le problème est de passer de la pensée à la mesure de ce qu'on peut faire (et ceci sans à priori ni dans le sens catastrophiste, ni dans le sens over optimiste)
Il suffit de se renseigner un petit peu et de regarder ce qui se passe depuis un demi siècle.
les intrants ont permis de tripler, voir plus pour certaines cultures, la production agricole.
Le tout est de savoir si on peut tripler la surface cultivée actuelle si on n'a plus ces intrants à disposition.
La réponse est non.
Les intrants incluant tout ce qu'un exploitant doit acheter à l'extérieur, il faudrait qu'il soit autosuffisant pour produire son propre carburant et multiplier par trois la surface couverte par son matériel agricole.
Il devra faire un choix, produire à manger ou rouler.
De très nombreux pays ont perdu leur autonomie alimentaire au fil des années, malgré les hausses de rendement.
Pas besoin d'être un as de la prospective pour observer que l'augmentation de la population ne peut qu'aggraver ce déséquilibre.
Un cas emblématique est le Japon qui et le plus gros importateur mondial de produit agricole.
Son autosuffisance est passée de 70% à 40% en 60 ans. Et ce avec un triplement du rendement.
Je peux citer un cas particulier.
Dans un village du Finistère, non loin de Brest, une ancienne exploitation agricole, essentiellement un éleveur de porc, a été rachetée par la commune.
L'emprise de l'exploitation se trouve être une zone de captage des eaux de la commune. Il y a environ 40 hectares qui sont gelés et sur lequel on peut absolument rien épandre.
Un agriculteur s'est porté volontaire pour exploiter ces terres uniquement en fourrage, un mix de plusieurs semences qui vont se passer de tout amendement. Leur destination étant l'alimentation animale.
J'ai discuté avec cet agriculteur, il est presque certain de ne pas faire de bénéfice. Le fourrage qu'il sortira des ces prairies ne compensera pas le carburant et les semences qu'il aura dépensé.
Verdict dans 5 ans lorsqu'il devra de nouveau retourner la terre, tous les 7 ans.
[quote]le problème est de passer de la pensée à la mesure de ce qu'on peut faire (et ceci sans à priori ni dans le sens catastrophiste, ni dans le sens over optimiste)[/quote]
Il suffit de se renseigner un petit peu et de regarder ce qui se passe depuis un demi siècle.
les intrants ont permis de tripler, voir plus pour certaines cultures, la production agricole.
Le tout est de savoir si on peut tripler la surface cultivée actuelle si on n'a plus ces intrants à disposition.
La réponse est non.
Les intrants incluant tout ce qu'un exploitant doit acheter à l'extérieur, il faudrait qu'il soit autosuffisant pour produire son propre carburant et multiplier par trois la surface couverte par son matériel agricole.
Il devra faire un choix, produire à manger ou rouler.
De très nombreux pays ont perdu leur autonomie alimentaire au fil des années, malgré les hausses de rendement.
Pas besoin d'être un as de la prospective pour observer que l'augmentation de la population ne peut qu'aggraver ce déséquilibre.
Un cas emblématique est le Japon qui et le plus gros importateur mondial de produit agricole.
Son autosuffisance est passée de 70% à 40% en 60 ans. Et ce avec un triplement du rendement.
Je peux citer un cas particulier.
Dans un village du Finistère, non loin de Brest, une ancienne exploitation agricole, essentiellement un éleveur de porc, a été rachetée par la commune.
L'emprise de l'exploitation se trouve être une zone de captage des eaux de la commune. Il y a environ 40 hectares qui sont gelés et sur lequel on peut absolument rien épandre.
Un agriculteur s'est porté volontaire pour exploiter ces terres uniquement en fourrage, un mix de plusieurs semences qui vont se passer de tout amendement. Leur destination étant l'alimentation animale.
J'ai discuté avec cet agriculteur, il est presque certain de ne pas faire de bénéfice. Le fourrage qu'il sortira des ces prairies ne compensera pas le carburant et les semences qu'il aura dépensé.
Verdict dans 5 ans lorsqu'il devra de nouveau retourner la terre, tous les 7 ans.