Economie agricole dans le monde

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Re: Economie agricole dans le monde

par mobar » 11 avr. 2024, 19:03

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 07 avr. 2024, 14:19

Chute de la production et de la qualité, flambée des prix : l'avenir de la culture de l'olivier de plus en plus incertain

le 05/04/2024 france3-regions

Face aux épisodes de sécheresse causés par le réchauffement climatique, l'oléiculture dans les territoires méditerranéens traditionnels est en danger. S'impose alors la nécessité de reconstruire une culture et de l'adapter dans de nouveaux milieux. En France, on peine encore à prendre ce tournant.

En seulement un an, entre janvier 2023 et janvier 2024, le prix de l'huile d'olive a bondi de 20% dans les supermarchés français. La cause de cette augmentation spectaculaire : la chute de la production d'olives dans le monde. La sécheresse causée par le réchauffement climatique occasionne des dégâts. Si l'olivier subsiste, ses rendements ne suivent plus.

David Kaniewski, maître de conférences à l'université Paul Sabatier de Toulouse en Haute-Garonne, explique le danger pour l'oléiculture : "Moins de grains de pollen, donc moins de fécondations engendrent une baisse majeure de la fructification." En Occitanie, la période de sécheresse se termine à la fin de l'automne et c'est à ce moment-là que la récolte fait défaut. "La qualité des olives est différente, le goût est rance, ce qui dénature l'huile", explique l'enseignant-chercheur.

Des conséquences pour les exploitants

Symbole d'identité méditerranéenne, l'olivier est surtout un pilier économique de cette région. L'Espagne, l'Italie, la Turquie et la Grèce sont les principaux pays producteurs, mais la France aussi fabrique son huile. Avec le changement climatique, "le climat méditerranéen devient peu favorable à l'oléiculture", affirme David Kaniewski. C'est déjà le cas en Méditerranée orientale et cela commence à s'étendre en Méditerranée occidentale. "Les conséquences pour les producteurs actuels risquent d'être immenses", rappelle le chercheur.

Avec des étés très secs et très chauds, les olives seront plus petites et moins charnues, et les arbres de moins en moins protégés contre les pathogènes, ces bactéries transmises par les insectes, vecteurs de maladies. Il restera des oliviers réensauvagés, qui ne produiront pas d'huile.

La nécessité de s'adapter

Comment pallier ce danger pour l'oléiculture ? "Il faut que les filières s'adaptent", déclare David Kaniewski. Il faut envisager une migration des espèces, effectuer des tests pour voir où peuvent s'implanter les oliviers et les remplacer par d'autres cultures". Mixer les cultures et adapter l'économie au changement climatique "serait la clé".

Si l'Espagne a réagi en ce sens, la France est en retard. "Il y a un statu quo", regrette le maître de conférences. "La filière oléicole se porte très mal, mais nous ne réalisons aucun test d'implantation sur d'autres territoires." Un principe, pourtant adopté pour la viticulture, également en proie aux conséquences du réchauffement climatique, mais dont le poids économique est bien plus important dans notre pays.

De l'huile d'olive de l'Aude ?

L'oléiculture du Var ou de l'Hérault pourrait disparaître dans moins d'une dizaine d'années. "Ce qui caractérise le changement climatique actuel, c'est sa rapidité", souligne David Kaniewski. "On se sert tout de même de l'exemple des changements climatiques passés pour avoir une base de projection et trouver les températures saisonnières optimales pour l'oléiculture."

En Occitanie, la ville de Carcarsonne, dans l'Aude, présente déjà les conditions climatiques pour accueillir des oliviers.
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 50154.html

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 05 avr. 2024, 22:39

Les prix alimentaires mondiaux rebondissent en mars (FAO)

BOURSORAMA AVEC AFP 05/04/2024

Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont rebondi en mars, augmentant pour la première fois depuis juillet 2023, tirés vers le haut par la hausse des cours des huiles végétales, et malgré une nouvelle baisse du cours des céréales, a indiqué vendredi la FAO.


