Les négateurs d' un Peak Oil proche

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Re: Les négateurs d' un Peak Oil proche

par kercoz » 09 avr. 2013, 15:06

émission décevante sur Fr cult:
http://www.franceculture.fr/emission-du ... 2013-04-04
j' en ai profité pour faire de la pub

Re: Les négateurs d' un Peak Oil proche

par Tovi » 29 mars 2013, 18:34

Avec des coûts d'extraction compris entre , au minimum, 70 et 80$, je ne comprend pas comment on peut oser sortir une énormité pareille. :shock:


Un petit article qui cite cet expert italien : Image
Je met sa photo, parcequ'elle vaut le détour je trouve... 8-)
Controverses sur le pic pétrolier
Les compagnies pétrolières ont boycotté la dernière conférence de l'ASPO, mais elles reviennent à la charge à travers un rapport qui affirme que les sous-sols recèlent suffisamment de pétrole pour alimenter la planète pendant tout le siècle.
Décryptage | Energies | 11 juillet 2012 | Actu-Environnement.comRéduire la taille du texteAugmenter la taille du texteImprimer cette pageEnvoyer par e-mail

© Guido Vrola
Diffusée en juin, l'étude signée de Leonardo Maugeri, ancien dirigeant du groupe pétrolier italien Eni, intitulée Pétrole, la prochaine révolution, a suscité un vif débat dans la blogosphère des énergéticiens. Financée par BP, cette étude est éditée par le Belfer Centre de la Kennedy School de Harvard : un label à première vue prestigieux. Du nom de Robert Belfer, de la compagnie pétrolière Belco, puis dirigeant d'Enron, compagnie d'énergie qui s'est illustrée par un scandale historique, le Belfer Centre est de ces think tanks américains financés par le monde des affaires, incrusté au cœur des universités les plus prestigieuses en contrepartie de substantiels subsides. Le directeur du Belfer Centre, Graham Allison, est lui-même dirigeant de la Getty Oil Company, Belco Oil & Gas, Natexis, et membre du comité de direction d'une dizaine de grandes banques et entreprises. Parmi les dignitaires du Belfer Centre, on trouve aussi Robert Zoellick, dirigeant de la Banque mondiale, et Ashton Carter, tous deux proches de Goldman Sachs. A y regarder de près, difficile de considérer le Belfer Centre comme un centre de recherche indépendant de tout intérêt financier.

L'offensive lancée par le Belfer Centre présente des similitudes troublantes avec celle des marchands de doute sur le climat. Le protocole est le même : des think tanks pseudo scientifiques, financés par les compagnies pétrolières et l'industrie du tabac, visaient à discréditer le GIEC et à faire passer le changement climatique pour une fiction. En l'occurrence, un auteur, Leonardo Maugeri, et un groupe de recherche, le Belfer Center, soutenu par le monde de l'industrie pétrolière, mettent en scène un rapport qui affirme que les sous-sols de la planète recèlent suffisamment de pétrole pour alimenter l'économie mondiale pendant plus d'un siècle. Alors que les pétroliers et l'OPEP avaient boycotté la dixième conférence de l'ASPO qui s'est tenue à Vienne (Autriche) début juin 2012, voici qu'ils reviennent à la charge pour tenter de discréditer les géologues et autres tenants du « peak oil » (pic pétrolier), considérés comme des oiseaux de mauvais augure par les Majors de l'or noir.

Cette offensive n'est pas nouvelle. En septembre 2011, le Wall Street Journal avait titré une double page « There Will Be Oil », détournant There Will Be Blood, le film inspiré du roman de l'auteur américain Upton Sinclair narrant les péripéties de Daniel Plainview, prospecteur misanthrope à la recherche de pétrole dans la Californie de la fin du XIXème siècle. Daniel Yergin, dirigeant d'IHS Cambridge venait de publier The Quest : Energy, Security and the Remaking of the Modern World où il affirmait que la fin du pétrole n'était pas encore en vue. Connu pour ses positions optimistes sur l'évolution des prix du brut au début des années 2000 et pour sa proximité avec les milieux pétroliers américains, Daniel Yergin s'est vu critiqué pour avoir surestimé les capacités de production mondiale et soupçonné de servir les cours en bourse des majors pétrolières .

