par Berthier » 20 mars 2006, 12:43
On me demande qu'est-ce que je veux faire avec un objectif, c'est très simple : illustrer ce que d'autres appellent le développement durable.
Les gens croient qu'ils font du développement durable lorsqu'ils ont font des économies par rapport à un comportement normal. Par exemple : ils changent de voiture et prennent le modèle le plus économique, mais s'ils ont changé de gamme et pris une voiture plus lourde, il se peut très bien que leur nouvelle voiture consomme plus que celle qu'ils avaient auparavant (par exemple passer d'une clio au 4x4 le plus économe).
En gros, un consommation qui croit moins vite que prévue n'est pas une consommation durable (c'est clair pour tout le monde ici, mais pas pour nos concitoyens). Une consommation durable est une consommation qui reste dans certaines limites.
Jusqu'à présent, je n'ai pas vu de limite qui a été popularisée, ici on est un laboratoire d'idées. On peut proposer des limites qui seront peut-être reprise dans la presse. On est dans un espace de discussion. Je pense que dire qu'il faut "arriver à vivre sans pétrole" est une absurdité, parce que tout le monde trouvera l'objectif impossible. Que proposez-vous a vos interlocuteurs d'acheter une voiture plus économique pour faire plus de kilomètres (effet rebond) ? de ne plus avoir de voiture ?
Le problème est simple : ce n'est pas de décroitre indéfiniment, mais de rester dans certaines limites.
Il y a deux types de comportements :
1) Tout est foutu, préparons nous individuellement, dans ce cas l'objectif est d'aboutir à une certaine autonomie avant la date du pic.
2)On peut encore modifier le comportement de nos concitoyens (personnelement dans ma petite commune, j'ai commencé un travail de diffusion, ainsi que dans mon activité professionnelle, je compte aussi rencontrer certains élus).
L'idée peut très rapidement se diffuser. L'idée de la fin du pétrole est déjà apparue dans plusieurs hebdomadaires, je n'ai jamais lu dedans, de limite de consommation. Le discours c'était plutôt "qu'est-ce qu'on fera lorsqu'on aura plus de pétrole". S'il reste du pétrole tout au long du siècle, il faut dire a quel rythme nous pouvons le consommer et pour quels usages le réserver. Il est clair qu'il ne faut pas se chauffer au fioul, ni ouvrir des centrales au mazout comme l'envisage edf, en revanche le pétrole servira toujours pour les transports, là c'est clair, on dira "vous avez le droit de mettre du pétrole dans votre voiture, dans les avions" parce que vous ne pouvez pas faire autrement, mais alors comment expliquer que les transports ne peuvent continuer à croitre comme il le font actuellement ? Comment restreindre ce qui apparait comme un besoin de liberté ? comment expliquer que le besoin de liberté est aussi assouvi en faisant du cyclocamping et en embarquant sur des cargos ?
Il faut un facteur psychologique pour faire bouger les choses. Pour le CO2 c'est la division par 4 des émissions, pour le problème de la déplétion : 3 barils ça me semble envisageable, les consommation indirectes sont faibles : la majorité de la consommation en France, c'est transport+chauffage pas agriculture +chimie.
On me demande qu'est-ce que je veux faire avec un objectif, c'est très simple : illustrer ce que d'autres appellent le développement durable.
Les gens croient qu'ils font du développement durable lorsqu'ils ont font des économies par rapport à un comportement normal. Par exemple : ils changent de voiture et prennent le modèle le plus économique, mais s'ils ont changé de gamme et pris une voiture plus lourde, il se peut très bien que leur nouvelle voiture consomme plus que celle qu'ils avaient auparavant (par exemple passer d'une clio au 4x4 le plus économe).
En gros, un consommation qui croit moins vite que prévue n'est pas une consommation durable (c'est clair pour tout le monde ici, mais pas pour nos concitoyens). Une consommation durable est une consommation qui reste dans certaines limites.
Jusqu'à présent, je n'ai pas vu de limite qui a été popularisée, ici on est un laboratoire d'idées. On peut proposer des limites qui seront peut-être reprise dans la presse. On est dans un espace de discussion. Je pense que dire qu'il faut "arriver à vivre sans pétrole" est une absurdité, parce que tout le monde trouvera l'objectif impossible. Que proposez-vous a vos interlocuteurs d'acheter une voiture plus économique pour faire plus de kilomètres (effet rebond) ? de ne plus avoir de voiture ?
Le problème est simple : ce n'est pas de décroitre indéfiniment, mais de rester dans certaines limites.
Il y a deux types de comportements :
1) Tout est foutu, préparons nous individuellement, dans ce cas l'objectif est d'aboutir à une certaine autonomie avant la date du pic.
2)On peut encore modifier le comportement de nos concitoyens (personnelement dans ma petite commune, j'ai commencé un travail de diffusion, ainsi que dans mon activité professionnelle, je compte aussi rencontrer certains élus).
L'idée peut très rapidement se diffuser. L'idée de la fin du pétrole est déjà apparue dans plusieurs hebdomadaires, je n'ai jamais lu dedans, de limite de consommation. Le discours c'était plutôt "qu'est-ce qu'on fera lorsqu'on aura plus de pétrole". S'il reste du pétrole tout au long du siècle, il faut dire a quel rythme nous pouvons le consommer et pour quels usages le réserver. Il est clair qu'il ne faut pas se chauffer au fioul, ni ouvrir des centrales au mazout comme l'envisage edf, en revanche le pétrole servira toujours pour les transports, là c'est clair, on dira "vous avez le droit de mettre du pétrole dans votre voiture, dans les avions" parce que vous ne pouvez pas faire autrement, mais alors comment expliquer que les transports ne peuvent continuer à croitre comme il le font actuellement ? Comment restreindre ce qui apparait comme un besoin de liberté ? comment expliquer que le besoin de liberté est aussi assouvi en faisant du cyclocamping et en embarquant sur des cargos ?
Il faut un facteur psychologique pour faire bouger les choses. Pour le CO2 c'est la division par 4 des émissions, pour le problème de la déplétion : 3 barils ça me semble envisageable, les consommation indirectes sont faibles : la majorité de la consommation en France, c'est transport+chauffage pas agriculture +chimie.