Evolution du niveau de vie en France depuis 10 ans.

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Re: Evolution du niveau de vie en France depuis 10 ans.

par Jeuf » 30 juin 2020, 10:09

oui, à ce que je vois là, une analyse qui ne voit pas ces limites écologiques d'une part, et d'autre part s'acharne sur notre pays alors que tous les pays se fourvoient en ignorant ces limites. Et aussi, à peu près tous sont terrassés par l'arrivée de ce virus, pas seulement le notre. Rien de bien intéressant.

Re: Evolution du niveau de vie en France depuis 10 ans.

par Pétroleur » 29 juin 2020, 19:13

Baverez est un des quelques "journalistes économiques" payés par le patronat français beaucoup plus que par son auditoire pour relayer les demandes de "réforme", c'est à dire de réduction supplémentaire des parts de gâteau du peuple afin de préserver celles des grands patrons. Son analyse ne prend pas en compte une seconde l'épuisement des ressources notamment pétrolière, sa seule antienne c'est "il faut REFORMER la France"! A ignorer souverainement! :D

Scénarios de virage catastrophe

par emmort » 29 juin 2020, 11:22

Lettre d’Europe: le Covid-19, révélateur du déclassement français

La France subit une crise de plus et poursuit sur une courbe descendante. Le plein emploi n’a jamais été rétabli depuis le milieu des années 1970 alors que la dette publique progressait de 20 % à plus de 120 % du PIB en quarante ans.

Par Nicolas Baverez (Le Figaro)
Le 28/06/2020 à 16:53

Les épidémies, comme les grandes crises économiques et les guerres, sont des accélérateurs de l’histoire, qui redéfinissent la hiérarchie des individus, des entreprises et des nations. Le Covid-19 a ainsi été le révélateur impitoyable du déclassement de la France, qui cumule trois crises. Une faillite de la santé publique avec 30.000 morts et une incapacité persistante à tester, isoler et soigner qui laisse le pays à la merci d’une seconde vague - avec pour symbole le fiasco de l’application Covid-19 qui n’a été téléchargée que par 3 % de la population et n’a permis d’identifier que 14 cas pour un coût de 200.000 euros par mois. La récession la plus profonde du monde développé avec une chute anticipée de 12,5 % du PIB, un chômage de masse touchant plus de 12 % de la population active et une dette publique de 121 % du PIB à la fin de 2020. Un krach des libertés publiques et une suspension de facto de la justice durant l’état d’urgence sanitaire.

Les Français, qui se pensaient protégés par l’Etat qui absorbe 56 % du PIB, sont passés de la sidération face au confinement, qu’ils pensaient réservés à la Chine ou à l’Italie, à la colère. Quatre illusions se sont envolées : la conviction que le système de santé figurait parmi les meilleurs du monde ; la certitude d’être un pays développé maîtrisant les hautes technologies ; la foi dans l’Etat pour gérer les crises et réassurer la nation ; l’existence d’un équilibre de puissance avec l’Allemagne. Il en résulte une immense défiance envers les institutions et les dirigeants qui se traduit par la multiplication des procédures pénales les visant.
Une culture du déni

La France est loin d’être la seule démocratie occidentale à avoir cultivé le déni face aux dérives de la mondialisation, à la dépendance croissante vis-à-vis du total-capitalisme chinois, au capitalisme de bulles, à la montée des menaces émanant du djihadisme et des démocratures. La distribution de revenus ou de dividendes fictifs, l’impasse sur la sécurité, la paralysie des institutions représentatives, le nationalisme à courte vue et l’abandon à la tentation populiste ont été très largement partagés, y compris aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.

Pour autant, la situation de la France reste spécifique car elle cumule l’incapacité à répondre aux chocs et aux risques du XXIe siècle avec les séquelles de quatre décennies de décrochage. La croissance potentielle et les gains de productivité sont devenus pratiquement nuls. Le plein emploi n’a jamais été rétabli depuis le milieu des années 1970 alors que la dette publique progressait de 20 % à plus de 120 % du PIB en quarante ans. L’Etat est obèse et impotent, ses fonctions régaliennes étant cannibalisées par les transferts sociaux. La nation est en lambeaux, minée par le communautarisme, la haine de classe et la montée de la violence, qui a éclaté au grand jour avec le mouvement des gilets jaunes puis les grèves contre le projet de réforme des retraites. L’engagement légitime en faveur d’une Europe puissance est décrédibilisé par la dérive du pays, qui ouvre par ailleurs de vastes espaces et de grands espoirs aux démagogues.
Un risque systémique pour l’euro

L’épidémie de Covid-19 s’inscrit ainsi dans une longue série de crises qui, depuis les chocs pétroliers, ont vu la France, loin de se redresser, descendre à chaque fois une marche supplémentaire : durant les récessions des années 1980 et 1990 ; après 2001 quand l’Allemagne se réforma grâce à l’Agenda 2010 lancé par Gerhard Schröder ; en 2008 et 2011, lors du krach de la mondialisation puis de la tourmente de la zone euro, avec le choix calamiteux de l’explosion de la dette publique et du choc fiscal des années 2010-2012 associé à l’austérité budgétaire de l’Union et aux hausses des taux d’intérêt de la BCE en 2008 et 2011.

