par tita » 09 mars 2006, 21:44
miniTAX a écrit :
Ben oui, je ris aussi quand je vois les prévisions de derrières les fagots sur ce forum.
Le jour où on aura un modèle qui prévoit les troubles civils dans le delta du Nigéria, Chavez qui fait un doight à Bush et l'élection d'Amahdinejab (événements qui ont boosté le prix du brut) sans parler des digues du lac Pontchartrain qui se sont rompues, tu me préviendras.
Alors les prévisions à 10, 20, 50 ans... non seulement des réserves mais du prix du barril !!!!
Parlons de prédictions... Prenons un exemple connu de tous, la météo. Aujourd'hui, des prédictions sont faites une semaine à l'avance. Bien que la fiabilité de ces prédictions soient assez bonne, il reste toujours une incertitude quand à leur exactitude. Car c'est impossible avec nos moyens actuels de tenir compte de tous les phénomènes perturbatifs dans les modèles. On utilise des modèles simplifiés.
Mais question météo, il existe aussi d'autres prédictions, sur des phénomènes moins précis que "il va pleuvoir tant de millimètre à telle période de la journée". C'est la climatologie, qui utilise des modèles plus généraux, mais tout aussi pointu que les météorologues, pour prédire les modifications dans plusieurs décennies. On parle alors de températures moyennes, de moyennes de précipitations, non pas sur une journée, mais sur une année.
Avec les prédictions sur le prix du pétrole, c'est un peu pareil. On peut par exemple prédire qu'au cours du mois de juillet, la demande en pétrole léger, le plus adapté pour produire de l'essence, va être importante et risque de faire monter les prix. On prédit donc le prix du baril de pétrole léger en fonctions des paramètres de demande, d'offre et d'élasticité de la demande. Les incertitudes sur la demande sont finalement assez faibles, mais comme tu l'as dit, l'offre peut subir des changements importants en fonctions de critères géopolitiques, naturels, etc.
Mais ça, c'est du cours terme, c'est les prévisions du temps qu'il va faire le week-end prochain. On s'en fout royalement finalement, en dehors du fait que ça peut amener les médias à s'intéresser à la question. Ce qui importe, c'est les prédictions à moyen et long terme. Comme dans les changements climatiques, c'est pas perceptible au jour le jour, mais les changements annuels sont manifestes. 60$ pendant 8 mois, c'est pas anodin. Le prix fluctue, va peut-être redescendre, va peut-être remonter, mais la tendance générale est à la hausse.
C'est là qu'il faut bien comprendre que ce n'est pas un changement brutal (dans notre perception du temps qui est très réduite, pour certains au jour le jour), mais bien une modification lente et irrémédiable.
L'économie de la croissance s'adapte à ces changements en jouant sur la rentabilité financière des entreprises, qui peut être augmentée en réduisant le personnel, en augmentant les cadences de travail, en rationnalisant leurs organisations, en restructurant. Mais tout cela n'est pas illimité non plus.
Quand on sera au bout de tout ce qu'on peut faire pour poursuivre la croissance, là ce sera la merde.
Bon, à part ça, t'es un troll bien classique n'empêche. Qu'est-ce que tu dois te marrer derrière ton ordi à nous voir répondre à tes conneries.
[quote="miniTAX"]
Ben oui, je ris aussi quand je vois les prévisions de derrières les fagots sur ce forum.
Le jour où on aura un modèle qui prévoit les troubles civils dans le delta du Nigéria, Chavez qui fait un doight à Bush et l'élection d'Amahdinejab (événements qui ont boosté le prix du brut) sans parler des digues du lac Pontchartrain qui se sont rompues, tu me préviendras. ;)
Alors les prévisions à 10, 20, 50 ans... non seulement des réserves mais du prix du barril !!!![/quote]
Parlons de prédictions... Prenons un exemple connu de tous, la météo. Aujourd'hui, des prédictions sont faites une semaine à l'avance. Bien que la fiabilité de ces prédictions soient assez bonne, il reste toujours une incertitude quand à leur exactitude. Car c'est impossible avec nos moyens actuels de tenir compte de tous les phénomènes perturbatifs dans les modèles. On utilise des modèles simplifiés.
Mais question météo, il existe aussi d'autres prédictions, sur des phénomènes moins précis que "il va pleuvoir tant de millimètre à telle période de la journée". C'est la climatologie, qui utilise des modèles plus généraux, mais tout aussi pointu que les météorologues, pour prédire les modifications dans plusieurs décennies. On parle alors de températures moyennes, de moyennes de précipitations, non pas sur une journée, mais sur une année.
Avec les prédictions sur le prix du pétrole, c'est un peu pareil. On peut par exemple prédire qu'au cours du mois de juillet, la demande en pétrole léger, le plus adapté pour produire de l'essence, va être importante et risque de faire monter les prix. On prédit donc le prix du baril de pétrole léger en fonctions des paramètres de demande, d'offre et d'élasticité de la demande. Les incertitudes sur la demande sont finalement assez faibles, mais comme tu l'as dit, l'offre peut subir des changements importants en fonctions de critères géopolitiques, naturels, etc.
Mais ça, c'est du cours terme, c'est les prévisions du temps qu'il va faire le week-end prochain. On s'en fout royalement finalement, en dehors du fait que ça peut amener les médias à s'intéresser à la question. Ce qui importe, c'est les prédictions à moyen et long terme. Comme dans les changements climatiques, c'est pas perceptible au jour le jour, mais les changements annuels sont manifestes. 60$ pendant 8 mois, c'est pas anodin. Le prix fluctue, va peut-être redescendre, va peut-être remonter, mais la tendance générale est à la hausse.
C'est là qu'il faut bien comprendre que ce n'est pas un changement brutal (dans notre perception du temps qui est très réduite, pour certains au jour le jour), mais bien une modification lente et irrémédiable.
L'économie de la croissance s'adapte à ces changements en jouant sur la rentabilité financière des entreprises, qui peut être augmentée en réduisant le personnel, en augmentant les cadences de travail, en rationnalisant leurs organisations, en restructurant. Mais tout cela n'est pas illimité non plus.
Quand on sera au bout de tout ce qu'on peut faire pour poursuivre la croissance, là ce sera la merde.
Bon, à part ça, t'es un troll bien classique n'empêche. Qu'est-ce que tu dois te marrer derrière ton ordi à nous voir répondre à tes conneries.