La bataille des prophètes

L'étude de M. Maugeri semble être un nouvel avatar de cette offensive contre les tenants du « peak oil ». En 1956, Marion King Hubbert avait prévu que la production américaine atteindrait son pic en 1970. Cette prédiction s'est vérifiée, et Hubbert est devenu la figure prophétique à laquelle les membres de l'Association pour l'étude du pic pétrolier et gazier (ASPO) se réfèrent. Mais Hubbert s'est aussi trompé en conjecturant une descente de la production pétrolière plus rapide qu'elle ne s'est révélée en réalité. M. Yergin relevait que celle-ci était 3,5 fois supérieure à celle annoncée par Hubbert et qu'elle ne décroissait plus depuis 2008, en raison de l'amélioration des taux de récupération permise par les progrès technologiques, comme la pose de capteurs numériques dans les gisements.

A fortiori, les réserves estimées sont susceptibles de croître, selon Maugeri qui pointe la définition des reserve growth, grâce à l'évolution des connaissances sur l'état des puits, l'amélioration de l'efficacité technique et la découvertes de réserves connexes. Par exemple, le champ de Kern River en Californie s'est révélé extensible pendant des décennies depuis sa découverte en 1899 et fournit encore près de 80.000 barils par jour. Grâce aux techniques d'injection de vapeur pratiquées par la compagnie Chevron, ce puits devrait encore pouvoir être exploité longtemps, telle une corne d'abondance, se félicite Maugeri. Et le cas de Kern River n'est pas isolé : « Un réservoir peut se déployer sur des dizaines, voire des centaines de kilomètres carrés, et présenter une surface et une profondeur d'exploitation inconnue au départ ». Maugeri pointe que le savoir sur les ressources n'est pas statique mais dynamique : « Ceci explique pourquoi les ressources évoluent dans le temps, indissociables de l'évolution des connaissances ». Et d'annoncer l'ouverture des possibles : « Seuls un tiers des bassins sédimentaires de la planète ont été explorés avec les technologies modernes comme la prospection sismique et les forages à grande profondeur ».

Reste que M. Maugeri reconnaît que le XXIème siècle ne réservera plus de découvertes de nouveaux grands champs de pétrole conventionnel. La plupart des plus grands bassins pétroliers du monde (pays du Golfe persique, Mexique, Russie, Venezuela) ont atteint « leur maturité technologique », ce qui veut dire que de nouveaux moyens doivent être en œuvre pour prolonger leur productivité. « Mais un nouveau paradigme pourrait rendre ces questions infondées », annonce Maugeri : celui de la « dé-conventionalisation » des réserves. Par ce terme quelque peu inquiétant, l'auteur de Pétrole, la prochaine révolution désigne l'expansion des pétroles non conventionnels : ces liquides contenus dans des formations géologiques peu poreuses, plus denses que l'eau, donc impossible à extraire et à transporter par les méthodes conventionnelles, à savoir les huiles ultra lourdes, les sables bitumineux et les huiles et gaz de schistes : « Le pétrole difficile d'aujourd'hui sera le pétrole facile de demain », grâce à l'amélioration des techniques d'extraction, prophétise Maugeri, qui va jusqu'à annoncer une production étasunienne supérieure à celle de l'Arabie Saoudite en 2020. Cette « déconventionalisation » se déroulera au Canada, où s'intensifiera l'exploitation des sables bitumineux, aux Etats Unis avec les gaz de schistes, au Brésil au large de Rio en offshore profond et au Venezuela avec les huiles extra lourdes du bassin de l'Orénoque.

