Pierre Rabhi

Répondre


Cette question vous permet de vous prémunir contre les soumissions automatisées et intensives effectuées par des robots malveillants.
Émoticônes
:D :geek: :ugeek: :ghost: :wtf: :-D :) :-) :-( :-o :shock: :? 8-) :lol: :-x :-P :oops: :cry: :evil: :twisted: :roll: ;) ;-) :!: :?: :idea: :arrow: :-| :mrgreen: =D> #-o =P~ :^o [-X [-o< 8-[ [-( :-k ](*,) :-" O:) =; :-& :-({|= :-$ :-s \:D/ :-#
Plus d’émoticônes

Le BBCode est activé
La balise [img] est activée
La balise [flash] est activée
La balise [url] est activée
Les émoticônes sont activées

Relecture du sujet
   

Agrandir Relecture du sujet : Pierre Rabhi

Re: Pierre Rabhi

par phyvette » 04 déc. 2021, 20:53

Le colibri est mort à 83 ans.

Re: [Personnalité] Aurélien Barrau, Astrophysicien

par kercoz » 06 oct. 2018, 17:54

Sur Rahbi, j' ai entendu une émission qui lui donnait des liens et subv avec des banques et groupes indus malodorants... suis aussi tombé la dessus qui vaut ce que ça vaut :
http://www.non-fides.fr/?Ecologie-Monna ... -Rabhi-a-l

Re: [Personnalité] Aurélien Barrau, Astrophysicien

par méditation » 06 oct. 2018, 09:14

Je suis tout à fait d'accord avec Gilles. Beaucoup de gens admirent Rabhi mais sont incapables de revenir à une vie simple sans superflu.La plupart sont incapables de lâcher leur smartphone et leur fameux réseau "social" qui est tout sauf social dans la mesure où 90% de tes amis, tu ne les connais pas et peuvent en fait être leur ennemi.

Re: [Personnalité] Aurélien Barrau, Astrophysicien

par GillesH38 » 06 oct. 2018, 08:03

Ce n'est pas moi qui ai introduit la comparaison entre les deux ... bon je ne connais pas spécialement bien Pierre Rabhi et je ne vais pas entamer une polémique sur lui. Je me contente d'observer que tout le monde n'est pas du même avis, et que ses racines intellectuelles semblent plonger dans une époque et chez des gens assez troubles.

Le problème avec ce genre de personnage, c'est de savoir distinguer ce que leurs idées pourraient apporter réellement à la société, de ce qui ressort d'une image publique entretenue savamment, à laquelle on adhère pour des raisons fantasmatiques. C'est un peu comme si tu disais que les chanteurs à succès qui chantent sur l'amour et ont des millions de fans avaient une influence réelle sur les relations amoureuses du quotidien, ou si le fait d'avoir des millions de followers sur tweeter prouvait qu'on avait une influence réelle sur la société. Je lis un reportage sur une ferme fondée sur les idées de Pierre Rhabi, et ce que je lis ne me donne nullement l'impression de pouvoir servir de base à une société future heureuse.

Ce que je constate, c'est qu'il y a des modes médiatiques qui peuvent etre spectaculaires (videos sur youtube avec des millions de vues et de "like", films et livres à gros succès, conférences pleines de monde), mais finalement tu es incapable de dire ce que ça a changé pour la société. De l'autre coté, il y a des faits et l'apparition d'objets qui ne sont associés à aucun gourou, mais qui peuvent avoir un impact profond sur nos comportements (un exemple très récent et spectaculaire est l'irruption des smartphones dans nos vies, qui n'a été ni prédite ni réclamée par personne ...). Et je ne parle même pas des constructions des centrales à charbon chinoises, le comble de l'horreur pour les écologistes, mais qui ont contribué à sortir de l'ultra pauvreté des centaines de millions de personnes.

Re: [Personnalité] Aurélien Barrau, Astrophysicien

par CP3 » 06 oct. 2018, 07:51

Pierre Rabhi n' a strictement rien à voir avec Aurelien Barrau . Contrairement à Aurélien Barrau qui lui ne semble n' appréhender les choses que par la logique et ne laisse en fait pas au monde sa vraie liberté d' exister, Pierre Rabhi est lui un véritable humain qui a une reelle conscience de ce qu' est la nature et ne voit donc pas le monde comme un fil d' equation qui finit par tout liquifier .

