Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
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par ticaribou » 01 juin 2011, 10:51
par energy_isere » 31 mai 2011, 22:24
La fermeture des centrales nucléaires allemandes est un vrai problème européen Le 30 Mai 2011 leblogenergie La politique énergétique de l'Europe n'existe pas mais cela n'empêche pas que les réseaux électriques nationaux soient de mieux en mieux interconnectés afin que chacun puisse répondre plus aisément aux fluctuations de la demande et aux aléas de l'offre. Il est évident que la disparition de 7 GW de puissance électronucléaire en Allemagne devra être forcément digérée l'hiver prochain par l'ensemble des réseaux nationaux. Ceci se fera soit en produisant plus de puissance alternative (lignite, charbon, gaz) en Allemagne, soit en produisant plus dans chacun des États limitrophes, soit en orchestrant des délestages d'énergie par-ci ou par-là. Le plus probable est que cet évènement politique entraînera une modification importante des échanges d'énergie électrique entre l'Allemagne et ses voisins. En 2010 les exportations allemandes d'électricité ont représenté en moyenne 10% des productions locales (TAB.). En Février 2011 elles ont même atteint 12% du total et près de la moitié des productions d'énergie électrique d'origine nucléaire. L'arrêt de 40% des productions électronucléaires (5 TWh/mois) peut donc être théoriquement satisfait par la réduction d'autant des exportations allemandes. Bien entendu la réalité sera plus complexe durant l'hiver prochain, chacun essayera de produire plus ou de consommer moins, mais il est une évidence: les pays européens limitrophes de l'Allemagne connaîtront des limitations dans leurs importations d'énergie électrique. Dans le cas de la France une telle situation va obliger le producteur national majoritaire à exiger plus de vigilance et de discipline de la part de ses équipes parfois "inattentives". Sinon, il faudra compter les délestages.
par energy_isere » 31 mai 2011, 20:36
ticaribou a écrit :on n'arrive pas à faire une moyenne dans l'année pour l'éolien ? ils ont un peu de recul pour ça non ?
par ticaribou » 31 mai 2011, 20:07
par energy_isere » 31 mai 2011, 20:04
par energy_isere » 31 mai 2011, 19:37
par energy_isere » 26 mars 2011, 11:57
Germany needs extra coal in Q2 24 Mar 2011 Steel Guru A source at a German utility told Montel that Germany will have to find an extra 1.8 million tonnes of thermal coal in April-June this year due to the recent forced shutdown of seven nuclear reactors for three months. An analyst said that should the reactors remain shutdown in the longer term, Germany is likely to require an extra 5 million tonnes of coal until the end of the year, and between 8 to 9 million tonnes extra in 2012. The analyst added that “Last week [when the nuclear reactors were shutdown] was quite a shock, not only for Germany, but for Europe as a whole. We can assume that coal and gas will replace the [shutdown] nuclear capacity, and you don’t have to dig too deep to realize the major share is likely to be from coal.” The analyst further said that “Germany was not prepared for this, so a lot depends on the supply situation, which is still tight due to the rains in Colombia and Australia, and an expected rise in Japanese demand.” Currently, German stock levels are sufficient to cover any immediate rise in coal burn, but more supplies will need to be imported.