La France se trouve désormais dans la situation de l’Italie à la veille de l’épidémie de coronavirus. Elle est menacée de perdre définitivement la maîtrise de son destin avec une population vieillissante, une longue stagnation, un chômage structurel de masse, une dette publique hors de contrôle qui tendra rapidement vers 180 % du PIB. Et plus encore que l’Italie, la France représente un risque systémique pour l’Union européenne et la zone euro.

La dernière chance


Le pays n’a pas d’autre choix que d’emprunter, pour la deuxième fois en douze ans, 20 % de son PIB pour tenter de moderniser son économie et sa société. Il pourra aussi bénéficier du plan de relance de l’Union, qui acte une prise de conscience et une mobilisation salutaires de l’Europe. Mais il s’agit de sa dernière chance. En 2008, le krach bancaire avait été bien géré mais la sortie de crise ratée. En 2020, il faut réussir la sortie de crise alors que la gestion de l’épidémie a été défaillante. Et ce d’autant que la solidarité des pays du nord de l’Union n’a de sens que si elle est mise au service du développement des pays du sud et non de la poursuite de leur chute, ce qui suppose qu’ils traitent leurs maux structurels. Pour la France, cela implique la transformation radicale de son modèle économique et social et la reconfiguration de l’Etat, devenu un démultiplicateur de risques.

Comme en 1945, la France se trouve donc confrontée à un choix cardinal : la reconduction des erreurs du passé - à travers l’étatisme, le protectionnisme et le malthusianisme au nom d’une conception régressive de l’écologie - ou le pari de la reconstruction. La débâcle sanitaire et économique doit servir d’électrochoc et favoriser une prise de conscience des dirigeants comme des citoyens. Aux premiers, il revient de faire la vérité sur l’instabilité du monde du XXIe siècle, la vulnérabilité du pays et les exigences du redressement qui passe par la priorité donnée à la production, à la sécurité et à l’intégration. Aux seconds, il revient de se mobiliser et de se rassembler autour des changements indispensables au redressement de la France, qui conditionne aussi l’avenir de l’Europe face aux empires qui se disputent la domination du XXIe siècle.
https://plus.lesoir.be/309993/article/2 ... t-francais

Re: Evolution du niveau de vie en France depuis 10 ans.

par EPE_bel » 08 nov. 2016, 14:17

On ne parle pas de la même chose.

Tu me parles d'agriculteurs retraités qui ont pu se constituer un beau capital à la bonne période (comme d'autres professions) et ne sont effectivement pas à plaindre.

Je te parle comme mobar d'agriculteurs actifs qui ont été poussés à investir toujours plus dans une agriculture toujours plus intensive par le secteur agro-alimentaire, se sont endettés pour ça, avant que le secteur ne baisse les prix d'achat (vous comprenez, ça coûte moins cher d'importer etc etc ) Et vivent aujourd'hui étranglés par les dettes pour payer du matériel qui représente un gros capital mais ne leur rapporte plus rien.

Que peuvent-ils faire? S'ils vendent leur matériel ils ne peuvent plus travailler. Ils sont coincés. Celui qui pense que l'agriculteur est riche parce qu'il a un gros tracteur n'a rien compris à la réalité des campagnes.

Re: Evolution du niveau de vie en France depuis 10 ans.

par sherpa421 » 08 nov. 2016, 13:58

EPE_bel a écrit :
sherpa421 a écrit : pleurer sur le sort des pauvres petits agriculteurs ça manque de crédibilité.
Ah bon? Une exploitation agricole c'est une entreprise et il y en a très vite pour des centaines de milliers d'euros rien que pour le matériel agricole, leur outil de travail. Bien sûr il y en a de grandes et prospères mais beaucoup croulent sous les dettes. Trois fois plus de suicides que dans la population moyenne mais on ne va pas les plaindre, hein, ils ont un beau capital... :?
Ceux qui sont à la retraite, ils n'ont généralement plus de dette lié à leur activité. Dans cet article, on constate que leur capital à la fin de leur carrière est plus élevé que celui d'un salarié moyen. Donc, non, il n'y a pas lieu de pleurer de manière global sur la situation patrimoniale des agriculteurs.