L'indice des prix des denrées alimentaires calculé par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui suit la variation des cours internationaux d'un panier de produits de base, a crû de 1,1% en mars par rapport à février. Sur un an en revanche, la tendance est toujours à la baisse des prix, avec un repli de 7,7% par rapport à mars 2023.

C'est avant tout la hausse des cours des huiles végétales qui porte l'augmentation des prix en mars. L'indice FAO du prix des huiles végétales bondit de 8%, "atteignant son record sur un an", souligne la FAO dans son rapport mensuel, notant que "les cotations des huiles de palme, de soja, de tournesol et de colza ont toutes augmenté".

Les causes de cette hausse sont diverses, selon la FAO: l'huile de palme a souffert de récoltes saisonnières "moins bonnes que prévues", conjuguées à une forte demande en Asie du Sud-Est; le soja est quant à lui "boosté" par le secteur des biocarburants.

Dans une moindre mesure que les huiles végétales, les produits laitiers et la viande sont eux aussi en hausse, respectivement de 2,9% et 1,7%.

A l'inverse, l'indice FAO du prix des céréales a baissé de 2,6% en mars, désormais situé "20% en dessous de sa valeur de mars 2022", note l'organisation onusienne. "Ce recul est dû à la diminution des prix mondiaux du blé, en raison de la forte concurrence à l'exportation" entre l'Union européenne, la Russie et les États-Unis, explique la FAO.

Le riz est également en repli ce mois-ci, en baisse de 1,7%. Seul le cours du maïs a augmenté, "en partie à cause de problèmes logistiques en Ukraine", indique la FAO.

Enfin, les prix du sucre ont plongé de 5,4%. Une baisse due principalement "à la révision à la hausse des prévisions de production de sucre pour 2023/24 en Inde et à l'amélioration du rythme de la récolte de sucre en Thaïlande à la fin de la saison". "Les exportations importantes du Brésil ont également pesé sur les prix mondiaux du sucre", ajoute la FAO.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 50d80b6e27

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 30 mars 2024, 20:27

L'amande, super aliment ou super business ? vidéo 36 mn https://www.youtube.com/watch?v=rd_NjCf85a0

Food Story
387 k abonnés
65 503 vues 31 oct. 2021
Manger sain, c'est l'obsession de notre époque, et l'amande est son emblème. C'est l'encas parfait, sa consommation a doublé en dix ans. Pourtant, c'est devenu un produit de luxe, et ses bienfaits pour la santé cachent peut-être une autre réalité...


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Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 30 mars 2024, 14:27

Le Maroc pourrait importer un volume record de 10 millions de tonnes de céréales en 2024

Agence Ecofin 25 mars 2024

En Afrique du Nord, le Maroc est l’un des pays les plus touchés par les affres du climat. Six années consécutives de sécheresse ont fortement affecté les performances des filières céréalières.

Au Maroc, les importations de céréales pourraient atteindre 10 millions de tonnes en 2024. C’est ce qu’a confié à Medias24, Moulay Alaoui, président de la Fédération de minotiers (FMN). Ce volume en hausse de plus d’un million de tonnes par rapport aux achats réalisés un an plus tôt est lié à la forte contraction attendue des superficies cultivées.

Dans le pays d’Afrique du Nord qui subit sa pire sécheresse depuis 20 ans, les précipitations faibles et mal réparties dans le temps et sur l’ensemble du territoire devraient conduire à l’emblavure de 2,5 millions d’hectares contre 3,5 millions d’hectares, selon les données de la Banque centrale.

Dans un tel contexte, la production des 4 céréales majeures pour l’alimentation humaine et animale (blé dur, blé tendre, orge et maïs) devrait tomber à seulement 2,5 millions de tonnes, soit le 3ème plus faible niveau de l’histoire du pays. Selon M. Alaoui, le volume d’achat de blé dur et tendre devrait être de 6 millions de tonnes au minimum, un niveau équivalent à celui des 3 dernières campagnes.