par krolik » 18 août 2010, 19:07
Quand l'électricité vaut moins que rien en Allemagne De Aurelia END (AFP) () BERLIN — Être payé pour acheter de l'électricité: le phénomène absurde des "prix négatifs", auquel l'Allemagne a été plusieurs fois confrontée, illustre la cohabitation encore difficile entre énergies renouvelables et centrales traditionnelles. Mercredi, le prix sur le marché "spot" de l'électricité de la bourse spécialisée EEX de Leipzig oscillait autour de 40 euros le mégawattheure. Dans la nuit du 3 au 4 octobre dernier, il avait atteint jusqu'à -500 euros. En clair, le distributeur d'électricité se retrouvait à payer son acheteur pour se débarrasser de sa marchandise. Sans atteindre toujours cette ampleur, ce phénomène s'est produit 25 fois l'an dernier et jusqu'ici quatre fois cette année, selon EEX. Il s'explique par la coïncidence de deux phénomènes: faible demande (fête nationale du 3 octobre, Noël, vacances scolaires) et vents forts qui font tourner les éoliennes à plein régime. Or en Allemagne, l'électricité issue des énergies renouvelables a priorité pour être injectée dans le réseau. Les distributeurs, les "grossistes en électricité", sont obligés de l'acheter, à un prix garanti, quelle que soit la demande. L'objectif est d'assurer aux propriétaires d'éoliennes et de panneaux solaires l'écoulement de leur marchandise. Mais paradoxalement, cette électricité qui coûte "moins que rien" alourdit les factures des ménages allemands. Les propriétaires des réseaux de distribution, obligés de récupérer à perte l'électricité verte, ont en effet le droit de faire supporter au consommateur final le surcoût engendré par ces prix négatifs. Cette bizarrerie est par contre une aubaine pour les propriétaires de barrages, en Allemagne et surtout dans les pays limitrophes. Ils se font payer pour "acheter" l'électricité excédentaire, avec laquelle ils actionnent les pompes et remplissent les réservoirs. Un jour de faible production et forte demande, ils ouvrent les vannes et produisent à leur tour du courant, qu'ils vendent à un prix élevé, gagnant ainsi sur tous les tableaux. "Les prix extrêmes du 4 octobre sont un avertissement sans frais. (...) Le marché allemand de l'électricité peut être confronté à des dysfonctionnements massifs, et la principale victime en est le consommateur", s'est inquiété récemment dans un communiqué le ministre de l'Economie, Rainer Brüderle. "Avec le développement des énergies renouvelables, ce genre de situations va se multiplier", a prévenu le ministre libéral, partisan de l'énergie nucléaire. L'Allemagne veut doubler d'ici 2020 la part des énergies renouvelables dans la consommation d'électricité, de 10% actuellement. Le phénomène des "prix négatifs" apporte de l'eau au moulin des partisans des énergies conventionnelles et surtout de l'atome. La chancelière Angela Merkel a promis d'allonger la durée de vie des réacteurs du pays. "Le problème avec le vent, c'est qu'il y a des jours où il représente 0% de la production allemande d'électricité, et des jours où il produit plus qu'il n'en faut", commentait récemment Fritz Varenholt, l'un des dirigeants du numéro deux allemand de l'énergie, RWE, propriétaire de nombreuses centrales nucléaires et à charbon. "J'ai peur que l'incroyable soutien dont bénéficient les énergies renouvelables en Allemagne disparaisse" à cause du coût pour les consommateurs, conclut-il. L'argument fait bondir Ronald Heinemann, porte-parole de la fédération BEE, principal lobby des énergies renouvelables. "Les propriétaires de centrales devraient les fermer ou les ralentir lorsque des prix négatifs surviennent. Mais ils n'y ont pas intérêt car cela coûte cher, et qu'il faut du temps pour les redémarrer. Pour eux, mieux valent des prix négatifs", assure-t-il. Copyright © 2010 AFP
par energy_isere » 18 août 2010, 11:42
Quand l'électricité vaut moins que rien en Allemagne : Être payé pour acheter de l'électricité: le phénomène absurde des "prix négatifs", auquel l'Allemagne a été plusieurs fois confrontée, illustre la cohabitation encore difficile entre énergies renouvelables et centrales traditionnelles. Mercredi, le prix sur le marché "spot" de l'électricité de la bourse spécialisée EEX de Leipzig oscillait autour de 40 euros le mégawattheure. Dans la nuit du 3 au 4 octobre dernier, il avait atteint jusqu'à -500 euros. En clair, le distributeur d'électricité se retrouvait à payer son acheteur pour se débarrasser de sa marchandise. Sans atteindre toujours cette ampleur, ce phénomène s'est produit 25 fois l'an dernier et jusqu'ici quatre fois cette année, selon EEX. Il s'explique par la coïncidence de deux phénomènes: faible demande (fête nationale du 3 octobre, Noël, vacances scolaires) et vents forts qui font tourner les éoliennes à plein régime. Or en Allemagne, l'électricité issue des énergies renouvelables a priorité pour être injectée dans le réseau. Les distributeurs, les "grossistes en électricité", sont obligés de l'acheter, à un prix