je croyais avoir posté une remarque sur l'article de Moreaux, mais il a du y avoir un bug...
j'ai evidemment pas cherché à vérifier ses calculs, mais deux hypothèses de base me font deja sursauter
La société dispose de deux sources d’énergie primaire. Une énergie fossile polluante
et une énergie renouvelable propre. Pour les utilisateurs finals les deux formes
d’énergie sont de parfaits substituts l’une de l’autre.
ah, super, on a des substituts équivalents au pétrole !
et
Soit Zt le stock de polluant présent dans l’atmosphère à l’instant t. Le milieu
a une certaine capacité d’autorégénération. Soit α > 0 le taux d’autorégénération
que pour simplifier on suppose constant. En l’absence de rejets le stock de polluant
aurait tendance à disparaître, puisqu’on aurait ˙Zt = −αZt, et donc Zt = Z0e−αt.
c'est plus technique, mais il fait l'hypothèse que le CO2 est entièrement réabsorbé et que ça revient à l'équilibre initial. Malheureusement, c'est faux (j'avais fait la meme approximation au début dans mon scénario dépletionniste, mais je me suis aperçu que ça ne marchait pas. Mais 1) je ne suis pas spécialiste et je ne suis pas payé pour ça et 2) j'ai quand même corrigé au bout de quelques semaines !).
Mine de rien, ces deux approximations changent tout, puisque
* le seul probleme a substituer les énergies fossiles est un probleme de coût, pas technique
* l'effet du CO2 sera essentiellement dû à la vitesse auquel on le produit : malheureusement, dans la réalité, il est essentiellement lié à ce qui reste dans l'atmosphère et donc à l'INTEGRALE produite, et tres peu sensible à la vitesse.
bref, sous ces hypothèses éloignées la réalité, M. Moreaux fait ensuite un superbe calcul d'optimisation pour savoir à quel rythme optimal nous devons substituer les fossiles. Calculs dont le résultat est totalement inapplicable puisque les hypothèses de départ sont fausses, et pas qu'un peu... un beau cas de vache sphérique qu'aime bien Aerobar !
sinon pour Duglambier : avec une courbe de Hubbert en cloche, sans décrochement massif, tu attends à quel moment la "pénurie" ?
je croyais avoir posté une remarque sur l'article de Moreaux, mais il a du y avoir un bug...
j'ai evidemment pas cherché à vérifier ses calculs, mais deux hypothèses de base me font deja sursauter
[quote]La société dispose de deux sources d’énergie primaire. Une énergie fossile polluante
et une énergie renouvelable propre. Pour les utilisateurs finals les deux formes
d’énergie sont de parfaits substituts l’une de l’autre.[/quote]
ah, super, on a des substituts équivalents au pétrole !
et
[quote]Soit Zt le stock de polluant présent dans l’atmosphère à l’instant t. Le milieu
a une certaine capacité d’autorégénération. Soit α > 0 le taux d’autorégénération
que pour simplifier on suppose constant. En l’absence de rejets le stock de polluant
aurait tendance à disparaître, puisqu’on aurait ˙Zt = −αZt, et donc Zt = Z0e−αt.[/quote]
c'est plus technique, mais il fait l'hypothèse que le CO2 est entièrement réabsorbé et que ça revient à l'équilibre initial. Malheureusement, c'est faux (j'avais fait la meme approximation au début dans mon scénario dépletionniste, mais je me suis aperçu que ça ne marchait pas. Mais 1) je ne suis pas spécialiste et je ne suis pas payé pour ça et 2) j'ai quand même corrigé au bout de quelques semaines !).
Mine de rien, ces deux approximations changent tout, puisque
* le seul probleme a substituer les énergies fossiles est un probleme de coût, pas technique
* l'effet du CO2 sera essentiellement dû à la vitesse auquel on le produit : malheureusement, dans la réalité, il est essentiellement lié à ce qui reste dans l'atmosphère et donc à l'INTEGRALE produite, et tres peu sensible à la vitesse.
bref, sous ces hypothèses éloignées la réalité, M. Moreaux fait ensuite un superbe calcul d'optimisation pour savoir à quel rythme optimal nous devons substituer les fossiles. Calculs dont le résultat est totalement inapplicable puisque les hypothèses de départ sont fausses, et pas qu'un peu... un beau cas de vache sphérique qu'aime bien Aerobar ! :-D
sinon pour Duglambier : avec une courbe de Hubbert en cloche, sans décrochement massif, tu attends à quel moment la "pénurie" ?