par Francis Déry » 08 nov. 2007, 06:27
Un des facteurs qui ont fait hésiter les Québécois face à la souveraineté, ce fut les hydrocarbures de l'Ouest. Les sbires de Trudeau nous l'ont assez ramené :
Si le Québec devient souverain, alors il faudra des chevaux pour tirer les voitures.
Le secteur énergétique de l'Ouest fut grassement subventionné par Trudeau et il entendait récupérer les royalities et avoir du pétrole bon marché pour l'Est du Canada. (Ontario, l'oléoduc ne franchissant pas la ligne Borden, le Québec était alimenté par le Mexique, le Vénézuela et l'Arabie séoudite). Le fédéral n'a pas mis un cent sur la production hydroélectrique québécoise. Québec avait dû emprunter sur le marché Newyorkais et contourner le syndic des banques canadiennes (cartel de Bay Street).
Mais si l'Alberta veut passer ses réserves gazières à produire du pétrole pour les USA, l'unité nationale en prend un coup. Il était question de dériver l'hydroélectricité du Manitoba et de la Baie James vers l'Alberta pour augmenter sa production pétrolière. Pas question : Il faudrait construire de coûteuses lignes électriques et les pertes par résistance sont trop énormes. D'ailleurs, le cuivre n'est pas donné. Déjà qu'il se fait souvent voler sur les poteaux.
Un autre produit que les Albertains voudraient sans doute importer du Québec est l'eau douce.
Un litre d'eau contre un litre d'essence, peut être ?
Un des facteurs qui ont fait hésiter les Québécois face à la souveraineté, ce fut les hydrocarbures de l'Ouest. Les sbires de Trudeau nous l'ont assez ramené :
[quote]Si le Québec devient souverain, alors il faudra des chevaux pour tirer les voitures.[/quote]
Le secteur énergétique de l'Ouest fut grassement subventionné par Trudeau et il entendait récupérer les royalities et avoir du pétrole bon marché pour l'Est du Canada. (Ontario, l'oléoduc ne franchissant pas la ligne Borden, le Québec était alimenté par le Mexique, le Vénézuela et l'Arabie séoudite). Le fédéral n'a pas mis un cent sur la production hydroélectrique québécoise. Québec avait dû emprunter sur le marché Newyorkais et contourner le syndic des banques canadiennes (cartel de Bay Street).
Mais si l'Alberta veut passer ses réserves gazières à produire du pétrole pour les USA, l'unité nationale en prend un coup. Il était question de dériver l'hydroélectricité du Manitoba et de la Baie James vers l'Alberta pour augmenter sa production pétrolière. Pas question : Il faudrait construire de coûteuses lignes électriques et les pertes par résistance sont trop énormes. D'ailleurs, le cuivre n'est pas donné. Déjà qu'il se fait souvent voler sur les poteaux.
Un autre produit que les Albertains voudraient sans doute importer du Québec est l'eau douce.
Un litre d'eau contre un litre d'essence, peut être ?