Si globalement, l’augmentation des achats devrait signifier une hausse de la facture d’importation, le pays aura accès sur le marché mondial, à du blé et du maïs peu couteux en raison de l’abondance de l’offre en Amérique du Sud et en Russie. Un prix de la tonne beaucoup plus faible par rapport à l’année dernière pourrait ainsi permettre d’alléger le fardeau pour les caisses publiques.

Pour rappel, le Maroc avait importé pour 19,3 milliards de dirhams (1,9 milliard $) de blé en 2023, selon les données de l’Office des Changes.
https://www.agenceecofin.com/cereales/2 ... es-en-2024

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 27 mars 2024, 00:10

Le cacao dépasse 10.000 dollars la tonne, un nouveau record avant Pâques

AFP•26/03/2024

A quelques jours de Pâques, le prix du cacao a atteint de nouveaux records historiques, dépassant mardi à New York 10.000 dollars la tonne avant de légèrement redescendre, propulsé par les pénuries d'approvisionnement en raison de mauvaises récoltes.

Le contrat de cacao le plus échangé à New York pour livraison en mai cotait 9.666 dollars vers 17H10 GMT (18H10 à Paris), après avoir déjà franchi la barre des 10.000 dollars la tonne en début de séance européenne.

"Une tonne de cacao coûte désormais plus cher qu'une tonne de cuivre", souligne Kathleen Brooks, analyste chez XBT.

La demande toujours forte cumulée à l'importante réduction de l'offre venant d'Afrique de l'Ouest, principale région productrice de cacao dans le monde, ont propulsé les prix à leurs plus hauts historiques dès 2023. Depuis, les cours ne cessent de battre records sur records.

Le contrat le plus échangé à New York a ainsi déjà vu son prix plus que doubler, s'envolant de 130% cette année.

A Londres également, le cacao a pris 135% depuis janvier, poussant jusqu'à un nouveau record historique mardi de 8.682 livres sterling la tonne.

- Mauvaises récoltes -
Cette envolée inlassable des prix s'explique par une combinaison de facteurs, notamment par le manque de cacao venant d'Afrique de l'Ouest.

La Côte d'Ivoire et le Ghana sont de loin les principaux producteurs mondiaux de fèves de cacao. A eux deux, ils ont fourni près de 60% de la production totale pour la récolte de 2022/23, selon les estimations de l'Organisation internationale du cacao (ICCO).

"L'année dernière, ces pays ont connu des conditions météorologiques difficiles, notamment une chaleur intense, qui a eu un impact négatif sur la production", explique Ole Hansen, analyste pour Saxobank.

A cela s'est ajouté le phénomène climatique El Niño, qui "a provoqué de fortes pluies en décembre, ce qui a endommagé les cultures et favorisé la propagation de la maladie des cabosses noires", affirme John Plassard, analyste chez Mirabaud.

Enfin, "l'escalade des coûts des pesticides et des engrais a imposé des contraintes financières aux agriculteurs, qui ont eu du mal à se procurer ces éléments essentiels à l'entretien des cultures", ajoute Ole Hansen.

Maladies et conditions météorologiques difficiles ont ainsi grandement réduit les rendements, mettant la chaîne d'approvisionnement à rude épreuve.

- Et le chocolat? -

S'il faut en général "entre 6 et 12 mois pour que de telles hausses de prix se reflètent dans les prix de détail des produits", Ole Hansen estime que "les consommateurs devraient s'attendre à une augmentation" du prix du chocolat.

"Le chocolat est le nouveau produit de luxe, (...) et nous nous attendons à ce que les prix des friandises sucrées augmentent en réponse à cette hausse massive des prix", abonde Kathleen Brooks.

Début mars déjà, le chocolatier suisse Lindt & Sprüngli avait averti que ses prix allaient de nouveau augmenter en 2024 et 2025, après avoir été relevés d'environ 10% en moyenne en 2023.

"Il est probable que les consommateurs seront confrontés à une nouvelle vague (...) d'inflation sur certains produits", souligne Susannah Streeter, de Hargreaves Lansdown, interrogée par l'AFP.

