Conf. Climatique 2020, COP26 Glasgow

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Re: Conf. Climatique 2020, COP26 Glasgow

par energy_isere » 15 nov. 2021, 23:02

COP26: Boris Johnson reconnaît une certaine "déception"

AFP•15/11/2021

Après l'accord conclu sur le fil par près de 200 pays samedi à Glasgow, le Premier ministre britannique Boris Johnson, dont le pays accueillait la COP26, a reconnu ressentir une certaine "déception", ayant espéré que les pays aillent plus loin pour réduire le réchauffement climatique.

......................
lire https://www.boursorama.com/actualite-ec ... baea6861d1

Re: Conf. Climatique 2020, COP26 Glasgow

par alain2908 » 15 nov. 2021, 15:17

Les pays riches n’ont pas non plus cherché de copromis avec l’inde. Bien contents de trouver un bouc emissaire a leur manque d’ambition

Re: Conf. Climatique 2020, COP26 Glasgow

par Silenius » 15 nov. 2021, 15:06

Oui, ils brulent les pailles de riz pour implanter une culture de ble.
La pollution par ces fumees est un gros probleme et le gouvernemant donne des subventions pour des broyeurs de paille et machines de semi-direct , cela permet de semer sans avoir a bruler les residus.

Re: Conf. Climatique 2020, COP26 Glasgow

par kercoz » 15 nov. 2021, 13:25

La pollution d'aujourd'hui en Indes provient (en sus du charbon), des brulages traditionnels des paillis après cultures d'automne.
Certains coins ont décrété un confinement pollution. (Radio ce matin)

Re: Conf. Climatique 2020, COP26 Glasgow

par Silenius » 15 nov. 2021, 11:44

La pollution ne s'arrete pas aux portes des quartiers riches et je ne crois pas que les pauvres veulent etre prives d'electricite.
Je croyais qu'il y avait du soleil en Inde, ca ne fonctionne pas la-bas ce merveilleux PV si bon marche et rapide a installer ?

Re: Conf. Climatique 2020, COP26 Glasgow

par emmort » 15 nov. 2021, 09:51

Jeuf a écrit :
15 nov. 2021, 09:32

Sinon je me fais pas de souci pour les indiens qui subissent les deux et trouvent encore avantageux (pour l'instant) de promouvoir le charbon.
Le principe pollueur-pollué s'applique à plein.
Sauf que le gars qui respire les fumées et subit le RC n'est pas celui qui décide d'exploiter la centrale. (Ils habitent le même pays mais ne sont pas de la même caste.)

Re: Conf. Climatique 2020, COP26 Glasgow

par Jeuf » 15 nov. 2021, 09:32

energy_isere a écrit :
15 nov. 2021, 08:40
L'addiction de la croissance indienne au charbon a pesé sur la COP26

AFP parue le 15 nov. 2021

Alors même que sa capitale est souvent plongée dans un brouillard toxique, l'Inde a mené la charge pour affaiblir les engagements contre le charbon lors du sommet de la COP26, privilégiant, selon les experts, sa croissance économique au détriment de l'avenir de la planète.
[...]
https://www.connaissancedesenergies.org ... p26-211115
La pollution locale par le charbon, qui empoisonne les villes, pourrait être largement réduite, par exemple d'un facteur 10, par la filtration des fumées.
Mais une telle dépollution locale n'aurait aucun effet en terme de baisse des émissions des CO2. Des centrale à charbon récente permettent de gagner quelques dizaines de % de moins d'émission de CO2, c'est tout.
Encore une fois un article mélange pollution local et globale.
Sinon je me fais pas de souci pour les indiens qui subissent les deux et trouvent encore avantageux (pour l'instant) de promouvoir le charbon.
Quand le principe pollueur-pollué s'applique, il y a moins de souci à se faire.

Re: Conf. Climatique 2020, COP26 Glasgow

par energy_isere » 15 nov. 2021, 08:40

L'addiction de la croissance indienne au charbon a pesé sur la COP26

AFP parue le 15 nov. 2021

Alors même que sa capitale est souvent plongée dans un brouillard toxique, l'Inde a mené la charge pour affaiblir les engagements contre le charbon lors du sommet de la COP26, privilégiant, selon les experts, sa croissance économique au détriment de l'avenir de la planète.