garanti, quelle que soit la demande. L'objectif est d'assurer aux propriétaires d'éoliennes et de panneaux solaires l'écoulement de leur marchandise. Mais paradoxalement, cette électricité qui coûte "moins que rien" alourdit les factures des ménages allemands. Les propriétaires des réseaux de distribution, obligés de récupérer à perte l'électricité verte, ont en effet le droit de faire supporter au consommateur final le surcoût engendré par ces prix négatifs. Cette bizarrerie est par contre une aubaine pour les propriétaires de barrages, en Allemagne et surtout dans les pays limitrophes. Ils se font payer pour "acheter" l'électricité excédentaire, avec laquelle ils actionnent les pompes et remplissent les réservoirs. Un jour de faible production et forte demande, ils ouvrent les vannes et produisent à leur tour du courant, qu'ils vendent à un prix élevé, gagnant ainsi sur tous les tableaux. "Les prix extrêmes du 4 octobre sont un avertissement sans frais. (...) Le marché allemand de l'électricité peut être confronté à des dysfonctionnements massifs, et la principale victime en est le consommateur", s'est inquiété récemment dans un communiqué le ministre de l'Economie, Rainer Brüderle. "Avec le développement des énergies renouvelables, ce genre de situations va se multiplier", a prévenu le ministre libéral, partisan de l'énergie nucléaire. L'Allemagne veut doubler d'ici 2020 la part des énergies renouvelables dans la consommation d'électricité, de 10% actuellement. Le phénomène des "prix négatifs" apporte de l'eau au moulin des partisans des énergies conventionnelles et surtout de l'atome. La chancelière Angela Merkel a promis d'allonger la durée de vie des réacteurs du pays. "Le problème avec le vent, c'est qu'il y a des jours où il représente 0% de la production allemande d'électricité, et des jours où il produit plus qu'il n'en faut", commentait récemment Fritz Varenholt, l'un des dirigeants du numéro deux allemand de l'énergie, RWE, propriétaire de nombreuses centrales nucléaires et à charbon. "J'ai peur que l'incroyable soutien dont bénéficient les énergies renouvelables en Allemagne disparaisse" à cause du coût pour les consommateurs, conclut-il. L'argument fait bondir Ronald Heinemann, porte-parole de la fédération BEE, principal lobby des énergies renouvelables. "Les propriétaires de centrales devraient les fermer ou les ralentir lorsque des prix négatifs surviennent. Mais ils n'y ont pas intérêt car cela coûte cher, et qu'il faut du temps pour les redémarrer. Pour eux, mieux valent des prix négatifs", assure-t-il.
par energy_isere » 11 août 2010, 11:18
Consensus on New Energy Policy Eludes German Leader
........The German public is split evenly. A survey by Forsa, an independent polling institute, published last month in Stern magazine found that 46 percent of Germans favored extending the life of reactors and 46 percent wanted them shut down. .........
Nucléaire : le numéro 1 de l'énergie EON hausse le ton contre le gouvernement Merkel Le numéro un allemand de l'énergie EON a haussé mercredi le ton contre le gouvernement d'Angela Merkel qui tarde à trancher sur l'avenir des réacteurs nucléaires allemands. "Cela fait longtemps que nous n'avons aucune visibilité sur la politique énergétique de l'Allemagne. Il faut prendre enfin des décisions", a demandé le patron Johannes Teyssen via un communiqué. Il a surtout appelé le gouvernement à prendre "une décision raisonnable au niveau écologique mais aussi économique" sur l'avenir des centrales nucléaires allemandes. La chancelière Angela Merkel avait promis lors de sa réélection à l'automne dernier de revenir sur la décisions de ses prédécesseurs sociaux-démocrates et Verts d'un abandon de l'énergie nucléaire au plus tard en 2020. Mais elle tarde à concrétiser cette promesse, au grand dam des groupes d'énergie allemands. Ces derniers s'inquiètent aussi de la volonté du gouvernement de taxer les revenus qu'ils dégageraient grâce aux sursis accordés aux réacteurs basés en Allemagne. Cette incertitude pèse sur le cours de bourse des entreprises concernées: celui d'EON a ainsi perdu quelque 20% depuis le début de l'année. Le numéro un allemand de l'énergie a estimé mercredi, selon le texte d'une présentation destinée aux analystes financiers, qu'une taxe sur le nucléaire pourrait, en l'état actuel des plans du gouvernement, amputer d'entre 1,3 et 1,5 milliard d'euros par an son bénéfice opérationnel ajusté. Un tel impôt "risque de conduire à une réduction des investissements dans le but de maintenir la santé financière du groupe", selon ce même texte. La menace d'EON intervient alors que le rachat annoncé mardi du groupe britannique International Power par le français GDF Suez met la multinationale allemande sous pression. L'opération permet en effet à GDF Suez de détrôner EON comme deuxième producteur mondial d'électricité. Le numéro un mondial est un autre groupe français, EDF. EON a par ailleurs annoncé des résultats globalement meilleurs qu'escompté.