"Les produits chocolatés purs connaîtront probablement les plus fortes hausses de prix, tandis que les entreprises pourraient promouvoir d'autres friandises sucrées mélangées à d'autres ingrédients" en proie à de moins fortes hausses que celle du cacao, poursuit l'analyste.

Selon elle, "les consommateurs ont déjà montré quelques signes d'une tendance à se tourner vers des alternatives moins chères", c'est-à-dire des produits chocolatés plus bas de gamme, ou simplement d'acheter moins en quantité.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 65cc842087

Re: Economie agricole dans le monde

par mobar » 26 mars 2024, 21:19

https://www.les-crises.fr/la-population ... en-20-ans/

De nouvelles données issues du recensement agricole 2022 du ministère américain de l’agriculture (USDA) montrent que 1,7 milliard d’animaux sont actuellement élevés chaque année dans des fermes industrielles aux États-Unis, soit une augmentation de 6 % par rapport à 2016 et de près de 50 % par rapport à il y a 20 ans.

« Les fermes industrielles les plus importantes, celles qui sont néfastes pour les agriculteurs, l’environnement et la santé publique, sont de plus en plus nombreuses », a déclaré Anne Schechinger, directrice du Midwest pour l’Environmental Working Group (EWG), dans un communiqué. « Les nouvelles données de l’USDA montrent que si on ne change pas de politique, les fermes industrielles continueront à s’agrandir, causant des ravages pour la santé publique, l’environnement et le climat. »

Les États-Unis comptent actuellement 24 000 fermes industrielles, ou usines d’élevage intensif, qui confinent un grand nombre d’animaux dans des espaces restreints. Il est difficile de se représenter les quantités ahurissantes d’animaux soumis à ces conditions cruelles. Les données récentes de l’USDA révèlent que les fermes industrielles comptant 500 000 poulets de chair ou plus ont produit près de 1,4 milliard de poulets de plus en 2022 par rapport à 2012.

« L’Amérique d’aujourd’hui est véritablement devenue une nation d’élevage industriel. Le statu quo législatif à Washington favorise cette frénésie de consommation dans l’Amérique rurale », a déclaré Amanda Starbuck, directrice de recherche de Food and Water Watch (FWW). « Alors que les élevages industriels chassent les éleveurs traditionnels de leurs terres, nous nous retrouvons avec un nombre croissant d’animaux dans des élevages industriel qui produisent d’énormes quantités de déchets. »

Chaque année, ceux-ci produisent 420 millions de tonnes de lisier, soit plus du double du volume d’eaux usées généré par l’ensemble de la population des États-Unis. « Au cours des cinq dernières années, cela représente 23 millions de tonnes de plus qu’en 2017, ce qui équivaut à la création d’une nouvelle ville de 39 millions de personnes (ou près de deux zones métropolitaines de New York) », a déclaré le FWW dans un communiqué.

Le stress lié à l’enfermement dans les élevages industriels, associé au grand nombre d’animaux confinés dans la promiscuité, provoque l’effondrement du système immunitaire des animaux. Pour tenter de compenser le nombre d’animaux qui meurent avant d’être tués en vue de la consommation par les consommateurs, les élevages industriels utilisent les trois quarts des antibiotiques utilisés dans le monde, ce qui provoque l’apparition de bactéries résistantes aux antibiotiques et diminue l’efficacité des antibiotiques chez l’homme. Les d’antibiotiques relâchés dans l’environnement par les déchets animaux polluent les eaux de surface et les eaux souterraines et mettent en danger la santé publique. En fait, selon un rapport de World Animal Protection, la surutilisation des antibiotiques dans l’agriculture industrialisée entraîne la mort prématurée de près d’un million de personnes par an et cause chaque année dans le monde, des pertes économiques à hauteur de 400 milliards de dollars.