Huiles et gaz de schiste : nouvelle frontière et feu de paille

Ce miracle s'annonce grâce aux forages horizontaux tels qu'ils sont pratiqués dans le champ de Bakken Shale dans le Dakota. Pourtant, la croissance la production des gaz de schistes aux Etats-Unis risque de n'être qu'un feu de paille : si le débit augmente vite, le forage horizontal ne peut perpétuellement agrandir la capacité de ces puits. Comme l'a démontré l'analyste indépendant et spécialiste des ressources gazières, Arthur Berman lors de la 10ème conférence de l'ASPO fin mai 2012, la ruée vers l'or du gaz et des huiles de schiste de ces dernières années ne pourrait être qu'une gigantesque pyramide de Ponzi : les taux de déclin de ces champs gaziers sont excessivement rapides, ce qui implique d'en forer de plus en plus, donc de mobiliser des investissements croissants pour enrayer la décroissance fatale de la ressource. A l'appui de cette thèse, lors de la conférence de l'ASPO, à Vienne, le 30 mai dernier, Arthur Berman a présenté la balance des paiements déficitaire des principales compagnies gazières américaines, et a annoncé la faillite imminente d'une partie d'entre elles.

Les conclusions de l'étude de Maugeri résultent de l'application d'un taux de déclin aux puits existants et futurs, mais la manière dont il parvient à calculer ce taux n'est pas claire. Dans un tableau controversé, il projette les capacités additionnelles des puits jusqu'en 2020, sur la base d'un taux de déclin annuel moyen de 1,6% sur cette période, soit moins de la moitié des estimations de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et du CERA (Cambridge Energy Research Associates), qui calculent que ce taux de déclin entre 2011 et 2020 sera de 4,1% par an. Selon l'Agence internationale de l'énergie, le taux de déclin des puits matures est situé en moyenne autour de 5% à 7% par an. M. Maugeri dans son étude ne parvient pas à démontrer comment il estime que ce déclin annuel n'est que de 2 à 3%. Il pronostique la baisse de capacité de production à 11 millions de barils par jour (Mb/j) en moyenne annuelle, alors que l'AIE estime la perte sèche de pétrole tous liquides à 26 millions de barils par jour d'ici à 2020. Selon l'AIE, la capacité de production pétrolière sera de 95,1 Mb/j en 2020, contre 110,6 selon Maugeri.

Au-delà de cette bataille de chiffres, ce sont des visions du monde qui s'affrontent. Celle des « piquistes », qui, à travers le spectre de la fin du pétrole facile à extraire et bon marché, annoncent l'avènement d'un mur énergétique qu'il faudrait anticiper. Celle des « cornucopiens », pour qui le mythe conservateur de la corne d'abondance de ressources extensibles à l'infini doit être perpétué, quel qu'en soit le coût écologique, afin de continuer à faire tourner à plein régime le moteur des sociétés industrielles pour satisfaire encore et toujours leur addiction.

Re: Pétrole : Quels Coûts ?

par energy_isere » 29 mars 2013, 14:16

oleotax a écrit :
Le déluge pétrolier

Des experts annoncent une ère d’abondance. Les cours de l’or noir pourraient descendre à 20 dollars

........ Certains ne s’en étonnent pas. Nous vivons «la révolution du siècle», avance Leonardo Maugeri, ancien directeur de la stratégie du groupe pétrolier italien ENI, ­professeur à la Harvard Kennedy School, connu pour ses analyses prospectives et ses critiques sévères sur le manque d’anticipation de l’AIE. .....…
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/53937fc ... 34bba5%7C1
C 'est encore une resucée de ce que ce Maugeri disait il y a 8 mois en arriére , en Juillet 2012.
Voir ce post plus haut et les suivants.