par mobar » 12 juil. 2010, 12:10
energy_isere a écrit : C' est quand meme fort de mélanger l' energie totale et l' electricité. Meme Enerzine tombe dans le panneau.
par energy_isere » 12 juil. 2010, 11:38
....Le 5 mai dernier, au cours de la Commission environnementale du Bundestag, le président du Comité scientifique pour les questions environnementales (SRU) - Martin Faulstich - avec indiqué que "l'Allemagne pourrait s'approvisionner en 2050 à partir de 100% d'électricité de source renouvelable."
par energy_isere » 09 juil. 2010, 19:14
D'après Siemens, le montant des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables devrait doubler dans les 5 ans à venir. Par Raymond Bonnaterre le 8 juillet 2010 Leblogenergie Prévoir l'avenir est un métier rempli d'embûches qui fait l'objet d'un commerce soutenu malgré de multiples échecs répétitifs. Je préfère pour ma part faire confiance aux données de ceux qui exercent dans le métier concerné, plutôt qu'à celles d'officines chargées d'imaginer et de vendre le futur. Dans le business des énergies renouvelables, Siemens, largement impliqué dans l'éolien offshore et dans le solaire par concentration fait partie de ces professionnels auxquels il est possible d'accorder une certaine crédibilité pour ce qui concerne la vision du futur dans le business des énergies renouvelables. A ce titre il est intéressant de lire l'exposé de René Umlauft CEO dans les énergies renouvelables chez Siemens, présenté le 29 Juin dernier lors du "Capital Market Day Energy" qui s'est tenu à Nuremberg. Ce monsieur nous explique que tiré par la demande mondiale en énergie, l'accroissement des prix du pétrole et du gaz ainsi que par les politiques sensibles aux préoccupations écologiques et climatiques, les investissements mondiaux devraient passer de 87 milliards d'euros en 2009 à 190 milliards d'euros en 2016 soit une croissance moyenne de 14% par an (FIG.). Il est difficile de challenger Siemens sur ses prévisions dans l'éolien qui devrait donc voir croître les investissements dans le domaine de 11% par an en passant de 45 milliards d'euros en 2009 vers les 85 milliards en 2015. Siemens, leader mondial dans l'éolien offshore dispose en technologie "direct drive" d'une turbine à aimant permanent de 3MW aujourd'hui et annonce le développement d'un produit de 6 MW qui sera évalué dès 2011 pour être opérationnel en 2012. Des produits plus simples, plus légers par MW et plus puissants sont définitivement de bons supports pour assurer cette croissance. Pour ce qui est du solaire par concentration (CSP), Siemens imagine une forte croissance du marché dans lequel il s'implique à fond et imagine des investissements annuels autour des 12 milliards d'euros en 2016. Il est très difficile d'imaginer le futur de telles technologies qui seront de plus en plus concurrencées par le solaire photovoltaïque plus simple et dont les prix vont encore baisser. Mais Siemens semble croire à ce marché thermique qui correspond exactement à ce qu'il sait faire. Pour le solaire photovoltaïque (PV), l'industriel allemand imagine un marché en bonne croissance de 22% en moyenne par an. Les derniers chiffres annoncés par SMA qui voit en quasi doublement des GW installés entre 2009 et 2010 laissent à penser que la prévision de croissance de ce marché devra être revue fortement à la hausse par Siemens dès l'an prochain, même si les prix par Watt installé poursuivent leur baisse. Il ressort donc de ces prévisions que les industries des énergies renouvelables ont un bel avenir devant elles, mais qu'elles feront appel à des technologies de plus en plus sophistiquées qui seront maîtrisées par les très grands industriels comme Siemens, GE et autres Sharp, Suntech ou First Solar et quelques autres qui ont décidé d'être leaders dans leurs technologies. Il n'y aura que peu de place pour les bidouilleurs des Grenelles bidons.