« Nous enfermons plus d’animaux pour produire de la nourriture – dont une grande partie est exportée – que jamais auparavant dans l’histoire », a déclaré à Truthout Delcianna J. Winders, professeure associée de droit à la Vermont Law and Graduate School. « Ce qui n’est pas exporté, c’est la quantité monumentale de déchets produits par ces animaux – plus de deux fois la quantité générée par chaque personne dans le pays. »

En 2021, les États-Unis ont exporté 225 000 tonnes de bœuf, principalement vers la Corée du Sud, le Japon et le Mexique. Deux des plus grands producteurs de porc aux États-Unis, JBS, une multinationale brésilienne, et Smithfield Foods, Inc. une filiale du conglomérat chinois WH Group, ont pénétré le marché américain dans le but d’exporter de la viande américaine à l’étranger. Ces entreprises étrangères ont reçu des milliards de dollars de subventions du gouvernement fédéral. « Ce système alimentaire non durable, qui est en grande partie le résultat des subventions accordées par les contribuables à l’élevage industriel, doit être réformé avant qu’il ne soit trop tard », a déclaré Winders.

Les élevages industriels sont également responsables de l’aggravation du changement climatique. World Animal Protection estime que l’élevage industriel est responsable à lui seul de 12 % des émissions mondiales, soit 6,2 milliards de tonnes de CO2 par an. Ces émissions dépassent celles de l’ensemble de l’industrie des transports.

Re: Economie agricole dans le monde

par phyvette » 18 mars 2024, 07:14

Grippe aviaire. Vers une sortie de crise grâce au vaccin.
Canards, poules, oies, pintades, toute une filière sauvée par la vaccination.
Vive les vaccins qui sauvent des vies.

https://www.francetvinfo.fr/replay-radi ... 02169.html

Re: Economie agricole dans le monde

par phyvette » 17 mars 2024, 19:49

Bof, 3 fois le prix c'est valable aussi pour le jus d'orange Biocop Vs le jus d'orange Aldi. Entre autres.

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 17 mars 2024, 19:35

3 fois le prix de l' avocat espagnol, ca pique.

Re: Economie agricole dans le monde

par phyvette » 17 mars 2024, 18:52

Bientôt sur votre table, les avocats Corse.

https://www.francetvinfo.fr/economie/em ... 86272.html

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 17 mars 2024, 16:02

L'avocat

4 Mai 2023
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L'avocat est le fruit tropical qui a connu la croissance la plus rapide au cours des dix dernières années[4]. Le Mexique, premier exportateur mondial, assure 40 % de la totalité de ces exportations. Selon les perspectives de l'OCDE et de la FAO, cette proportion pourrait atteindre les 63 % en 2030. Les États-Unis absorbent aujourd'hui 80 % des exportations mexicaines d'avocats. Mais la production s'intensifie dans un nombre croissant de pays.

En 2021, la production mondiale s'élevait à 8,8 millions de tonnes, dont un tiers a été exporté pour une valeur de 7,4 milliards de dollars. Pour 2030, on prévoit une production de 12 millions de tonnes. Si on considère l'ensemble des 10 premiers producteurs mondiaux, on constate que la surface cultivée a doublé au cours des 10 dernières années (voir Graphique 1). Mais elle a quadruplé en Colombie, en Haïti, au Maroc et en République dominicaine, et quintuplé au Zimbabwe. Au Malawi et au Vietnam, la production a commencé depuis peu, très rapidement. Ces deux pays font désormais partie des vingt premiers producteurs mondiaux.

Image
*Pays pris en compte : Mexique, Colombie, Pérou, Indonésie, République dominicaine, Kenya, Brésil, Haïti, Vietnam et Chili. Source : FAOSTAT [Consulté le 19 février 2023].