Le troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre s'est entendu avec la Chine pour atténuer la formulation sur les énergies fossiles lors de la conférence de Glasgow, obligeant les participants à un compromis: l'accord sur le climat engage à une "réduction" au lieu d'une "sortie" du charbon.

Les raisons de cette résistance indienne à une lutte plus ambitieuse contre les carburants polluants sont à chercher du côté de son besoin d'énergie bon marché, pour alimenter une économie en expansion et sortir des centaines de millions de personnes de la pauvreté.

"Nous avons un grande population qui n'a toujours pas atteint un niveau de vie minimum de base", explique à l'AFP Samrat Sengupta, spécialiste du changement climatique au Centre pour la Science et l'Environnement, basé à New Delhi.

La consommation de charbon a presque doublé lors des dix dernières années et cette énergie produit 70% de l'électricité indienne.

Le gouvernement n'a durci qu'à reculons les réglementations pour les usines de charbon et a encore annoncé l'an dernier une série de ventes aux enchères de mines pour stimuler la production nationale.

Certes, le Premier ministre Narendra Modi s'est engagé à sortir son pays du charbon, mais il a précisé devant les délégués à Glasgow que l'Inde ne vise la neutralité carbone que pour 2070, soit dix ans après la Chine et 20 ans après les autres grands émetteurs de CO2.

Sans actes forts rapides, les experts craignent une augmentation des émissions de l'Inde dans les prochaines années, sapant les efforts mondiaux pour endiguer le réchauffement climatique et ses conséquences catastrophiques.

"L'Inde est extrêmement vulnérable au changement climatique, avec un risque accru de perturbation des systèmes de mousson, de pluies diluviennes ainsi que de chaleurs extrêmes", avertit Matthew England, climatologue de l'Université de Nouvelle-Galles-du-Sud.

- Responsabilité des pollueurs historiques -

Les conséquences de l'addiction de l'Inde aux énergies fossiles sont déjà bien visibles, avec un brouillard gris épais enveloppant New Delhi et ses 20 millions d'habitants chaque année en hiver.

Au jour même de la finalisation de l'accord de la COP26, New Delhi fermait ses écoles pour une semaine afin d'éviter aux enfants de sortir.

Ce brouillard toxique cause des millions de morts en Inde chaque année et une récente étude de l'Université de Chicago a estimé que la pollution de l'air réduit de neuf ans l'espérance de vie de 40% des Indiens.

Mais l'objectif de porter la production d'énergie solaire de 100 GW à 500 GW d'ici 2030 "est un objectif énorme et très difficile à atteindre", estime M. Sengupta.

"Cela nécessite de mettre à disposition un grand nombre de financements et de technologies bon marché."

Le pays manque de capacité en haute technologie pour répondre à la demande de panneaux solaires, et doit se reposer sur les importations onéreuses de leurs composants.

La tentative de favoriser la production intérieure de technologie solaire en augmentant les taxes à l'importation a eu pour conséquence de faire grimper le coût des énergies renouvelables.

L'Inde réclame depuis longtemps que les pollueurs historiques, tels que les États-Unis et l'Europe, fournissent l'expertise technique et le financement nécessaires à la lutte contre le changement climatique.

Les pays en développement "ont droit à une utilisation responsable de énergies fossiles", a répété samedi le ministre de l'Environnement devant les délégués à la COP26.

Bhupender Yadav a estimé que les pays portant une faible part de la responsabilité historique dans le changement climatique ne devraient pas être tenus aux mêmes normes que les plus grands émetteurs par habitant.

"Dans une telle situation, comment peut-on espérer que les pays en développement promettent d'abandonner le charbon et les subventions aux énergies fossiles?", a-t-il demandé.

Le texte atténué de la COP26 a été adopté avec une grande réticence par les autres pays, impatients de conclure l'accord après deux semaines de négociations marathon.

L'argument indien a irrité d'autres pays en développement, dont les îles du Pacifique en première ligne du risque de hausse du niveau des mers.

Le procureur général des Fidji, Aiyaz Sayed-Khaiyum, a exprimé "non seulement notre étonnement, mais aussi notre immense déception quant à la manière dont cela a été introduit".
https://www.connaissancedesenergies.org ... p26-211115

Re: Conf. Climatique 2020, COP26 Glasgow

par energy_isere » 14 nov. 2021, 12:08

Les points clés du Pacte climatique de Glasgow

AFP•13/11/2021

Les deux semaines d'âpres négociations qui viennent de se terminer à la COP26 peuvent se résumer en quatre mots: finance, fossiles, compensations et ambition. Quatre mots qui ont focalisé l'attention et les tensions à Glasgow.