Re: [Personnalité] Aurélien Barrau, Astrophysicien

par GillesH38 » 06 oct. 2018, 06:05

sur le modèle de Pierre Rabhi, lire par exemple cet article instructif :
http://afis-ardeche.blogspot.com/2012/0 ... z-des.html
le modèle du mas de Beaulieu est certes original, mieux que l'esclavage où tu faisais travailler les gens sans les payer : là tu demandes aux gens de travailler tout en les faisant payer - mais pour des résultats qui n'ont manifestement pas convaincu l'auteur de l'article.

Re: Pierre Rabhi

par Jeuf » 05 janv. 2013, 19:04

Je ne saisis pas l'argument. Est-ce à dire que les gens de T et H auraient menti ou auraient caché des choses s'ils avaient su que ceux qui les visitaient avaient une posture critique?
On ne parle pas forcément pareil à des personnes dont on peut penser qu'ils ont un à priori négatif. On présente les choses différemment...

De même on se comporte pas pareil si on a une caméra braquée sur soi ou pas, et selon la personne qui visionne l'image.

Re: Pierre Rabhi

par ABC » 05 janv. 2013, 11:10

Témoignage de Marcel-Francis Kahn sur l'AFIS Version imprimable Suggérer par mail

Je faisais partie du Comité scientifique et de patronage de l'AFIS qui édite le bulletin "Science et pseudo-science". Je combat depuis longtemps en médecine tous les charlatanismes. Il ne vous a peut-être pas échappé que, sous l'influence de son rédacteur en chef Jean-Paul Krivine, l'AFIS s'est transformée - sans que notre avis soit sollicité - en un véritable lobby pro OGM. Certes, je ne suis pas du tout persuadé que le maïs MON810 ou d'autres soit toxique. Ce que j'ai lu ne m'en convainc pas. Mais en revanche je combats la stratégie monopolistique agressive de Monsanto et de ses diverses sociétés écran. J'ai donc demandé à la rédaction de Science et Pseudoscience que mes lettres où je demandais (avec courtoisie et sans mettre en cause a priori leur honnêteté scientifique...) que Marcel Kuntz et Louis-Marie Houdebine indiquent leurs liens avec Monsanto et ses filiales, comme en médecine (je m'occupe d'un journal scientifique médical) il est devenu obligatoire de préciser ce qu'on nomme conflits d'interêt.
Certes, mais l'article dont on parle émane d'une branche locale (ardéchoise ) de l'AFIS. Je ne pense pas que les conflits d'intérêts soupçonnés chez arcel Kuntz et Louis-Marie Houdebine la concerne, même si on peut penser que leurs a priori aient pu fausser leur vision.


Et puis, c'est l'occasion de débattre. Il semble que Terre et Humanisme ait rompu la conversation avec l'Afis. Je peux comprendre ça...je ne crois pas que l'Afis se soit présenté (rien dans l'article n'est dit à ce sujet). Ainsi un discours est formulé devant des inconnus, sans savoir leurs intentions...et T et H découvre après un article critique de cette teneur.
Sachant à qui ils avaient à faire, le discours auraient pu être tout autre.
Je ne saisis pas l'argument. Est-ce à dire que les gens de T et H auraient menti ou auraient caché des choses s'ils avaient su que ceux qui les visitaient avaient une posture critique?

Re: Pierre Rabhi

par kercoz » 05 janv. 2013, 08:01

mahiahi a écrit :
Jeuf a écrit :
Jeuf a écrit : Les champs peuvent obtenir une production proche, avec apport massif d'engrais, énergie de labour, notamment.
La différence de production n'est pas tant liée à l'organisation qu'aux prélèvements : une forêt qu'on exploite (en bois, fruits, BRF, etc.) aurait probablement un rendement plus faible qu'un champs sur lequel on n'effectuerait aucune récolte
Les "champs sont pour la pluspart le sol d' ancienne foret ....en pédogenèse la foret est l' optimum du modèle vivant végétal ( sol -vegetal-air)....
Une foret exploité , meme avec une coupe rase ts les 20/30 ans , ne perd quasi rien de l'optimum humus de son sol ... l' aérien n'entre que pour env 10% ds la pedogenèse ( son role est plutot une couverture pour climat local et surtout carbonne /air .azote etc ..la pedogenèse se fait ds le sol par les radicelles .....pour éprouver une foret il faut arracher les racines ...
Essais U.Laval montrent qu'on épuise un sol en 5 ans et que la foret le reconstruit en 50 ans ....
Si la prairie triennale etait vertueuse c'est que les racines de certaines herbes ont un petit taux de lignine .

