Special investisseur

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par dubyda » 23 avr. 2006, 10:43

A moins que tu le stock dans ton jardin. Sur 1000m2 de terrain du doit bien pouvoir mettre 5000 barils sur plusieurs couches :-D

par epe » 22 avr. 2006, 19:33

Bah, oui, on peut acheter du pétrole à terme (pas plus de quelques mois je crois, mais je n'y connais rien)
Mais même si on peut acheter du pétrole à 10 ans, (et nous sommes tous convaincus ici que dans 10 ans ce sera beaucoup, beaucoup plus cher) ce ne sera jamais que du pétrole sur papier. Si le système économique se prend une claque, celui qui t'a vendu ce pétrole papier, qu'est-ce qui te dit qu'il sera capable de te le livrer? Avec un peu de chance (sic), tout ce pétrole, ou ce qu'il en reste, sera au mains de compagnies nationalisées et jalousement conservé pour les besoins de la nation. Et ton papier vaudra autant que de l'emprunt russe d'avant 1917.

Quant à acheter du pétrole physique, tu le conserves où? Dans ta baignoire?

par frgo84 » 22 avr. 2006, 19:25

je crois que c'est réservé aux professionnels, tout simplement.

Pourquoi ne pas acheter du pétrole ?

par epommate » 22 avr. 2006, 18:59

Bonjour,

Sur le site d'econoclaste, il y a un article intéressant sur le pétrole :
http://econoclaste.org.free.fr/dotclear ... rnal&cos=1

L'auteur y critique la position de Nicolas Hulot et Jancovici dans leur récent article sur le monde : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 847,0.html

Ma question est donc très simple et rejoint l'article : si l'on croie à la fin du pétrole bon marché, pourquoi ne pas en acheter maintenant pour le revendre plus tard ?

par Tiennel » 15 avr. 2006, 16:56

En direct de boursorama :
L’avis de quelques experts du secteur :

- Emmanuel Ferry, économiste chez Exane : « La probabilité d’un pétrole à 100 dollars le baril progresse ». « L’augmentation structurelle des prix du pétrole repose fondamentalement sur une problématique d’accès aux réserves (accès à une offre sécurisée, prime de risque géopolitique) et une mauvaise allocation des ressources (les faibles investissements ne sont pas dans la région du Golfe persique). Les trois grandes problématiques de long terme (demande, offre, transport) sont durablement haussières pour les cours du pétrole. Elles justifient pleinement un prix d’équilibre des cours du pétrole revu constamment en hausse, processus qui est favorable à l’extension des énergies alternatives, mais qui augmente les risques d’une nationalisation de la rente pétrolière et/ou d’une taxation accrue des profits des compagnies pétrolières. Certes, les investissements réalisés depuis 2002 vont se traduire par une offre additionnelle à partir de 2007, supposée reconstituer les marges de manoeuvre des pays producteurs (dont OPEP). Mais les aléas géopolitiques peuvent à tout moment remettre en cause ce scénario consensuel d’excès d’offre par rapport à la demande. C’est la raison pour laquelle la thèse d’un pic des cours du pétrole brut au-delà des 100 dollars le baril gagne en probabilité. »

- Olivier Rech, économiste à l’Institut français du pétrole : « Il est normal que le prix continue à monter » . « On se situe dans la continuité des années précédentes. En 2003, nous avions un ensemble de contraintes ponctuelles (comme le Venezuela, le Japon ou encore l’Irak) qui ne devaient pas prendre d’ampleur. Mais en 2004, la demande chinoise a explosé. L’année 2004 a totalement redistribué les cartes. Les surcapacités, qui existaient dans les pays de l’OPEP comme dans l’industrie du raffinage et qui n’avaient pas été voulues, ont brutalement disparu. L’OPEP s’est retrouvée dans l’incapacité de réguler les prix à la hausse comme à la baisse en raison de la perte de ses capacités de production excédentaires. 2005 a confirmé la tendance et a été amplifié par des problèmes spécifiques de raffinages (indépendamment des ouragans aux Etats-Unis). La demande ne se calmant pas et progressant toujours, il est normal que le prix continue de monter. 2006 n’échappe pas à la règle, dans la mesure où les contraintes structurelles sont toujours présentes, voire exacerbées, et que la demande mondiale est en constante augmentation. Le prix du pétrole peut croître tant que les revenus des consommateurs le permettent et que la croissance économique mondiale reste soutenue. A fin 2006, nous devrions connaître un prix du baril autour de 73-75 euros. Ce qui est essentiellement en jeu c’est le prochain cycle pétrolier, à savoir la décennie 2010, sur laquelle nous avons quelques raisons d’être un peu pessimistes sur le prix du baril ».