Dix pays concentrent près de 80 % de la production. Pour certains d'entre eux, il s'agit d'une culture dédiée en grande partie à l'export, comme l'illustrent les cas du Mexique, du Pérou, du Chili et du Kenya (voir Tableau 1). Leurs principaux marchés se situent aux États-Unis et en Europe, qui rassemblent près de 70 % des importations internationales. Alors que le Mexique fournit toute l'année son voisin du nord, les avocats consommés en Europe proviennent du Pérou, d'Afrique du Sud et du Kenya en été et du Chili, du Mexique, d'Israël et de l'État espagnol en hiver[5]. Le principal port d'entrée européen se situe aux Pays-Bas, qui sont ainsi devenus le troisième exportateur mondial d'avocats.

D'autres marchés se créent rapidement en Asie. Le Kenya, l'Éthiopie et plus récemment la Tanzanie, sont devenus de nouvelles plateformes d'exportation vers l'Inde et la Chine[6]. Les importations chinoises augmentent au départ du Pérou, du Mexique et du Chili. En 2021, ces importations ont dépassé les 41 000 tonnes, malgré la pandémie de Covid[7]. Par ailleurs, pour réduire les coûts, des entreprises avocatières étasuniennes se sont lancées dans la production locale en Chine, en particulier dans la province du Yunnan[8].

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* Les avocats haïtiens ne sont pas officiellement exportés. Ils sont mélangés à ceux produits en République dominicaine puis exportés, principalement aux États-Unis[9].
Élaboré à partir de FAOSTAT et la base de données Comtrade des Nations Unies [Consulté le 3 mars 2023]


L'industrie multimillionnaire de « l'or vert »

Selon certaines estimations, le marché mondial de l'avocat s'élevait en 2021 à 14 milliards de dollars et pourrait bien atteindre les 30 milliards d'ici 2030[10]. Les principaux bénéficiaires de ce commerce sont une poignée d'entreprises qui ont opté pour l'intégration verticale. Elles étendent leur activité à un nombre croissant de pays producteurs, dans lesquels elles implantent des filiales. Elles ont également renforcé leur contrôle sur les entreprises importatrices dans les principaux pôles de consommation mondiaux.

...........................
https://grain.org/e/6986

Re: Economie agricole dans le monde

par phyvette » 09 mars 2024, 22:03

Grace au RCA la France future grande productrice de pistache.
On va voir les agriculteurs et leur pistachiers au pieds du mur.
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 06993.html

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 09 mars 2024, 21:57

NOIX DE CAJOU : DE L'OR POUR VOTRE CORPS vidéo 26 mn https://www.youtube.com/watch?v=B92hiSLz5IM

100% DOCS
463 k abonnés
314 887 vues 27 juil. 2021
Avec ses bonnes graisses, son magnésium et ses vitamines, la noix de cajou s'attire les faveurs à l'heure de l'apéro. Comment son prix est-il fixé ?

Première diffusion le 20/08/2017

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Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 09 mars 2024, 20:48

L'industrie de la pistache en Iran et en Californie

Pistache, la guerre de l'or vert vidéo 31mn https://www.youtube.com/watch?v=4nkkCnjSxDw

Food Story
384 k abonnés
323 449 vues 25 févr. 2021
Saviez-vous que la pistache, cette délicieuse petite noix récoltée depuis des millénaires, était au coeur d'une gigantesque guerre commerciale entre l'Iran et les États-Unis ? Saviez-vous qu'elle était pauvre en calories, bourrée de vitamines et soi-disant excellente pour la libido ? Une grande enquête qui nous emmène en Iran, en Californie et jusqu'à la table de l'apéro pour tout savoir sur cette drôle de petite noix dont le marché, en constante progression, est aujourd'hui estimé à 5 milliards de dollars par an.

Réalisateur : SEBASTIEN SPITZER

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La France importe 10 000 tonnes par an de pistache. (10 à 15% d'Iran)
600 000 personnes employée dans la pistache en Iran, beaucoup de femmes. Ce marché pèse prés de 1 milliard d'euro en Iran. 200 000 tonnes de production annuelle.
les pistaches d'Iran sont sous embargo aux USA. Les USA en produisent eux même en Californie et de façon totalement industrielle sur des exploitations géantes comme l'entreprise Paramount. https://www.andnowuknow.com/company/paramount-farms

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