par energy_isere » 29 juil. 2010, 20:16
magnifique, page 49 :
notre voyageur est à Paris,
......La table était très garnie ; il s'y trouvait quelques politiques, et on a causé de l'état présent de la France. L'opinion générale semble être que l'archevêque ne pourra tirer le pays de sa situation actuelle ; les uns prétendent qu'il lui en faudrait la volonté, d'autres, le courage, d'autres encore, la capacité. Certains ne le croient attentif qu'à son propre intérêt ; suivant les autres, les finances sont trop dérangées pour être rétablies par aucun système, hors la réunion des états généraux du royaume, et une telle assemblée ne peut se faire sans provoquer une révolution dans le gouvernement. Tous s'accordent à pressentir quelque chose d'extraordinaire, et l'idée d'une banqueroute est loin d'être rare. Mais qui aura le courage de s'en charger ? .
La révolution deux ans aprés !
et page 31 :
.....A St-Géronds ( St-Girons ), descendu à la Croix-Blanche, le plus exécrable réceptacle de saleté, de vermine, d'impudence et de vol qui ait jamais exercé la patience ou blessé les sentiments d'un voyageur ! Là préside une sorcière décrépite, le démon de la brutalité. Je me couchai ( je ne dis pas que j'aie dormi ) dans une chambre au-dessus de l'écurie, dont les vapeurs étaient les moins désagréables des parfums qu'exhalait ce hideux bouge. On ne put me servir que deux oeufs gâtés, pour lesquels seulement je dus payer vingt sous. L'Espagne ne m'a rien présenté qui égalât ce cloaque, dont un porc anglais se détournerait avec horreur. ....
A.Yong fait le lien entre le peu de voyageurs en France et l' absence d' auberges et hotels dignes de ce nom, comparé à la situation en Angleterre, à plusieurs reprise dans son texte.
Trés peu d' allées et venus en entrant et sortant de Paris.
magnifique, page 49 :
notre voyageur est à Paris,
[quote]......La table était très garnie ; il s'y trouvait quelques politiques, et on a causé de l'état présent de la France. L'opinion générale semble être que l'archevêque ne pourra tirer le pays de sa situation actuelle ; les uns prétendent qu'il lui en faudrait la volonté, d'autres, le courage, d'autres encore, la capacité. Certains ne le croient attentif qu'à son propre intérêt ; [color=#FF0000]suivant les autres, les finances sont trop dérangées pour être rétablies par aucun système, hors la réunion des états généraux du royaume, et une telle assemblée ne peut se faire sans provoquer une révolution dans le gouvernement. Tous s'accordent à pressentir quelque chose d'extraordinaire, et l'idée d'une banqueroute est loin d'être rare. Mais qui aura le courage de s'en charger ? [/color].[/quote]
La révolution deux ans aprés !
et page 31 :
[quote].....A St-Géronds ( St-Girons ), descendu à la Croix-Blanche, le plus exécrable réceptacle de saleté, de vermine, d'impudence et de vol qui ait jamais exercé la patience ou blessé les sentiments d'un voyageur ! Là préside une sorcière décrépite, le démon de la brutalité. Je me couchai ( je ne dis pas que j'aie dormi ) dans une chambre au-dessus de l'écurie, dont les vapeurs étaient les moins désagréables des parfums qu'exhalait ce hideux bouge. On ne put me servir que deux oeufs gâtés, pour lesquels seulement je dus payer vingt sous. L'Espagne ne m'a rien présenté qui égalât ce cloaque, dont un porc anglais se détournerait avec horreur. ....[/quote]
A.Yong fait le lien entre le peu de voyageurs en France et l' absence d' auberges et hotels dignes de ce nom, comparé à la situation en Angleterre, à plusieurs reprise dans son texte.
Trés peu d' allées et venus en entrant et sortant de Paris.