par energy_isere » 09 juil. 2010, 18:12
L'Allemagne sera capable de produire 100 % de son électricité à partir des énergies renouvelables en 2050 09/07/10 Les Echos Une étude du ministère de l'Environnement estime possible d'approvisionner l'Allemagne grâce aux seules énergies renouvelables d'ici à quarante ans. Ses conclusions sont rendues publiques au moment où le gouvernement réduit son soutien public au solaire et se divise sur le nucléaire. KARL DE MEYER, Les Echos DE NOTRE CORRESPONDANT À BERLIN. C'est une étude très politique que vient de publier l'Office fédéral de l'environnement (UBA) sur la production d'énergie outre-Rhin. Selon le rapport, qui rencontre un fort écho, l'Allemagne serait à même d'assurer 100 % de son approvisionnement en électricité grâce aux seules énergies renouvelables d'ici à 2050. Dans le scénario étudié, chaque région utilise au mieux son potentiel en éolien, solaire, ou encore hydroélectrique, et les mieux loties approvisionnent celles qui ont moins d'atouts naturels. Mieux, assure Jochen Flasbarth, le président de l'UBA, qui dépend du ministère de l'Environnement : le 100 % vert est réalisable avec la technologie disponible actuellement (ce qui n'empêche pas de faire mieux). Les Allemands n'auraient pas non plus à renoncer à leur mode de vie. Installations de stockage Pour l'UBA, la construction des infrastructures nécessaires demanderait toutefois beaucoup de temps. Il faudrait aussi investir dans des installations de stockage d'énergie, et de régulation des fluctuations de production, très importantes avec l'éolien par exemple. L'étude conclut, de manière très explicite, que « la construction de nouvelles centrales au charbon est aussi peu indispensable que la prolongation de l'exploitation des réacteurs nucléaires. » On estime qu'à l'heure actuelle 40 % des émissions de gaz à effet de serre de l'Allemagne proviennent de la production d'électricité. La part des renouvelables dans le bouquet énergétique du pays est de l'ordre de 17 % (voir ci-contre). L'étude est parue alors que le Bundesrat, la Chambre haute du Parlement, doit approuver aujourd'hui une baisse drastique des prix garantis aux producteurs d'énergie solaire. Prenant acte de la surchauffe du secteur, de la baisse des prix des panneaux et de la répercussion par les distributeurs des prix garantis sur les factures des particuliers, Berlin a souhaité diminuer son soutien public Par ailleurs, la coalition se déchire toujours sur le nucléaire. Le dernier réacteur devrait s'arrêter fin 2021 et les libéraux souhaitent une prolongation de plus de quinze ans. Le ministre de l'Environnement, Norbert Röttgen, pousse lui à une extension plus modeste. Le débat porte aussi sur les modalités de taxation des profits dégagés par l'utilisation supplémentaire des centrales. L'opposition insiste pour que la loi soit soumise à l'approbation du Bundesrat, où la coalition au pouvoir n'a plus la majorité depuis mai.
par energy_isere » 07 juil. 2010, 19:00
Baisse des aides tarifaires allemandes à l'électricité d'origine photovoltaïque leblogenergie 6 Juillet 2010 Une info Bloomberg du 5 Juillet nous apprend qu'une commission parlementaire issue des deux chambres du Parlement allemand vient de décider de réduire les aides à l'électricité d'origine photovoltaïque de 11% à 16% selon l'origine. La mesure démarrerait en biseau à partir du premier Juillet (-3% par mois pendant 3 mois) pour être mise en place définitivement à fin Septembre. Compte tenu de la baisse continue des prix des modules solaires et de la pression concurrentielle dans le premier marché du photovoltaïque qui pèse la moitié du marché mondial, il est peu probable que cette baisse très mesurée des aides tarifaires ait un notable effet sur une éventuelle baisse des volumes de modules installés. Certains Allemands vont donc continuer à payer leur électricité toujours plus cher pour subventionner le rapide développement des industries photovoltaïques asiatiques et pour essayer de maintenir à flot leur propre industrie.
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