- Jean-Charles Lacoste, économiste chez CASA : « La hausse est préoccupante ». « La récente hausse du cours du baril est évidemment préoccupante car nous atteignons des sommets historiques. Les fondamentaux des marchés pétroliers ne justifient pas ces niveaux de prix. Aujourd’hui les tensions géopolitiques sont très fortes avec l’Iran et une éventuelle intervention des Etats-Unis ou de l’Onu. Il faut noter que l’Iran est le 4ème producteur mondial de brut et le 3ème exportateur mondial. Une intervention en Iran se traduirait vraisemblablement par une rupture d’une partie de la distribution de pétrole. Aujourd’hui, nous sommes dans ce que nous pouvons appeler le « 3ème choc pétrolier » mais le marché est correctement approvisionné. Peu de pays sont capables de se substituer à la production iranienne. Il y a également d’autres contraintes géopolitiques au Venezuela (renégociation des contrats avec les compagnies pétrolières), en Bolivie (nationalisations), au Nigeria (rébellions limitant la production),... Depuis décembre 1998, plus bas historique avec moins de 9 dollars le baril, le prix a été multiplié par 9. Cela est du à la forte augmentation de la demande en provenance de la Chine, des Etats-Unis et de l’Inde, ainsi qu’à une difficulté de la production à suivre cette croissance. Il n’a jamais été facile de prévoir le prix du pétrole mais aujourd’hui nous sommes face à une grande incertitude ».

Propos recueillis par Lucie Morlot

par Pimp' » 27 janv. 2006, 13:27

bon, ok. je ne porte pas de jugement personnel. mais a defaut d'une matiere precieuse, c'est une matiere prisee, ce qui revient au meme.
ceci dit, la venue du PO ne changera pas grand chose a cela, en tout cas pas avant longtemps. il ne faut pas confondre la fin de l'age du petrole, avec fin de l'age du petrole pas cher (genre moins de 100 ou 150 dollars). si le PO est pour bientot, entre 4 et 20 ans si j'en crois les differentes estimations qui semblent raisonables, je ne suis pas sur de voir de mon vivant une societe vivant sans petrole. voire je suis quasi sur du contraire.

par Dagobert » 27 janv. 2006, 09:38

Tu parles!!! d'une matière précieuse.
Tous les produits issus de la pétrochimie ont comme caractéristique principale, une détérioration rapide quand ils sont soumis aux U.V. du rayonnement solaire.
Tu vas me dire que ça arrange très bien les producteurs de tout poil, car de cette façon la société de conso( ou con,sot) peut continuer à fonctionner
Une poisse de plus, merci pétrole et que vienne vite le PO

Notez bien que la dégradation aux U.V. est très faible avec des produits naturels!! :lol:

par Pimp' » 27 janv. 2006, 08:19

sceptique a écrit : Il s'agit de sables effectivemment rentable car pour produire 2 barils il suffit d'en consommer l'équivalent d'un. Mais je parlais de schistes en Australie (ou dans l'Ouest des USA) ou le ratio est de 1 pour 1 donc non rentable meme à 10 000 $ le baril.
effectivement, ce n'est pas rentable d'un point de vue energetique, mais le petrole est loin d'etre uniquement une energie, c'est aussi une matiere premiere tres precieuse (engrais, plastiques etc.. etc... voir autres sujets du site). tellement precieuse que c'est un crime de la cramer comme ca d'ailleurs.

par mahiahi » 26 janv. 2006, 21:56

greenchris a écrit : A la fin, il parle d'une technique que je ne connaissait pas, creuser sous le champ de pétrole pour profiter de la pression naturelle et ainsi récupérer les restes de champs abandonnés.

Avez-vous déja eu connaissance de cette technique ??
mahiahi a écrit : Elle me parait bien coûteuse, parce qu'il faudra creuser, non seulement plus profond, mais en plus un conduit coudé!
energy_isere a écrit : tu es en retard d'une décenie ! Les forages (pétroliers) coudés existent déja. 8-)
Oui, mais ils sont bien plus chers que les autres

par energy_isere » 26 janv. 2006, 21:45

tu es en retard d'une décenie ! Les forages (pétroliers) coudés existent déja. 8-)

par mahiahi » 26 janv. 2006, 17:57

greenchris a écrit :A la fin, il parle d'une technique que je ne connaissait pas, creuser sous le champ de pétrole pour profiter de la pression naturelle et ainsi récupérer les restes de champs abandonnés.

Avez-vous déja eu connaissance de cette technique ??
Elle me parait bien coûteuse, parce qu'il faudra creuser, non seulement plus profond, mais en plus un conduit coudé!

par manager » 26 janv. 2006, 15:35

par greenchris » 25 janv. 2006, 17:21

A la fin, il parle d'une technique que je ne connaissait pas, creuser sous le champ de pétrole pour profiter de la pression naturelle et ainsi récupérer les restes de champs abandonnés.

Avez-vous déja eu connaissance de cette technique ??

par nik1980 » 25 janv. 2006, 16:41

Un lien interessant

http://www.spgp.fr/pdf/presse/Tectonic% ... Future.pdf

Sur le site vous pouvez voir les petites valeurs petrolieres surlesquelles ils se placent.

La leur pari est nevtah capital potentiel enorme apparemment!

par nik1980 » 25 janv. 2006, 16:37

Oui la durée de ces cycles haussiers est de 18 ans en moyenne.
Ca déclenche toujours les memes consequences : fortes inflations , recession : cf années 70 .
Pour l'instant le fait que l'inflation soit absente me fait dire que la hausse risque d'etre vertigineuse encore

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