Re: Pierre Rabhi

par mahiahi » 05 janv. 2013, 00:19

Jeuf a écrit :La forêt est l'endroit où il se produit le plus de matière sèche/ha/an en climat tempéré. On appelle ça le climax. Il se synthétise beaucoup de matière et ce, sans apport d'engrais.
Le climax est le stade ultime d'évolution d'un écosystème (ça n'est pas toujours une forêt, ça dépend du milieu, même si la majorité du pays aboutirait à une chênaie - charmaie)
Jeuf a écrit : Les champs peuvent obtenir une production proche, avec apport massif d'engrais, énergie de labour, notamment.
La différence de production n'est pas tant liée à l'organisation qu'aux prélèvements : une forêt qu'on exploite (en bois, fruits, BRF, etc.) aurait probablement un rendement plus faible qu'un champs sur lequel on n'effectuerait aucune récolte

Re: Pierre Rabhi

par kercoz » 04 janv. 2013, 22:41

Silenius a écrit :Il ne me semble pas que l'Afis ait dénigré l'agroécologie ou l'agriculture bio en général, mais qu'ils aient juste "débunké" l'article de Bastamag.
Je pense que le premier critère de l'agroécologie ce doit être de cultiver les plantes dans un milieu qui leur est adapté. Si on veut cultiver des légumes, on s'installe dans un fond de vallée, frais et avec une bonne terre alluviale, pas sur des pentes arides et séchantes.
L' Afis me semble qd meme plombée ...
En fait on a face a face 2 loobiing ....l' un financé par l' agro-indus dont dépend un max de monde impliqué ds ce domaine ....De l' autre basé non sur des tunes ou des pressions , mais sur une idéologie ( qui n' est pas forcément un gros mot).
On a tendance a s'opposer aux tunes , ..meme si ça ne donne pas forcément droit a l' objectivité , ..il me semble qu' on a moins de chance de se tromper !

Par contre pour le fond de vallée ...ça cadre avec une production marchande ...qd tu produis pour toi , tu fais avec ce que tu as ...je pense à Enzo , ingénieur agro de Naple , installé sur les causses type quercy , sur un rocher monolythique ...qui a du faire son jardin superbe sur 15 cm de terre rouge et ..du BRF ( plus des crottes de mouton ...et des pierres!) ...pour une production intensive , 200 m2 suffisent et on peut se le bricoler ...certe grace a la modernité ...mais a y regarder , une part tres faible de modernité .
Les gens ne se rendent pas compte que le plus gros progres chez eux , c'est l' eau sous pression au robinet ...avant la MAL puis le frigo . .....mais en fait , 80% de notre "bonheur" moderne ne necessite que 10% de l' énergie que l' on gaspille .

Re: Pierre Rabhi

par Alter Egaux » 04 janv. 2013, 21:58

Jeuf a écrit :Les Amap, on en trouve partout.
Et surtout, s'il y en a pas, on peut s'en créer une. C'est ce que j'ai fait, pour aller chercher mes légumes à pied, 1 fois par semaine, au centre ville.

Re: Pierre Rabhi

par Silenius » 04 janv. 2013, 20:37

Il ne me semble pas que l'Afis ait dénigré l'agroécologie ou l'agriculture bio en général, mais qu'ils aient juste "débunké" l'article de Bastamag.
Je pense que le premier critère de l'agroécologie ce doit être de cultiver les plantes dans un milieu qui leur est adapté. Si on veut cultiver des légumes, on s'installe dans un fond de vallée, frais et avec une bonne terre alluviale, pas sur des pentes arides et séchantes.

Un petit exemple de production de légumes bio en agroforesterie, dans le Gard (donc avec un climat pas trop différent de l'Ardèche), par des pro, cette fois ci !
Ces légumes n'ont rien a voir avec ceux de T et H :
Photos inside : http://roumassouze.fr/?page_id=15