Haro sur les fossiles

L'accord de Paris de 2015 qui vise à limiter le réchauffement de la planète "bien en deçà" de +2°C par rapport à l'ère industrielle, si possible +1,5°C, ne contient pas les mots "charbon", "pétrole", "gaz", ni même "énergies fossiles" pourtant principales responsables de changement climatique.

Alors la première mention de ces énergies polluantes dans une décision des quelque 200 pays signataires a été saluée comme "historique".

Un premier projet de texte appelait les pays à "accélérer la sortie du charbon et des subventions aux énergies fossiles".

Mais sous la pression de l'Inde, de la Chine et de l'Arabie saoudite, la portée du texte a été progressivement affaiblie. Jusqu'à la dernière minute où sous les yeux des caméras -- mais sans son -- le président de la COP26 Alok Sharma a dû faire des allers-retours entre les divers groupes pour faire accepter une ultime revendication des délégations indienne et chinoise.

Le texte adopté appelle finalement à "intensifier les efforts vers la réduction du charbon sans systèmes de capture (de CO2) et à la sortie des subventions inefficaces aux énergies fossiles".

Pertes et préjudices

La Convention des Nations unies sur les changements climatiques de 1992 repose sur deux piliers: la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l'adaptation notamment des plus vulnérables aux impacts à venir.

Mais depuis cette date, les conséquences dévastatrices du réchauffement sont devenues une réalité dans le présent et les dégâts se comptent en milliards de dollars.

Face à cette réalité, le concept de "pertes et préjudices" a émergé, en référence aux catastrophes qui ne peuvent plus être évitées.

"Quand les émissions ne sont pas réduites suffisamment, vous entrez dans le territoire de l'adaptation, et quand l'adaptation n'est pas suffisante, vous devez faire face aux pertes et préjudices", résume le ministre de l'Economie et du Changement climatique des Fidji, Aiyaz Sayed-Khaiyum.

Mais le mécanisme mis en place en 2013 pour prendre en compte cette question est resté flou. Alors à Glasgow, les pays en développement ont tenté de faire entendre leurs revendications.

En vain. Leur proposition de créer un nouveau système opérationnel de financement a été bloqué, notamment par les Etats-Unis craignant les implications juridiques d'un tel engagement.

Le compromis adopté met en place un "dialogue" annuel jusqu'à 2024 pour "discuter des modalités pour le financement des activités".

Ambition

L'accord de Paris prévoit que les pays signataires révisent à la hausse leur ambition de réduction d'émissions de CO2 tous les cinq ans.

Le premier cycle de révision devait s'achever fin 2020, mais a été repoussé en raison de la pandémie de Covid-19 qui a reporté la COP26 d'un an.

Mais les émissions continuent d'augmenter et les scientifiques avertissent qu'il reste moins de dix ans pour limiter le réchauffement à +1,5°C. Alors les appels se sont multipliés pour accélérer le rythme de ces mises à jour, avant le prochain cycle prévu en 2025.

Le Pacte de Glasgow adopté samedi "demande aux parties de revisiter et renforcer" leurs objectifs 2030 (...) autant que nécessaire pour les aligner avec les objectifs de température de l'Accord de Paris, d'ici la fin de 2022".

Dans le jargon onusien, le texte utilise le terme "requests" pour qualifier cette demande, mot que plusieurs pays, notamment la Chine, l'Inde et l'Arabie saoudite - considéraient comme trop fort.

Marchés carbone

L'"article 6" de l'accord de Paris, qui concerne le fonctionnement des marchés carbone, empoisonnait depuis trois ans les négociations climat, empêchant de conclure le "manuel d'utilisation" de l'accord de Paris.

Après un échec à la COP24 en 2018, puis à la COP25 en 2019, un accord a finalement été trouvé à Glasgow sur ces règles des marchés carbone destinés à aider à la réduction des émissions de CO2.

Mais de nombreuses ONG soulignaient qu'il valait mieux pas d'accord qu'un accord qui remettrait en cause l'intégrité environnementale de l'accord de Paris.

