par mobar » il y a 51 minutes
Le plus intéressant est le § sur la saisie des 300 milliards d'actifs russes qui son gelés dans les banques occidentales ... et surtout les conséquences que cela pourrait déclencher
Je te tien tu me tiens par la barbichette ...
Comment pulvériser un empire !
L’histoire démontrera que les objectifs et les stratégies géopolitiques des États-Unis au XXIe siècle sont la principale cause du déclin de l’hégémonie économique mondiale des États-Unis depuis un quart de siècle. Ces objectifs et stratégies ont été en grande partie le fait de l’équipe de politique étrangère la plus ignare sur le plan économique de l’histoire des États-Unis, ceux qu’on appelle généralement les Néocons.
La saisie et le transfert des 300 milliards de dollars pourraient permettre de continuer de financer l’Ukraine dans le cadre de la guerre par procuration menée par les États-Unis et l’OTAN contre la Russie jusqu’en 2024 et au-delà. Mais le moment ne pourrait être plus mal choisi pour les intérêts impériaux des États-Unis et de l’Europe, à la veille de la conférence historique des BRICS qui se tiendra plus tard cette année. Cet acte désespéré, saisie et transfert, ne fera que convaincre davantage de pays du Sud de chercher une autre alternative plus indépendante en rejoignant les BRICS, ou de commercer de plus en plus avec ce bloc.
L’histoire montre que les empires reposent en fin de compte sur des fondations économiques. Et ils se disloquent lorsque ces fondations qui les sous-tendent se fracturent avant de se désagréger.
À long terme, la conséquence du transfert de ces 300 milliards de dollars et le retrait du Sud global de la sphère de l’empire américain ne peut se traduire que par le déclin du dollar américain dans les transactions mondiales et en tant que monnaie de réserve. Ceci ne peut que déclencher une série d’événements qui, à leur tour, saperont l’économie nationale américaine : la diminution de la demande de dollars entraînant une baisse de la valeur du dollar. Ce qui signifie moins de réinjection de dollars vers les États-Unis, ce qui entraîne moins d’achats de bons du Trésor américain par la Réserve fédérale, ce qui obligera cette dernière à augmenter les taux d’intérêt à long terme pendant des années afin de couvrir les déficits budgétaires croissants des États-Unis. Tout cela se produira dans le cadre d’une crise budgétaire de l’État américain qui est déjà en train de s’intensifier et se détériorer rapidement.
En d’autres termes, le déclin de l’hégémonie mondiale des États-Unis, exacerbé par les sanctions en général et la saisie des actifs de pays comme la Russie en particulier, ne peut qu’avoir des répercussions presque certaines sur l’économie américaine à long terme, tout comme sur l’économie européenne à plus court terme.
Telle est la myopie économique des néoconservateurs américains et de l’élite politique incompétente des deux partis aux États-Unis ces dernières années. Comme le dit cet autre dicton américain : « Nous avons trouvé l’ennemi, c’est nous !
Le plus intéressant est le § sur la saisie des 300 milliards d'actifs russes qui son gelés dans les banques occidentales ... et surtout les conséquences que cela pourrait déclencher
Je te tien tu me tiens par la barbichette ... :lol:
[quote]Comment pulvériser un empire !
L’histoire démontrera que les objectifs et les stratégies géopolitiques des États-Unis au XXIe siècle sont la principale cause du déclin de l’hégémonie économique mondiale des États-Unis depuis un quart de siècle. Ces objectifs et stratégies ont été en grande partie le fait de l’équipe de politique étrangère la plus ignare sur le plan économique de l’histoire des États-Unis, ceux qu’on appelle généralement les Néocons.
La saisie et le transfert des 300 milliards de dollars pourraient permettre de continuer de financer l’Ukraine dans le cadre de la guerre par procuration menée par les États-Unis et l’OTAN contre la Russie jusqu’en 2024 et au-delà. Mais le moment ne pourrait être plus mal choisi pour les intérêts impériaux des États-Unis et de l’Europe, à la veille de la conférence historique des BRICS qui se tiendra plus tard cette année. Cet acte désespéré, saisie et transfert, ne fera que convaincre davantage de pays du Sud de chercher une autre alternative plus indépendante en rejoignant les BRICS, ou de commercer de plus en plus avec ce bloc.
L’histoire montre que les empires reposent en fin de compte sur des fondations économiques. Et ils se disloquent lorsque ces fondations qui les sous-tendent se fracturent avant de se désagréger.
À long terme, la conséquence du transfert de ces 300 milliards de dollars et le retrait du Sud global de la sphère de l’empire américain ne peut se traduire que par le déclin du dollar américain dans les transactions mondiales et en tant que monnaie de réserve. Ceci ne peut que déclencher une série d’événements qui, à leur tour, saperont l’économie nationale américaine : la diminution de la demande de dollars entraînant une baisse de la valeur du dollar. Ce qui signifie moins de réinjection de dollars vers les États-Unis, ce qui entraîne moins d’achats de bons du Trésor américain par la Réserve fédérale, ce qui obligera cette dernière à augmenter les taux d’intérêt à long terme pendant des années afin de couvrir les déficits budgétaires croissants des États-Unis. Tout cela se produira dans le cadre d’une crise budgétaire de l’État américain qui est déjà en train de s’intensifier et se détériorer rapidement.
En d’autres termes, le déclin de l’hégémonie mondiale des États-Unis, exacerbé par les sanctions en général et la saisie des actifs de pays comme la Russie en particulier, ne peut qu’avoir des répercussions presque certaines sur l’économie américaine à long terme, tout comme sur l’économie européenne à plus court terme.
Telle est la myopie économique des néoconservateurs américains et de l’élite politique incompétente des deux partis aux États-Unis ces dernières années. Comme le dit cet autre dicton américain : « Nous avons trouvé l’ennemi, c’est nous ! [/quote]