Re: Pierre Rabhi

par Jeuf » 04 janv. 2013, 12:06

(suite et fin)
Du coup, avec tout cela, on est quand même un peu dubitatifs lorsque la guide conclut en disant que « Mais sinon, on a quand même une super production dans la serre ».
Et bien quoi ? Peut on se baser sur une impression due à des bestioles sur certaines plantes pour douter qu'il y ait une "super" production (disons plutôt "normale", le jardinnier montre là un enthousiasme qu'ont perdu depuis longtemps les exploitant agricoles blasés par le temps)? Pas très scientifique non plus, cette impression...
Ce qui n'empêche pas que je déplore l'absence de chiffres fournis...
Les dégâts dus aux bestioles, ça arrive aussi même avec pesticides, et ça arrivera tant que les légumes pousseront, on peut supposer.
aussi par l'étalage de non-production vivrière auquel nous venons d'assister ce matin,
Bon. Il y en a sûrement, des productions . Les photos n'ont pas été prises, c'est bien dommage.
J'ai connnu ça : le point de vue d'un même jardinier peut changer rapidement, selon comment évolue la santé des plantes, selon les plantes, selon qu'il soit ou non de bonne humeur. Avec une production diversifié, vous diront tous les paysans, il y a des choses qui réussissent une année, et d'autre non, c'est toujours ainsi.
Pour ces visiteurs, l'à priori était défavorable, ils ont surtout vu les dégats.
Petit calcul : 10 jours X 6 heures par jour X 150 personnes = 9 000 heures de travail gratuit par an
Les 6 h de travail par jour sont probablement majorée. Le travail n'est pas seulement dans les champs, il inclut aussi la transformation, la cuisine (étape qui se valorise assez chère en restauration).
Certes, supposons qu'il y ait 2000 heures, pour 2 tonnes de légumes, ça continue de faire cher , y compris tout prêt cuisiné servi...
TetH : Voilà c'est tout un ensemble, c'est une ferme polyculture élevage
AFIS07 : C'est énorme 4 à 5 ha pour ici
J'ai pas trop compris, je croyais que c'était la campagne mais après vue sur la carte : c'est assez peuplé, et peu de paturage.
Alors, il n'y a pas d'élevage sur la ferme, mais il y a du fumier du voisin, rien ne dit qu'il n'y a pas d'échange ou contre-don pour cette matière.


D'autres expériences existent. Certes, je conçois que les même personnes, déçues par cette visite, n'auront pas envie d'aller les chercher, étant plus loin. C'est tout à fait normal.
Par exemple, John Jeavons explique la microagriculture bio-intensive.
http://kokopelli-semences.fr/articles/john_jeavons (le nom de la conférence ayant inspiré celui d'une association montreuilloise)
Il donne des chiffre dans ses livres, y compris en temps de travail.
Il parle du temps de reconstitution d'un sol.
En effet, c'est trop loin pour vérifier...

Plus généralement, on peut distinguer 3 bilans pour établir la soutenabilité d'un type d'agriculture :
-rendement à l'ha
-rendement par heur travaillé
-rendement par ressource consommée. Notamment énergie et eau. Sur l'énergie, je suis bien plus calé, sur l'eau, moins. Cependant j'aurai tendance à dire que n'est pas soutenable un système qui consomme plus d'eau qu'il n'en tombe dans une zone accessible.
Concernant l'énergie a long terme , les systèmes sur la consommation de pétrole ne peuvent perdurer. Qu'il y ait des ressources fossiles pour 40 ou 200 ans, je pense que l'Afis sera d'accord pour dire qu'elles ne sont pas illimitées, ni ne vont au delà de deux siècles, et donc ça reste extrêmement limité par rapport à l'histoire de l'humanité, et qu'il y a un sérieux problème à baser notre alimentation sur la consommation de pétrole (qu'il soit pour aujourd'hui, comme le pensent certains, ou qu'il se pose dans plusieurs décennie, on se heurtera au même problème, à une fin inéluctable : manger indirectement du pétrole n'est pas durable).
Il en va de même pour la moto-mécanisation, qui allège bien le travail humain notamment pour les grandes cultures; à moins qu'un peu d'agrocarburant puisse entrer durablement dans le cycle.
On pourrait ajouter d'autre points comme critère de rendement, comme la consommation (ou création) de sol. Il semble que ce problème soit oublié de l'Afis. Et ce n'est pas aussi simple que
"pourquoi diable les agriculteurs conventionnels continuent à dépenser autant d'argent en intrants coûteux, si c'est si simple et que ce n'est qu'une question de « revitalisation »."
La dégradation des sols est quelque chose de mesurable, de réel.

L'Afis cite, sans commenter ni donner son avis presque, les propos sur le sol. Une sélection de termes comme "on revivifie le sol" sont laissés ainsi, laissant sous-entendre (en l'absence d'approbation ou réfutation) qu'il s'agit là de propos nébuleux sans importance. Je ne pense pas que l'Afis ait pris la mesure du problème.