Le surendettement c'est certainement un problème chez beaucoup d'agriculteur. Mais ils ont leur part de responsabilité, bien des investissements dans ce milieu sont trop gros pour les besoins et la capacité économique des entreprises.

J'ai constaté que les agriculteurs les plus heureux sont ceux qui se contentent de peux et ont le moins d'équipement et de dette possible.

Re: Evolution du niveau de vie en France depuis 10 ans.

par mobar » 08 nov. 2016, 11:24

EPE_bel a écrit :
sherpa421 a écrit : pleurer sur le sort des pauvres petits agriculteurs ça manque de crédibilité.
Ah bon? Une exploitation agricole c'est une entreprise et il y en a très vite pour des centaines de milliers d'euros rien que pour le matériel agricole, leur outil de travail. Bien sûr il y en a de grandes et prospères mais beaucoup croulent sous les dettes. Trois fois plus de suicides que dans la population moyenne mais on ne va pas les plaindre, hein, ils ont un beau capital... :?
On peut par contre s'étonner qu'ils se soient laissés rouler dans la farine par l'industrie agro-alimentaire et la grande distribution
... et en tirer les conséquences pour éviter que les mêmes pratiques ne conduisent aux mêmes résultats pour d'autres secteurs clés de l'économie

A une époque, les agriculteurs maitrisaient leurs filières, ils ont renoncé à commercialiser eux mêmes leurs produits contre des promesses d'agent facile faites par des argousins, il n'est pas étonnant qu'ils aient perdu la valeur ajouté de leur travail

A quelque chose malheur est bon dit-on, je suis pas sur que ça serve de leçon à tout le monde!

Re: Evolution du niveau de vie en France depuis 10 ans.

par EPE_bel » 08 nov. 2016, 11:13

sherpa421 a écrit : pleurer sur le sort des pauvres petits agriculteurs ça manque de crédibilité.
Ah bon? Une exploitation agricole c'est une entreprise et il y en a très vite pour des centaines de milliers d'euros rien que pour le matériel agricole, leur outil de travail. Bien sûr il y en a de grandes et prospères mais beaucoup croulent sous les dettes. Trois fois plus de suicides que dans la population moyenne mais on ne va pas les plaindre, hein, ils ont un beau capital... :?

Re: Evolution du niveau de vie en France depuis 10 ans.

par sherpa421 » 08 nov. 2016, 09:18

On voit que le retraité ancien agriculteur a un patrimoine supérieur au retraité ancien salarié. Donc, même si c'est vrai que parler de patrimoine brut n'a pas beaucoup d'intérêt, pleurer sur le sort des pauvres petits agriculteurs ça manque de crédibilité. On peut aussi se questionner sur le choix des catégories : il est peut vraisemblable qu'un céréalier dans la Beauce ai la même structure de capital qu'un éleveur de chèvre dans le Larzac.

Re: Evolution du niveau de vie en France depuis 10 ans.

par EPE_bel » 07 nov. 2016, 22:14

L'analyse est carrément choquante (notamment en ce qui concerne les agriculteurs) si on ne pondère pas le patrimoine avec l'endettement. Le yacht du PDG de la banque (qui vivrait très bien sans son yacht) il est payé avec les intérêts du crédit de l'agriculteur qui a besoin de ses terres, machines agricoles et autres bâtiments professionnels pour vivre et parfois survivre.

Re: Evolution du niveau de vie en France depuis 10 ans.

par energy_isere » 07 nov. 2016, 20:23

La moitié des Français détient un patrimoine brut de plus de 158.000 euros

Le Figaro 07 Nov 2016

L'Insee a décelé une baisse très légère des inégalités de patrimoine en France, même si 10% des Français les plus dotés déclarent au moins 595.700 euros d'actifs tandis que les 10% les plus modestes ont un patrimoine évalué à moins de 4300 euros.


Plus de 158.000 euros. C'est le montant du patrimoine brut que détenaient la moitié des ménages vivant en France en 2015, affirme l'Insee dans une étude publiée ce lundi. Ce patrimoine est essentiellement composé de biens immobiliers. «Pour la moitié des ménages détenteurs, l'immobilier représente plus de 80% de leur patrimoine brut total (…) En France, près de six ménages sur dix sont propriétaires ou accédants à la propriété de leur résidence principale», constate l'institut. Outre l'immobilier, le patrimoine brut des Français est principalement composé d'actifs financiers, professionnels, de biens durables (voiture, équipement de la maison) et autres objets de valeur (bijoux, oeuvres d'art).