Pétrole : Quels Coûts ?

par oleotax » 29 mars 2013, 13:15

Le déluge pétrolier

Des experts annoncent une ère d’abondance. Les cours de l’or noir pourraient descendre à 20 dollars

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a perdu ses repères. Il lui est de plus en plus dif­ficile de prévoir l’évolution à moyen terme des prix du pétrole, laisse-t-elle entendre dans ces derniers rapports mensuels. Certains ne s’en étonnent pas. Nous vivons «la révolution du siècle», avance Leonardo Maugeri, ancien directeur de la stratégie du groupe pétrolier italien ENI, ­professeur à la Harvard Kennedy School, connu pour ses analyses prospectives et ses critiques sévères sur le manque d’anticipation de l’AIE. Pétrole et gaz non conventionnels, nouvelles technologies de forage et de récupération, exploration systématique des bassins sédimentaires, records d’investissement, l’industrie pétrolière est entrée dans une nouvelle ère d’abondance, quasi sans fin, selon certains experts. Symboliquement, l’annonce par le ­Japon et les Etats-Unis d’une possible exploitation des immenses réserves d’hydrates de méthane vers 2017, ce mélange cristallisé d’eau et de gaz naturel piégé au fond des mers, ne fait que souligner ce moment si particulier où bon nombre d’ouvrages sur la fin du pétrole ou la lutte sanglante pour les derniers puits paraissent avoir été écrits pour une tout autre planète.

On estimait, il y a peu encore, les réserves de brut exploitables équivalentes à 40 ou 50 années de consommation. On parle au­jour­d’hui d’un siècle au moins, de deux siècles pour le gaz et bien davantage encore pour les hydrates de méthane. Leonardo Maugeri n’exclut plus un effondrement du prix du pétrole. Les plus pessimistes parlent de cours retombant à 20 ou 30 dollars, les plus réalistes prévoient un plateau à 50 ou 80 dollars le baril, cette dernière fourchette correspondant aux coûts moyens d’exploitation des pétroles non conventionnels (huiles de schiste, pétrole des sables bitumineux, gisements marins à de très grandes profondeurs). Un krach des prix pourrait même se produire au moment où on ne l’attend pas, pour peu que l’Irak se mette à produire plus rapidement et que ralentisse la conjoncture mondiale. L’Arabie saoudite en a ­conscience et tout montre qu’elle va lever le pied, laissant les Etats-Unis devenir le premier pro­ducteur mondial d’or noir, un ­retournement spectaculaire, inimaginable il y a dix ans à peine.

Dans le pays où fut installé le premier puits, en 1859 à Titusville par Edwin L. Drake, la révolution est en marche et bien visible. Le pays tout entier se couvre à nouveau de derricks, d’anciens gisements mythiques que l’on pensait définitivement épuisés sont rouverts grâce aux techniques modernes consistant à injecter de l’eau, du gaz carbonique et des produits chimiques. C’est le cas des célèbres puits du bassin de la Kern River, au nord de Bakersfield (Californie). Abandonnés à la fin de la deuxième guerre mondiale, remis en service en 2007, ils produisent aujourd’hui davantage de pétrole qu’aux heures les plus glorieuses de leur exploitation. Ils sont devenus emblématiques d’un boom pétrolier que les majors envisagent de répliquer partout ailleurs.

Jusqu’ici, on considérait que le pétrole classique, celui que l’on récupère de gisements enfouis à 2000 ou 3000 mètres sous la roche ou les sédiments, était à 70% sous la surface du Moyen-Orient. En cinq petites années, tout a changé. L’industrie s’est mise à ­rechercher systématiquement des pétroles non conventionnels, notamment les huiles de schiste, un cousin germain du gaz de schiste, et d’autres types de pétrole, comme les sables bitumineux, qui existent sous une forme visqueuse et épaisse, mélange de pétrole, d’eau et de sable. Alors que la prospection est systématique sur le continent américain, elle est balbutiante ailleurs, notamment dans les anciens territoires soviétiques, en Afrique ou en Asie. Selon Leonardo Maugeri, seul un tiers des bassins sédimentaires de la planète a été exploré jusqu’ici. Ce qui veut dire que le boom américain pourrait bien se produire ailleurs. La Russie ­annonce vouloir inventorier ses réserves de gaz et d’huiles de schiste.