Le texte adopté permet de "combler certaines des failles scandaleuses, comme le double comptage", qui permettrait à une tonne de CO2 d'être comptabilisée à la fois par l'acheteur et le vendeur, a commenté Laurence Tubiana, architecte de l'accord de Paris.

"Mais ce n'est pas suffisant pour empêcher les entreprises et les Etats de mauvaise foi de contourner le système", a-t-elle indiqué à l'AFP, réclamant un organe de surveillance de la mise en œuvre de ces marchés.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... c26e42a5ab

Re: Conf. Climatique 2020, COP26 Glasgow

par GillesH38 » 10 nov. 2021, 07:36

Oh mais quelle surprise incroyable !!

https://www.lemonde.fr/planete/article/ ... _3244.html
COP26, jour 9 : les récents engagements des pays auront peu d’impact sur la hausse des températures, selon l’ONU
...
Les tout nouveaux engagements des Etats sur le climat mèneraient toujours vers un réchauffement des températures de 2,7°C, au mieux 2,1°C en prenant en compte les promesses de neutralité carbone, selon la dernière estimation de l’Organisation des nations unies, publiée mardi.
C'est marrant parce que il y a une quinzaine d'années, j'avais regardé les estimations à la Laherrère des réserves prouvées modélisées par une courbe de Hubbert, pour en conclure que le réchauffement final serait probablement entre 2 et 2,5 °C, et que c'était assez improbable que ce soit très différent à cause de la simple loi de l'offre et de la demande : faire beaucoup plus demanderait de taper dans des ressources trop chères pour rencontrer une demande, et faire beaucoup moins ferait s'écrouler le prix des fossiles si la demande est bien inférieure à l'offre, ce qui avantagerait leur consommation.

Re: Conf. Climatique 2020, COP26 Glasgow

par mobar » 03 nov. 2021, 18:28

Cette 26eme conférence va t'elle encore une fois réussir à éviter d'aborder la question démographique comme élément majeur des atteintes à l'environnement?
Probablement, obnubilée qu'elle est par le climat, le CO2 et les énergies fossiles!

Il y a déjà 20 ans, c'était évident pour certains chercheurs
https://www.rand.org/pubs/research_briefs/RB5045z1.html

Re: Conf. Climatique 2020, COP26 Glasgow

par mobar » 03 nov. 2021, 13:06

Il n'y a pas d'affectation de taxes sur les carburants fléchées vers des utilisations particulières en France!

Toutes les taxes vont dans le budget général, les taxes sur les carburants alimentent sans distinctions les opérations militaires extérieures, les subventions au nuke, les mesures de campagne électorale de Macaron et tout le reste

Pour les autoroutes, les péages alimentent a peu prés à part égale les actionnaires des compagnies d'autoroutes et l'entretien de l'outil de transport qui lui a été financé par les français!

les cop qui se succèdent depuis Rio n'ont aucune chance de faire évoluer les choses tant qu'elle ne mettent pas en question les fondamentaux c'est à dire les principes qui mènent l'économie dans le monde

L'énergie abondante et durable c'est une énergie de flux comme l'énergie solaire, qui doit être en comparaison avec le pétrole 30 000 fois plus importante que le flux de pétrole consommé actuellement
Le pétrole étant une énergie de stock, l'énergie solaire sera un jour une infinité de fois plus importante que le pétrole et que les fossiles en général

Contrairement aux fossiles, le solaire sous ces différentes formes (PV, éolien, biomasse, chaleur, alimentation ...) peut fournir de l'énergie gratuite pendant plusieurs milliards d'années, bien au delà de l'existence de l'espèce humaine

Re: Conf. Climatique 2020, COP26 Glasgow

par Jeuf » 03 nov. 2021, 11:36

Tant que 75% de notre électricité sera nucléaire, la voiture électrique c'est une voiture atomique, pas pour moi, je continue à carburer au diesel!
Quand ci-dessus je dis me passer de moteur thermique, je n'ai pas non plus de gros moteur électrique, comme celui d'une voiture. Ce afin d'éviter d'exploiter des ressources inutilement, et suivant ton propos, des gens.

