitées par Shell, Exxon Mobil, Air Liquide et Air Products sera transporté vers des champs de gaz vides situés sous la mer du Nord, à environ 20 kilomètres de la côte néerlandaise. Il y sera stocké à une profondeur de 3 à 4 kilomètres sous le fond marin, permettant ainsi de réduire les émissions annuelles de CO2 des Pays-Bas d'environ 2% pendant une période de 15 ans à partir de 2026.

Les entreprises concernées investiront dans leurs propres installations de captage pour fournir du CO2 à Porthos, ont indiqué les promoteurs.

De nombreux experts considèrent que le captage du CO2 émis par les grandes industries est essentiel pour atteindre l'objectif du gouvernement néerlandais de réduire ces émissions de 55% d'ici à 2030, par rapport aux niveaux de 1990.

En 2022, les émissions aux Pays-Bas ont été inférieures d'environ 30% à celles de 1990.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... 4.N2185163

Re: Séquestration du CO2

par energy_isere » 07 oct. 2023, 12:33

Höegh LNG and Aker BP Form Strategic Partnership for Carbon Transport and Storage Solutions

édité le 04/10/2023

Höegh LNG and Aker BP have entered a strategic partnership to develop a fully comprehensive carbon transport and storage (CCS) offering for industrial CO2 emitters in Northern Europe. The agreement combines the companies’ respective strengths, expertise, and technologies to establish a strong value chain for CCS on the Norwegian Continental Shelf that includes gathering, transporting and securely injecting CO2 for permanent storage in subsea reservoirs.

“Höegh LNG welcomes the opportunity to join forces with Aker BP and deliver a large scale, one-stop shop CCS value chain to industrial emitters before 2030. Together we will provide market-leading solutions for decarbonizing at a low unit cost, contributing to the energy transition in Europe, said Erik Nyheim, CEO of Höegh LNG.

“We expect CCS to play a key role in the transition to a low-carbon energy future. This partnership reflects our ambition to advancing CCS solutions by combining Aker BP's strengths in subsurface understanding and large-scale project development with Höegh LNG's technical expertise in the LNG sector” said Karl Johnny Hersvik, CEO of Aker BP.

The collaboration encompasses:

- Technical Development: Höegh LNG will spearhead the further development of their concept of Floating CO2 Storage Units (FCSO) enabling purification and aggregating CO2 from multiple emitters in key export hubs. Such units will make it possible to offer cost efficient solutions also to smaller emitters that would otherwise not be able to develop solutions on their own. The liquified CO2 will be transported by CO2 Shuttle Tankers at low pressure that results in larger transportation capacity and lower CO2 unit cost due to scale. Aker BP will lead the development of Offshore Injection Facilities and identify suitable subsea reservoirs for CO2 storage.

- Commercial development: Höegh LNG and Aker BP will work together to unlock potential new business opportunities for CO2 transportation and storage solutions, within the Norwegian Continental Shelf, for CO2 captured from multiple identified industrial emitters in North-West Europe.
By entering into this agreement, Aker BP and Hoegh LNG are collaborating as strategic partners to develop seaborn transportation and injection solutions for CO2.
https://www.euro-petrole.com/hoegh-lng- ... -n-i-26135

Haut