Bien évidemment, les écarts sont importants selon le profil des ménages. Les 10% les mieux dotés en patrimoine ont ainsi déclaré un minimum de 595.700 euros d'actifs. Ils concentrent à eux seuls 47% de la masse totale de patrimoine brut détenue par les Français. Les 1% les mieux dotés, qui pèsent 16% de ce total, ont déclaré un patrimoine moyen de plus de 1,95 million d'euros de patrimoine brut. En bas de l'échelle, les 10% les plus modestes ont déclaré moins de 4300 euros de patrimoine, soit 139 fois moins que les 10% les plus aisés. «Les inégalités de patrimoine sont beaucoup plus marquées que celles des revenus», note à ce titre l'Insee. Alors que la quasi-totalité des ménages les plus riches (95%) disposent d'un patrimoine immobilier important, le patrimoine des 10% les moins bien dotés est presque intégralement constitué de comptes-chèques et de livrets d'épargne réglementée dont la valeur a fortement diminué entre 2010 et 2015 (-30,2%).

.....................
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016 ... -euros.php

Re: Evolution du niveau de vie en France depuis 10 ans.

par Alturiak » 25 janv. 2015, 11:21

Près de la moitié des fruits et légumes consommés par les ménages est auto-produite
Source : tableau dispo sur cette page de l'INSEE sur "Les trois principaux postes de dépenses : l’alimentation, le logement et les transports"

Re: Evolution du niveau de vie en France depuis 10 ans.

par nemo » 23 janv. 2015, 20:21

EPE_bel a écrit :Le lave-linge de ma mère il y a 30 ans - père directeur d'école supérieure qui formait des bac+3 (sèche-linge tu oublies, frigo oui, congélateur tu oublies, télé oui, longtemps après les voisins ouvriers ou paysans, magnétoscope VHS tu oublies)
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Donc pas un "équipement de l'élite" .

Re: Evolution du niveau de vie en France depuis 10 ans.

par EPE_bel » 23 janv. 2015, 20:12

Le lave-linge de ma mère il y a 30 ans - père directeur d'école supérieure qui formait des bac+3 (sèche-linge tu oublies, frigo oui, congélateur tu oublies, télé oui, longtemps après les voisins ouvriers ou paysans, magnétoscope VHS tu oublies)
Image

Re: Evolution du niveau de vie en France depuis 10 ans.

par nemo » 23 janv. 2015, 18:24

EPE_bel a écrit :
nemo a écrit :LA tv et le frigo réservé à "l'élite" y a 30 ans? Je savais pas que mon ouvrier de père faisait partit de l'élite.
Il y a toujours eu une constante dans la distribution des innovations technologiques :

Temps 1- Les riches achètent très cher la nouveauté produite en petite série.
Temps 2 - Quand la nouveauté baisse de prix et passe en production de masse se sont les pauvres qui achètent à crédit ce qui les a fait rêver dans les magazines. Les riches sont déjà passés à autre chose.
Temps 3 - La "nouveauté" devient mâture et la classe moyenne s'achète cash et encore moins cher ce que le pauvre vient de finir de payer. Les pauvres prennent un nouveau crédit pour la nouveauté suivante que les riches méprisent déjà.

Fin des années 70 ma mère femme au foyer classe moyenne typique de l'époque avait voulu s'occuper de "défavorisés". Après quelques mois, en constatant que ceux qui venaient se plaindre auprès d'elle avaient trois fois plus d'équipements que nous, elle a jeté l'éponge.
Cela donne une idée complétement fausse du niveau de vie d'il y a 30 ans c'est surtout ça le problème. En 1984 les frigos était rentré dans les maisons des classes populaires depuis 25 ans et les télés depuis 10 ans avec les machines à laver le linge. Quelque soit le dégout des classes aisés pour les habitudes des classes populaires je doute qu'on trouve un foyer de cadre sup sans ces 3 équipements.

Re: Evolution du niveau de vie en France depuis 10 ans.

par kercoz » 23 janv. 2015, 14:29

J' ai été surpris en feuilletant un magasine des années 50 ( j' en récupère des cubes comme bookiniste), de tomber sur un fromage de l' année ( mais pas le vin qui devrait aller avec !).....un fromage de stat , (heureusement ), qui montrait dans les 3ou 5% pour le logement. et peut être 40% pour la nourriture .
Il semble que ce qui fait notre misère actuelle tient au fait que ces % se sont inversés.

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