Ce n'est pas l'alternative entre voiture thermique et électrique, c'est : gros moyen/moyen non surdimensionnés
mobar a écrit :
03 nov. 2021, 11:01

Je n'attends pas de Total qu'il me fournisse en autre chose qu'en carburants au meilleur cout, ce qu'il ferait si l'état ne venait multiplier par 3 ce cout pour se gaver de taxes sans rien apporter de plus au produit
Heuresement qu'il y a des taxes sur les carburants.
comment on finance les routes (non autoroutes) sur lesquels roulent les voitures sinon?

avec des péages, pour la moindre portion de route? ça va être compliqué à organiser

Avec les impots généraux : ceux qui refusent d'utiliser la voiture doivent payer l'entretien des routes, en plus de subir les nuisances?

Sans taxe, la moindre variation se répercute pleinement et
sans taxe, aucune modération de consommation, pour la préservation de la ressource (même si ce n'était pas l'objet initial de la TIPP dans les années 1930)
cela combiné, aucune modération et les gens avec leur grosse bagnole pleurent avec la hausse du pétrole dû à l'épuisement des ressources. Aucune réflexion à long terme.



Le pétrole (plus généralement : l'accès facile aux ressources) est une drogue, et râler contre le capital ou l'Etat n'y change rien.
Rien ne garanti non plus qu'il y aura un système énergétique de remplacement abondant et pas cher. En tout cas il n'est certainement pas caché par les vilains pétroliers. L'énergie abondante et pas cher, c'est le pétrole, pour le moment.

Re: Conf. Climatique 2020, COP26 Glasgow

par mobar » 03 nov. 2021, 11:01

energy_isere a écrit :
03 nov. 2021, 09:05
ah mobar nous a remis le disque anti capitaliste sur le tourne disque ......

Et toi oh grand Mobar contre le capital, tu as laissé tomber ton moteur thermique pour ne plus engraisser Total et autres majors pétroliers ? :-"
Le CO2 fossile responsable d'un soi-disant réchauffement anthropique est une mystification
Remplacer un moteur thermique qui fournit du CO2 au végétal pour le remplacer par des moteurs à l'électricité atomique est une aberration
Le CO2 a un temps de résidence dans l'atmosphère de moins de 10 ans, les déchets nucléaires seront encore là dans 100 000 ans
Les atomistes utilisent la fable du RCA pour promouvoir leur arnaque, la seule voiture qui ferait mieux que le thermique (fossile ou renouvelable) serait une voiture électrique rechargée au PV par son utilisateur
Tant que 75% de notre électricité sera nucléaire, la voiture électrique c'est une voiture atomique, pas pour moi, je continue à carburer au diesel!

Je n'attends pas de Total qu'il me fournisse en autre chose qu'en carburants au meilleur cout, ce qu'il ferait si l'état ne venait multiplier par 3 ce cout pour se gaver de taxes sans rien apporter de plus au produit

Je changerais du thermique pour l'électrique lorsque les taxes sur le pétrole et le gaz seront utilisées pour financer une électricité renouvelable, en attendant le trolpé reste le meilleur choix!

Le CO2 est une conséquence du système de fonctionnement des sociétés actuelles et une conséquence marginale comparativement aux atteintes à l'environnement, à la biodiversité, au social et à la paix du monde qui sont toutes dues au mode de fonctionnement mondialisé que le capitalisme a engendré

Ne pas voir ça c'est être de mauvaise foi et avoir un intérêt à ce que le système dure jusqu'au collapse!

Re: Conf. Climatique 2020, COP26 Glasgow

par Jeuf » 03 nov. 2021, 09:43

energy_isere a écrit :
03 nov. 2021, 09:05
ah mobar nous a remis le disque anti capitaliste sur le tourne disque ......

Et toi oh grand Mobar contre le capital, tu as laissé tomber ton moteur thermique pour ne plus engraisser Total et autres majors pétroliers ? :-"
Me concernant, je l'ai fait, je n'ai pas de moteur thermique.
et dans le même temps, je n'accuse pas Total de polluer la planète. La combustion de pétrole est un moyen simple pour les humains pour répondre à des besoins immédiats. Il y a quelques effets désagréables qui sont largement surpassé par les bénéfices obtenus, en tout cas à court terme.
Que le fournisseur soit une entreprise privée, une entreprise d'Etat, une super coopérative de citoyens, ça ne change pas grand chose au problème.

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