par Remundo » 06 févr. 2012, 08:26
Simplement parce que les EnR sont renouvelables, elles peuvent soutenir une croissance continue. Ce que ne peuvent pas les énergies fossiles (hydrocarbures et nucléaire). C'est tout bête. Par contre, il faut "amorcer la pompe", c'est là que se situe le point de blocage.
Alors le rythme de croissance sera plus modéré pour plusieurs raisons :
- sociétales : tout d'abord, il n'est pas nécessaire de faire du "toujours plus" : plus vite, plus gros, plus loin, plus fort... Cela réquisitionne et gaspille des ressources qui doivent être préservées pour les besoins essentiels. Il faut chercher le point optimal service rendu/consommmation d'énergie
- physiques : comme actuellement les infrastructures EnR ne sont globalement pas en place, et qu'en même temps les fossiles déclinent significativement, la croissance ne peut qu'être modérée, voire un début de récession, d'autant plus qu'à l'horizon pointent les externalités qu'on a savamment occultées, à savoir, et pour résumer, le réchauffement climatique et la gestion de la "fin de vie" du nucléaire.
- économiques : Durant toute la transition énergétique, une partie de l'énergie produite (que ce soit par les EnR ou bien les fossiles en appui) devra être consacrée à l'édification de nouvelles installations EnR ; il faudra atteindre une sorte de "masse critique" où l'ensemble du "complexe énergétique mondial" sera autosuffisant en EnR, voire excédentaire à terme, et là, des taux de croissance entre 0 et 5% chaque année sont tout à fait envisageables. Mais il faut bien qu'il ne faut pas trop attendre une raréfaction drastique des fossiles car leur appui sera le petit sacrifice nécessaire à l'amorçage du cercle vertueux des EnR...
On sait déjà convertir l'énergie solaire directe à des rendements comparables aux centrales nucléaires ou à charbon, et pourtant avec infiniment moins d'investissement et de R&D... Il faut juste songer au niveau de pénétration EnR dans le mix où nous serions si seulement 10% des milliers de Mds € circulant dans les circuits financiarolobbyistes de l'hydrocarbure et de l'atome étaient investis chaque annnée dans les EnR de toute sorte...
Simplement parce que les EnR sont renouvelables, elles peuvent soutenir une croissance continue. Ce que ne peuvent pas les énergies fossiles (hydrocarbures et nucléaire). C'est tout bête. Par contre, il faut "amorcer la pompe", c'est là que se situe le point de blocage.
Alors le rythme de croissance sera plus modéré pour plusieurs raisons :
- [i]sociétales[/i] : tout d'abord, il n'est pas nécessaire de faire du "toujours plus" : plus vite, plus gros, plus loin, plus fort... Cela réquisitionne et gaspille des ressources qui doivent être préservées pour les besoins essentiels. Il faut chercher le point optimal service rendu/consommmation d'énergie
- [i]physiques[/i] : comme actuellement les infrastructures EnR ne sont globalement pas en place, et qu'en même temps les fossiles déclinent significativement, la croissance ne peut qu'être modérée, voire un début de récession, d'autant plus qu'à l'horizon pointent les externalités qu'on a savamment occultées, à savoir, et pour résumer, le réchauffement climatique et la gestion de la "fin de vie" du nucléaire.
- économiques : Durant toute la transition énergétique, une partie de l'énergie produite (que ce soit par les EnR ou bien les fossiles en appui) devra être consacrée à l'édification de nouvelles installations EnR ; il faudra atteindre une sorte de "masse critique" où l'ensemble du "complexe énergétique mondial" sera autosuffisant en EnR, voire excédentaire à terme, et là, des taux de croissance entre 0 et 5% chaque année sont tout à fait envisageables. Mais il faut bien qu'il ne faut pas trop attendre une raréfaction drastique des fossiles car leur appui sera le petit sacrifice nécessaire à l'amorçage du cercle vertueux des EnR...
On sait déjà convertir l'énergie solaire directe à des rendements comparables aux centrales nucléaires ou à charbon, et pourtant avec infiniment moins d'investissement et de R&D... Il faut juste songer au niveau de pénétration EnR dans le mix où nous serions si seulement 10% des milliers de Mds € circulant dans les circuits financiarolobbyistes de l'hydrocarbure et de l'atome étaient investis chaque annnée dans les EnR de toute sorte...