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L’Ukraine enquête sur les missiles balistiques nord-coréens utilisés par la Russie

Article de RFI 8 mai 2024

L’Ukraine enquête sur les missiles balistiques nord-coréens retrouvés sur son sol. Alors que l’axe Pyongyang-Moscou ne cesse de se renforcer les autorités ukrainiennes ont examiné les débris d’une vingtaine de projectiles utilisés par la Russie. Des éléments révélés par les procureurs à nos confrères de Reuters semblent indiquer un taux d’échec élevé. Alors, quel bilan faire des missiles balistiques nord-coréens utilisés par la Russie ? Éléments de réponses.

Parmi la cinquantaine de missiles balistiques nord-coréens tirés par la Russie en Ukraine entre décembre et fin février, 21 ont été examinés par des procureurs ukrainiens. Andriy Kostin, le procureur général du pays a confié à l’agence Reuters « qu’environ la moitié des missiles nord-coréens ont déviés de leur trajectoire initiale ou ont explosé en plein air ».

Un taux d’échec relativement élevé pour les KN 23, des missiles balistiques tactiques à courte portée et combustible solide ont été développés récemment par la Corée du Nord, qui rappelle fréquemment sa volonté d’améliorer les capacités de production de son industrie de la défense.

Les envois d’armes nord-coréennes à Moscou pourraient se poursuivre dans les prochains mois. Ces armes dont le transfert contrevient aux sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU voté par Moscou pourraient se retrouver de manière plus large sur le sol ukrainien dans le prochain mois.

L’enquête ukrainienne va se poursuivre. Mais elle nous apprend déjà que des missiles ont été tirés depuis plusieurs sites dans les régions russes de Belgorod, Voronej et Koursk. Des dizaines de morts où de blessés seraient dû à ces tirs de missiles nord-coréens.

Désormais, les autorités de Kiev cherchent à déterminer si Pyongyang a envoyé des instructeurs sur place afin d’aider la Russie pour le lancement de ses projectiles.

Au moins cinq chars M1A1 Abrams SA livrés à l’Ukraine ont été mis hors de combat en deux mois

PAR LAURENT LAGNEAU · 24 AVRIL 2024 opex360

La Russie célèbre le 8 mai en bombardant les infrastructures énergétiques ukrainiennes

REUTERS •08/05/2024

La Russie a mené une attaque massive de missiles et de drones contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes dans la nuit de mardi à mercredi, ont déclaré les autorités locales, célébrant à sa façon le 8 mai, qui marque la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Des centrales électriques ont été endommagées dans plusieurs régions, la plupart situées loin du front, a indiqué le ministre ukrainien de l'Energie, German Galouchtchenko. Un centre de stockage de gaz naturel a aussi été touché près de Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, selon un responsable local.

Le chef d'état-major de l'armée de l'air ukrainienne a déclaré que les défenses antiaériennes avaient abattu 39 des 55 missiles russes tirés dans la nuit, ainsi que 20 des 21 drones Shahed.

Tous les missiles tirés en direction de Kyiv ont été interceptés, a indiqué le chef de l'administration militaire de la capitale, Serhiy Popko, sur l'application de messagerie Telegram, alors que l'Ukraine aurait commencé à recevoir l'aide militaire américaine qui lui a grandement fait défaut ces derniers mois, notamment des missiles pour ses systèmes antiaériens Patriot.

Aucun dégât majeur ni blessé n'a pour le moment été signalé à Kyiv, a précisé Serhiy Popko.

Le principal producteur d'électricité privé ukrainien, DTEK, a en revanche fait savoir que trois de ses centrales avaient été sérieusement endommagées par les frappes russes.

L'Ukraine se prépare à des coupures d'électricité après une attaque russe "massive"

AFP •08/05/2024

L'Ukraine a mis en garde mercredi contre de possibles coupures de courant en fin de journée, l'opérateur national prédisant une situation "particulièrement difficile" après une nouvelle attaque russe "massive" qui a visé le réseau énergétique et fait six blessés.

"L'ennemi ne renonce pas à ses plans visant à priver les Ukrainiens de lumière. Une nouvelle attaque massive contre notre industrie énergétique!", a écrit sur Telegram le ministre ukrainien de l'Energie, Guerman Galouchtchenko.

Ces attaques ont visé des installations de production et de transmission d'électricité dans les régions de Poltava (est), Kirovograd (centre), Zaporijjia (sud), Lviv, Ivano-Frankivsk et Vinnytsia (ouest), a-t-il précisé.