Quant aux techniques de récupération les plus efficaces, elles ne sont encore appliquées que dans une minorité de puits et ­forages. Bref, pour autant que le prix du baril ne descende pas durablement en dessous de 60 à 70 dollars, les quantités de pétrole que l’on considère comme exploitables augmentent notablement, à tel point que certaines majors décident de geler l’exploitation de pétroles situés dans des régions très difficiles d’accès, ne voulant pas se retrouver piégées par une brutale baisse des cours. L’ère d’abondance pétrolière ne ferait en effet que commencer, selon Leonardo Maugeri. C’est une bonne nouvelle au plan strictement économique, ainsi qu’en témoigne l’insolente reprise américaine. Mais c’est déjà un désastre environnemental et un cauchemar pour la stabilité du climat. Trente-deux économistes de grand renom, dont huit Prix Nobel, ont écrit au président Barack Obama pour l’inviter à introduire sans plus tarder une taxe sur les émissions de gaz à effet de serre, en particulier sur le CO2, afin d’éviter un déluge d’hydrocarbures qui anéantirait tous les efforts pour améliorer le bilan écologique de la planète bleue. Ils préconisent de commencer modestement par une taxe sur le trafic aérien, envisagée par l’Europe mais bloquée par les Etats-Unis et la Chine. Enfin, aucune des nouvelles politiques éner­gétiques ne résistera longtemps à la concurrence d’hydrocarbures durablement «bon marché», scénario que l’on pensait appartenir au siècle passé et non au XXIe…
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/53937fc ... 34bba5%7C1

Re: Les négateurs d' un Peak Oil proche

par Tovi » 22 janv. 2013, 10:35

Ils ont quand même mis un bulletin dans l'urne et participé au discours anti "écolo-bobos qui empêchent de faire tourner l'économie en rond".
L'écologie ça commence à bien faire, on a des africains à dézinguer nous.

Re: Les négateurs d' un Peak Oil proche

par epe » 22 janv. 2013, 09:42

@lharmas : Ça fait des années que je suis révolté par l'intégration des "tous liquides" dans les chiffres de production destinés au public. C'est l'écran de fumée officiel qui s'ajoute à l'aveuglement personnel.

"Cachez ce peak que je ne saurais voir"

et pour paraphraser la citation de Sinclair quelques posts plus haut :

"Il est difficile de faire comprendre quelque chose à un homme quand sa santé mentale exige qu'il ne le comprenne pas."

La majorité des automobilistes ignorent qu'il y a des agrocarburants dans leur réservoir. D'ailleurs ils s'en foutent. Tout ce qu'ils veulent c'est continuer à entendre "tout va bien, les pompes seront toujours approvisionnées"

Et quand bien même ils seraient informés, combien feraient le rapport, au moment de faire le plein, entre les agrocarburants dans leur réservoir et la faim dans le monde? Ils continueront à donner quelques pièces aux associations humanitaires pour ces pauvres gens qui ont faim, mais refuseront d'intégrer qu'ils sont eux-même les affameurs en utilisant les terres arables pour faire rouler leur caisse.

D'ailleurs ils ne sont pas responsables, ils n'ont rien fait de mal, juste remplir un réservoir avec un liquide prévu pour ça.

Dormez braves gens, il est minuit et tout va bien.

Re: Les négateurs d' un Peak Oil proche

par kercoz » 22 janv. 2013, 08:04

supertomate a écrit :Je me sens bien plus en phase avec ce qui vient d'être dit ("aveuglement professionel") qu'avec ce qui avait été dit précédemment.



Supertomate qui se demande si l'aveugle ment
""Mais que diable cherchent ils au ciel , tous ces aveugles"" ( Baudelaire ?)

ta remarque sur l' "aveuglement professionnel" rejoint la discuss sur l' aliénation de l' autre fil .....Nous prenons fait et cause pour notre situation présente , uniquement parcequ ' elle est la notre et que la remettre en cause serait d' une certaine façon "perdre la face" et reconnaitre de mauvais choix ....pour la profession , on peut y rajouter la peur du futur ( les peurs) liées a cette activité . Un refus plus ou moins conscient de variation de notre mode de vie ...tout changement est traumatisant .....cet ensemble de raisons induit avec la masse des acteurs une "rigidité" et l' explique ......Elle explique aussi le fait qu' on accélère a qqs mètres du mur.