Pour information, en grande culture, certains agriculteurs avec des centaines d'ha (et le souci de la rentabilité) ont pris le problème à bras le corps. Ils ont cessé le labour, pratiquent le semis sous couvert végétal. Pour certains ça marchent, évidemment pas tous tout le temps; mais cette pratique gagne du terrain. Ils réduisent progressivement les intrants, en plus de la suppression du labour. L'objectif pour beaucoup d'entre eux est de se passer complètement d'intrant. L'apport d'azote se fait par engrais vert, ou parfois légumineuses rases permanentes. La paille est restitué au sol. Ces apport de carbone et azote font un mulch permanent qui protège de l'érosion, offre la matière pour la vie des vers de terre qui aérent le sol par leurs galeries.
Chez T et H, ce sont des principes d'action commun, qui reprend aussi cette idée commune de créer du sol et laisser vivre les organismes (microbes, vers de terre), pour ceux qui travaillent à petit échelle.


Les membres de l'afis disent que TetH n'a pas à donné de leçons aux paysans africains, cependant, ils utilisent cet article pour servir leur soupe en faveur des engrais, des biocides, de la mécanisation pour les pays pauvres. D'autres recettes ont fait leur preuve...de toute façon, tout cela est lointain, je suggère qu'on ne s'en occupe pas, et qu'on pose uniquement la question de nous nous nourrir nous sous notre climat tempéré, à partir des exemples que nous avons aussi ici, accessibles et vérifiables.


Pour en revenir à l'idée de revoir les lieux qui présentent une alternative et étudier avec un regard acerbe s'il s'agit de quelque chose de crédible, je peux citer en région Rhône-Alpes ces endroits : le jardin de Terre Vivante, où il n'y a plus d'utilisation (ou presque?) de produit de traitement, même ceux autorisés en bio. Pour de très bon résultats à les croire(à voir cependant s'ils ont fait des mesures)
Comme tentative pour un autre organisation du travail , nous avons "Côté jardin", près de Lyon, où un jardinier à mi-temps fournit les légumes d'environ 100 personnes...et celles-ci sont engagées à venir travailler un certains nombre de jour par an. Cela existe depuis plusieurs décennies.
Des agriculteurs en semis direct sous couvert végétal, d'autre qui pratiquent l'agroforesterie (les arbres offrent un bon paillage de feuilles), ça doit pouvoir se trouver aussi localement, si le sujet de la régénération des sols venait à intéresser l'Afis.
Les Amap, on en trouve partout. En tout cas, à ce qu'on peut évaluer, on peut largement se nourrir en France sans mettre le sol sous perfusion d'engrais, pourvu de réduire le gaspillage alimentaire, et la quantité de viande consommée (sans parler de végétarisme). Il n'y a pas forcément de réflexion, ou de moyens d'action sur la sauvegarde des sols, cependant la diversité des productions et la taille des exploitation évite les biais du "bio industriel" évoqué, comme le hors-sol bio...

Re: Pierre Rabhi

par Jeuf » 04 janv. 2013, 11:55

(suite)
plus prendre en compte le fait que dans un bassin métallique recouvert d'une bâche noire et à ciel ouvert il se produit une intense évaporation qui constitue un énorme gâchis d'eau
Ah, tout le monde n'a pas les notion de thermique...Mais au fait, ça fait combien en litres/j, cet "énorme gâchis"? Comparé au volume du stock? Merci de nous fournir un calcul d'ordre de grandeur...Il y aura de quoi plus convaincre, en étayant cette idée par des chiffres.



Sur la butte de branche et gazon :
mais quel agriculteur devant vivre de son travail irait s'infliger une telle épreuve sur des surfaces un peu plus conséquentes?
Hum, je ne crois pas qu'il y ait volonté d'en faire un méthode de production de nourriture partout, d'autant plus pour la vente. Je ne crois pas qu'il soit dit que l'optique de toutes les expérimentations soit de proposer des alternatives aux agriculteurs dans le contexte économique actuel.
Il est bien dit qu'il s'agit d'obtenir des résultat rapidement sur des lieux défavorisés à la base. Et c'est à faire une seule fois, pas tous les ans.
Par ailleurs, ce type de pratique peut permettre de mieux comprendre le fonctionnement des plantes, en fonction de ce qui réussi ou pas.
Ce serait en effet là la condition pour que les légumes soient en bonne santé, et « c'est ce qui se passe dans la forêt » (où, comme chacun le sait, il pousse naturellement d'énormes légumes en bonne santé).
Oh, hé, on peut raccourcir le discours. La forêt est l'endroit où il se produit le plus de matière sèche/ha/an en climat tempéré. On appelle ça le climax. Il se synthétise beaucoup de matière et ce, sans apport d'engrais. Les champs peuvent obtenir une production proche, avec apport massif d'engrais, énergie de labour, notamment.

Haut