La ville de Kherson, dans le sud, s'est aussi trouvée "partiellement privée d'électricité" à cause de "frappes ennemies", a affirmé le gouverneur Oleksandre Prokoudine.

La compagnie nationale d'électricité Ukrenergo a elle prévenu que "de 18H00 à 23H00, des coupures de courant sont possibles à travers l'Ukraine". Elle a demandé à ses clients d'"utiliser l'électricité avec parcimonie" pour faire face à une situation qui devrait être "particulièrement difficile".

"Les Russes ont porté un nouveau coup massif aux centrales thermiques et hydroélectriques", a regretté l'opérateur, ajoutant qu'il s'agissait de la cinquième attaque "massive" contre le réseau énergétique depuis le 22 mars.

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La Russie a averti les États-Unis que tout chasseur F-16 apparaissant au-dessus de l’Ukraine serait considéré comme un porteur d’armes nucléaires.

Le ministère russe des Affaires étrangères a averti les États-Unis que les chasseurs américains F-16 constituent une plate-forme à double usage capable de transporter des armes nucléaires. Ainsi, quelle que soit la configuration dans laquelle ils seront transférés à Kiev, la Russie les considérera comme des porteurs d'armes nucléaires. L’apparition de ces avions dans le ciel ukrainien sera considérée comme une provocation délibérée de la part des États-Unis et de l’OTAN.

La France a identifié plusieurs lots de missiles de croisières Scalp, placés sous « cocons » dans ses arsenaux. Un cocon est un emballage étanche qui sert à protéger et conserver les matériels en vue d’une possible remise en service.

Deux types de stocks sont apparus : d’un côté, des vieux missiles arrivés en fin de vie mais intacts. De l’autre, des cocons contenant des missiles plus du tout en état de servir, car cannibalisés : c’est-à-dire qu’un certain nombre de pièces ou de composants avaient été retirés pour maintenir en état de marche d'autres Scalp déployés au sein des escadrilles de l’armée de l’air.

Ils doivent donc repasser dans les usines où ils ont été assemblés, en France. Plus précisément à Bourges, sur l’un des sites de l’industriel MBDA d’où ces engins sont sortis à partir des années 2000.

Procédure allégée
Une remise à niveau des matériels est prévue sur une durée de trois mois, pour compléter et faire passer à chaque missile une batterie de tests. Une procédure allégée, car Paris a la certitude que les Scalps envoyés en Ukraine ne seront pas à nouveau stockés mais bien tirés contre des objectifs russes dans les toutes prochaines semaines. Du consommable à courte échéance.

Jeudi a écrit : ↑

06 mai 2024, 12:16

tita a écrit : ↑

06 mai 2024, 09:14

un drone qui pèse quelques kilos

C’est visiblement plus gros qu’un drone de quelques kilos.

Glycogène a écrit : ↑

06 mai 2024, 12:12

Ca ne permet peut être pas des rafales, mais avec un dispositif limitant le recul, la précision peut être suffisante au coup par coup (restabilisation après chaque coup).
Par contre ce n'est surement pas discret, on doit entendre les hélices (qui me paraissent petites) à des centaines de mètres.

tita a écrit : ↑

06 mai 2024, 09:14

un drone qui pèse quelques kilos

phyvette a écrit : ↑

05 mai 2024, 19:44

Voici les drones d'attaque avancés équipés d'armes à feu, que les forces armées Ukrainiennes recevront de Feloni Aero
C'est le Felon 1.0 avec une mitrailleuse de calibre 5,56 mm.

phyvette a écrit : ↑

05 mai 2024, 19:44

Voici les drones d'attaque avancés équipés d'armes à feu, que les forces armées Ukrainiennes recevront de Feloni Aero
C'est le Felon 1.0 avec une mitrailleuse de calibre 5,56 mm.



Et du Felon X, qui porte un petit missile.

Malgré ses positions officielles, l’Alliance atlantique se prépare à la guerre et a défini des "lignes rouges" qui pourraient l’amener à s’impliquer directement dans le conflit.

La première "ligne rouge" concerne la possibilité de voir la Russie franchir la ligne de défense ukrainienne et la participation d’un pays tiers au conflit, à savoir la Biélorussie, écrit La Repubblica. Les forces armées ukrainiennes ne peuvent pas contrôler en totalité la frontière avec la Biélorussie, ce qui crée les conditions d’une percée des forces armées russes de ce côté.

La deuxième "ligne rouge" serait une provocation russe contre les pays baltes, la Pologne, ou une "attaque ciblée contre la Moldavie" dont la Transnistrie tente de faire sécession, soutenue par Moscou.