Re: Les négateurs d' un Peak Oil proche

par lharmas » 22 janv. 2013, 02:14

l'aspo qui semble avoir minorer le dossier GAS et ses développements
(Hyperion)

En matière de pic pétrolier il devient la norme d'intégrer tous les substituts au pétrole qui permettent de faire des carburants liquides, du charbon à la canne à sucre en passant par le gaz et le maïs.
Le pic "tous liquides" n'est pas le "pic pétrolier".
Le pic pétrolier concerne le pétrole, pas les carburants.
On peut penser que les carburants synthétiques permettront d'amoindrir, de retarder voire d'effacer les effets du pic pétrolier, mais en aucun cas de le retarder, puisqu'ils n'est pas légitime de les intégrer dans le calcul.
C'est ma position et je la partage.

Re: Les négateurs d' un Peak Oil proche

par nemo » 22 janv. 2013, 00:01

supertomate a écrit :Supertomate qui se demande si l'aveugle ment
Toujours.

Re: Les négateurs d' un Peak Oil proche

par supertomate » 21 janv. 2013, 20:59

Je me sens bien plus en phase avec ce qui vient d'être dit ("aveuglement professionel") qu'avec ce qui avait été dit précédemment.



Supertomate qui se demande si l'aveugle ment

Re: Les négateurs d' un Peak Oil proche

par kercoz » 21 janv. 2013, 17:56

Y'aura juste une pénurie d' acheteur de farine.

Re: Les négateurs d' un Peak Oil proche

par epe » 21 janv. 2013, 16:59

phyvette a écrit :Il ne peut pas y avoir pénurie de farine... :mrgreen:
Exactement! Elle peut juste devenir trop chère et c'est la faute au gouvernement ou aux spéculateurs.

Ça me rappelle quelque chose mais quoi... :-k

Re: Les négateurs d' un Peak Oil proche

par matthieu25 » 21 janv. 2013, 16:53

Va demander à un athée s'il croit en la survivance de l'âme après la mort.Il va te répondre qu'il ne se pose même pas la question... :D

Re: Les négateurs d' un Peak Oil proche

par phyvette » 21 janv. 2013, 15:42

supertomate a écrit :phyvette prend un peu supertomate pour un con.
En aucune façon, ce serait une grave érreur.
Pourtant c'est bien chez les professionnels, qu'on rencontre le plus de déni sur leur profession.
Et tu peux prendre dans ton entourage n'importe quel professionnel au hasard pour vérifier.
Les patrons trouvent le coût du travail trop cher.
Les salariés, les salaires trop faibles.
Les retraités, les pensions ridicules.
Les cotisants trouvent les cotisations trop lourdes

"Et on peut même pas remplacer les uns par les autres ; c'est les mêmes." Coluche

Il ne peut pas y avoir pénurie de farine... :mrgreen:

Re: Les négateurs d' un Peak Oil proche

par supertomate » 21 janv. 2013, 15:28

phyvette prend un peu supertomate pour un con.

Je demande à quelqu'un qui n'a rien à me vendre et avec qui je partage noël depuis 20 ans si cette notion est présente chez eux. Il me dit, "non", je le crois connaissant l'individu.

Hors, je suis persuadé que quand une pénurie de farine s'annonce, les boulangers en discutent, non?
Je trouve qu'aucun de tes trois exemples ne correspond à mon anecdote.


Quant à la phrase de sein clair que j'aime beaucoup, elle n'a rien à voir non plus. Il ne s'agit pas de savoir si mon interlocuteur comprend ou pas la notion de pic, il s'agit de savoir si dans son boulot la notion existe.


Supertomate, sain et clair.

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